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Image Line FL Studio 12
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Test de FL Studio 12

Test écrit
133 réactions
Le paradis du fruit
9/10
Award Qualité / Prix 2015
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Il y a deux ans sortait la précédente version de FL Studio (anciennement Fruity Loops), qui se démarquait principalement par l’officialisation du mode « performance », l’ajout du plug-in « control surface » qui permet de se constituer sa propre surface de contrôle virtuelle, ainsi qu’une mise à jour du « patcher », l’outil de création modulaire de méta-instruments propriétaire de FL Studio.

Aujour­d’hui, le séquen­ceur d’Image Line nous est livré dans sa toute dernière mouture, la douzième, avec notam­ment une complète refonte graphique et l’op­ti­mi­sa­tion pour une utili­sa­tion tactile, mais égale­ment un certain nombre de nouveau­tés que nous allons détailler ensemble.

Mais avant d’en­ta­mer le tour d’ho­ri­zon des nouveau­tés de FL Studio, rappe­lons un peu le fonc­tion­ne­ment parti­cu­lier de ce logi­ciel, ce qui permet­tra aux nouveaux venus de mieux comprendre de quoi nous parlons ici. Ceux qui connaissent peuvent se rendre direc­te­ment au para­graphe suivant.

 

Fonc­tion­ne­ment

 

La singu­la­rité de FL Studio se mani­feste dès le premier regard par l’ap­pa­ri­tion d’un step-séquen­ceur réglé par défaut sur 4 pistes et 16 pas, réglage tota­le­ment modi­fiable bien sûr. C’est ce step-séquen­ceur qui repré­sente la colonne verté­brale du logi­ciel. Et c’est donc autour de lui que s’ar­ti­culent les autres éléments, à savoir la table de mixage, le piano-roll, la play­list (qui corres­pond peu ou prou à la fenêtre d’ar­ran­ge­ment des séquen­ceurs concur­rents), l’édi­teur audio interne Edison (à partir de la « Produ­cer Edition », voir plus bas) et l’en­semble des instru­ments et outils, proprié­taires ou étran­gers, réper­to­riés par le brow­ser.

Le prin­cipe créa­tif de FL Studio est le suivant. On déve­loppe des « patterns » dans le step-séquen­ceur en combi­nant, entre eux, instru­ments virtuels, réels, fichiers audio et même des clips d’au­to­ma­tions. Tout ce petit monde, à l’ex­cep­tion bien sûr des clips d’au­to­ma­tion, est mélangé et égalisé dans la table de mixage, à laquelle on peut ajou­ter les effets que l’on souhaite.

Pour ce qui est de la construc­tion même d’un morceau, les patterns – clips d’au­to­ma­tion inclus, cette fois – sont montés et arran­gés dans la « play­list » (l’équi­valent d’une fenêtre d’ar­ran­ge­ment dans un séquen­ceur tradi­tion­nel).

Et, enfin, grâce au « perfor­mance mode », ces mêmes patterns peuvent être mani­pu­lés à la volée un peu à la manière des clips dans Able­ton Live ou Bitwig Studio, avec certaines petites limi­ta­tions toute­fois par rapport aux logi­ciels spécia­li­sés dans le domaine. Par exemple, on ne peut pas, en cours de lecture, alter­ner direc­te­ment du mode « perfor­mance » à la lecture des patterns déjà séquen­cés. Mais rien de bien grave toute­fois, ça fonc­tionne très bien, et comme le recon­naissent les déve­lop­peurs eux-mêmes, le mode perfor­mance n’a de toute manière jamais été pensé pour être la fonc­tion prin­ci­pale du soft.

Après ce petit, mais néan­moins néces­saire rappel du fonc­tion­ne­ment géné­ral de FL Studio, voici main­te­nant venu le temps de nous pencher plus préci­sé­ment sur les petits et grands chan­ge­ments appor­tés par cette (ces) nouvelle(s) mouture(s).

Commençons, pour cela, par un tour d’ho­ri­zon des versions et « Editions » de FL Studio.

Les éditions payantes et les versions gratuites

Depuis notre dernier test, FL Studio a fait l’objet de multiples mises à jour, ce qui témoigne notam­ment de l’im­por­tance que les déve­lop­peurs attachent au suivi de leur produit.

Par exemple, le logi­ciel est devenu compa­tible 64 bits depuis juillet 2014, et Image Line est l’un des rares éditeurs à ma connais­sance à propo­ser de lui-même, depuis novembre 2013, une appli gratuite de télé­com­mande WiFi proprié­taire pour pilo­ter son logi­ciel via un appa­reil nomade. Nous revien­drons d’ailleurs sur cette télé­com­mande à la fin de ce test, car, même si elle ne repré­sente pas l’une des nouveau­tés de cette version, elle apporte un confort non négli­geable à la mani­pu­la­tion du soft.

Puisque nous parlons de gratuité et de mises à jour, il est impor­tant de rappe­ler – et de saluer comme il se doit – le fait que celles-ci, qu’elles soient mineures (les chiffres après le(s) point(s) dans le numéro de version) ou majeures (le nombre avant le(s) point(s)), sont toujours entiè­re­ment gratuites pour les ache­teurs anté­rieurs.

Ceux-ci ne refont ensuite chauf­fer la carte bleue que s’ils souhaitent éven­tuel­le­ment faire monter leur séquen­ceur en gamme, c’est-à-dire le faire passer à l’« édition » supé­rieure pour reprendre la termi­no­lo­gie maison d’Image-Line.

D’ailleurs, livrons-nous à un petit rappel des éditions dispo­nibles.

Nous avons la « Fruity Edition », 89 €, qui possède toutes les fonc­tions de base de FL Studio hormis la gestion de l’au­dio. Ensuite nous avons la « Produ­cer Edition », 189 €, qui permet quant à elle la gestion de l’au­dio, mais ne dispose que des synthés virtuels les plus anciens. La « Signa­ture Edition », 289 €, propose quelques synthés virtuels et effets supplé­men­taires, et enfin la « All Plugins Bundle », 680 €, offre toute la gamme des instru­ments et outils virtuels d’Image Line.

À noter que, quelle que soit l’édi­tion que vous choi­sis­sez, vous pouvez bien entendu la complé­ter avec les plug-ins de votre choix ache­tables sépa­ré­ment sur le site d’Image Line.

Si tous sont bien entendu au format proprié­taire de FL Studio, un certain nombre est égale­ment télé­char­geable en VST, tel le superbe instru­ment virtuel « Harmor », mêlant synthèse addi­tive, sous­trac­tive, graphique et lecture de samples, ou bien l’ef­fet « Gross Beat » (sic) pour la défi­ni­tion et l’ap­pli­ca­tion de sché­mas ryth­miques et tempo­rels à votre musique.

