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SirJeff
« She killed my DAW »
Publié le 07/07/20 à 18:23
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Contexte
Je compose généralement avec Ableton Live et j’ai possédé ou travaillé avec pas mal de sequenceur groovebox dans le but de me défaire de l’ordinateur. Toutes les groovebox m’ont laissé sur ma faim avec une capacité très rapide et ludique pour sortir une ou deux mesures mais toujours en me frustrant sur la conception d’un morceau complet. Le concept MPC de la vieille école me plaisait mais ne correspondait pas à ce que je cherche. Je compose essentiellement de l’electro et parfois du down tempo. Carrément réticent à une Mpc touch ou Maschine (standalone oblige) j’ai tenté l’expérience avec une MPC Live en faisant table rase de mon expérience MPC 500 et MPC 2000.
Un peu d’appréhension avec l’écran tactile car je ne souhaitais surtout pas d’une machine de type iPad...
Utilisation
Il est clair qu’Akai a en ligne de mire un public electro tout en conservant son ADN hip-hop.
L’organisation de travail est extrêmement logique et chacun pourra adapter sa MPC est fonction de sa vision des choses.
Les choses s’organisent ainsi:
- Projet: contient l’ensemble de son projet, cela pourra être un morceau complet, un album, un set Live... au choix selon sa manière de travailler
- Séquence: contient les pistes de notre projet ainsi que les informations liées, là aussi une séquence peut être utilisée comme un simple pattern, ou un morceau complet ou des blocs d’un morceau (seq1 intro, seq2 verse etc)
- Track: chaque piste peut travailler de différentes manières en choisissant le type de programme par piste:
- Prg drum= sauce MPC, 4*16 pads sur lesquels on assigne des samples (jusqu’à 4 par pad), des paramètres de synthèse (par pad), des effets (4 par pad). Pour des paramètres plus globaux il est aussi possible d’assigner 4 effets insert et 2 send/return à l’ensemble du programme. Là aussi vu les possibilités offertes par ce type de programme il est possible de créer un morceau sur une simple piste drum.
- Prg key: imaginons un clavier de x octaves que l’on peut diviser en x zones (keygroup), ces zones peuvent se chevaucher ou non et peuvent contenir des samples et paramètres différents, une approche plus classique du sampler mais très efficace pour créer des nappes ou lead évolutifs
- Prg plug-in: on y choisi un des trois synthétiseurs plug-in hébergé par notre MPC bien aimée, chaque synthétiseur dispose de ses propre effets et il est possible d’ajouter 4 effets insert et 2 send au niveau de la piste
- Prg Track: mini Ableton live de 4 pistes en mode boucle, sympa pour faire des transitions lorsque l’on Jam.
- Prg Midi: pour piloter des appareils externes: 2 in 2 out
Les programmes de types mélodies (key, plug-in, midi) peuvent bénéficier d’une organisation des Pads basée sur une gamme ou chord, utile pour éviter les fausses notes quand on joue sans clavier.
En plus de ces programmes dédiés à la composition nous bénéficions de 8 pistes audios stéréos, avec bien entendu, effet, possibilité de découpe, import export. Pas aussi pratique qu’une STAN cela reste suffisant pour préparer des Stems
On sample de trois façons, depuis le sampleur, le looper, ou directement sur une des 8 pistes audios
Beaucoup de critiques concernant le navigateur de fichier, je ne me sens pas concerné car mes samples sont organisés par dossiers et j’évite de me faire des bibliothèques interminables; j’aime sampler à la voler selon ce que je compose.
La sauvegarde d’un projet créer un dossier qui contiendra tous les samples, excellent pour passer d’une MPC à une autre ou pour organiser ses sauvegardes, certes plus de place consommée mais nettement moins de frayeur qu’avec une machine Elecktron où l’on est perdu entre Pool, project, set etc...
Cette MPC Live m’a séduit par son workflow et ses capacités, l’écran tactile ne s’accapare pas le processus de création, les pads et boutons ont toujours leur mot à dire afin de rester sur un réel instrument.
Les menus sont tous très logiques, le toucher est excellent, pas de bouton en plastique dur et bruyant.
Deux modes song, un orienté jam l’autre plus classique pour de l’arrangement. Une song contenant plusieurs séquences peut se faire exporter en une longue séquence, excellent pour retoucher finement les transitions avec des éléments chevauchant deux séquences initiales.
