réactions au dossier [Bien débuter] Les choses à ne pas faire avec une réverbe
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Nantho Valentine

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Darkmoon

...Cela voudrait-il dire qu'il faut mixer sur son smartphone ? [...] Cela veut-il dire que les meilleures photos seront faites et traitées sur tablettes et smartphones ?
Bah j'ai déjà essayé, y a plusuieurs années, de mixer directement sur le son de la TV.
Ce sont des parallèles inadaptés et des analogies boiteuses.

Il y a une différence entre un produit qui n'a pas la qualité suffisante pour faire un truc, comme un smartphone pour prendre des photos ou un casque à 12$ pour mixer et entre ce que nous discutons/débattons : mixer avec un casque de qualité par rapport à des moniteurs ou enceintes d'entrée de gamme et concernant la stéréophonie.
Pour 300$ ou 400$, les casques destinés aux mixages sont de bien meilleure qualité que des enceintes du même prix (la paire... ...puisqu'un casque vient en paire). Donc pour le sujet dont nous discutons, la question ne concerne pas la qualité, la définition ou la restitution des fréquences, mais s'il est possible de disposer convenablement des éléments dans l'espace (en cours de mix) avec un casque (de qualité, ça, c'est implicite voyons

Le bon parallèle à faire ne concerne donc pas la qualité de la photo, mais plutôt s'il est possible de faire un aussi bon cadrage avec un viseur à 93~96% sur un réflex qu'avec un écran « live-view » sur un bridge!
Oui, non? Ça dépend de ce qu'on cadre et des situations? Contexte stable ou en mouvement en pleine action?

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

Anonyme

En tout cas, c'est une belle preuve d'adaptation du monde professionnel au client final, en profitant au mieux des innovations technologiques.
C'est très bien, une bonne nouvelle.

Sans vouloir être chiant, toujours dans le contexte boulot pro vs boulot à la maison, que fait le monde professionnel en général pour adapter l'artiste intervenant actuel ? J’entends artiste intervenant actuel comme étant celui avec son casque, du m-audio, un ordi à la maison et qui va collaborer en milieu pro, un peu comme les musiciens de studio qui « avant » venaient juste avec leurs instrus acoustiques.
Je dis ça en connaissance de cause, on m'a jamais reproché de bosser avec un casque ou des moniteurs d'entrées gammes, la progression sonore a toujours été faite autour de conversations artistique et jamais, ou alors très rarement technique. J'ai eu la chance d'avoir un modèle , une référence professionnel qui permet de progresser, de travailler chez moi, en quelques sorte rentrer avec des devoirs à la maison et de corriger au studio.
Bien sur, aujourd'hui je suis mieux équipé, c'est plus facile mais bon, le matériel et la technique représente peut être 10% de progression de ce que je sais faire aujourd'hui, le reste c'est beaucoup d’expérience/ d'échange humain, qui me permettent de bosser chez moi à mon niveau mais aussi d'avoir le reflex de me tourner vers le monde professionnel.
Dans le débat casque/ enceinte, tout ce que j'ai encore à dire c'est qu'avec des moniteur on a un niveau de référence, le casque non.

Anonyme

On constate une grosse communication sur un artiste comme Stromae, qu'on cite comme « petit genie de homme studio », en réalité c'est un petit avec un casque qu'on a confronté au monde pro.
Je connais pas sa vie, je répète bêtement se que je vois, mais comment ça ce passe avec un mec comme ça ? C'est grave le casque, interdit la reverb à la maison, toussa...


Anonyme


en réalité c'est un petit avec un casque qu'on a confronté au monde pro.
De ce que j'en sais, il avait déjà un bon petit studio chez lui, et il ne fait pas le mixage lui même, et il semblait déjà avori des connaissances assez élevées ou en tout cas pertinentes quant au choix de ses samples utilisés.

Anonyme


Anonyme

De ce que j'en sais, il avait déjà un bon petit studio chez lui, et il ne fait pas le mixage lui même, et il semblait déjà avori des connaissances assez élevées ou en tout cas pertinentes quant au choix de ses samples utilisés.
et je pense même qu'il a fait des études ou une formation dans l'audiovisuel, je ne sais pas où ni à quelle école mais en tout cas, il à fait son stage dans une des plus grosse radio de Belgique (c'est d'ailleurs de là qu'est parti son succès).