Puisque nous évoquons la compo­si­tion de chaque « Edition » en termes d’ou­tils et de fonc­tion­na­li­tés, voici ce que la version 12 du logi­ciel apporte comme évolu­tions dans le domaine.

La « Fruity Edition » obtient la gestion des clips d’au­to­ma­tion, la « Produ­cer Edition » obtient le synthé­ti­seur FM « Sytrus » et le compres­seur multi­bande « Maxi­mus », le « Signa­ture Bundle » obtient le module « Newtone » pour la gestion de hauteur et de durée « à la Melo­dyne version mono­dique » des échan­tillons audio, l’ef­fet « Gross Beat » sus-(re-sic)-mentionné et le synthé­ti­seur « Harm­less », version allé­gée d’Har­mor.

À noter que ces upgrades sont rétro­ac­tifs pour les utili­sa­teurs de versions anté­rieures qui ne souhai­te­raient pas passer à la version 12. Ceux-ci pour­ront ainsi gratui­te­ment télé­char­ger les éléments qui leur manquent sans pour autant faire évoluer leur séquen­ceur vers la version 12 (évolu­tion d’ailleurs elle aussi gratuite, comme signalé plus haut). 

Bien que ce soit la version « All Plugins Bundle » que nous ayons testée, tous les outils ou toutes les fonc­tions dont je parle­rai à partir de main­te­nant, qu’il s’agisse de nouveau­tés ou non, seront des éléments présents dans toutes les éditions de FL Studio.

Enfin, toujours à propos des mises à jour, pendant que je rédi­geais ce test, basé origi­na­le­ment unique­ment sur la version 12.0.2, est sortie la version 12.1 BÊTA, encore dispo­nible au télé­char­ge­ment jusqu’au 12 août inclus (dépê­chez-vous !). Et vu que cette dernière apporte son lot d’évo­lu­tions inté­res­santes, la rédac­tion et moi-même nous sommes mis d’ac­cord pour vous en parler dans ce test. À chaque fois que j’évoque­rai donc une nouveauté, je préci­se­rai si elle provient de cette version BÊTA. En l’ab­sence de préci­sion de ma part, on consi­dè­rera qu’il s’agit d’une nouveauté de la dernière version défi­ni­tive en date à la rédac­tion de ce test (la 12.0.2 donc, pour ceux qui suivent).

Test qu’il est main­te­nant grand temps de débu­ter pour de bon, en nous penchant donc gaie­ment sur l’in­ter­face géné­rale du logi­ciel, objet de nombreux efforts des déve­lop­peurs pour cette dernière mouture de leur soft.

L’in­ter­face géné­rale liftée

Là, je me permet­trai tout d’abord un petit aparté pour souli­gner une chose : le logi­ciel s’ouvre en à peine 3 secondes montre en main, et ce même sur mon PC qui n’est plus de première jeunesse (4 ans au comp­teur) !

Et pendant toute la durée de ce test, je n’ai pas constaté un seul bug, que ce soit sur l’une ou l’autre version testée. Donc chapeau bas à l’équipe de déve­lop­pe­ment d’Image Line sur ce point.

Mais reve­nons à l’in­ter­face, qui vient main­te­nant de s’af­fi­cher.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que celle-ci a très forte­ment évolué depuis la dernière fois… et ce n’est pas un hasard. En effet, cette version 12 marque l’en­trée défi­ni­tive de FL Studio dans le monde de la mani­pu­la­tion tactile et de l’af­fi­chage vecto­riel.

Les para­mètres graphiques de l’in­ter­face utili­sa­teur peuvent d’ailleurs main­te­nant être défi­nis dans le menu géné­ral d’op­tions (gene­ral settings) du logi­ciel. On peut ainsi augmen­ter indi­vi­duel­le­ment l’af­fi­chage de ladite inter­face, des barres d’ou­tils et des fenêtres de modules jusqu’à 400 %.  

Les nouvelles options sont ainsi censées permettre l’af­fi­chage sur des écrans 8 k. Je n’ai pas pu le véri­fier par moi-même, mais Image-Line ne nous a pas habi­tués à racon­ter des cracks.

Pour le para­mé­trage de la mani­pu­la­tion tactile d’« objets », on peut égale­ment défi­nir le nombre de points par pouce. Mais à partir de Windows 8.1, ceci se fait norma­le­ment auto­ma­tique­ment. On peut égale­ment choi­sir d’op­ti­mi­ser son inter­face en fonc­tion de l’uti­li­sa­tion d’une souris multi-boutons, d’un stylet ou de ses doigts pour une utili­sa­tion en mode « multi-touch ».

Pour en reve­nir à l’af­fi­chage « pur et dur », finis, donc, les petits boutons et l’in­ter­face parfois un peu touf­fue des versions précé­dentes. Avec FL Studio 12, les boutons se sont agran­dis, espa­cés, et s’ils ont parfois perdu en finesse graphique, ils sont deve­nus beau­coup plus lisibles, ce qui n’est pas négli­geable même quand on ne travaille pas sur un écran tactile.

Ainsi, même dans ce cas-là, on ne trou­vera pas désa­gréable (au contraire) le nouveau gros bouton rota­tif acti­vable à partir de la barre de trans­port, et qui reprend le dernier para­mètre mani­pulé avec la souris… quel que soit l’ori­gine de ce para­mètre : table de mixage, plug-in interne de FL Studio, plug-in externe VST, etc.

On appré­ciera aussi la possi­bi­lité de défi­nir soi-même les boutons d’ac­cès direct que l’on souhaite avoir dans la barre prin­ci­pale.

Enfin, on consta­tera que la table de mixage est désor­mais, grâce aux graphismes vecto­riels, tota­le­ment redi­men­sion­nable. Elle est égale­ment main­te­nant « magné­ti­sable » aux fenêtres des autres éléments de FL Studio. 

À part les aspects esthé­tique et ergo­no­mique, qui se retrouvent sur tout l’en­semble du design du soft, des chan­ge­ments d’ordre fonc­tion­nel ont égale­ment eu lieu dans l’in­ter­face.

Tout d’abord, certains menus ont échangé leurs places : celui des  « Chan­nel options » a migré de la barre prin­ci­pale vers le step-séquen­ceur, et celui des « patterns » a effec­tué le chemin inverse.