C’est la seule machine qui a réussit à mettre mon MAc de côté pour tout le processus de création, nul n’est parfait on aura toujours des choses à redire mais j’y trouve mon compte et plus...
J’ai commencé avec la version 2.7 et suis maintenant en 2.8, ce qui me permet d’être plus tolérant que les pionniers des premiers OS dont les carences étaient scandaleuses.
Et le son???
Et si on arrêtait de démonter tout ce qui sort en se gargarisant d’une sois disantes grandeur passée... Pour rappel une MPC 2000 dont certains encensent les qualités sonores était décriée à sa sortie... et à raison, si tu veux le son 2000 prends un S2000 à 60€ et c’est cher payé.
Le son est très subjectif, quelque chose de métallo plastique devient culte 20 ans plus tard grâce à son sequenceur ... à chacun sa madeleine.
Je ne remets pas en cause le fait que certains sampleurs cultes ont des grains sonores extraordinaires et je suis le premier à les vénérer (asrx pro, s950, mirage...), mais restons ouvert d’esprit et appréhendons les nouveautés avec des oreilles neuves sans se laisser influencer par nos souvenirs.
La MPC Live sonne bien, un niveau de volume dans la moyenne supérieure. Les convertisseurs font leur travail d’une manière très neutre, ce qui pourra énerver les chasseurs de grain sonores. L’approche est différente là où une MPC 60 te met au parfum avec une retranscription directement typée, notre Live retranscrit une très bonne qualité et à nous de sculpter; honnêtement les outils et techniques ne manquent pas pour la faire sonner différemment.
J’ai samplé des nappes organiques, des basses punchy, des sons distordus et des BAR énervés, elle encaisse à merveille.
Ça et là des reproches sur le fait qu’elle sonne étriquée en sortie, oui ça m’est aussi arrivé, la faute à un workflow efficace qui fait avancer le processus créatif plus vite que la musique, ou plus vite que le pre-mix devrais-je dire. En effet lorsque je compose sur un Stan au fur et à mesure que j’ajoute des pistes, sons et effets je retouches instinctivement les volumes, balance et eq; sans parler d’un mix j’aère mon Main stéréo lorsque je compose alors qu’avec la MPC je reste plus brut. Ce phénomène m’arrive uniquement sur des projets lourds et se corrige facilement dès qu’on s’y affaire.
Les effets sont partagés par deux éditeurs: AIR et Akai himself, AIR est orienté plus créatif alors qu’Akai vise plutôt le formalisme. Certaines Reverb valent vraiment la peine et d’une manière générale tous les effets sont exploitables, on est à des années lumières d’une carte eb16. Quand je compare avec les effets de mon ASRX Pro, oui je préfère la pâte Ensoniq, mea culpa mais comme dit précédemment à chacun san madeleine, mais chapeau tout de même à AIR et Akai.
Les 3 plug-ins sonnent pas mal et ne sont pas ici pour faire de la figuration, nous pouvons exploiter certains patch, l’accès aux paramètres est aisé mais le design plug-in et les 4 Qlinks n’encouragent pas à la bidouille
Les émulateurs MPC 60, MPC 3000 et SP1200 sont assignables comme des effets standards ou dans les paramètres globaux de la MPC. Selon les sons cela apporte un grain particulier que je ne peux pas comparer avec les versions originales mais pas de faute de goût ni de quoi sauter au plafond.
Conclusion: pour le prix et avec les nouveaux OS on en a réellement pour son argent, ce n’est pas du tout un gadget et selon moi Akai mérite à nouveau son appellation « professionnelle ». Très bonne qualité sonore, un workflow créatif qui a sus s’adapter à d’autres styles de musiques sans pour autant oublier les beatmakers. Des connections à foison, une batterie, un écran tactile, lecteur hd sd, ports usb et ça fait aussi carte son... pour qui veut du vrai standalone voici une machine complète qui ne se contente pas de dire « je peux tout faire » mais qui permet vraiment de le faire dans de conditions acceptables même dans des domaines ou elle n’excelle pas ( pistes audios, looper).
Le logiciel MPC permet de débrider un projet et faisant sauter la limite de 8 pistes audios et en utilisant les plug-ins de son ordi. Pas encore essayé car j ai mes templates dans Abelton pour finaliser, mais je pense tenter l’experience 100% MPC du hard au soft.
