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réactions à la news Dodeka réinvente la notation musicale

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Sujet de la discussion Dodeka réinvente la notation musicale
Dodeka a décidé de simplifier la vie des musiciens en herbe en créant un nouveau système de notation musicale et des instruments qui vont avec.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'une news pour ce produit. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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151
Citation :
Avec Dodeka nous n'avons donné un nom qu'aux 5 notes manquantes, les autres gardent leurs noms

OK. Je n'avais pas compris ça.

Citation de DOGZA :
cette réponse m’attriste, pourquoi vouloir qu'un système ne fonctionne pas ?
tu ne veux pas l'utiliser ne le faits pas, de la a espérer qu'il ne se crée pas une place dans le monde musical. dommage.

+1

Citation :
belle citation sinon.

Mais très datée et certainement hors de propos ici ou utilisée dans un sens qui ne correspond absolument pas à la pensée d'Asimov selon tout ce que j'ai lu de lui (et j'en ai lu un paquet).
Asimov est loin de rejeter la différence et les nouveautés et de souhaiter que tout à chacun se conforme à une norme commune.

Par ailleurs, cette citation (tirée si je ne m'abuse de "Fondation") date d'une période où il y avait de très fortes normes sociales et où l'on considérait que chaque individu devait se démerder pour s'y conformer.

On commence heureusement à avoir une vision quelque peu différente aujourd'hui et à considérer que la différence est non seulement légitime, mais est souvent une richesse. Enfin, sauf chez les réacs qui, hélas, s'expriment de plus en plus ouvertement.
152
cette réponse m’attriste, pourquoi vouloir qu'un système ne fonctionne pas ?
tu ne veux pas l'utiliser ne le faits pas, de la a espérer qu'il ne se crée pas une place dans le monde musical. dommage.

Pour la raison que je viens de citer. Il existe un langage qui permet à l'ensemble des musiciens ayant fait l'effort d'apprendre 2-3 rudiments de solfège de communiquer et de nommer les choses d'une même façon et c'est une énorme chance, ce cas de figure dans la société humaine étant très rare. En comparaison là j'ai sur mon bureau au moins 5 types de câbles différents pour brancher mes périphériques. Personnellement je ne considère pas qu'il s'agit d'une richesse, je trouve ça chiant.

Dans le cas très peu probable où Dodeka s'imposerait auprès de ne serais-ce qu'une minorité de musiciens, il va falloir commencer à apprendre et utiliser deux langages. Puis d'autres y verront une oportunité de gagner un peu d'argent et commenceront chacun à sortir leur pseudolangage avec le périphérique qui va avec, et la musique deviendra un joyeux bordel. Souhaiter cela me paraît être tout sauf du bon sens.

 

153
euh non.
Rien que le fait qu'il est impossible de retranscrire la musique orientale, ou la microtonale montre que le solfège N'EST PAS la notation universelle.
Puisque tu aimes la SF, rappelle toi justement 1984 et la Nov'langue.. où comment limiter la conscience et le libre arbitre par l'appauvrissement du vocabulaire. Essaie de faire jouer un tempo purement ternaire à un musicos qui ne connais que le classique et tu comprendras à quel point le solfège est lacunaire.

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J'y étais à Orange, il avait une putain de Strat avec un putain de son!

D'ailleurs, il l'avait toujours à Arc-et-Senans ...

154
Citation :
Il existe un langage qui permet à l'ensemble des musiciens ayant fait l'effort d'apprendre 2-3 rudiments de solfège de communiquer et de nommer les choses d'une même façon et c'est une énorme chance

Pas incompatible avec Dodeka.

Par contre, pour jouer "lam arche turque" au piano, il faut un peu plus qu'apprendre "2-3 rudiments". Et le problème du système classique, c'est la galère par laquelle doivent passer les musiciens avant de pouvoir jouer et se faire plaisir.

Je sais bien que notre société judéo-chrétienne valorise la souffrance et le travail acharné. Mais pour la musique, il me semble que le plaisir doit venir avant le travail et non que le travail doive être le prérequis pour pouvoir se faire plaisir.

Le monde de la musique classique (et pas que) se porterait sans doute mieux et serait probablement moins serré du cul s'il n'y avait pas autant de mômes dégoûtés de la musique avant d'avoir atteint un niveau suffisant pour s'éclater avec.
155
Citation :
Je sais bien que notre société judéo-chrétienne valorise la souffrance et le travail acharné. Mais pour la musique, il me semble que le plaisir doit venir avant le travail et non que le travail doive être le prérequis pour pouvoir se faire plaisir.

Le monde de la musique classique (et pas que) se porterait sans doute mieux et serait probablement moins serré du cul s'il n'y avait pas autant de mômes dégoûtés de la musique avant d'avoir atteint un niveau suffisant pour s'éclater avec.

C'est clair !
156
 Par contre, pour jouer "lam arche turque" au piano, il faut un peu plus qu'apprendre "2-3 rudiments". Et le problème du système classique, c'est la galère par laquelle doivent passer les musiciens avant de pouvoir jouer et se faire plaisir.

Boarf, elle est bien plus dur d'un point de vue technique que théorique, et ce n'est pas Dodeka qui va y changer grand-chose, bien au contraire.