Ensuite, les « chan­nel settings » (les options des pistes du step-séquen­ceur) sont désor­mais inté­grés au « plugin wrap­per » (le module qui permet de rendre utili­sables des VSTs tiers au sein de FL Studio). Tout est ainsi réuni en une seule et même inter­face (dont l’as­pect a lui aussi parti­cu­liè­re­ment changé), les plug-ins externes conser­vant en plus le volet « wrap­per settings » des versions précé­dentes. Excel­lente chose.

A gauche, les fonc­tions du plug-in wrap­per affec­tées au synthé­ti­seur « Massive » de Native Instru­ments :

Enfin, l’ins­tal­la­tion et la recon­nais­sance des VSTs externes ont évolué. La version 12.0.2 avait supprimé la fonc­tion « add plug-in » des « chan­nel options », en la remplaçant en quelque sorte par la nouvelle rubrique « instal­led » du brow­ser. Devant les protes­ta­tions des utili­sa­teurs, la fonc­tion en ques­tion a été réin­té­grée. 

Mais obser­vons main­te­nant en détail l’évo­lu­tion des diffé­rents éléments de FL Studio, en commençant par…

 

 

 

La table de mixage vecto­ri­sée

 

Dans la série des amélio­ra­tions esthé­tiques (et pratiques), les plus gros progrès ont été faits au niveau de la table de mixage, qui offre main­te­nant cinq modes d’af­fi­chages, dont un « extra-large » visi­ble­ment pensé là aussi pour l’uti­li­sa­tion tactile.

On remarque bien sûr immé­dia­te­ment la tran­si­tion graphique vers un affi­chage vecto­riel, ce qui auto­rise comme nous le disions plus haut tous les redi­men­sion­ne­ments possibles et offre des anima­tions parti­cu­liè­re­ment agréables.

Une autre amélio­ra­tion impor­tante de la table de mixage réside dans le fait que les liens entre les tranches sont main­te­nant affi­chés sans aucune ambi­guïté, grâce à de nouveaux câbles virtuels tout beaux tout neufs, mais qui peuvent être dissi­mu­lés si vous le préfé­rez (de toute manière, seuls appa­raissent les câbles concer­nant la piste sélec­tion­née…)

Toute­fois, s’il est main­te­nant devenu beau­coup plus simple de repé­rer d’un seul coup d’œil la desti­na­tion du signal d’une tranche, il reste encore un poil moins évident d’iden­ti­fier celles dont elle-même était la desti­na­tion.

Il est encore néces­saire, pour cela, d’ac­ti­ver via un sous-menu la sélec­tion des tranches sous-grou­pées, et, si celles-ci sont éloi­gnées, de suivre les câbles appa­rus.

On a donc tout inté­rêt à lier entre elles des tranches proches si l’on veut créer des groupes.

Car s’il est possible de les dépla­cer ulté­rieu­re­ment pour les rappro­cher, ce n’est pas encore de manière tout à fait opti­male à mon goût (mais cela n’en­gage que moi).

On peut en effet toujours, comme par le passé, dépla­cer les tranches par crans d’une unité vers la gauche ou vers la droite, et bien que cela puisse sembler fasti­dieux comme ça en le disant, dans les faits, cela va assez vite en main­te­nant enfon­cées les commandes idoines (alt+l ou shift+­mo­lette de la souris). Pour accé­lé­rer le proces­sus, la version 12 de FL Studio permet doré­na­vant de « docker » direc­te­ment les tranches sélec­tion­nées aux extré­mi­tés ou au centre de la table, afin de les rappro­cher de leur desti­na­tion.

Mais comme je suis un grand rêveur, je me prends à imagi­ner la possi­bi­lité d’at­tra­per à la souris la tranche concer­née et de la dépo­ser direc­te­ment à l’em­pla­ce­ment souhaité, comme cela est le cas dans d’autres softs.

Et puisque nous évoquons les petits défauts, il est à noter qu’il n’est toujours pas possible de créer ou de suppri­mer des tranches de console. Cela dit, les 103 dispo­nibles suffi­ront ample­ment à la très grande majo­rité des projets, et si l’on veut, l’on peut choi­sir de n’en affi­cher que le nombre que l’on souhaite. 

Quoi qu’il en soit, pour en reve­nir aux nouveaux câbles virtuels : ces derniers permettent une meilleure visua­li­sa­tion des routages de la console, amélio­rant ainsi forte­ment la gestion notam­ment des sous-groupes. 

 

Concer­nant ceux-ci, comme pour les précé­dentes versions du logi­ciel, on peut en créer autant qu’on le désire, mais de manière plus simple que par le passé. Ainsi, on peut main­te­nant sélec­tion­ner plusieurs tranches et les grou­per grâce à l’op­tion « create group ». Elles seront alors immé­dia­te­ment unifiées sous un même nom. Il faudra tout de même prévoir d’in­clure dans ledit groupe une tranche servant à mixer toutes les autres.

Sinon, si l’on ne souhaite qu’uni­fier momen­ta­né­ment des tranches pour agir simul­ta­né­ment sur leurs faders, il suffit simple­ment de les sélec­tion­ner, et de mouvoir le fader de l’une d’elles pour que les autres suivent. Cette parti­cu­la­rité dispa­raît quand on désélec­tionne les tranches.

La nouvelle fonc­tion « sepa­ra­tor » permet d’ac­ti­ver indi­vi­duel­le­ment la sépa­ra­tion visuelle entre les tranches, afin de clari­fier encore leur gestion (les « selec­tors » dispa­raissent par exemple auto­ma­tique­ment entre les tranches d’un même groupe). Et comme si cela n’était toujours pas suffi­sant, on a la possi­bi­lité aujour­d’hui de colo­rer non plus unique­ment le sommet de la tranche, mais la tranche entière (BÊTA), avec trois inten­si­tés de couleur qui plus est (BÊTA).

On remarquera égale­ment que, sur la version BÊTA, la valeur des faders est reprise numé­rique­ment direc­te­ment au-dessus d’eux. 

La nouvelle table de mixage s’illustre égale­ment par le fait que nous pouvons, main­te­nant, affi­cher direc­te­ment les effets présents sur la piste sous le fader (ou éven­tuel­le­ment sous le bouton de sépa­ra­tion stéréo si l’af­fi­chage de celui-ci, devenu option­nel, a été demandé). L’af­fi­chage de l’ins­pec­teur de piste, aupa­ra­vant le seul moyen d’ac­cé­der auxdits effets, n’est donc plus obli­ga­toire. Il le reste par contre pour accé­der aux réglages de l’équa­li­zer inté­gré ou à celui de compen­sa­tion de latence de chaque piste. Par contre, on notera que l’EQ inté­gré de la table de mixage n’est toujours pas bypas­sable, seuls les effets en inserts le sont. 

Mais l’une des plus grandes nouveau­tés concer­nant la table de mixage est la possi­bi­lité d’in­diquer, beau­coup plus simple­ment qu’au­pa­ra­vant, à quelle tranche de la table on souhaite affec­ter une piste du step-séquen­ceur, à l’aide du tout nouveau « Chan­nel rack track selec­tor » (BÊTA). 

Le step-séquen­ceur opti­misé 

« Chan­nel rack » qui est d’ailleurs la nouvelle déno­mi­na­tion du step-séquen­ceur. Ce chan­ge­ment de nom implique­rait-il qu’Image Line opére­rait un subtil, mais profond chan­ge­ment dans la philo­so­phie de son soft ? À voir. En tous cas, il semble­rait que l’édi­teur souhaite encore renfor­cer l’in­ter­ac­tion entre le step sequen­ceur et les autres éléments du logi­ciel, notam­ment le piano-roll et la table de mixage. 

Pour cette dernière, nous l’avons vu, cela passe par ce tout petit chan­ge­ment en appa­rence, mais ô combien pratique : l’ajout de ce fameux « track selec­tor » devant chaque piste du step-séquen­ceur (BÊTA).

Cela signi­fie, comme je le disais plus haut, que doré­na­vant, vous pour­rez attri­buer direc­te­ment un numéro de tranche de mixage à chaque piste du chan­nel rack, sans plus avoir à ouvrir la fenêtre de para­mé­trage de ladite piste, les fameux « chan­nel settings ». Toute­fois, vous pouvez conti­nuer à le faire, hein, si le cœur vous en dit.

D’ailleurs, l’une des carac­té­ris­tiques de FL Studio, à travers son histoire, est qu’une nouvelle manière de faire, intro­duite par une nouvelle version du soft, ne remplace pas forcé­ment l’an­cienne, mais que les deux s’ad­di­tionnent. Ainsi, les anciens utili­sa­teurs ne sont pas débous­so­lés, et les nouveaux découvrent plusieurs manières d’opé­rer, ce qui leur permet de choi­sir la mieux adap­tée à leur work­flow person­nel. Pas bête, même si la contre­par­tie de cette philo­so­phie est que l’on peut vite se trou­ver face à une liste impres­sion­nante de menus et sous-menus. Mais nous nous égarons.

Pour en reve­nir au menu des chan­nel settings, sachez que nous avons main­te­nant le bouton « track » situé sous la fenêtre d’at­tri­bu­tion des tranches de mixage, et qui permet quant à lui d’af­fec­ter direc­te­ment la première tranche de console dispo­nible à la piste de step-séquen­ceur concer­née, sans plus néces­si­ter de passer par un sous-menu comme aupa­ra­vant. Une autre idée très pratique.

Cepen­dant, les chan­ge­ments concer­nant le chan­nel rack (ou step-séquen­ceur, si vous préfé­rez) ne s’ar­rêtent pas là, tant s’en faut.

La fenêtre du chan­nel rack dispose main­te­nant elle aussi, comme les autres éléments du logi­ciel, de sa petite flèche en haut à gauche (les connais­seurs la recon­naî­tront) pour faire appa­raître le menu corres­pon­dant, qui aupa­ra­vant était acces­sible via la barre de menus géné­rale du soft.

Comme nous l’avons vu plus haut, la prin­ci­pale chose à noter dans ledit menu – hormis sa migra­tion depuis la barre géné­rale des menus – est la dispa­ri­tion, dans la version 12.0.2, de l’op­tion « more plug-ins », qui permet­tait d’ajou­ter des plug-ins au choix à la section des favo­ris… et sa réap­pa­ri­tion dans la version 12.1 BÊTA, là aussi suite à la demande expresse des inter­nautes dans les forums d’Image Line. Il semble­rait que ce retour soit défi­ni­tif. 

À propos de la gestion des plug-ins au sein du chan­nel rack, nous avons main­te­nant égale­ment un bouton « + » situé en dessous des pistes. Celui-ci permet d’ac­cé­der encore plus rapi­de­ment à la liste des outils sonores, sans avoir à passer ni par le menu du chan­nel rack, ni par le brow­ser (ni par sa version exclu­si­ve­ment graphique, le génial « plugin picker »), ni par le menu « add » de la barre de menus prin­ci­pale, ni par le clic droit sur une piste exis­tante suivi de choix de l’op­tion « insert »… Tout cela pour vous indiquer, en passant, les multiples solu­tions qui existent pour faire entrer un géné­ra­teur de son dans votre compo !

Et pour illus­trer ce que je disais précé­dem­ment concer­nant la tendance tout à fait défen­dable d’Image Line qui consiste à addi­tion­ner les manières d’ob­te­nir un même résul­tat plutôt que de rempla­cer les anciennes par les nouvelles.

Une autre nouveauté réside dans le fait que la taille des pistes du chan­nel rack soit main­te­nant modi­fiable par simple étire­ment du bord de la fenêtre. Par défaut, le chan­nel rack est confi­guré pour repré­sen­ter une mesure de 4 temps subdi­vi­sée en doubles-croches, donc un ensemble de 16 pas de séquençage (réglage tota­le­ment modi­fiable dans le panneau de confi­gu­ra­tion du logi­ciel, jusqu’à 16 subdi­vi­sions par temps, soit des quadruples croches, toujours aussi rare­ment repré­sen­tées dans les autres séquen­ceurs). Quand on étire les pistes, les pas de séquençage supplé­men­taires qui s’af­fichent sont grisés pour montrer qu’ils ne font pas partie du para­mé­trage géné­ral, mais sont toute­fois acti­vables à tout moment.

Enfin, j’ai gardé l’une des plus grosses modi­fi­ca­tions pour la fin…

Les habi­tués auront peut-être constaté, en obser­vant les captures d’écran… la dispa­ri­tion des « graph- » et « keyboard editor » ! En effet, ces deux petits éditeurs, qui permet­taient d’un « trait de souris » de dessi­ner des courbes pour attri­buer des valeurs de para­mètre ou des notes à chacun des pas du step-séquen­ceurs, ne sont plus !

Ils étaient pour­tant bien pratiques, et ajou­taient une part de spon­ta­néité et d’aléa­toire souvent bien­ve­nue dans la créa­tion de patterns. Image Line défend l’idée de leur dispa­ri­tion en argu­men­tant qu’ils souhaitent faire évoluer le rôle de ces outils au piano-roll du logi­ciel. Soit.

Sauf que ce dernier, s’il se révèle extrê­me­ment riche en possi­bi­li­tés, n’offre pas, en ce qui concerne les notes, la même spon­ta­néité de tracé que le « keyboard editor ». D’où la grogne de nombreux utili­sa­teurs, ce qui pour­rait, selon ce qu’Image Line lais­sait entendre dans sa vidéo de présen­ta­tion, mener à un éven­tuel retour des « editors ». On ne peut que le souhai­ter !

Nous verrons dans le prochain para­graphe entre autres de quelle manière Image Line a pensé trans­fé­rer leurs fonc­tions au piano-roll. Et puisque nous parlons des regrets, certaines choses conti­nuent à me chagri­ner depuis le dernier test.

Concer­nant l’in­ter­ac­tion entre le chan­nel rack et les tranches de console, il y aurait à mon sens des choses à amélio­rer.

En effet, la sélec­tion de tranches de console via le selec­tor du chan­nel rack ne permet pas d’en­voyer les noms et les couleurs des pistes du chan­nel rack corres­pon­dantes. Ceci ne peut se faire qu’à partir de la fonc­tion « route selec­ted chan­nels to this track » de la table de mixage. Or ce routing réaf­fecte les tranches de la table de mixage selon l’ordre des pistes du chan­nel rack, et non selon le numéro prévu dans le sélec­tor, qui est alors auto­ma­tique­ment modi­fié.

Mais ce qui m’em­bête surtout, c’est le pilo­tage MIDI de ces mêmes pistes de chan­nel rack par claviers/contrô­leurs à pad externes, pilo­tage qui n’a pas évolué depuis la dernière fois et dont j’avais déjà signalé l’as­pect peu pratique.

Premiè­re­ment, impos­sible d’af­fec­ter simple­ment plusieurs pistes simul­ta­né­ment à un seul appa­reil de contrôle, à moins de passer par un méta-instru­ment réalisé au sein du « patcher », ou par des pistes dites « layer » qui permettent d’em­pi­ler plusieurs instru­ments, ou encore par une fonc­tion « midi out » utili­sable pour les vsts externes, mais pas pour les plugins de FL Studio. On est encore loin, dans ce domaine, de la souplesse offerte par d’autres séquen­ceurs.

Ensuite, si vous souhai­tez pilo­ter plusieurs pistes avec chacune un contrô­leur diffé­rent, sachez que l’af­fec­ta­tion d’un contrô­leur à une piste se fait en fonc­tion du canal MIDI dudit contrô­leur, c’est-à-dire que le contrô­leur commu­niquant sur le canal MIDI au numéro le plus petit pilo­tera la piste la plus haute dans le chan­nel rack parmi les pistes sélec­tion­nées.

Donc, si vous n’y prenez pas garde, vous risquez fort de vous retrou­ver à pilo­ter une batte­rie avec un clavier pendant que vous devrez vous escri­mer avec votre contrô­leur à pad pour impro­vi­ser le solo de piano que vous aviez prévu, sachant que l’ac­cès aux para­mètres MIDI des contrô­leurs modernes est souvent plus compliqué que l’ac­cès à ceux des contrô­leurs plus anciens. Ou alors il vous faudra dépla­cer les pistes pour faire corres­pondre leur ordre aux numé­ros des canaux MIDI de vos contrô­leurs physiques. Donc s’il vous plaît, Image Line, faîtes un petit effort de ce côté-là, d’au­tant qu’à part cela la gestion MIDI de votre soft est vrai­ment excel­lente (exemple : le génial « multi­link », qui permet d’af­fec­ter les mêmes boutons d’un contrô­leur à des para­mètres diffé­rents en fonc­tion du plug-in ou de l’élé­ment de FL Studio que l’on pilote à l’ins­tant T).

Mais dans l’ab­solu, on arrive toujours par obte­nir le résul­tat que l’on souhaite.

Le piano-roll

Dans le cadre de l’in­ter­ac­tion accen­tuée du chan­nel rack et du piano-roll voulue par Image Line, il faut recon­naître, même si je regrette la dispa­ri­tion des « editors », que les déve­lop­peurs ont eu une idée assez astu­cieuse pour combler cette dernière.

Ils ont en effet imaginé de conser­ver une trace, dans le piano-roll d’une piste donnée, des pas de séquençage acti­vés puis désac­ti­vés dans la piste de chan­nel rack corres­pon­dante. Dans le piano-roll, les notes ne sont alors plus suppri­mées, mais simple­ment désac­ti­vées elles aussi. Ceci afin de permettre de conser­ver leurs courbes de vélo­cité ou autres effets appli­cables par note, permet­tant ainsi de réuti­li­ser ces courbes pour les nouvelles notes remplaçant les précé­dentes.

Cette option de la version 12 de FL Studio étant figée, certains utili­sa­teurs s’en sont éton­nés, et Image Line a décidé de corri­ger le tir dans la version 12.1 BÊTA, dans laquelle on peut choi­sir si la désac­ti­va­tion des pas dans le chan­nel rack entraîne unique­ment la désac­ti­va­tion des notes corres­pon­dantes dans le piano-roll, ou bien leur dispa­ri­tion pure et simple. 

Une autre grande nouveauté du piano-roll concerne les « ghost chan­nels », c’est-à-dire les autres piano-rolls d’un même pattern. Jusque-là, il était unique­ment possible, si on le souhai­tait, de les rendre visibles lorsque l’on éditait un piano-roll donné. À partir de main­te­nant, on peut égale­ment les éditer direc­te­ment à partir du piano-roll sur lequel on est en train de travailler.

Si ce n’est pas toujours évident, notam­ment quand plusieurs notes de diffé­rents instru­ments se super­posent, cela permet toute­fois de rapides correc­tions, et cela s’avère globa­le­ment fort pratique même si l’ac­cès direct au piano-roll concerné reste à mon sens préfé­rable pour une édition pous­sée.

On a main­te­nant égale­ment la possi­bi­lité, toujours dans le piano-roll, de rajou­ter des marqueurs de temps, comme dans la play­list ou d’autres éléments (comme Edison ou Slicex, les prin­ci­paux outils de trai­te­ment audio de FL Studio). Une excel­lente initia­tive, à mon sens. Toute­fois, et contrai­re­ment à leur utili­sa­tion dans les autres éléments de FL Studio, les marqueurs de temps du piano-roll sont réser­vés à un usage « infor­ma­tif » et ne permettent pas, par exemple, de créer une région de bouclage.

Enfin, nous avons l’ou­til « stamp » qui remplace l’an­cien outil « chord » et qui permet de placer des accords prédé­fi­nis à la volée.

À noter que, même si le mode d’em­ploi ne le précise pas (mais merci à notre lecteur « dark­moon » pour cette préci­sion), les notes d’un accord ainsi créé peuvent être ensuite déso­li­da­ri­sées les unes des autres afin, notam­ment, de pouvoir allé­ger l’ac­cord en suppri­mant des notes ou bien effec­tuer des renver­se­ments.

Une autre chose qui me gêne, et ce déjà depuis le dernier test, c’est que la fonc­tion « snap », censée permettre de coller une note au prochain repère de grille, soit réglé par défaut avec un main­tien de l’off­set.

Je m’ex­plique : si une note est située légè­re­ment après le premier temps, et que je souhaite la faire coller au deuxième temps, FL Studio effec­tuera l’opé­ra­tion en main­te­nant le déca­lage, c’est-à-dire que la note sera désor­mais légè­re­ment déca­lée par rapport au deuxième temps. Pour suppri­mer ce déca­lage, il faut ensuite acti­ver la fonc­tion « quick quan­tize ».

Que ce main­tien de l’off­set soit possible, c’est une excel­lente idée en soi, mais person­nel­le­ment j’au­rais préféré qu’il s’agisse d’une option et non du réglage par défaut.

Enfin bon, je recon­nais que c’est une ques­tion de goût person­nel.

Le brow­ser clari­fié

Le brow­ser de FL Studio fait partie des éléments de FL Studio qui ont gagné en clar­té… notam­ment par l’amé­lio­ra­tion d’une fonc­tion déjà exis­tante : celle des « snap­shots ». Celle-ci permet­tait déjà, dans les versions précé­dentes du logi­ciel, d’ac­cé­der à des confi­gu­ra­tions person­nelles dudit brow­ser (9 person­na­li­sables + 1 fonc­tion « auto » qui permet toujours aujour­d’hui d’ou­vrir auto­ma­tique­ment le dossier du brow­ser corres­pon­dant à la fonc­tion ou le plug-in utilisé à l’ins­tant T dans le logi­ciel). Cette fonc­tion « snap­shot » a évolué, avec la version 12 du logi­ciel, dans le sens où les trois premiers « snap­shots » sont main­te­nant prédé­fi­nis. Ils permettent respec­ti­ve­ment direc­te­ment d’ac­cé­der soit à la tota­lité des rubriques du brow­ser, soit aux plug-ins, soit aux éléments spéci­fiques utili­sés dans le projet en cours. Ces fameux snap­shots sont d’ailleurs main­te­nant acces­sibles immé­dia­te­ment via trois petits boutons en haut du brow­ser. Les snap­shots suivants, person­na­li­sables, pour­ront venir s’ajou­ter à cette série, avec leur propre bouton distinc­tif.

Moi qui avais critiqué l’as­pect un peu foutraque du brow­ser dans mon précé­dent test, j’avoue que j’ai eu le plai­sir de consta­ter cette heureuse évolu­tion des choses. 

On regret­tera toute­fois l’ab­sence de certains éléments dans l’af­fi­chage du projet en cours, tels que les fichiers audio ou les clips d’au­to­ma­tion. Ce n’est pas très grave, on peut les trou­ver rapi­de­ment ailleurs, mais c’eût été encore plus pratique de les avoir immé­dia­te­ment à dispo­si­tion.

L’autre chan­ge­ment impor­tant inter­venu dans le brow­ser est l’ap­pa­ri­tion de l’op­tion « delete » dans le menu contex­tuel de chaque élément réper­to­rié dans le brow­ser. Ceci est une avan­cée plus impor­tante qu’elle ne pour­rait le paraître au premier abord, car elle nous évite d’avoir à ouvrir une fenêtre de Windows pour aller effa­cer le raccourci qui s’y trouve, comme c’était le cas aupa­ra­vant. Je parle de raccourci, car je vous rassure, il ne s’agis­sait pas de suppri­mer défi­ni­ti­ve­ment vos plug-ins si patiem­ment instal­lés (n’est-ce pas, collègues amateurs de Komplete ou d’EWQLSO ?), mais unique­ment leurs raccour­cis.

Tout comme dans cette nouvelle version : la nouvelle fonc­tion « delete » n’ef­face que l’en­trée du plug-in dans le brow­ser, pas le plug-in lui-même. N’hé­si­tez donc pas à vous servi de cette fonc­tion si vous en ressen­tez le besoin.

Pour ceux qui seraient toujours un peu fâchés avec le brow­ser de FL Studio, Image Line rappelle qu’il ne s’agit au bout « que » d’une arbo­res­cence de fichiers un peu mise en forme (comme tout brow­ser, dans le fond…) et qu’on peut faci­le­ment opérer les modi­fi­ca­tions que l’on souhaite en se rendant dans le dossier source via l’ex­plo­ra­teur Windows.

Pour termi­ner le tour des nouveau­tés concer­nant les éléments de base de FL Studio, voyons main­te­nant les éléments qui ont évolué dans la play­list. 

La play­list peu modi­fiée

La play­list a égale­ment eu droit à son petit lot de chan­ge­ments, mais beau­coup moins essen­tiel que ceux de ses collègues. On peut doré­na­vant faire glis­ser des fichiers audio par lots. Ils s’af­fi­che­ront alors chacun dans une piste diffé­rente de la play­list. Les noms des pistes peuvent rester affi­chés lorsque la play­list défile pendant la lecture du morceau. Et enfin, on peut iden­ti­fier main­te­nant faci­le­ment les clips qui se chevauchent malen­con­treu­se­ment.

Nouveaux plug-ins ?

Eh bien la version 12.0.2 n’en propose pas, mais la version 12.1 BÊTA, si !

Nous avons ainsi droit à un nouveau lecteur de vidéos, qui accepte doré­na­vant quasi­ment tous les types de formats, ainsi que le SMPTE pour le time­code.

Nous avons égale­ment un nouveau pad virtuel de commande MIDI, nommé « Fruity X-Y-Z Control­ler », qui comme son nom l’in­dique n’est plus limité aux axes d’abs­cisse (X) et d’or­don­née (Y), mais inclue égale­ment la profon­deur (Z).

On pourra donc lui assi­gner libre­ment trois para­mètres MIDI, et non plus unique­ment deux. À noter que le « Fruity X-Y Control­ler » tradi­tion­nel à « seule­ment » deux dimen­sions fait toujours partie des outils MIDI de FL Studio. 

Dans le nouveau contrô­leur à trois dimen­sions, la profon­deur se gère soit via la molette de la souris, soit en version tactile via l’écar­te­ment ou le rappro­che­ment de deux doigts (à l’image des fonc­tions de zoom/dézoom sur la plupart des tablettes et smart­phones tactiles).

Diverses commandes permettent de régler notam­ment la vitesse de réac­tion de chacun des axes, ou encore la couleur géné­rale du contrô­leur, par exemple pour la faire corres­pondre à celle du plug-in contrôlé.

Ce nouveau module s’avère très pratique à l’usage.

 

Mais, à mon sens, la prin­ci­pale nouveauté en termes d’ou­tils réside dans l’ap­pa­ri­tion du « VFX Keyboard Split­ter » !

Celui-ci, utili­sable prin­ci­pa­le­ment dans « patcher » comme montré dans l’illus­tra­tion ci-dessus, est destiné à répar­tir sur plusieurs géné­ra­teurs de sons diffé­rents (16 au maxi­mum) les infor­ma­tions prove­nant d’un clavier MIDI ou d’un contrô­leur à pads.

On peut divi­ser le clavier virtuel du Keyboard split­ter en seize zones, défi­nies soit par les notes dudit clavier, soit par les niveaux de vélo­cité envoyés par le clavier maître, auto­ri­sant donc le para­mé­trage indi­vi­duel du pilo­tage de seize instru­ments maxi­mum.

Chaque zone est défi­nis­sable par une enve­loppe.

Mais explo­rons cela plus en détail. 

Le manie­ment du Keyboard Split­ter est extrê­me­ment simple. Chaque zone dispose de son propre écran d’édi­tion, qui permet de bascu­ler entre les réglages de clavier et ceux de vélo­ci­tés. Chaque zone est repré­sen­tée par une courbe de couleur diffé­rente de l’autre. Chaque écran de zone permet de ne gérer qu’une seule courbe – celle de la zone concer­née – ce qui évite les modi­fi­ca­tions malen­con­treuses de courbes préa­la­ble­ment défi­nies d’autres zones. Toute­fois, les autres courbes en ques­tion restent visibles en arrière-plan, ce qui est parfait pour le para­mé­trage d’une courbe par rapport à ses copines.

On peut défi­nir d’un clic droit les courbes auto­ma­tiques suivantes : Hold, smooth, trois formes de courbes simples, 3 formes de courbes doubles, une demi-sinu­soïde, esca­liers, impul­sions. Ou alors on a la possi­bi­lité de dessi­ner libre­ment la courbe que l’on souhaite. Et dans tous les cas, on peut égale­ment copier la valeur d’un point de la courbe et repor­ter cette valeur sur un autre point.

On peut égale­ment choi­sir de faire corres­pondre ou non les points à la grille tempo­relle prédé­fi­nie. Les points peuvent être dépla­cés indi­vi­duel­le­ment ou en groupe.

Les zones peuvent être défi­nies à la souris ou bien manuel­le­ment direc­te­ment à partir du contrô­leur MIDI connecté : il suffit d’en­fon­cer, l’une après l’autre, les touches qui servi­ront de point de départ de chaque zone. Enfan­tin et extrê­me­ment rapide.

Chaque zone dispose égale­ment de la possi­bi­lité de trans­po­ser, indi­vi­duel­le­ment, la hauteur des notes MIDI entrantes.

Une fonc­tion aléa­toire permet enfin de défi­nir la proba­bi­lité qu’une voix soit acti­vée par rapport à une autre, ceci en fonc­tion de l’en­ve­loppe. Prenons l’exemple de plusieurs zones, toutes ayant leur fonc­tion aléa­toire acti­vée. Si l’une d’elles a en plus une enve­loppe tracée au sommet – donc à 100 % – c’est elle qui sera toujours acti­vée. Sinon, les zones se déclen­che­ront avec la proba­bi­lité repré­sen­tée par leur courbe respec­tive.

À l’usage le VFX Keyboard split­ter se révèle redou­table de simpli­cité et d’ef­fi­ca­cité, et l’on ne peut que souhai­ter qu’Image Line le conserve au sortir de la version BÊTA de FL Studio 12. 

Nouveaux sons ?

La version BÊTA nous propose de nouvelles sono­ri­tés, avec quatre banques de drums pour FPC, la boîte à rythmes virtuelle maison de FL Studio, et surtout, grande nouveauté, car faisant jusque-là cruel­le­ment défaut au séquen­ceur d’Image Line, un piano, échan­tillonné sur une base de Stein­way (mais lequel, mystè­re…), prévu pour le lecteur de samples interne Direct­Wave.

Je vous laisse vous faire votre opinion par vous-même avec ces quelques exemples audio.

Le premier regroupe trois courts morceaux de piano par votre servi­teur, et le second 4 boucles de batte­rie… prédé­fi­nies, avec respec­ti­ve­ment chacune des nouvelles banques.

 

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Image line Remote – la télé­com­mande dédiée

 

Enfin, pour termi­ner ce test, et comme je l’an­nonçais au début, je ne résiste pas à l’en­vie de vous présen­ter la télé­com­mande WiFi « maison » qu’Image Line a déve­lop­pée pour FL Studio (ainsi que pour Decka­dance, son soft de DJing), même si, ayant fait son entrée fin 2013, ladite télé­com­mande n’est pas à propre­ment parler une nouveauté. Mais son ergo­no­mie, la puis­sance de ses fonc­tions… et sa gratuité m’ont incité à en parler ici.

IL Remote est compa­tible avec tous les appa­reils iOS et Android.

Sa mise en œuvre est simplis­sime : on lance l’ap­pli­ca­tion sur l’ap­pa­reil externe, on active la fonc­tion « enable image line remote » dans les options MIDI de FL Studio… et c’est tout, cela fonc­tionne.

Si toute­fois le moindre problème de connexion devait se présen­ter, un tuto­riel vidéo très bien fait explique la marche à suivre pour pouvoir s’en sortir.

En ce qui concerne le fonc­tion­ne­ment de l’ap­pli­ca­tion, les possi­bi­li­tés par défaut sont un peu diffé­rentes selon le type d’ap­pa­reil utilisé (surtout à cause de la taille de l’écran qui diffère), mais pour vous donner une idée, je vais vous citer les onglets auxquels j’ai accès par défaut sur mon iPhone.

