Les conneries on stage
- 24 476 réponses
- 1 189 participants
- 2 782 461 vues
- 1 164 followers
Chouby
Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense
sonicsnap
melski44
Est-ce que vous considérez que ce genre de pratique (pros + amateurs dans un même groupe), ça tue aussi le marché ?
Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !)
Mes démos de matos : Soundcloud - Youtube
Mon groupe Montoya
sonicsnap
FrTh
Ça par contre, je me rappelle bien avoir rempli des feuilles de la SACEM.
Les deux n'ont rien à voir : feuille SACEM pour déclarer les morceaux joués et déterminer si l'organisateur doit payer ou non à la SACEM.
Les charges sociales c'est si tu perçois un salaire : tu dois être déclaré à l'URSSAF, même si ça passe par l'association, qui est alors ton employeur et paye les charges.
Si l'argent va intégralement à l'association, pas de soucis. Une facture suffit, pas de charges sociales.
Pour le contrat, il faut de toute façon qu'il soit "raccord" avec la destination de l'argent.
[ Dernière édition du message le 18/07/2024 à 16:12:54 ]
FrTh
ou alors on s'arrange pour que tout le cachet soit pour moi et je redistribue ensuite aux potes le salaire net
Dans ce cas légalement c'est toi qui devient leur employeur déguisé !
C'est vraiment compliqué d'être 100% légal et d'en tirer un revenu décent quand on se situe entre deux statuts : amateur et pro. C'est pas par hasard si beaucoup ont un autre boulot alimentaire.
Will Zégal
Je trouve même que ça serait complètement dingo. Un peu comme si on reprochait aux sportifs du dimanche de pratiquer sous prétexte qu'il y a des pros.
Après, les conséquences en matière de gestion de cachets, chacun fait ce qu'il peut en fonction des circonstances, des nécessités et de sa conscience et de son loyer.
D'ailleurs, je n'irais pas fustiger un zicos qui a du mal à bouffer ou à payer son loyer pour quelques dates au noir.
Ceux que je fustige, ce sont les amateurs qui gagnent correctement leur vie par ailleurs et donc vont jouer au noir et souvent pour trois fois rien parce que c'est de l'argent de poche.
sonicsnap
Melski : en ce qui me concerne, je n'estime pas sain en matière de musique de ségréguer entre ceux qui en font un métier ou pas.
Oui, d'autant que beaucoup de musiciens pros on fait leurs premières armes en amateurs..
Will Zégal
Et puis je ne suis pas pour que la pratique de la musique et des concerts soit considérée d'abord sous des angles juridiques, légaux, contractuels, réglementaires ni tout ce qui va avec une profession, le salariat, etc.
C'est d'abord une activité de plaisir et culturelle. L'éventuel cadre professionnel de son exercice vient ensuite.
Ce qui ne veut pas dire qu'il faille ignorer les cadres légaux dans lesquels elle s'exerce dès qu'elle est rémunérée.
La question de la rémunération dans les bars est un sujet insoluble.
D'un côté on a de la musique produite dans un cadre commercial qui rapporte donc théoriquement au lieu où elle est jouée, donc devrait être payée en conséquence. De l'autre, la réalité est que pour la plupart des bars, elle n'est juste pas rentable, surtout si elle est payée légalement à son juste prix.
Pour la plupart des bars, les concerts servent à assurer la communication et la réputation du lieu, à faire plaisir à la clientèle et au personnel, mais ne fait pas gagner d'argent, voire en coûte.
Or, la musique dans les bars est un vrai accès populaire à la musique et un vrai terrain de formation et de diffusion pour les musiciens.
C'est pour ça que des mesures comme le GIP café culture ont été mises en place : c'est un financement pour aider les bars et petits lieux à payer légalement les musiciens sans bouffer leur chemise.
sonicsnap
Dr.Riton
Or, la musique dans les bars est un vrai accès populaire à la musique et un vrai terrain de formation et de diffusion pour les musiciens.
