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Les conneries on stage

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Sujet de la discussion Les conneries on stage
Alors voila.. ici , c est pour expliquer a la populazione de Back/on stage toute les conneries qui vous etes arrive... Faites peter !

Une par exemple : tonton chouboudou monte sur scene et commence a souffler dans le bignou....bizard, on dirait qui sors rien... discretement je sors de la scene et change les piles de mon HF. Je me rends compte alors que j avais pas mis en route mon emeteur... Quel con qd j y repense :lol: ...
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23601
D'accord avec melski! Je trouve scandaleux que des organisateurs d'évènement admettent qu'il y a des frais à faire pour différentes choses mais qu'en ce qui concerne les musiciens, on en trouvera toujours qui accepteront de venir gratuitement. Que de toutes façons, les musiciens seront toujours contents d'avoir une occasion de jouer en public quelles que soient les conditions. Quel mépris!

[ Dernière édition du message le 16/07/2024 à 16:13:56 ]

23602
Je suis d'accord que la musique et les musiciens ne sont pas toujours considérés.
Mais sur d'autres forums j'en ai lus certains trouvant normal de ne pas être payés dans un bar au motif que ce n'est pas une vraie scène. Visiblement ils n'ont pas compris que la recette est bien réelle.
23603
C'est vrai que dans le cas où le bar ne paye pas, on a 2 solutions :le chapeau en fin de set ou bien avoir une caisse à l'entrée...
Les 2 se pratiquent. Même si l'ancien patron de l'académie de la bière n'aimait pas l'idée de la caisse parce qu'il ne voulait pas faire payer ses habitués...
23604
Citation de Al1r :
Fin de spectacle, nos deux transformistes viennent nous invectiver sur l'attitude du public et réclame leur clé USB pourrie et leur cachet sans autres formes de procès.


Nous on fait régulièrement des soirées LGBT avec des Drags et ça se passe toujours très bien, avec les artistes comme avec le public. Par-contre pour les morceaux pourris en mp3 degueu sur la clé USB apportée au dernier moment ça je confirme, c'est systématique.
La dernière fois l'artiste nous a demandé de régler rapidement la facture mais c'est parce qu'apparemment on (pas nous, d'autres) les paie parfois des mois après, elle nous disait qu'un petit bar associatif lui devait plusieurs milliers d'euros pour un grand nombre de prestations étalées sur une année alors bon...

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 16/07/2024 à 21:33:20 ]

23605
Oui, donc il n'y a pas que les musiciens qui ne sont pas assez bien considérés et ont du mal à se faire payer. Ça semble vrai pour d'autres artistes aussi..
23606
Citation de FrTh :
Citation :
jouer gratuitement, c'est tuer le marché

Tout n'est pas un "marché".
Quand on joue en renonçant à un cachet pour que des gosses aient au moins un goûter et un jouet pour noël (au sens propre) je n'ai pas l'impression de tuer le métier.

+1

Personellement, je joue gratos (c'est à dire que les musiciens sont non payés) avec mon collectif d'impro libre. Les sous vont véritablement à l'association.
J'aime aussi ce côté de musique pour le pur plaisir, sans obligation (chacun vient s'il veut ou ne vient pas).
(ce qui n'empêche pas qu'on songe à monter à quelques uns un véritable groupe d'impro libre et là, ça sera payé)

J'ajoute que ceux qui "tuent le marché" sont beaucoup les "semi-pro" qui jouent avec des "cachets" ridicules, évidemment au noir, parce qu'ils s'en foutent d'une couverture sociale et de cotiser parce qu'ils ont déjà ça par ailleurs avec leur "vrai métier".

Même quand je tournais essentiellement en bar, j'ai quasiment jamais entendu "non mais je ne vais pas prendre de groupe payant, j'ai des gens qui viennent jouer gratuit". Par contre, j'ai très, très, très, très souvent entendu "quoi ? Vous prenez 600 € à deux ? Mais les Machin Truc prennent 500 € et ils sont 5".