 Le monde de la musique classique (et pas que) se porterait sans doute mieux et serait probablement moins serré du cul s'il n'y avait pas autant de mômes dégoûtés de la musique avant d'avoir atteint un niveau suffisant pour s'éclater avec.

C'est quoi l'alternative, leur faire bosser du David Guetta ?

157

Citation de : Will Zégal

Citation :


Par contre, pour jouer "lam arche turque" au piano, il faut un peu plus qu'apprendre "2-3 rudiments". Et le problème du système classique, c'est la galère par laquelle doivent passer les musiciens avant de pouvoir jouer et se faire plaisir.
Le monde de la musique classique (et pas que) se porterait sans doute mieux et serait probablement moins serré du cul s'il n'y avait pas autant de mômes dégoûtés de la musique avant d'avoir atteint un niveau suffisant pour s'éclater avec.

 Je ne me prononcerai pas sur l'enseignement musical à Paris que j'ai quitté depuis longtemps, mais en lisant ça j'ai l'impression de lire des critiques émanant du XXe siècle, dans les années 60 à 80. Or, aujourd'hui, quand on va regarder l'enseignement qui a lieu dans les écoles de musique en province (de villes ou de regroupements de communautés de communes) et et qui fournissent un apport important pour les Conservatoires de régions ou Nationaux, on a pas l'impression de voir des mômes dégoutés de la musique. Bien au contraire car s'ils apprennent le classique avec leurs instruments, ils participent aussi à des Ensembles pour se confronter au jeu dans l'orchestre, souvent ils suivent des classes de jazz voire de MAO - et oui, il y a pas mal d'écoles de musique qui enseignent la MAO voire la CAO. Enfin, quand on regarde le niveau de ses mômes et le plaisir qu'ils ont à jouer dans des registres différents, on a tendance à se dire que la réputation de "culs serrés" est bien derrière nous avec ces jeunes générations.   

De même, les jeunes musiciens "classiques" ont aujourd'hui une culture musicale plutôt étendue et dans bon nombre de styles, du rock au jazz en passant par le contemporain. Et c'est une bonne chose. 

PS : Cela serait intéressant de faire une enquête dans ces écoles de musique en province, celles qui donnent le premier enseignement de la musique. Car combien de groupes de rock ou de jazz se sont formés au hasard des rencontres dans les classes d'instruments ? Et ce qui ne veut pas dire, d'ailleurs, que ces musiciens arrêtent leurs études musicales. Bien au contraire. 

 

 

 

[ Dernière édition du message le 18/01/2017 à 21:05:59 ]

158
Citation :
Je ne me prononcerai pas sur l'enseignement musical à Paris que j'ai quitté depuis longtemps, mais en lisant ça j'ai l'impression de lire des critiques émanant du XXe siècle, dans les années 60 à 80.

Pour ma part c'était effectivement dans les années 80. Avec plusieurs profs de piano ou petite école.

Tant mieux si ça a changé.
159
+1 deb76. Effectivement les choses ont changé. Je l'ai bien vu quand mes enfants (aujourd'hui 25 et 28 ans) ont été dans l'école de musique de mon quartier, c'était déjà bien différent que lorsque moi j'étais jeune alors maintenant.
Et puis même si les mômes apprennent Dodeka, ils devront aussi apprendre le solfège traditionnel car il n'est pas près de disparaitre, donc double peine, et pas double plaisir.
160
[mode provoc on]

Finalement, on voit bien que la meilleure solution, pour ne pas se casser la tête, c'est tout simplement de jouer « à l'oreille », au « feeling »! :-D

Quoi? Comment écrire/conserver/partager ce qu'on joue à l'oreille alors?

:?!:

Ben, de nos jours, suffit d'enregistrer notre jeu au clavier (ou d'utiliser un logiciel « audio to MIDI » comme Jam Origin, pour tout autre instrument) en MIDI dans le DAW et d'utiliser un logiciel qui convertit en notation ensuite et basta!. :8)

C'est-tu pas beau la vie! :-D

Apprendre la notation n'est plus vraiment utile avec tous les outils dont nous disposons aujourd'hui. Comme le disait Will, on peut être un excellent orateur sans ne rien connaitre de la grammaire et de la syntaxe.

Il y a un siècle et plus, si on voulait composer pour un orchestre, fallait nécessairement écrire chaque partie de chaque instru, mais de nos jours, même un non-musicien peut utiliser le « pas à pas » ou la souris pour tout retranscrire en MIDI dans un piano roll avec VSTi/banques (tout en pouvant écouter le résultat en faisant « play » et corriger, etc.) afin de conserver/partager sa création. Du coup, apprendre la notation « manuscrite » est bien moins nécessaire que par le passé. De plus, les vélocités et les automations MIDI de modulations (nuances) retranscrivent exactement~précisément la vision du compositeur, concernant certaines nuances, contrairement à des sigles manuscrits (pp/mp/mf, decresc, mor, cal, etc.) qui peuvent être interprété différemment selon les interprètes.

Franchement, pour ma part, le mieux et le plus précis et pratique, ce n'est ni la notation traditionnelle, ni le systeme Dodeka, mais le MIDI~piano roll!