Le premier, « main », permet le contrôle des prin­ci­pales fonc­tions de trans­port du soft ainsi que le réglage du métro­nome (via tap tempo et/ou enco­der rota­tif, sans comp­ter les fonc­tions de nudge pour accé­lé­rer ou ralen­tir le tempo progres­si­ve­ment). Mais à partir de ce même écran, on peut égale­ment comman­der l’ou­ver­ture et la ferme­ture de tous les prin­ci­paux modules de FL Studio, à savoir la play­list, le step sequen­cer (chan­nel rack), le piano roll, le plug-in picker, le mixer et même la fenêtre de para­mé­trage de FL Studio.

Le second onglet, « piano », présente un clavier virtuel de deux octaves (modi­fiable comme toutes les autres commandes de l’ap­pli­ca­tion, nous le verrons plus bas) surplombé de trois faders, d’une surface de contrôle XY et d’un bouton rota­tif permet­tant de sélec­tion­ner le canal que l’on souhaite pilo­ter. Les faders sont inti­tu­lés « pitch », « mod 1 » et « mod 2 », mais sont en fait libre­ment assi­gnables à n’im­porte quelle fonc­tion, tout comme sur le pad XY.

Le troi­sième onglet propose une repré­sen­ta­tion simpli­fiée de FPC, la boîte à rythme façon MPC de FL Studio, avec 16 pads et trois faders, ces derniers étant eux aussi libre­ment assi­gnables.

L’on­glet « harmo » présente une grille de 8×8 pads, sur lesquels on peut distri­buer diffé­rents types de gammes (24 en tout en incluant le mode chro­ma­tique). L’on­glet « slicex » permet de pilo­ter… le plug-in « slicex », l’ou­til de décou­page audio de FL Studio. L’on­glet « perform » offre une vue de la play­list et permet de lancer les clips et les scènes du mode « perfor­mance ». Enfin, l’on­glet « mix » reprend les prin­ci­pales fonc­tions de la table de mixage.

Mais si, comme je le disais plus haut, les fonc­tions par défaut diffèrent un peu d’une machine à l’autre, tout est inté­gra­le­ment para­mé­trable, aussi bien la confi­gu­ra­tion de chaque onglet, que même le nombre d’on­glets en eux-mêmes, et jusqu’aux commandes qu’ils contiennent (voir plus bas).

On peut ajou­ter ou suppri­mer autant d’on­glets que l’on souhaite, en tous cas en ce qui concerne les tablettes. Sur smart­phone (iPhone en ce qui me concerne), on ne peut ajou­ter d’on­glet supplé­men­taire, mais on peut suppri­mer ou rempla­cer ceux exis­tants.

On peut bien entendu égale­ment créer un onglet à partir de rien, en ajou­tant tous les types de contrô­leurs que l’on souhaite, à savoir : pad, fader, bouton, molette, mixer, contrô­leur XY, lanceur de clips, clavier de piano, grille harmo­nique de pads, conte­neurs. Chaque contrô­leur indi­vi­duel peut être indé­pen­dam­ment para­mé­tré comme bon vous semble. À noter que ceux de type « pads » pour­ront même être affec­tés à un raccourci clavier de FL Studio ou Decka­dance, rendant ainsi possible le pilo­tage de quasi­ment toutes les fonc­tions des logi­ciels via la télé­com­mande.

On pourra même utili­ser le micro inté­gré de son smart­phone ou de sa tablette pour servir de « brea­th­con­trol­ler ». 

Mais on peut aussi créer ses onglets à partir de layouts déjà exis­tants. Il en existe de prédé­fi­nis pour tous les modules Image Line de base ainsi que les situa­tions liées à l’uti­li­sa­tion des deux softs, FL Studio et Decka­dance.

Atten­tion déli­cate : l’ap­pli­ca­tion nous grati­fie d’un rappel du niveau de charge de la batte­rie de notre appa­reil ainsi que de l’état du réseau WiFi. Cela nous évite d’avoir à retour­ner à l’écran d’ac­cueil de l’ap­pa­reil pour surveiller ce genre de chose.

 

Conclu­sion

Je n’ai vrai­ment pas grand-chose à repro­cher à FL Studio, douzième du nom, que ce soit dans sa version offi­cielle 12.0.2, ou encore moins dans sa version 12.1 BÊTA dont on espère qu’ils conser­ve­ront toutes les trou­vailles (ah, le sélec­teur de tranches de mix dans le « chan­nel rack » !).

La refonte graphique et fonc­tion­nelle du logi­ciel pour le rendre plus acces­sible au monde tactile profite à tout le monde – même à ceux qui n’em­ploient pas encore d’écran tactile – tant la lisi­bi­lité géné­rale et l’er­go­no­mie du logi­ciel s’en trouvent amélio­rées.

Les seules choses un peu néga­tives qui me viennent à l’es­prit, à l’is­sue de ce test, ne sont fina­le­ment pas très graves, mais peuvent être un peu pénibles à la longue (notam­ment la gestion des tranches de console encore perfec­tible malgré tout, ou l’af­fec­ta­tion MIDI des pistes du chan­nel rack à des contrô­leurs externes un peu datée et peu pratique).

Mais ce ne sont fina­le­ment que des détails au regard de ce qu’offre le séquen­ceur d’Image Line. Et je n’em­ploie pas le mot « offre » par hasard, car je resou­ligne le fait que toutes les mises à jour sont gratuites, tout comme la télé­com­mande WiFi pour iOS et Androïd qui, si elle ne fait pas partie des nouveau­tés de cette version du logi­ciel, se marie telle­ment bien avec lui qu’il serait dommage de s’en priver.
Enfin, je tiens à termi­ner en saluant les efforts perma­nents des déve­lop­peurs d’Image Line qui ne cessent de constam­ment faire progres­ser leur séquen­ceur tout en main­te­nant un très haut niveau de stabi­lité – aucun bug à signa­ler de mon côté durant ce test, même pour la version BÊTA. Beau­coup devraient s’en inspi­rer !

En cadeau bonus, voici une vidéo plus géné­rale sur l’uti­li­sa­tion de FL Studio 12 :

 

On refait le patch : les tests vidéo d'Audiofanzine Voir tous les épisodes de "On refait le patch : les tests vidéo d'Audiofanzine"
9/10
Award Qualité / Prix 2015
Points forts
  • Mise à jour gratuite
  • Interface graphique entièrement modulable (vectorielle)
  • Gestion du tactile
  • Une table de mixage améliorée
  • Un piano correct
  • Channel rack nouveau crû
  • Le pad d’effet en 3D
  • Le splitter MIDI
  • Stabilité et légèreté du soft
Points faibles
  • Gestion des groupes dans le mixeur
  • Impossible de changer l’ordre des channels
  • Certaines autres petites bizarreries/partis pris ergonomiques
  • Version Mac qui n’en est pas vraiment une (crossover)

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