Encore, quand ce sont des groupes amateurs qui font 2 dates par an, c'est pas légal, mais on va dire que c'est pas bien grave. Par contre, il y a des groupes semi-pro qui tournent à ce régime toute l'année en faisant plusieurs dizaines de dates.
Le salaire, ils sont pas à cheval puisqu'ils en ont déjà un qui tombe pour vivre, payer le loyer, etc.
La couverture sociale, elle est déjà assurée par leur emploi.
Alors les dates de musique, c'est juste pour se payer le superflu, remplir la caisse de vacances...
Et que ça empêche des intermittents de bosser ou à des jeunes qui démarrent d'accéder à l'intermittence, on s'en branle.
Classe !
23607
Citation :
Nous on fait régulièrement des soirées LGBT avec des Drags et ça se passe toujours très bien


Je...plutôt nous n'avons rien contre la communauté LGBT, il y a d'ailleurs dans le village un.e trans et un couple homosexuel, et ils sont parfaitement intégré dans la vie associative.
Ce qui me gonfle le plus, c'était l'atitude de diva de ces "artistes" médiocres que tu essaye d'aider et qui ne s'en rendent même pas compte.
L'attitude du public est encore un autre problème, le public juge la prestation.
AL1
23608
Citation de sonicsnap :
Oui, donc il n'y a pas que les musiciens qui ne sont pas assez bien considérés et ont du mal à se faire payer. Ça semble vrai pour d'autres artistes aussi..


Les photographes par exemple.
23609
Je pense que cette question du cachet trop bas / tuer le marché / empêcher des intermittents de bosser mérite qu'on s'y attarde un peu plus.
Comme souvent tout est question de contexte et de nuance.
Globalement je trouve que la pratique de la musique en amateur est mal considérée.
Il n'y a pas que l'intermittence qui fait vivre la culture, même si ce régime formidable y contribue en majorité. Comme dans le sport, les amateurs sont une composante importante du système.
Cela fait plus de 20 ans que je fais des concerts et que je sors des disques, hors du régime de l'intermittence. J'ai choisi de ne pas en faire mon métier pour plein de raisons. Effectivement au début, les plans pas payés étaient nombreux et je n'en suis pas particulièrement fier.
Dans mes groupes, certains sont intermittents et d'autres non. Dans la plupart des cas on s'efforce de négocier un cachet par professionnel (artistes et techniciens) + quand le budget le permet une facture de notre asso pour "entretenir" le reste du groupe (achat de matos ou consommables, payer du studio, remboursement de frais de route...).
Il m'arrive de percevoir des cachets d'artistes et dans ce cas toute la part "sociale" du cachet repart pour les intermittents puisque comme le note Will à juste titre, ma couverture sociale est déjà assurée par mon "vrai" travail.
On ne joue pas tous les week-ends, loin de là, mais on arrive à faire des plans très chouettes et chacun y trouve son compte selon sa situation "administrative". Et c'est l'occasion de plein de COS, pour rester dans le sujet :bave:.
Je ne pense pas que cela tue le marché ni n'empêche de vrais intermittents de bosser, bien au contraire, je constate que beaucoup d'évènements, à portée locale, fonctionnent avec des artistes non professionnels, qui contribuent à faire tourner une vraie économie de la culture avec les artistes pro, les techniciens, les bénévoles, les structures qui accueillent et/ou produisent, etc.
Je fais aussi de la programmation et de la production de concerts, on est toujours très vigilants sur la rémunération de tous les intervenants, artistes et techniciens. Là en revanche je fais ça de manière totalement bénévole parce que je trouve ça cool, et je n'ai pas non plus l’impression de voler le travail de quiconque.
Opposer les vilains amateurs qui viennent faire du black, aux vrais artistes qui ont choisi ce dur métier est à mon avis un non-sens.
Le vrai problème à mon avis ce sont les orgas (privées comme publiques) qui rechignent à payer décemment un groupe, qu'il soit pro ou amateur. Combien de fois j'ai entendu "600 € pour 3 mecs sur scène pendant 1h c'est hyper cher, on peut pas se le permettre"...

Désolé pour le hors-sujet si c'est le cas, je suis curieux d'échanger là-dessus pour confronter les points de vue et les expériences.

Die Cabine • Pelle, Hache & Rock n' Roll

CCQUEEN • Le son lourd et aérien

23610
Citation :
Il m'arrive de percevoir des cachets d'artistes et dans ce cas toute la part "sociale" du cachet repart pour les intermittents.

Sauf si tu es fonctionnaire, non.
Tes cachets entrent bien dans tes cotisations chômage, retraite, maladie, etc.
Donc, ne vont pas spécifiquement aux intermittents.

Citation :
Le vrai problème à mon avis ce sont les orgas (privées comme publiques) qui rechignent à payer décemment un groupe

Il y a aussi une réalité qu'il y a des associations qui ont une réelle démarche d'action culturelle et pas les moyens de payer.

Citation :
Opposer les vilains amateurs qui viennent faire du black, aux vrais artistes qui ont choisi ce dur métier est à mon avis un non-sens.

On ne retrouve pas ce problème que dans la musique. Mais il y est criant.
Ma belle-fille bosse en restauration. Le principe d'un certain nombre de restaurants est juste de faire subventionner une partie de leur personnel par Pole Emploi : embaucher au noir des gens qui sont indemnisés et les payer 10 € de l'heure.

