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Ibiza sound DJ-300

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Sujet de la discussion Ibiza sound DJ-300
bonsoir

je voulais savoir ce que vous penser de ce pack sono ?? a 200 euro sa me tente bien !!!
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91
moi ce que je trouve dommage c'est que le minidisc n'ait pas mieux marché je posséde 2 platines minidisc et je dois dire que la qualitée me convient parfaitement .
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J'en possède également deux et c'est vrai que le Hi-md est plutôt pas mal. Par contre, je me souviens surtout du temps de conversion qui était extrêmement long.
93
Je suis étonné qu'un audiogramme montre une bonne écoute à 16 kHz vu que le test en hôpital ne va pas au delà de 14 kHz.

Sinon, oui, le MD, c'était très bien, mais supports chers, relativement fragiles et à la durée limitée.
C'est aussi, à ma connaissance, un format compressé (Attrac), d'où le temps d'encodage.
Bon, c'était quand même pas du wave.
94
Citation :
Pour faire court, le CD propose ces caractéristiques dés le milieu des années 80 .....

Un CD c'est 96dB théorique, ce qui se vérifie lorsque je mesure numériquement un fichier numérique. Mais il faut replacer ce chiffre très théorique à son juste contexte: Quand le CD apparait, on n’est pas encore capable de faire des convertisseurs 16 bits, si bien que les premiers lecteurs CD sortent avec des convertisseurs 12 ou 14 bits, et que les convertisseurs de cette époque sont carrément mauvais, ce qui vaudra au CD cette réputation de froideur qui va le suivre longtemps. Donc les 100 dB de rapport signal bruit: même pas en rêve ! Sans compter la distorsion dans les faibles niveaux qui était évidente et parfaitement audible sur les plus chers des baladeurs CD Sony de l'époque (plus d'un mois de salaire). Se fier à caractéristiques techniques théoriques, c'est vendeur, mais ça ne représente pas la réalité.

Le 24 bits, c’est 144 dB théorique, mais on ne retrouve pas pour autant cette valeur en sortie, parce que entre ce qui est possible en numérique et ce qui se passe réellement en analogique, il y a un monde. Les meilleurs processing hardware que j'ai pu mesurer font 106dB non pondéré de SNR, mais la plupart tournent plutôt aux alentours de 100dB. Et pour arriver à ce niveau la, c'est bon convertisseur obligatoire et 24 bits, ce qui n'existait pas dans les années 80.

Ci dessous mesure d'un fichier avec sinus 1Khz généré numériquement et mesuré numériquement. On est proche des 144 dB de SNR, mais jamais on n'observera ce chiffre en analogique.

43546224bits1Khz.gif


Si ces 144 dB sont théoriques, la pratique révèle qu'en sortie de convertisseurs on est bien loin de cette valeur, ci dessous mesure analogique en sortie d'un processeur:

131389processeursnrdist.gif



95

Hors sujet :

 

Sauf erreur, le Hi-MD n'était pas compressé (1411 kbits/seconde) mais il fallait malgré tout le passer dans un soft de chez Sony pour obtenir un wave.

Aujourd'hui, il faut tout de même reconnaitre que les lecteurs/enregistreurs numériques sur cartes SD sont encore plus pratiques avec une autonomie bien supérieure (pas de mécanisme énergivore).

 

 

96
Bonjour.

Pour Marc :
Quand Sony et Phillips sortent le CD en 1982, Sony équipe ses platines avec des 16 bits et Phillips des 14 bits. 96dB, ce n'est pas mal pour l’époque ... La distorsion des faibles niveaux pour un CD quand en MP3 on supprime ces faibles niveaux en présence de signaux importants : je me marre

Dans ce fil, c'est drôle : musicalement on casse la k7 puis le CD et on défend le MP3...



Pour Will : l'Audiogramme c'est sur mon lieu de travail avec une mesure jusqu'à 18kHz par un médecin spécialisé.

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Ce que précise surtout Marc34.o, c'est que la technologie de conversion n'était pas encore à la hauteur dès la sortie du support CD. C'est, du moins, ainsi que j'ai compris son intervention. Bon, il va falloir que je ressorte mon CDP 101 du placard (en promo à ± 8000,00 francs en 1983) et le comparer avec mon actuel lecteur CD/DVD (un Pioneer "24 bit" DAC acheté dans les 200,00 euros, il y a déjà quelques temps).