Darkmoon

— La façon de faire traditionnelle, ce que tous les ingé son de métier font en studio lorsqu’ils enregistrent des groupes et musiciens avec batterie et tout le toutim, etc.
— Et la nouvelle vague, depuis une dizaine d’années, de « créateurs » qui font tout par eux même (souvent, uniquement avec des VSTi, sans enregistrer quoi que ce soit, si ce n’est que des voix, parfois) et qui, dans le meilleur des cas, envoient uniquement le mix final au mastering.
C’est deux univers sont complètement différent (même si plusieurs aspects peuvent se rejoindre) et ceux qui ont toujours évolué que dans l’un ou dans l’autre ont de la difficulté à saisir les « règles » et la pertinence des façons de faire de l’autre univers (qui semblent souvent contradictoire avec ce qu’on sait et fait dans notre univers). Ce qui résulte souvent, d’une part comme de l’autre, de conseils plus ou moins adaptés et de qualificatifs et critiques qui n'ont pas lieu d'êtres.
Et de toute façon les exemples où des uns et des autres (même dans un même univers) font tout et son contraire tout en obtenant d’excellents résultats sont légions :
- Mettre/ne pas mettre des compresseurs~limiteurs sur la piste master,
- Mixer au casque/sur moniteurs,
- All ITB/sommateur + effets hardware,
- Amplif Guitare à lampes/modelisation logiciel~numerique
- Reverb sur AUX/Reverb en insert,
- Débuter par la batterie/par les voix/par la basse,
- Découper « au hachoir » avec nombres d’EQ/choisir les sonorités complémentaires des le départ et ne pas utiliser d’EQ
- Respecter la corrélation stéréo~compatibilité mono/s'en foutre totalement (comme on peut l'observer sur plusieurs albums pros),
Etc., etc., etc.
Franchement, on débat un peu pour rien. Tout dépend tellement de plusieurs facteurs que si nous ne sommes pas en face d’un projet spécifique (et d'un truc à écouter~juger), l’on peut difficilement faire des affirmations généralistes qui concernent tout le mondes, toutes les situations et tous les styles et projets.
"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou

Will Zégal

- pré-produit dans mon home-studio (pour toute la partie électronique)
- dont les instruments acoustiques ont été enregistrés dans un studio commercial par l'ingé son
- dont j'ai fait une bonne partie de la post-prod et du mixage
- dont on va terminer ensemble le mix dans son propre home-studio.
Je pense que c'est à l'image de beaucoup des prods actuelles.
* * * * ===========
* * * ===========
* * * * =========== Le Festival Interceltique de Lorient
================ en tout confort avec un Home-Studio
================

Cortoni

En mixage~MAO, il y a vraiment
deux univers complètement
différents :
— La façon de faire traditionnelle, ce que tous
les ingé son de métier font en studio lorsqu’ils
enregistrent des groupes et musiciens avec
batterie et tout le toutim, etc.
— Et la nouvelle vague, depuis une dizaine
d’années, de « créateurs » qui font tout par eux
même (souvent, uniquement avec des VSTi, sans
enregistrer quoi que ce soit, si ce n’est que des
voix, parfois) et qui, dans le meilleur des cas,
envoient uniquement le mix final au mastering.
C’est deux univers sont complètement différent
(même si plusieurs aspects peuvent se rejoindre)
et ceux qui ont toujours évolué que dans l’un ou
dans l’autre ont de la difficulté à saisir les «
règles » et la pertinence des façons de faire de
l’autre univers (qui semblent souvent
contradictoire avec ce qu’on sait et fait dans
notre univers). Ce qui résulte souvent, d’une
part comme de l’autre, de conseils plus ou
moins adaptés et de qualificatifs et critiques qui
n'ont pas lieu d'êtres.
Cette affirmation pourrait presque laisser penser que l'ingé son traditionnel (celui caricaturé sur ce thread qui ne s'écarte pas des sentiers battus) serait incapable de mixer un projet tout-virtuel de home studio. C'est aberrant...
Les conseils donnés par les pros incapables de comprendre les besoins tellement spéciaux des musiciens d'aujourd'hui, concernent la transportabilité d'un mixage sur tous les supports, qui, qu'on le veuille ou non comme l'a dit Reno, est régie par des règles physiques.
[ Dernière édition du message le 26/01/2016 à 18:46:38 ]