Après, les mêmes vont râler contre les "charges". :facepalm:

Il n'empêche que les amateurs (gentils ou méchants, c'est pas le propos)qui jouent au noir pour des montants ne couvrant même pas le paiement d'un cachet légal :
- font une concurrence déloyale aux intermittents
- contribuent à casser dans la tête des organisateurs occasionnels la réalité du coût du spectacle vivant
- sont dans l'illégalité et contribuent à casser dans la tête des organisateurs occasionnels l'idée qu'il y ait des cadres légaux à la pratique de la musique live comme pour tout métier, et donc à tuer toute notion de métier pour en faire une vague activité floue qu'on peut bien faire le samedi soir pour 3 francs 6 sous vu que c'est un plaisir.

Après, on peut retourner le truc dans tous les sens pour se donner bonne conscience, ça ne change rien à ces trois points.

Il y a bien un cadre amateur légal. Il est mal foutu sur certains aspects, pas optimum, mais il existe : les musicien ne sont pas payé. L'argent va à l'asso et pas plus de 6 concerts par an (de mémoire).

C'est quand même un phénomène très étonnant que la musique soit la seule pratique où un amateur qui la pratique en loisir trouve normal de se faire payer. Et au noir en plus. Le fait que ce soit aussi un métier n'explique rien : le fait qu'il existe des tennismen surpayés n'a jamais permis à un tennisman amateur d'exiger d'être payé par participer à un tournois. :mrg:
23611
Merci pour tes réponses Will.
En effet je me suis gouré sur la destination des charges sur mes cachets, tu as raison, je cotise pour ma propre retraite, chômage, maladie.
Ya juste les congés spectacle, je ne sais pas ce que devient cette cagnotte vu que je ne l'utilise pas... je vais me renseigner.

Citation de Will Zégal :
Citation :
Le vrai problème à mon avis ce sont les orgas (privées comme publiques) qui rechignent à payer décemment un groupe

Il y a aussi une réalité qu'il y a des associations qui ont une réelle démarche d'action culturelle et pas les moyens de payer.

Tout à fait d'accord, c'est pour ça que je parlais de "rechigner à payer", dans le cas d'orgas qui auraient les moyens de payer normalement, mais qui choisissent de mal payer.
Bien entendu, les artistes amateurs qui acceptent voire recherchent des plans sous-payés tuent le métier et dévalorisent la notion de coût du spectacle vivant. De là à parler de concurrence déloyale je ne suis pas sûr. Il me semble que la plupart de ces plans n'accueilleraient de toute façon pas de pros payés normalement, vu que d'entrée de jeu les orgas n'y consacreraient pas le budget nécessaire.
Après, l'oeuf ou la poule, est-ce l'offre qui biaise la demande ou l'inverse ? Ou les deux...

Effectivement, le cadre légal de musicien amateur existe, et j'en bénéficie : l'orga paye sur facture de notre asso (limité à 6 par an car pas de licence d'entrepreneur du spectacle). Il me semble que c'est tout autant légal de percevoir des cachets d'artistes sans être affilié au régime de l'intermittence. Je fais les 2, et cela me donne bonne conscience car j'ai l’impression de rester dans les clous.

Je ne trouve pas ça si étonnant que ça que les musiciens "loisir" souhaitent se faire payer. Dans la mesure où ils contribuent à une économie (des loisirs, de la culture...). Si les sportifs amateurs n'y prétendent pas, tant pis pour eux. Je trouve même étonnant que des marathoniens, des traileurs ou des pilotes de rallye règlent des tickets d'entrée parfois astronomiques pour participer à de grandes compétitions qui génèrent de l'audience et donc de la thune.