Hors sujet :

A la lecture de ce sujet, je constate que j'ai conservé tout un tas de vieux trucs que je n'arrive pas à me débarrasser sans pour autant les utiliser. Outre les mini-discs mentionnés plus haut, mon walkman Sony dort dans sa sacoche et une platine K7 Alpage AL-300 végète dans un carton (et oui, pas encore la marque Alpine...). Le seul élément de l'époque qui n'est pas remisé (mais qui prend tout autant la poussière) est une platine K7 "portable" 3 têtes (Marantz CP-230)...

 

Bon, c'est pas tout ça, je dois maintenant ressortir mon monoski pour la semaine prochaine facepalm

 

 

98
Citation :
c est ce que j appel un bon pourrissage de post ça quand même ou un gros HS de plusieurs pages

Le fil est à la racine du forum sono, on peut donc discuter sans soucis. De toute façon, c'est trop tard!

Citation :
La distorsion des faibles niveaux pour un CD quand en MP3 on supprime ces faibles niveaux en présence de signaux importants : je me marre

L'effet de masque rend cette compression pertinente. Ce n'est pas le principe lui-même qui pose problème. Si on abuse du taux de compression, la suppression devient flagrante. A 24kbit/s, le son est pourri. A 128k avec un bon encodeur, c'est tout à fait écoutable.

Citation :
Dans ce fil, c'est drôle : musicalement on casse la k7 puis le CD et on défend le MP3...

Eh non. Tu continues de déformer les propos des autres.

L'âge d'or de la chaîne hifi en éléments séparé est mort. Mais cela ne veut pas dire que les attentes du public actuel sont plus basses qu'avant. Et ce n'est pas parce que le français moyen des années 80-90 prouvait sa réussite sociale en mettant trois mois de salaire dans un chaîne qu'il était un fin auditeur. Il se payait sa chaine, il achetait la collection "les grands moments du classique au synthétiseur", et il montrait tout ça fièrement aux amis. Puis ça a changé. La réussite sociale est passée par le home-cinéma, le DVD, l'écran plasma, qui ont plus sûrement sonné le glas de la hifi stéréo que le MP3.
Et le jeune public d'aujourd'hui, qui n'a pas plus de sous que le jeune public d'hier, il va toujours à la Fnac pour s'acheter de quoi écouter de la musique. Et au lieu de tomber sur un radio-cassette-CD monobloc avec un son catastrophique, il peut s'acheter une micro chaine avec enceintes séparées en bois, un vrai tweeter (pas juste le centre du HP de grave métallisé), et un son cent fois meilleur. Le public non averti bénéficie de ces améliorations, même s'il n'en a pas conscience.

Pour revenir à la sono, avant les années 80, c'était pourri. Même dans le monde professionnel. La sonorisation de qualité a commencé au début des années 80, avec des boîtes comme MeyerSound qui ont sérieusement commencé à s'intéresser au couplage des HPs. Ça a pris un tournant décisif en 1993 grâce au V-dosc de L'acoustics, le premier line-source commercialement disponible. On peut dire, sans tomber dans l'adoration aveugle, qu'ils ont révolutionné la sonorisation.

Allez faire un tour ici:
https://www.regiscene.fr/photos.html

C'est une ancienne boîte de prestation. Il y a des photos de grands évènements, qui montrent le peu de technique qu'on avait à l'époque: on comptait qu'une enceinte convenait pour une certaine jauge, donc N enceintes conviennent pour N fois cette jauge. On empile tout ça, et terminé.
En gros, les prestataires qui sonorisaient la fête de l'huma dans les années 80 avaient le niveau technique de teufeurs d'aujourd'hui. Je caricature un peu, mais à peine. La sonorisation moderne a à peine 20 ans.
99
Bonsoir.

Vos propos : "la sono, avant les années 80, c'était pourri" résume tout sur ce fil.

Vous pensez qu'avant c'était pourri et il n'y a que maintenant avec le numérique et les line-array que le son est bon. Je ne suis pas d'accord avec ça.

Le numérique, c'est pratique, économique, parfaitement copiable, plutôt fidèle et cela a révolutionné les usages de la musique mais question son, le frisson quoi, cela n'a pas apporté les mêmes gains. Et maintenant c'est l’économie à tout prix qui tire l'ensemble vers le bas et ne donne plus le frisson en concert.

Je vous laisse, je dois remplir une benne pour la ferraille avec des JBL 2225, 2440 et autre Audax PR38 car c'est du matos de sono datant d'avant 1980... et c'est pourri.






100
Quand tu cesseras de déformer les propos des autres, alors peut-être qu'on pourra avoir une discussion constructive avec toi. Pour le moment cela n'est pas le cas.
As-tu remarqué que j'avais terminé mon post par "je caricature, mais à peine" ? As-tu remarqué cela ? Non. Tu ne l'as pas remarqué, ou tu ne veux pas en tenir compte. Je ne sais pas ce que tu cherches. Je ne sais pas pourquoi tu joues au petit vieux plein de nostalgie, genre "c'était mieux d'mon temps". Il y a des sujets pour lesquels cette attitude pourrait avoir un fond rationnel. Mais manque de pot en audio (que ce soit hifi ou sono), c'est tellement l'inverse...

Je ne suis pas le seul (mais alors pas du tout) à considérer que la sono a énormément évolué à partir des années 80 et surtout 90. D'ailleurs, je n'avais pas l'âge d'aller voir des gros concerts à l'époque. En revanche, je me documente, je lis, j'écoute ce que des vieux briscards disent. Ceux qui faisaient de la sono dans ces années là. Ceux qui ont connu l'avant et l'après. Ce que je raconte à propos de l'évolution des années 80-90 est un résumé de ce qui est écrit noir sur blanc par Bob McCarthy, l'auteur de "Sound Systems: Design & Optimization". Le gars a tout vu, tout connu. C'est aussi ce qu'on lit sur des forums pros.

Cela n'empêche nullement qu'il y ait eu de bons HP bien avant 1993. Le Principe du HP électrodynamique est connu depuis les années 20 il me semble. Cela n'a pas radicalement évolué depuis, même si ça s'est amélioré.
Mais le line array n'est pas dû à un changement radical dans la technologie des HPs. Le changement vient de la manière de concevoir des enceintes, d'assembler un grand nombre d'enceintes sans que cela devienne la cacophonie. Cette idée qu'il ne suffit pas d'empiler des boîtes s'est popularisée. On voit régulièrement ici des membres se poser la question de l'optimisation des sonos. Et pourtant, ce ne sont pas des grands ingés-sons. Ce sont des petits prestataires occasionnels, qui font des soirées de mariages ou d’anniversaire, ou des concerts dans les bars. Que cette population là se pose des questions quand au calage d'une façade est une excellente chose.

Dans les années 80, il y avait sur les scènes pros des retours énormes, parfois plus de 50cm de haut, qui pesaient un âne mort et cachait le musicien jusqu'à mi-cuisses. Aujourd'hui, on a des trucs qui pèsent parfois moins de 20 kilos, bi-amplifiés, avec un HP coaxial, mesurant moins de 30cm de haut pour les plus fins.

Quand j'étais ado, les soirées du lycée (animées par un pro), on les faisait avec du matos bien pourrave, genre une seule enceinte, agglo-moquette-piezzo, posée au sol. La lumière était à l'avenant: les fameux spots hexagonaux alignés rouge-jaune-vert-bleu au rythme de la musique. Ça donnait un son à chier, mais on s’amusait quand même. Aujourd'hui, pour moins cher, on s'achète un système triphonique chinois et des PAR à LEDs. c'est pas le top, mais c'est livré avec des pieds, les satellites sont en hauteur et passent l'aigu au dessus des oreilles. On trouve dedans des vrais moteurs à compression. Alors ça tient pas très longtemps. La compression crame quand on rentre un peu dedans. Les caisses sont parfois en ABS et ça résonne un peu dans tous les sens. Mais par rapport à ce qu'on avait il y a 20 ans, c'est déjà bien mieux.

Tout cela ne signifie pas qu'il n'y avait rien de valable "avant". Il y a des amplis guitare antiques qui restent fameux, et même aujourd'hui on garde des conceptions à lampes sur des amplis récents. On utilise couramment des micros dont la conception dates des années 60 (le SM58 ou le M88 par exemple). Comme quoi, on n'a pas oublié une quelle-conque apogée révolue. On a simplement gardé ce qui était valable. Et pour le reste, on est passé à plus récent, parce que c'est mieux.