Je compose généralement avec Ableton Live et j’ai possédé ou travaillé avec pas mal de sequenceur groovebox dans le but de me défaire de l’ordinateur. Toutes les groovebox m’ont laissé sur ma faim avec une capacité très rapide et ludique pour sortir une ou deux mesures mais toujours en me frustrant sur la conception d’un morceau complet. Le concept MPC de la vieille école me plaisait mais ne correspondait pas à ce que je cherche. Je compose essentiellement de l’electro et parfois du down tempo. Carrément réticent à une Mpc touch ou Maschine (standalone oblige) j’ai tenté l’expérience avec une MPC Live en faisant table rase de mon expérience MPC 500 et MPC 2000.
Un peu d’appréhension avec l’écran tactile car je ne souhaitais surtout pas d’une machine de type iPad...
Utilisation
Il est clair qu’Akai a en ligne de mire un public electro tout en conservant son ADN hip-hop.
L’organisation de travail est extrêmement logique et chacun pourra adapter sa MPC est fonction de sa vision des choses.
Les choses s’organisent ainsi:
- Projet: contient l’ensemble de son projet, cela pourra être un morceau complet, un album, un set Live... au choix selon sa manière de travailler
- Séquence: contient les pistes de notre projet ainsi que les informations liées, là aussi une séquence peut être utilisée comme un simple pattern, ou un morceau complet ou des blocs d’un morceau (seq1 intro, seq2 verse etc)
- Track: chaque piste peut travailler de différentes manières en choisissant le type de programme par piste:
- Prg drum= sauce MPC, 4*16 pads sur lesquels on assigne des samples (jusqu’à 4 par pad), des paramètres de synthèse (par pad), des effets (4 par pad). Pour des paramètres plus globaux il est aussi possible d’assigner 4 effets insert et 2 send/return à l’ensemble du programme. Là aussi vu les possibilités offertes par ce type de programme il est possible de créer un morceau sur une simple piste drum.
- Prg key: imaginons un clavier de x octaves que l’on peut diviser en x zones (keygroup), ces zones peuvent se chevaucher ou non et peuvent contenir des samples et paramètres différents, une approche plus classique du sampler mais très efficace pour créer des nappes ou lead évolutifs
- Prg plug-in: on y choisi un des trois synthétiseurs plug-in hébergé par notre MPC bien aimée, chaque synthétiseur dispose de ses propre effets et il est possible d’ajouter 4 effets insert et 2 send au niveau de la piste
- Prg Track: mini Ableton live de 4 pistes en mode boucle, sympa pour faire des transitions lorsque l’on Jam.
- Prg Midi: pour piloter des appareils externes: 2 in 2 out
Les programmes de types mélodies (key, plug-in, midi) peuvent bénéficier d’une organisation des Pads basée sur une gamme ou chord, utile pour éviter les fausses notes quand on joue sans clavier.
En plus de ces programmes dédiés à la composition nous bénéficions de 8 pistes audios stéréos, avec bien entendu, effet, possibilité de découpe, import export. Pas aussi pratique qu’une STAN cela reste suffisant pour préparer des Stems
On sample de trois façons, depuis le sampleur, le looper, ou directement sur une des 8 pistes audios
Beaucoup de critiques concernant le navigateur de fichier, je ne me sens pas concerné car mes samples sont organisés par dossiers et j’évite de me faire des bibliothèques interminables; j’aime sampler à la voler selon ce que je compose.
La sauvegarde d’un projet créer un dossier qui contiendra tous les samples, excellent pour passer d’une MPC à une autre ou pour organiser ses sauvegardes, certes plus de place consommée mais nettement moins de frayeur qu’avec une machine Elecktron où l’on est perdu entre Pool, project, set etc...
Cette MPC Live m’a séduit par son workflow et ses capacités, l’écran tactile ne s’accapare pas le processus de création, les pads et boutons ont toujours leur mot à dire afin de rester sur un réel instrument.
Les menus sont tous très logiques, le toucher est excellent, pas de bouton en plastique dur et bruyant.
Deux modes song, un orienté jam l’autre plus classique pour de l’arrangement. Une song contenant plusieurs séquences peut se faire exporter en une longue séquence, excellent pour retoucher finement les transitions avec des éléments chevauchant deux séquences initiales.
C’est la seule machine qui a réussit à mettre mon MAc de côté pour tout le processus de création, nul n’est parfait on aura toujours des choses à redire mais j’y trouve mon compte et plus...
J’ai commencé avec la version 2.7 et suis maintenant en 2.8, ce qui me permet d’être plus tolérant que les pionniers des premiers OS dont les carences étaient scandaleuses.
Et le son???
Et si on arrêtait de démonter tout ce qui sort en se gargarisant d’une sois disantes grandeur passée... Pour rappel une MPC 2000 dont certains encensent les qualités sonores était décriée à sa sortie... et à raison, si tu veux le son 2000 prends un S2000 à 60€ et c’est cher payé.
Le son est très subjectif, quelque chose de métallo plastique devient culte 20 ans plus tard grâce à son sequenceur ... à chacun sa madeleine.
Je ne remets pas en cause le fait que certains sampleurs cultes ont des grains sonores extraordinaires et je suis le premier à les vénérer (asrx pro, s950, mirage...), mais restons ouvert d’esprit et appréhendons les nouveautés avec des oreilles neuves sans se laisser influencer par nos souvenirs.
La MPC Live sonne bien, un niveau de volume dans la moyenne supérieure. Les convertisseurs font leur travail d’une manière très neutre, ce qui pourra énerver les chasseurs de grain sonores. L’approche est différente là où une MPC 60 te met au parfum avec une retranscription directement typée, notre Live retranscrit une très bonne qualité et à nous de sculpter; honnêtement les outils et techniques ne manquent pas pour la faire sonner différemment.
J’ai samplé des nappes organiques, des basses punchy, des sons distordus et des BAR énervés, elle encaisse à merveille.
Ça et là des reproches sur le fait qu’elle sonne étriquée en sortie, oui ça m’est aussi arrivé, la faute à un workflow efficace qui fait avancer le processus créatif plus vite que la musique, ou plus vite que le pre-mix devrais-je dire. En effet lorsque je compose sur un Stan au fur et à mesure que j’ajoute des pistes, sons et effets je retouches instinctivement les volumes, balance et eq; sans parler d’un mix j’aère mon Main stéréo lorsque je compose alors qu’avec la MPC je reste plus brut. Ce phénomène m’arrive uniquement sur des projets lourds et se corrige facilement dès qu’on s’y affaire.
Les effets sont partagés par deux éditeurs: AIR et Akai himself, AIR est orienté plus créatif alors qu’Akai vise plutôt le formalisme. Certaines Reverb valent vraiment la peine et d’une manière générale tous les effets sont exploitables, on est à des années lumières d’une carte eb16. Quand je compare avec les effets de mon ASRX Pro, oui je préfère la pâte Ensoniq, mea culpa mais comme dit précédemment à chacun san madeleine, mais chapeau tout de même à AIR et Akai.
Les 3 plug-ins sonnent pas mal et ne sont pas ici pour faire de la figuration, nous pouvons exploiter certains patch, l’accès aux paramètres est aisé mais le design plug-in et les 4 Qlinks n’encouragent pas à la bidouille
Les émulateurs MPC 60, MPC 3000 et SP1200 sont assignables comme des effets standards ou dans les paramètres globaux de la MPC. Selon les sons cela apporte un grain particulier que je ne peux pas comparer avec les versions originales mais pas de faute de goût ni de quoi sauter au plafond.
Conclusion: pour le prix et avec les nouveaux OS on en a réellement pour son argent, ce n’est pas du tout un gadget et selon moi Akai mérite à nouveau son appellation « professionnelle ». Très bonne qualité sonore, un workflow créatif qui a sus s’adapter à d’autres styles de musiques sans pour autant oublier les beatmakers. Des connections à foison, une batterie, un écran tactile, lecteur hd sd, ports usb et ça fait aussi carte son... pour qui veut du vrai standalone voici une machine complète qui ne se contente pas de dire « je peux tout faire » mais qui permet vraiment de le faire dans de conditions acceptables même dans des domaines ou elle n’excelle pas ( pistes audios, looper).
Le logiciel MPC permet de débrider un projet et faisant sauter la limite de 8 pistes audios et en utilisant les plug-ins de son ordi. Pas encore essayé car j ai mes templates dans Abelton pour finaliser, mais je pense tenter l’experience 100% MPC du hard au soft.