Die Cabine • Pelle, Hache & Rock n' Roll

CCQUEEN • Le son lourd et aérien

23612
Tant qu'on est sur le sujet, un pote de ma sœur à joué plusieurs fois a mon boulot, mais voilà, il ne font pas les démarches pour l'intermittence (ni même un chèque "je-ne-sais-quoi")
Et je me suis laissé dire que si il montait une association au nom de son groupe, on payait la facture et c'est l'association qui pourrait gerer le côté intermittence.
J'ai bon ?
23613
Cette discussion est très intéressante. Mais pour ma part, je pense que le petit groupe de rock du coin qui va jouer dans un coin au fond d'un bar pour quelques cacahuètes ne vole le travail à personne. Le bar en question n'aura pas fait appel à un groupe pro (bien souvent en tout cas). Combien de bars dans ce genre fait tourner le chapeau à a fin du "concert" ? Alors bien que je n'aime pas le principe du chapeau, je pense qu'il est surtout symbolique et que ceux qui vont jouer dans les bars, ils le font surtout pour le plaisir et le partage.
Quant aux organisations du genre associatif ou autre évènement plus grand, là je suis d'accord avec le fait que si la salle, la sono, la sécurité, etc... est facturée, il doit effectivement en être de même pour les professionnels de la musique (et photographes, etc...). Et là, oui, des pros, déclarés, c'est quand même ce qu'il y a de mieux.
Enfin, pour ce qui est caritatif, il y a deux échelles aussi. Entre le petit collectif qui soutien un enfant en difficulté dans un village et le Téléthon, il y a un monde quand même, où la façon d'organiser est également différente.

Charles

Je joue en solo guitare/voix :
https://www.youtube.com/@CharlesAcoustique
https://www.facebook.com/CharlesAcoustique
https://www.instagram.com/charlesacoustique
Et je cherche des dates en Lorraine :D

23614
Non, mais se produire bénévolement pour une œuvre caritative, des tas d'artistes le font et il n'y a rien de mal à ça.

Sinon, il n'y a pas à tortiller, mais il me semble que la situation pour les "petits" groupes est beaucoup plus compliquée maintenant qu'elle ne l'était quand j'ai débuté dans la seconde moitié des années 70. Déjà il me semble qu'il y a plus de concurrence aujourd'hui. A l'époque, il suffisait d'organiser une soirée avec concert sous l'étiquette 'rock", et tu remplissais les salles des fêtes des patelins. Et nous étions généralement payés très correctement par les mairies ou associations (sportives le plus souvent). Tout était simple: Nous n'avions qu'une sono de répétition dans laquelle nous ne passions que le chant et éventuellement la grosse caisse et qui nous servait aussi à passer des disques après le concert. Maintenant, je pense que les publics sont bien plus difficiles, on ne peut plus se contenter d'une technique aussi rudimentaire et bon marché. Je ne parle pas de la qualité des musiciens!
J'ai vraiment eu de la chance de commencer à cette époque..

[ Dernière édition du message le 17/07/2024 à 15:58:53 ]

23615
Citation :
c'est l'association qui pourrait gerer le côté intermittence

Oui l'asso devient l'employeur. Elle encaisse l'argent de la prestation puis déclare les musiciens. Si peu de groupes le font c'est que les charges grèvent sévèrement le cachet.
Pour un groupe amateur qui ne fait que quelques dates, le plus intéressant est que l'asso investisse dans du matériel collectif (sono ...) ou individuel (refrettage, peaux, cordes, flight case...).
23616
Citation :
. le petit groupe de rock du coin qui va jouer dans un coin au fond d'un bar pour quelques cacahuètes ne vole le travail à personne.

Non, mais le bénéfice est très souvent multiplié pour le bar (c'est un commerce, pas une oeuvre caritative) grâce aux musiciens. Donc un partage équitable me semble normal.
Faire tourner le chapeau pour compléter un cachet ne me gène pas. On s'aperçoit souvent de la générosité du public pour une bonne prestation. Faire payer l'entrée d'un lieu habituellement gratuit, j'ai des réserves.
Certains bars choisissent une majoration des consommations les soirs de concert : Autre formule possible pour que tout le monde s'y retrouve.
23617
Citation :
"quoi ? Vous prenez 600 € à deux ? Mais les Machin Truc prennent 500 € et ils sont 5".

Un montant ça peut se négocier sur des critères autres que "tant par personne" : réputation, qualité, matériel fourni (scène, sono pro), durée de la prestation. Ça s'argumente.
23618
Absolument, ça s'argumente. Mais tout le monde n'est pas près à l'entendre

Die Cabine • Pelle, Hache & Rock n' Roll

CCQUEEN • Le son lourd et aérien

23619
+1

Citation :
De là à parler de concurrence déloyale je ne suis pas sûr. Il me semble que la plupart de ces plans n'accueilleraient de toute façon pas de pros payés normalement, vu que d'entrée de jeu les orgas n'y consacreraient pas le budget nécessaire.

C'est compliqué.
D'une part, il y a des lieux qui veulent absolument réaliser des concerts. Souvent, ils se sont montés principalement dans ce but. Il leur arrive d'ailleurs de prendre des groupes aux cachets réalistes comme des amateurs sous payés.
J'ai tendance à professer qu'un pro doit fournir une prestation supérieure à celles d'amateurs pour justifier son cachet. Sauf que quand les amateurs en question sont des profs de musique, il peut y avoir un certain level.