Darkmoon

Pour moi, se sont des évidences qui sont implicites et qui par conséquent, n'ont même pas à être souligné!
Quand j’écris, je pars du principe que les lecteurs seront assez intelligent pour faire les nuances qui s’imposent. Mon propos ne concerne pas du tout le talent personnel en tant que tel, inhérent à chaque individu et/ou l’expérience générale dans un type d’activité spécifique (aspect qui s’applique de toute façon à tout dans la vie), mais concerne plutôt les perceptions, les appréhensions, les préjugés et l’incompréhension découlant d’un manque d’ouverture aux autres façons de faire (à résultat équivalent), etc. Naturellement, ce n’est pas nécessairement systématique et cela ne s’applique pas à tous sans exception.
Mais il faut être un peu aveugle ou de mauvaise foi pour faire semblant de ne pas piger ce que je veux dire, sur le fond et de façon générale...
Il y a bel et bien une nouvelle façon de faire, de réaliser et de produire de la musique qui s’est développée ces dernières années (en plus des moyens et outils qui ont évolué). Et cela ne concerne pas que le mixage, mais aussi les artistes qui peuvent devenir populaires du jour au lendemain s’ils font un buzz sur YT et consorts (le besoin d'un agent/impresario/label n'est plus nécessaire... ...au début à tout le moins

Et nous avons la mémoire courte...
...il n’y a encore pas si longtemps (et des preuves, écrites en « blanc sur bleu » existent encore dans plusieurs anciens sujets d’AF

Là, plusieurs préfèrent développer et répondre à certains de mes propos plutôt qu'à d'autres parce que je me fais l’avocat du diable (j’espère que certains réalisent que je fais un peu exprès, quand même. Je déteste l’hégémonie des idées


Ce que j’ai vu, ce sont des gens disant qu’ils obtenaient de bons résultats en mixant au casque de la musique électronique et d’autres répondre que ça n’était pas possible.
Bon, mais après, il a manifestement eu peur qu’on pense qu’il était d’accord avec tous mes propos, alors il a enchainé sur d’autres aspects plus critiquable (c’est bon, je comprends

Mais le fait est que de répondre à certains que mixer au casque n’est pas possible ou est forcément une mauvaise méthode dans l’absolu, parce qu’il serait apparemment impossible de bien gérer la stéréo et le placement des éléments dans l’espace est l’exemple parfait de ce que je veux dire quand je parle de perceptions, d’appréhensions, de préjugés, et d’incompréhensions découlant d’un manque d’ouverture aux autres façons de faire dans d'autre « univers » (à résultats équivalents, cela va de soi!).
Si le mec qui mixe au casque à du talent et réussi à faire des placements convenables, dépendamment de son style de musique et du résultat souhaité, il n’y a alors aucune raison (autre que les différences d’habitudes et « d’univers » dont je cause, mais à tort!) qui justifie de traiter et de qualifier sa méthode de travail de « mauvaise ».

Quand bien même il y aurait un décalage de quelques % G/D entre ce qu’un autre aurait fait sur moniteurs, pour certains placements, ces petites différences sont de toute façon également présente lorsqu’un même mixe est réalisé par plusieurs ingé son de métier ou par plusieurs personnes, peu importe qu’ils mixent au casque ou sur enceintes. Les différences de % qu’il peut y avoir en travaillant au casque ne sont pas plus flagrantes (quand on est talentueux) que les différences de gout qu’il y peut y avoir entre deux ingé son qui placeront les éléments — de toute façon — et nécessairement quelque peu différemment dans l’espace. CQFD

Dans le metal et le rock, entre autres, il est commun de disposer une guitare complètement à gauche et l’autre complètement à droite. Ainsi que de laisser la basse au centre. Quand on est habitué de faire cela, ce n’est vraiment pas plus sorcier sur casque que sur enceintes~moniteurs. Et ne parlons même pas de l’electro et autres styles où tout est encore plus une question de gout que de « physique ».
Perso, je commence toujours par disposer mes différents éléments avec les données en pourcentage, sans même écouter (parce qu'avec l'expérience et le temps, je me souviens des % qui me plaise pour chaque élément). C’est seulement ensuite, lorsque tout est disposé, que j’affine à l’oreille (casque+moniteurs).
Quand le résultat est là et que cela ne nous requiert pas plus d’efforts ou de temps qu’une autre méthode pour y arriver, c’est que — pour nous — notre méthode est « la "bonne" méthode ».


Et il y a aussi un autre facteur qui entre en jeu : il est normal qu’un mec qui mixe depuis des années sur enceintes ait de la difficulté à s’adapter à mixer au casque (et l’inverse est aussi vrai) ou trouve les casques pourraves pour mixer. Déjà que quand on connaît son matériel et que nous sommes habitués à notre système d’écoute et à ses défauts (casque ou moniteurs), ça fait chier de changer (parfois même si c’est mieux!), car perdant nos repères, passer au casque pour un ingé son de métier est une « aberration » que je comprends tout à fait.

"Si t'enregistres à Poudlard, avec l'ingé son Dumbledore, les lois physiques tu peux t'en foutre. Mais dans l'monde réel, les lois physiques, les mesures, le dBFS, tout ça existe bel et bien." youtou
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