Bravo, merci de le souligner si clairement. Que certains s’offusquent de ce marché parallèle de la culture populaire, c’est totalement leur droit ; tant qu’ils n’ont pas celui d’empêcher cette modeste gratitude du public concerné.
FrTh
Ceux que je fustige, ce sont les amateurs qui gagnent correctement leur vie par ailleurs et donc vont jouer au noir et souvent pour trois fois rien parce que c'est de l'argent de poche.
C'est un peu contradictoire avec ce qu'on disait plus haut : doit on jouer gratuitement parce qu'on a un salaire par ailleurs ? Pour tuer les pros, ce serait radical. D'autant qu'au niveau investissement matériel et personnel certains amateurs donnent beaucoup et arrivent à un niveau qualitatif très correct.
Je ne vois pas comment on pourrait concilier : le développement culturel de la musique, les aspects juridiques et légaux, le passage d'un statut amateur à un statut professionnel, si ce n'est en simplifiant globalement l'ensemble du système.
Actuellement, tout pousse (même involontairement mais aussi sciemment) à déroger aux règles et à prendre des risques pour pouvoir jouer, organiser.
FrTh
sonicsnap
kosmix
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
sonicsnap
Pretextat
sonicsnap
Will Zégal
Citation :C'est un peu contradictoire avec ce qu'on disait plus haut : doit on jouer gratuitement parce qu'on a un salaire par ailleurs ?
Pourquoi pas ? Plein d'amateurs (et parfois de pros) jouent (aussi) gratuitement.
Citation :Pour tuer les pros, ce serait radical.
Non, probablement pas. Parce que quand il s'agit de jouer gratuitement, bizarrement, les gens sont moins motivés pour multiplier les dates.
Et que de toutes façons, la loi interdit normalement aux amateurs de dépasser un certain nombre de prestations annuelles.
Citation :D'autant qu'au niveau investissement matériel et personnel certains amateurs donnent beaucoup et arrivent à un niveau qualitatif très correct.
Le niveau d'investissement matériel, bien que souvent avancé, n'est pas une excuse. Il y a plein de loisirs qui sont très coûteux et les gens ne demandent pas pour autant à se faire payer pour les pratiquer.
Idem pour l'investissement personnel, nécessaire dans tous les domaines pour atteindre un certain niveau. Même si je pense que la musique est probablement le domaine qui en exige le plus.
Mais entre un talentueux musicien de 25 ans et un talentueux athlète de 25 ans, lequel se sera le plus investi pour atteindre son niveau ?
Quant au "niveau qualitatif très correct", ce n'est souvent pas le choix de la professionnalisation qui détermine le niveau artistique ou instrumental, mais dans les faits, un peu quand même.
Il se trouve qu'il y a dans mon coin plusieurs groupes formés par des profs de musique. On pourrait s'attendre à du haut niveau, mais dans les fait, ça n'est pas le cas. C'est sympathique, mais ça fera pas des tournées de dizaines de dates.
Dans les faits, tous les amateurs que j'ai croisés qui atteignaient un très bon niveau tant de maîtrise instrumentale (ou vocale) qu'artistique... jouaient payés.
melski44
Qu'est-ce qu'on ferait pas pour un cachet...
Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !)
Mes démos de matos : Soundcloud - Youtube
Mon groupe Montoya
Push-Pull
FrTh
Qu'est-ce qu'on ferait pas pour un cachet...
Là ça en mérite deux chacun.
Will Zégal
Melski, fournisseur officiel de ce thread.
Une petite pensée pour Chouby qui l'a si formidablement alimenté à ses débuts. Avec un sens de la narration qui apportait beaucoup et où le plus banal débranchement de jack prenait le caractère d'une aventure épique et drolatique.
sonicsnap
[ Dernière édition du message le 20/07/2024 à 10:52:53 ]
melski44
Mes compositions (y compris les compos collectives et inspirées d'AF !)
Mes démos de matos : Soundcloud - Youtube
Mon groupe Montoya
sonicsnap
- < Liste des sujets
- Charte