I'm a DAW/MIDI/piano roll power-user! 1899545.gif

[mode provoc off]

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

161
Toutafé Darkmoon, mais je crois que cette idée a déjà été exprimé plusieurs fois dans ce sujet.;)
Personnellement j'ai beaucoup fonctionné à l'oreille, il n'est pas nécessaire de savoir lire une partition.
Par contre quelques connaissances de base en harmonie (tonalité, accords... voir les articles de Newjazz) deviennent vite nécessaires dès lors que tu fais des arrangements. On peut faire sans (je l'ai aussi fait) mais avec on est plus efficace avec. Après il faut avouer que c'est surtout la guitare qui peut s'apprendre sans solfège, un carnet de chant avec des grilles d'accords et zou tu peux apprendre tout seul et c'est que du plaisir une fois que le bout de tes doigts est assez dur.
Citation :
Franchement, pour ma part, le mieux et le plus précis et pratique, ce n'est ni la notation traditionnelle, ni le systeme Dodeka, mais le MIDI~piano roll!

+1, c'est effectivement le cas aussi pour moi, mais c'est normal je passe plus de temps devant des piano-rolls que devant des partitions, donc je sais mieux les lire. Je suis prêt à parier que c'est le cas pour beaucoup de home-studistes.

[ Dernière édition du message le 19/01/2017 à 08:39:19 ]

162
Citation de deb76 :
Citation de : Will Zégal


 Je ne me prononcerai pas sur l'enseignement musical à Paris que j'ai quitté depuis longtemps, mais en lisant ça j'ai l'impression de lire des critiques émanant du XXe siècle, dans les années 60 à 80. Or, aujourd'hui, quand on va regarder l'enseignement qui a lieu dans les écoles de musique en province (de villes ou de regroupements de communautés de communes) et et qui fournissent un apport important pour les Conservatoires de régions ou Nationaux, on a pas l'impression de voir des mômes dégoutés de la musique. Bien au contraire car s'ils apprennent le classique avec leurs instruments, ils participent aussi à des Ensembles pour se confronter au jeu dans l'orchestre, souvent ils suivent des classes de jazz voire de MAO - et oui, il y a pas mal d'écoles de musique qui enseignent la MAO voire la CAO. Enfin, quand on regarde le niveau de ses mômes et le plaisir qu'ils ont à jouer dans des registres différents, on a tendance à se dire que la réputation de "culs serrés" est bien derrière nous avec ces jeunes générations.   
De même, les jeunes musiciens "classiques" ont aujourd'hui une culture musicale plutôt étendue et dans bon nombre de styles, du rock au jazz en passant par le contemporain. Et c'est une bonne chose. 
PS : Cela serait intéressant de faire une enquête dans ces écoles de musique en province, celles qui donnent le premier enseignement de la musique. Car combien de groupes de rock ou de jazz se sont formés au hasard des rencontres dans les classes d'instruments ? Et ce qui ne veut pas dire, d'ailleurs, que ces musiciens arrêtent leurs études musicales. Bien au contraire. 
 
 
 

Alors pour les gamins, je ne sais. Une de mes amies a profité d'avoir inscrit son gamin à des cours de violon pour réaliser un de ses vieux rêves : apprendre le piano. Elle est allée pour cela dans une section "pour adulte" de l'école de musique de son coin (une grosse ville des Yvelines...). Je l'avais mis en garde, notamment qu'elle allez en bouffer du solfège, que le système était basée sur une approche scolaire, avec des notes et des examens, et qu'elle se ferait engueuler et infantiliser par ses profs (un de solfège, un de piano). Ça n'a pas pas loupé, sauf que à 40 balais passé, on a le caractère et la force d'envoyer chier (surtout elle, chef comptable...). Au final elle est partie en claquant la porte et complétement dégoutée. Je lui ai dit d'essayer un prof particulier, mais elle est désormais méfiante.
Maintenant, quand je vois ce que ça a provoqué chez un adulte, j'imagine ce que doivent subir les pauvres gosses, dont une bonne partie n'y vont que parce que leur parents leur impose une activité..

Le problème de beaucoup de profs, c'est qu'ils oublient que la musique est un loisir, et qu'on en fait par plaisir.

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163

Citation de darkroom

Ben, de nos jours, suffit d'enregistrer notre jeu au clavier (ou d'utiliser un logiciel « audio to MIDI » comme Jam Origin, pour tout autre instrument) en MIDI dans le DAW et d'utiliser un logiciel qui convertit en notation ensuite et basta!.

 C'est effectivement vrai. Récemment, j'avais besoin d'une trame électronique, une simple modulation d'une fréquence par une triangulaire d'un LFO et je me suis fait un petit programme avec la démo de l'éditeur gratuit du Clavia G2 - j'aurais pu le faire aussi avec une petite ligne de commande de SuperCollider, bien pratique aussi dans ces cas là - et j'ai enregistré le résultat en audio que j'ai ensuite converti en midi avec l'algorithme de l'Ircam d'Ableton Live. Et j'ai été très surpris du résultat qui était excellent. 

Il y a un siècle et plus, si on voulait composer pour un orchestre, fallait nécessairement écrire chaque partie de chaque instru, mais de nos jours, même un non-musicien peut utiliser le « pas à pas » ou la souris pour tout retranscrire en MIDI dans un piano roll avec VSTi/banques (tout en pouvant écouter le résultat en faisant « play » et corriger, etc.) afin de conserver/partager sa création. Du coup, apprendre la notation « manuscrite » est bien moins nécessaire que par le passé.

C'est vrai aussi. Mais toutefois si je tire les conclusions de ce que tu soulignes sur le pas à pas, outre le fait que c'est beaucoup de travail et de concentration pour que l'ensemble soit cohérent, cela suppose aussi un minimum de connaissances. Et que d'une façon ou d'une autre tu écris une notation pour en garder trace. Et perso, dans le cadre que tu décris - c'est à dire dans le pas à pas - je suis persuadé qu'une saisie "traditionnelle" sera bien plus rapide.
Ceci étant, l'essentiel c'est d'arriver à faire ce que tu souhaites.

Comme le souligne Kakim+K, les guitaristes dont je suis peuvent se contenter de connaître la position des accords et d'un carnet de chant pour se faire plaisir. D'ailleurs on peut dire la même chose avec un clavier et jouer les accords de base. Après tout, avec une seule position on joue la grille de Like a Rolling Stones de Dylan version Hendrix. 

En revanche, si tu souhaites créer des arrangements disons que des notions de base de l'harmonie seront utiles. Mais pas obligatoires, toutefois, si je regarde ce que savaient faire Django Reinhardt et Jimi Hendrix ou encore faire Paul McCartney. 

Citation de darkroom

Franchement, pour ma part, le mieux et le plus précis et pratique, ce n'est ni la notation traditionnelle, ni le systeme Dodeka, mais le MIDI~piano roll!

Citation de Hakim+k

+1, c'est effectivement le cas aussi pour moi, mais c'est normal je passe plus de temps devant des piano-rolls que devant des partitions, donc je sais mieux les lire. Je suis prêt à parier que c'est le cas pour beaucoup de home-studistes.

 Très certainement. Mais alors que je pratique le piano-roll depuis les années 90 (avec Studio Vision Pro d'Opcode), je n'ai jamais réussi à m'y habituer. J'ai toujours préféré la notation standard. A l'époque j'avais acheté en complément un logiciel de notation "MusicProse" pour noter mes idées.
En fait, à chacun sa façon de faire. Perso, guitariste et venant de l'électroacoustique pur et dur, autodidacte en écriture et analyse musicale, j'ai un peu regretté de ne pas avoir suivi un cursus plus traditionnel dans le sens de la maîtrise de la lecture tout en me disant aussi que je n'aurais certainement pas eu le parcours que j'ai eu. Mais je n'ai eu de cesse de combler ce retard. Et cela s'est fait avec le logiciel de notation Notion avec lequel je me passe très bien d'un séquenceur/Dawn/Stan. Quand on écrit au pas à pas avec la souris une partition, comme avec un stylo ou un crayon, on mémorise très rapidement les hauteurs sur les différentes clés, y compris celles d'Ut. Ce sont juste des points de repères et on assimile vite l'écriture. Ce qui est différent d'ailleurs pour la lecture. J'écris et je déchiffre sans problème une partition, mais je suis un très mauvais lecteur pour suivre une partition à vue (quoique avec le piano, j'ai fait de grands progrès). Mais l'essentiel pour ma part, c'est d'écrire et de déchiffrer des partitions contemporaines. 

Enfin, dernière chose, n'étant plus tout jeune - 70 ans dans 5 mois - je prends mon pied à continuer à apprendre, à découvrir ou à consolider mes acquis. J'ai le temps et j'en profite avec plaisir. 

 

164

Citation de Kentan Lenneg

Je l'avais mis en garde, notamment qu'elle allez en bouffer du solfège, que le système était basée sur une approche scolaire, avec des notes et des examens, et qu'elle se ferait engueuler et infantiliser par ses profs (un de solfège, un de piano). Ça n'a pas pas loupé, sauf que à 40 balais passé, on a le caractère et la force d'envoyer chier (surtout elle, chef comptable...). Au final elle est partie en claquant la porte et complétement dégoutée. Je lui ai dit d'essayer un prof particulier, mais elle est désormais méfiante.
Maintenant, quand je vois ce que ça a provoqué chez un adulte, j'imagine ce que doivent subir les pauvres gosses, dont une bonne partie n'y vont que parce que leur parents leur impose une activité..

 Manifestement, elle n'a pas eu de chance et elle est tombée sur une école à l'enseignement manifestement classique etquelque peu rétrograde. Perso, je vis dans une agglomération de 20 000 habitants constituée de trois villes, et j'ai pris des cours de piano à l'école de musique de la plus petite des villes (3500 habitants) il y a 7 ans (soit à 63 ans) et je n'ai eu aucun problème. Ce que je voulais c'était acquérir mon indépendance main gauche - main droite afin de pouvoir improviser. Et dans cette petite école de musique, il y a une classe d'électroacoustique et de MAO et des classes de jazz. Résultat, elle est très prisée. Autres formations aussi, le magasin de musique de la ville principale (8500 habitants) qui donne des cours de piano, de batterie et de guitare/basse. Avec apprentissage du solfège. Et la quasi totalité des musiciens des groupes de rock du coin - et ils sont nombreux - ont commencé leur apprentissage avec les cours du magasin de musique puis ensuite en rejoignant une des trois écoles de musique. 

Enfin, perso, je n'ai eu aucun problème avec ma prof, bien au contraire, on dialoguait, il y avait un échange fructueux. 

165
J'ai surtout l'impression que tu a eu une prof particulière.

Ma seule expérience personnelle de cours en institution s'est révelée tout aussi désastreuse, alors que je garde plutôt un bon souvenir des profs que j'ai récupérer aux détours des petites annonces.


Et quand je vois aujourd'hui à mon boulot, tout ceux qui pratiquent encore la musique adulte sont pratiquement tous autodidactes.

Pour en revenir à mon amie, cela a coincé au moment où elle a expliqué qu'elle ne passerait pas l'examen pour franchir le pallier supérieur et que son prof voulait lui faire "redoubler" son année...

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166

Citation de : Kentan Lenneg

J'ai surtout l'impression que tu a eu une prof particulière.

Ma seule expérience personnelle de cours en institution s'est révelée tout aussi désastreuse, alors que je garde plutôt un bon souvenir des profs que j'ai récupérer aux détours des petites annonces.


Et quand je vois aujourd'hui à mon boulot, tout ceux qui pratiquent encore la musique adulte sont pratiquement tous autodidactes.

Pour en revenir à mon amie, cela a coincé au moment où elle a expliqué qu'elle ne passerait pas l'examen pour franchir le pallier supérieur et que son prof voulait lui faire "redoubler" son année...

 Je ne sais où tu habites mais fais le test de te renseigner dans les écoles de musique proches d'où tu habites. Tu risques d'être surpris par leur enseignement. 

Pour ma part, juste un exemple, celui du conservatoire de Dieppe et de la Grande Fabrique qui est en résidence permanente dans le conservatoire et dont le responsable, Francis Faber, est le professeur de la classe d'électroacoustique. A la Grande fabrique, les enfants tout comme les élèves confirmés peuvent suivre un enseignement varié : improvisation musicale, MAO, composition électroacoustique, Live électronique, programmation Max Msp. Ce ne sont pas des vains mots, en tant que journaliste, j'ai eu l'occasion de faire plusieurs reportages sur la Grande Fabrique et la classe d'électroacoustique. Francis Faber est connu pour le Meta-Instrument (gestuelle électronique) et sa Meta-Mallette (outil pédagogique). 

PS : désolé, je souhaitais mettre les liens sur la Grande Fabrique ainsi que les enseignements du Conservatoire de Dieppe  qui est très ouvert, avec dès l'âge de 6 ans l'accès à un jardin sonore, le département Musiques Actuelles/Jazz, la musique à l'école, etc.,  mais j'ai un gros bugg : dès que je fais un copié collé, l'ensemble de ma réponse s'efface, pas moyen d'insérer un lien. 

167
x
Hors sujet :
Pour ce qu iest de l'enseignement musical, je ne parle pas dans le vide.
Oui, la philosophie a changé. Sauf qu'il ne faut pas oublier que la carrière d'un prof ou d'un directeur d'école, c'est pas 10 ans. Et donc qu'il y a encore énormément de profs en activité qui sont toujours sur le vieux modèle. Et là, je peux vous dire qu'il faut que les mômes soient sacrément accrochés ou aient des parents impitoyables pour ne pas lâcher l'affaire.

Et les choses ne sont pas homogènes au sein des écoles et des villes. L'école municipale de mon bled est apparemment très bonne. En plus d'avoir son harmonie, la plupart des mômes font aussi du jazz, des musiques pop, etc.

Sauf en guitare, qui est pourtant l'instrument de musique populaire par excellence. Le prof ne démord pas du classique, le classique et rien que le classique (apparemment, il refuserait même de donner des cours à des mômes équipés de guitares folk :8O:). Il enseigne aux mômes comme s'ils étaient tous destinés à préparer le concours d'entrée du Conservatoire National. Il enseignerait le soubassophone ou le cors français, je ne dis pas, mais là, on parle de guitare, qui n'est certainement pas l'instrument le plus représenté en musique classique ou dont la musique classique soit le domaine où on le retrouve le plus. icon_facepalm.gif

Je connais personnellement plusieurs ados qui ont faillis arrêter la guitare dont ils étaient dégoûtés et n'ont finalement continué qu'en se barrant de l'école et en passant à des cours particuliers (mais là, il faut que les parents aient les moyens) et en montant des groupes de rock ou équivalents. D'autres dont les parents n'avaient pas les moyens de payer des cours particuliers ou qui n'ont pas pu trouver de profs (les profs qualifiés pour apporter correctement des choses à des mômes ayant des années de guitare classique derrière eux, ça court pas les rues) ont carrément arrêté, démunis car ayant acquis des techniques et des connaissances très difficiles à transposer dans les musiques qu'ils auraient voulu faire.

Mais là, on parle de mômes ayant quand même mené un certain parcours musical. On ne parle pas de ceux qui se sont arrêtés très vite parce que dégoûtés de devoir se taper le solfège avant de pouvoir s'éclater avec la musique. Le nombre est très difficilement quantifiable vu qu'il y a certainement des mômes qui tentent la musique comme ils tentent différents sports et d'autres activités et finalement n'accrochent pas. Mais je doute qu'il soit négligeable.


On peut toujours dire qu'apprendre le solfège n'est pas si dur. Vraiment ? Et de plus, vous avez entendu parler de la dyslexie ? Cela toucherait 8 à 12 % de la population. C'est pas rien.
J'ai vécu avec une nana qui était dyslexique. Elle était saxophoniste, sortie d'enseignement classique et, malgré ses longues années d'apprentissage, je ne savait rien faire d'autre que de lire et jouer une partition. Zéro swing, zéro groove. Et incapable aussi de transposer une partition de tête alors que beaucoup de pratiquants d'instrument transpositeurs que j'ai rencontrés faisaient ça naturellement. Je devais lui réécrire en Si b toutes les partitions que j'avais ou trouvais en do.
Avant de me connaître, elle n'avait jamais joué de jazz, de pop, de rock. C'était pourtant quelqu'un de créatif qui avait brillamment réussi son école de design. Mais elle m'avait avoué avoir ramé sévère pour l'apprentissage du saxo à cause du solfège. Quand je l'ai connue, elle était capable de jouer presque immédiatement une partition qu'on lui mettait sous le nez, avec quand même quelques erreurs, ceci après 9 ans d'apprentissage. Elle n'avait pas tellement pu aller au delà, ce que je pense qu'elle aurait largement pu faire si elle n'avait pas eu ce boulet aux pieds qu'était la lecture.
168
x
Hors sujet :
Citation de Will :
Pour ce qu iest de l'enseignement musical, je ne parle pas dans le vide.
Oui, la philosophie a changé. Sauf qu'il ne faut pas oublier que la carrière d'un prof ou d'un directeur d'école, c'est pas 10 ans. Et donc qu'il y a encore énormément de profs en activité qui sont toujours sur le vieux modèle. Et là, je peux vous dire qu'il faut que les mômes soient sacrément accrochés ou aient des parents impitoyables pour ne pas lâcher l'affaire.



Sans compter les idées reçues qui ont la vie dure : "Si tu n'apprends pas le classique, tu n'apprends pas la musique". Bon nombre de parents ont comme premier reflexe encore aujourd'hui d'orienter les enfants vers la musique classique dès qu'un enfant veut faire de la musique, alors (parce que ?) ils ne sont pas musiciens.
Comme c'est la seule chose qu'ils connaissent, c'est "rassurant". C'est d'ailleurs le même problème pour la danse par exemple (combien de gamin(e)s se retrouve "petit rat" quand ils(elles) veulent faire du rap/jazz etc...

Et puis faut pas se cacher, avoir faire "LE" conservatoire, ça a un côté élitiste qui flatte l'égo des parents (la fierté d'avoir "un prodige" à la maison). C'est comme faire Allemand LV1 et latin au collège... Du coup, on en remet une couche dans la pénibilité et ça se mord la queue...

edit :
A la relecture, ça fait un peu pamphlet "anti-classique". Alors pour bien préciser les choses : j'ai commencé par le piano classique et j'ai adoré ça. Je suis fan absolu de Bach, Howard Shore.. je ne manque pas une seule émission de Ziegel.. Enfin bref..

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J'y étais à Orange, il avait une putain de Strat avec un putain de son!

D'ailleurs, il l'avait toujours à Arc-et-Senans ...

[ Dernière édition du message le 19/01/2017 à 15:32:38 ]

169

Citation de : Kentan Lenneg

Hors sujet :
Citation de Will Zégal :
Pour ce qu iest de l'enseignement musical, je ne parle pas dans le vide.
Oui, la philosophie a changé. Sauf qu'il ne faut pas oublier que la carrière d'un prof ou d'un directeur d'école, c'est pas 10 ans. Et donc qu'il y a encore énormément de profs en activité qui sont toujours sur le vieux modèle. Et là, je peux vous dire qu'il faut que les mômes soient sacrément accrochés ou aient des parents impitoyables pour ne pas lâcher l'affaire.


Sans compter les idées reçues qui ont la vie dure : "Si tu n'apprends pas le classique, tu n'apprends pas la musique". Bon nombre de parents ont comme premier reflexe encore aujourd'hui d'orienter les enfants vers la musique classique dès qu'un enfant veut faire de la musique, alors (parce que ?) ils ne sont pas musiciens.
Comme c'est la seule chose qu'ils connaissent, c'est "rassurant". C'est d'ailleurs le même problème pour la danse par exemple (combien de gamin(e)s se retrouve "petit rat" quand ils(elles) veulent faire du rap/jazz etc...

Et puis faut pas se cacher, avoir faire "LE" conservatoire, ça a un côté élitiste qui flatte l'égo des parents (la fierté d'avoir "un prodige" à la maison). C'est comme faire Allemand LV1 et latin au collège... Du coup, on en remet une couche dans la pénibilité et ça se mord la queue...

edit :
A la relecture, ça fait un peu pamphlet "anti-classique". Alors pour bien préciser les choses : j'ai commencé par le piano classique et j'ai adoré ça. Je suis fan absolu de Bach, Howard Shore.. je ne manque pas une seule émission de Ziegel.. Enfin bref..

 

Citation de : Kentan Lenneg

Hors sujet :
Citation de Will Zégal :
Pour ce qu iest de l'enseignement musical, je ne parle pas dans le vide.
Oui, la philosophie a changé. Sauf qu'il ne faut pas oublier que la carrière d'un prof ou d'un directeur d'école, c'est pas 10 ans. Et donc qu'il y a encore énormément de profs en activité qui sont toujours sur le vieux modèle. Et là, je peux vous dire qu'il faut que les mômes soient sacrément accrochés ou aient des parents impitoyables pour ne pas lâcher l'affaire.


Sans compter les idées reçues qui ont la vie dure : "Si tu n'apprends pas le classique, tu n'apprends pas la musique". Bon nombre de parents ont comme premier reflexe encore aujourd'hui d'orienter les enfants vers la musique classique dès qu'un enfant veut faire de la musique, alors (parce que ?) ils ne sont pas musiciens.
Comme c'est la seule chose qu'ils connaissent, c'est "rassurant". C'est d'ailleurs le même problème pour la danse par exemple (combien de gamin(e)s se retrouve "petit rat" quand ils(elles) veulent faire du rap/jazz etc...

Et puis faut pas se cacher, avoir faire "LE" conservatoire, ça a un côté élitiste qui flatte l'égo des parents (la fierté d'avoir "un prodige" à la maison). C'est comme faire Allemand LV1 et latin au collège... Du coup, on en remet une couche dans la pénibilité et ça se mord la queue...

edit :
A la relecture, ça fait un peu pamphlet "anti-classique". Alors pour bien préciser les choses : j'ai commencé par le piano classique et j'ai adoré ça. Je suis fan absolu de Bach, Howard Shore.. je ne manque pas une seule émission de Ziegel.. Enfin bref..

 Désolé. Mais j'ai des problèmes pour poster. Mon navigateur me joue des tours... 

 

[ Dernière édition du message le 19/01/2017 à 15:51:30 ]

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Citation de : Will Zégal

Hors sujet :
Pour ce qu iest de l'enseignement musical, je ne parle pas dans le vide.
Oui, la philosophie a changé. Sauf qu'il ne faut pas oublier que la carrière d'un prof ou d'un directeur d'école, c'est pas 10 ans. Et donc qu'il y a encore énormément de profs en activité qui sont toujours sur le vieux modèle. Et là, je peux vous dire qu'il faut que les mômes soient sacrément accrochés ou aient des parents impitoyables pour ne pas lâcher l'affaire.

Et les choses ne sont pas homogènes au sein des écoles et des villes. L'école municipale de mon bled est apparemment très bonne. En plus d'avoir son harmonie, la plupart des mômes font aussi du jazz, des musiques pop, etc.

Sauf en guitare, qui est pourtant l'instrument de musique populaire par excellence. Le prof ne démord pas du classique, le classique et rien que le classique (apparemment, il refuserait même de donner des cours à des mômes équipés de guitares folk :8O: ). Il enseigne aux mômes comme s'ils étaient tous destinés à préparer le concours d'entrée du Conservatoire National. Il enseignerait le soubassophone ou le cors français, je ne dis pas, mais là, on parle de guitare, qui n'est certainement pas l'instrument le plus représenté en musique classique ou dont la musique classique soit le domaine où on le retrouve le plus.

Je connais personnellement plusieurs ados qui ont faillis arrêter la guitare dont ils étaient dégoûtés et n'ont finalement continué qu'en se barrant de l'école et en passant à des cours particuliers (mais là, il faut que les parents aient les moyens) et en montant des groupes de rock ou équivalents. D'autres dont les parents n'avaient pas les moyens de payer des cours particuliers ou qui n'ont pas pu trouver de profs (les profs qualifiés pour apporter correctement des choses à des mômes ayant des années de guitare classique derrière eux, ça court pas les rues) ont carrément arrêté, démunis car ayant acquis des techniques et des connaissances très difficiles à transposer dans les musiques qu'ils auraient voulu faire.

Mais là, on parle de mômes ayant quand même mené un certain parcours musical. On ne parle pas de ceux qui se sont arrêtés très vite parce que dégoûtés de devoir se taper le solfège avant de pouvoir s'éclater avec la musique. Le nombre est très difficilement quantifiable vu qu'il y a certainement des mômes qui tentent la musique comme ils tentent différents sports et d'autres activités et finalement n'accrochent pas. Mais je doute qu'il soit négligeable.


On peut toujours dire qu'apprendre le solfège n'est pas si dur. Vraiment ? Et de plus, vous avez entendu parler de la dyslexie ? Cela toucherait 8 à 12 % de la population. C'est pas rien.
J'ai vécu avec une nana qui était dyslexique. Elle était saxophoniste, sortie d'enseignement classique et, malgré ses longues années d'apprentissage, je ne savait rien faire d'autre que de lire et jouer une partition. Zéro swing, zéro groove. Et incapable aussi de transposer une partition de tête alors que beaucoup de pratiquants d'instrument transpositeurs que j'ai rencontrés faisaient ça naturellement. Je devais lui réécrire en Si b toutes les partitions que j'avais ou trouvais en do.
Avant de me connaître, elle n'avait jamais joué de jazz, de pop, de rock. C'était pourtant quelqu'un de créatif qui avait brillamment réussi son école de design. Mais elle m'avait avoué avoir ramé sévère pour l'apprentissage du saxo à cause du solfège. Quand je l'ai connue, elle était capable de jouer presque immédiatement une partition qu'on lui mettait sous le nez, avec quand même quelques erreurs, ceci après 9 ans d'apprentissage. Elle n'avait pas tellement pu aller au delà, ce que je pense qu'elle aurait largement pu faire si elle n'avait pas eu ce boulet aux pieds qu'était la lecture.

Certes, mais c'est un cas particulier tout comme ton prof de guitare. Tout comme il y aura de mauvais enseignants, journalistes, etc. Et tu le dis toi-même, l'école de musique de ton bled est bonne et que la plupart des mômes font du jazz et de la pop... Mais pourquoi ne lancez-vous pas une enquête sur l'enseignement musical dans les écoles de musique et les Conservatoires. Au moins, on pourrait avoir des données objectives et surtout concrètes. Et je ne saurais trop vous conseiller le conservatoire de Dieppe et la Grande Fabrique qui est en résidence dans le conservatoire. 

  

 

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Hors sujet :

@deb76
les choses changent. Mais trop lentement. J'ai beau cherché, mais j'ai vu aucune école de musique me proposer ça :


J'ai de la famille au Canada et un pote enseignant en Angleterre. Clairement, les méthodes d'apprentissage de la musique ne sont pas les même. Et notamment l'enseignement de la musique à l'école (on se souvient tous de nos cours de flute à bec en plastique....)
Le résultat est sans appel : il y a beaucoup plus de musicos dans les pays anglo-saxon que par chez nous et il n'y a aucune "discrimination" par style de musique.

Ce qui fait que les choses évoluent et ce qui change la donne, c'est qu'il est désormais facile de trouver des cours en ligne sur Youtube. Ca permet de s'affranchir du traditionnalisme .


Et c'est certainement ce boulversement technologique qui va remettre en doute la pertinence des vieux modèles de notations et d'enseignement, et peut être voir l'essor de Dodeka, ou d'une autre méthode (hop, on retourne subrepticement sur le sujet de départ...)

C'est ce qui se passe dans tous les secteurs, et je ne vois pas pourquoi la musique y échapperait...

Ma page facebook : lien

Ma chaine youtube : lien

Mon soundcloud : lien

--

J'y étais à Orange, il avait une putain de Strat avec un putain de son!

D'ailleurs, il l'avait toujours à Arc-et-Senans ...

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Citation de : Kentan Lenneg

Hors sujet :

@deb76
les choses changent. Mais trop lentement. J'ai beau cherché, mais j'ai vu aucune école de musique me proposer ça :


J'ai de la famille au Canada et un pote enseignant en Angleterre. Clairement, les méthodes d'apprentissage de la musique ne sont pas les même. Et notamment l'enseignement de la musique à l'école (on se souvient tous de nos cours de flute à bec en plastique....)
Le résultat est sans appel : il y a beaucoup plus de musicos dans les pays anglo-saxon que par chez nous et il n'y a aucune "discrimination" par style de musique.

Ce qui fait que les choses évoluent et ce qui change la donne, c'est qu'il est désormais facile de trouver des cours en ligne sur Youtube. Ca permet de s'affranchir du traditionnalisme .

Et c'est certainement ce boulversement technologique qui va remettre en doute la pertinence des vieux modèles de notations et d'enseignement, et peut être voir l'essor de Dodeka, ou d'une autre méthode (hop, on retourne subrepticement sur le sujet de départ...)

C'est ce qui se passe dans tous les secteurs, et je ne vois pas pourquoi la musique y échapperait...

 Il va falloir que je te fasse une photo du concert de fin d'année de l'école de musique de par chez moi, à la mi-juin. Et tu pourras voir par toi-même... 

Mais j'arrête la discussion puisque de toutes façons rien ne vous fera changer dans vos préjugés. 

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C'est pas la photo, c'est ce qu'ils jouent ... du Metallica. Et ils ont moins de dix ans.

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J'y étais à Orange, il avait une putain de Strat avec un putain de son!

D'ailleurs, il l'avait toujours à Arc-et-Senans ...

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Citation :
Mais j'arrête la discussion puisque de toutes façons rien ne vous fera changer dans vos préjugés.

Te vexes pas deb76, ce ne sont pas des préjugés juste des mauvaises expériences. Moi je te rejoins sur le fait que beaucoup de choses ont évolué dans l'enseignement de la musique mais apparement il y a encore des progrès à faire. Et après tous, ce n'est qu'une question de personnes, il y a des bons profs et des mauvais. Certains sont mal tombé... :bravo:.
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Citation de : Hakim+K

Citation :
Mais j'arrête la discussion puisque de toutes façons rien ne vous fera changer dans vos préjugés.

Te vexes pas deb76, ce ne sont pas des préjugés juste des mauvaises expériences. Moi je te rejoins sur le fait que beaucoup de choses ont évolué dans l'enseignement de la musique mais apparement il y a encore des progrès à faire. Et après tous, ce n'est qu'une question de personnes, il y a des bons profs et des mauvais. Certains sont mal tombé... :bravo: .

 Mais je ne me vexe pas. Mais c'est seulement que j'ai l'impression que les idées sont bien arrêtées et qu'aucun argument contraire n'est pris en compte. Donc pourquoi continuer, il n'y a même plus d'échanges contradictoires.  Qu'il y ait des endroits où ce n'est pas encore ça, j'en conviens parfaitement, mais il y en a d'autres où la pédagogie a évolué de façon incroyable. J'ai regardé la photo, ça ne m'impressionne pas car c'est ce qui se passe dans certaines écoles de musique ou de cours dispensés par certaines MJC ou centres socio-culturels dans nos provinces.