Là où la concurrence est clairement déloyale, c'est que dans un cas, on a quelqu'un qui se fait payer sans inclure de cotisations sociales et pas l'autre qui sera donc quasiment deux fois plus coûteux pour avoir le même salaire net à la fin.

Attention avec l'idée "l'asso facture et paye les zicos". D'une, comme il a été dit, si l'asso paye bien de façon déclarée, il va falloir payer a peu près la moitié de ce qui a été facturé en cotisations sociales.
De deux, s'ils s'agit de faire plus de 6 concerts par an, on n'a plus accès au GUSO et il faut une licence d'entrepreneur de spectacle, puis faire les fiches de paye, etc.
Une belle tasse administrative.

Dans les faits, une asso maison, c'est surtout utile pour payer les frais du groupe : matos en commun (sono par exemple), hébergement web, création graphique, enregistrements et mastering, fabrication d'albums, de merch, etc..

Sinon, même payer les frais de déplacement pour venir en répétition n'est pas légal.

Si on veut payer des salaires tout en émettant une facture*, le mieux est encore d'adhérer à une association spécialisée dans le traitement des salaires.
Il y en a de grosses nationales et des petites locales. La, c'est elles qui facturent et s'occupent ensuite des salaires et des cotisations, généralement contre 10% du net.

Perso, c'est le système que j'utilise, en incluant le surcoût dans le prix de ma prestation. Je fais partie de deux structures ayant des licences d'entrepreneurs de spectacles qui pourraient s'en charger, mais comme ce sont des bénévoles qui font le boulot, je préfère passer par une structure spécialisée quand je joue en solo pour ne pas leur refiler trop de boulot.

* C'est encore un autre problème : beaucoup d'organisateurs, y compris des collectivités locales, ne veulent pas s'emmerder avec la paperasse et demandent donc une facture, alors que normalement, ce sont bien eux les employeurs.
C'est pour ça que je donne deux tarifs : un en paiement direct (ou GUSO) et un en facturation, majoré de 15% en expliquant pourquoi.
23620
Excellent résumé du sujet.
Citation :
payer les frais de déplacement pour venir en répétition n'est pas légal.
bien sûr, je pensais aux défraiement pour aller sur le lieu du spectacle.

Citation :
si l'asso paye bien de façon déclarée, il va falloir payer a peu près la moitié de ce qui a été facturé en cotisations

C'est souvent là que le bât blesse avec les amateurs, mais tu as raison, c'est ce qu'il faudrait accepter de faire.

Citation :
le mieux est encore d'adhérer à une association spécialisée dans le traitement des salaires.

Complètement d'accord, ça délègue les soucis et la responsabilité.
23621
Pas simple.. J'en suis à me demander si avec mes premiers groupes, on ne jouait pas qu'au black.
23622
On s'était mis en association (1901), et c'est l'association qui touchait. Ca permettait de réinvestir dans du matériel, des déplacements à la Musikmesse, des restos, etc...
On avait tous un métier "alimentaire", alors ça allait.
Mon on cherchais à ne pas être trop peu cher pour ne pas casser le marché et, parce que ça compte aussi, pour être pris au sérieux (et oui, quand on ne demande que 50 balles, difficile d'être pris au sérieux...)

Charles

Je joue en solo guitare/voix :
https://www.youtube.com/@CharlesAcoustique
https://www.facebook.com/CharlesAcoustique
https://www.instagram.com/charlesacoustique
Et je cherche des dates en Lorraine :D

23623
Citation de sonicsnap :
J'en suis à me demander si avec mes premiers groupes, on ne jouait pas qu'au black.


on-stage-backstage-6154413.gif

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 18/07/2024 à 15:34:17 ]

23624
:mrg:
C'est bizarre. Pourtant on avait des contrats en bonne et due forme, on remplissait nos feuilles SACEM. Notre "manager" récupérait le cachet sur lequel on s'était mis d'accord, mais je n'ai jamais entendu parler de charges sociales, par exemple.
23625
Citation :
Pas simple.. J'en suis à me demander si avec mes premiers groupes, on ne jouait pas qu'au black.


Montre moi un seul musicien capable de te jurer qu'il n'a jamais joué au black d'une manière ou d'une autre, et je te dirais que tu tiens un fieffé menteur !
Que ce soit par méconnaissance ou sciemment c'est difficile d'y échapper. Après on apprend.
Ça me rappelle ma première asso et premier concert. appel de la SACEM : bonjour monsieur, il faudrait que nous nous rencontrions pour que je vous explique notre fonctionnement afin que vous n'ayez pas de mauvaises surprises ensuite. 1ère leçon !:mrg: