Prise de Son guitare acoustique.
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myst02
voilà j'ai lu dans mes cours( ) qu'un couple XY fera l'affaire. diposé à environ 70 cm de l'instrument et le couple à hauteur légèrement inférieure au bas de la rosace...
bon je ne sais pas à quelle époque ce bouquin fut éditer mais je voudrais savoir si c'est toujours d'actualité? bien que pour ma part je n'ai encore jamais vu ça, est-ce mieux donc cette technique plutot qu'avec un simple SM57???
Phil443
Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...
Anonyme
20 dbfs n'est en rien un souci, et tu même taper moins fort.
Ca change rien pour la numérisation du son (au moment où le son analogique est transformé en 1 et 0 par ta carte son)
si un peu quand même, -20 dBfs ca peu commencer à faire bas, surtout si y'a pas mal de dynamique, plus tu modules bas, plus tu perds en résolution, n'oublions pas qu'aucun converto ne peu fournir 24 bit de résolution effective. (un lavry gold est à 21 bit par exemple, soit 126 dB de dynamique).
Anonyme
Edith : en fait il me semble bien qu'on perd bien moins qu'on ne gagne.
[ Dernière édition du message le 05/05/2010 à 10:36:13 ]
Anonyme
Oui, mais concretement, tu perds quoi en fait à -20dbfs ?
un peu plus de 3 bit de résolution.
En chiffre sur un cas qu'on connais tous les deux, la multiface:
dynamique du converto de 110 dB à peu près, soit 18 bit, à -20 dBfs t'es plus qu'à 15 bit de résolution.
Encors une fois rien de dramatique, mais faut pas trop négliger non plus l'aspect résolution, c'est quand même ca qui détermine le niveau de détail du signal, surtout sur une prise avec un pas mal de dynamique.
_d j a n g o
Résultats du questionnaire écolo :
[ Dernière édition du message le 05/05/2010 à 15:50:27 ]
scare
Hors sujet :
Citation :Merci à vous 3 !
C'est trés ambigue car Dock's parle de 3 bit(e)s au post précédent
Construction du nouveau studio
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Dossier : Conversion analogique-numérique (pour les courageux)
Phil443
Hors sujet :
Sinon :
Malgré tous les progrès scientifiques, force est d'admettre que le pet reste quelque chose qui nous échappe...
[ Dernière édition du message le 06/05/2010 à 02:16:17 ]
scare
Il y a une chose que j'ai du mal à saisir :
Pourquoi les constructeurs choisissent-il de dégrader le signal analogique pour des niveau dépassant le 0 VU et pas plus haut ?
Sachant que 90 % des prods sont enregistrées via des convertos, autant adapter les étages analos pour entrer plus fort dans les converto sans distorsions et donc gagner en resolution et propreté ....
Il y a 20 ans pourquoi pas, mais de nos jours, pourquoi n'adapte-t-on pas le design des étages analo pour que les distorsions n'apparaissent qu'à des niveaux bien plus hauts que 0 VU.
Moi no comprendo la logique ....
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Dossier : Conversion analogique-numérique (pour les courageux)
Anonyme
Pourquoi les constructeurs choisissent-il de dégrader le signal analogique pour des niveau dépassant le 0 VU et pas plus haut ?
Sachant que 90 % des prods sont enregistrées via des convertos, autant adapter les étages analos pour entrer plus fort dans les converto sans distorsions et donc gagner en resolution et propreté ....
c'est pas vraiment eux qui choississent, enfin pas directement, ce qu'ils choississent, c'est la gamme de produit qu'ils vendent, donc les composants qu'ils vont utilisés en fonction des coûts et du prix fixé pour le produit finit (fonction des objectifs de vente), de là c'est normal qu'un neve commence à "tordre" plus haut qu'un prodipe, et c'est aussi normal que pour que le prodipe arrive aux mêmes caractéristiques, il faudra qu'il coûte plus cher.
Ensuite, le 0 Vu indique un niveau quasi moyen, donc si la source le permet (facteur crête pas trop important) rien n'empêche de travailler au 0 Vu, on est au niveau nominal avec les "meilleurs" caractéristiques du matos, tout en aillant une bonne résolution puisque les crêtes seront plus hautes et plus proche du 0 dBfs (faut juste se garder une marge cohérente avec la source)
Enfin, faut pas non plus trop s'affoler avec les distorsions, un préampli bas de gamme à des caractéristiques de distorsion pas bien terrible même au niveau nominal de toute façon, la vraie et seule limite technique c'est le 0 dBfs, en dessous, c'est aussi un peu au jugé de chacun en fonction de ce qu'il souhaite, et du matos qu'ils utilise pour y arriver, faut juste être cohérent et réaliste, mais ca reste clairement un bon conseil de dire de ne pas tout foutre à fond, faut juste pas tomber dans l'excès inverse et sous moduler, parce que là aussi il y a des pertes, tout aussi préjudiciable pour le signal que l'apparition de distorsion, puisque s'en est, on dégrade le rapport signal/bruit de quantification, et donc ca augmente aussi la distorsion (le bruit de quantification étant une distorsion), et celle ci est bien plus désagréable que la distorsion d'un circuit analo, même bas/moyen de gamme.
Anonyme
Pourquoi les constructeurs choisissent-il de dégrader le signal analogique pour des niveau dépassant le 0 VU et pas plus haut ?
Voilà un sujet qui mériterait de très long développements, et je n'ai pas le temps. Donc je vais faire bref, et donc partiel.
Il faut faire un peu d'histoire. Au début était l'analogique, le numérique était réservé aux calculettes. Les normes étaient édictées par les organismes nationaux de radio et TV publiques (et le privé quand il existait s'y conformait, voire participait à la normalisation).
On cherchait à normaliser le niveau de modulation de la voix, et pour ça on a inventé le VU-métre, dont on a déterminé le niveau d'alignement (0VU=+4dBu) et le comportement ballistique (temps de montée et de retour).
Certains on introduit le Peak-métre PPM, peut utilisé en France pendant longtemps, mais à l'inverse très utilisé en Angleterre et en Belgique par exemple. Cela a permis de connaître la valeur dynamique d'un programme de TV ou de radio (le facteur de crête).
Lorsque le numérique arriva, il se posa la question de l'utilisation des appareils numériques avec une chaîne à l'époque entièrement analogique, et pour cela il a fallu faire des choix. En numérique, les limites sont atteintes avec des crêtes, alors qu'en analogique, c'est le niveau moyen qui offre la limite, les crêtes n'étant prises en compte qu'en fonction de leur longueur. Or plus elles sont longues, plus elles sont prises en compte dans la mesure du niveau moyen.
Bref, il fallait déterminer un facteur de crête, pour déterminer à quel niveau moyen il fallait aligner le niveau crête numérique.
Ce choix est différent en fonction des pays et va de 20db à 14dB. L'UER (organisme normalisateur pour l'Europe) conseille un alignement du 0VU à -18dBfs.
Si on se rappelle que le 0VU correspond à un niveau du signal de +4dBu, cela nous amène un 0dBfs à +22dBu.
Or, c'est précisément le niveau minimum de sortie avant écrêtage demandé aux machines analogiques par l'UER.
Tout cela est congru. Si on travaille comme on le faisait en analogique, on fera travailler les machines dans leur domaine normal de fonctionnenemt, et on modulera à -18 en niveau moyen (ce qui est demandé dans les bibles des PAD en TV) et on devrait sauf exception ne pas avoir d'écrêtage numérique.
Dans une chaîne tout numérique (sauf les préamps) il peut être tentant de "taper", mais on ne pourra le faire que pour des signaux peu dynamiques. Or, dans ce cas, cela n'offre aucun intérêt en terme de rapport signal/bruit. Un signal sans dynamique enregistré à -18dBfs avec un converto sur 20bits réels (dont un converto moyen) à un rapport signal sur bruit d'une centaine de dB (environ 20bits -3bits = 17 > 99dB), soit une marge très confortable avant de rendre le bruit de fond audible.
Désolé pour la brièveté de la réponse
JM
[ Dernière édition du message le 06/05/2010 à 17:12:42 ]
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