et ce n'est pas non plus pour décrier qui que ce soit, mais pour en avoir rédigé un certain nombre dans un certain nombre de contextes, je sais combien il y a toujours une part de marketing (si ce n'est du conflit d’intérêt avéré - je parle pour ce qui me concerne, chacun verra briller ou non son nombril où il le cache) dans ce que j'écris quand je veux convaincre quelqu'un d'acheter ou d'aimer ou de penser ou de dire ou de faire quelque chose, et donc je ne me fais aucune illusion sur la sincérité de quiconque aurait "un message à caractère informatif" à me délivrer, et ne me fie jamais à ce genre d'information.

Et la liste des specs me suffit en général en matière d'informations générales, pas besoin de les lire sous une forme rédigée.

En revanche, le clignement des yeux inconscient du youtubeur professionnel au moment de faire un gros bobard sur le meilleur synthé de l'année (littéralement fermant les yeux sur son opinion réelle), ou au contraire cet "I mean" répété 25 fois en roulant de grands gestes des bras devant la caméra pour masquer la grande claque que l'on vient de prendre (dans une autre vidéo, non évoquée ici), et surtout ce que l'on entend dans les démos de toute cette variété des usagers et leurs usages, même pris à la gorge par leur désir de recevoir d'autres "cadeaux" des fabricants, ça oui je m'y fie et ça ne me trompe jamais.

C'est différent pour l'occasion parce que l'on a le choix de lire de multiples sources, mais pour quelque chose qui va sortir sous peu aucun problème avec ça, je suis un être humain pourvu d'un cerveau contenant énormément des neurones miroirs comme tout le monde, et je suis parfaitement capable de ressentir et de comprendre les émotions, les pensées, les préférences, les déceptions, les attentes, les embarras, etc. de mes congénères comme tout le monde, même par écran interposé comme tout le monde, comme n'importe quel autre primate en fait et même il paraît, comme n'importe quel autre animal.

Le code 15% fait le reste (à calculer sur l'équation du temps nécessaire à la décote équivalente sur le marché de l'occasion / la désirabilité et la disponibilité momentanée relatives au temps de cette décote), et la loi sur la vpc qui permet de prendre ce genre de risque, pour le plaisir ensuite éventuellement d'écrire encore son avis, etc. Et d'autant plus que les sommes sont admissibles à un budget de loisir sans aucun risque de scandale ou présomption de luxure ou de gâtement.

Quand on précommande en réalité, on commande une commande, pas un appareil, et on reçoit certes l'appareil éventuellement (c'est à dire si le vendeur ou le fabricant n'a pas menti sur son intention au moment de renseigner un délai), mais il est gagé sur la validation de la commande de cette commande, sinon il dégage. Tout simplement. Sans état d'âme. De la même façon que l'avenir n'est pas certain, la promesse d'un avenir n'est pas certaine avant de s'être avérée ou non.

Il peut dégager avant d'être arrivé, s'il ne peut être à emporter, en droit le cas est très simple, chacune des parties peut rompre le contrat de vente quand il le souhaite et sans motif particulier, parce qu'il ne s'est pas réalisé. Et c'est exactement l'esprit de cette loi, qui concerne au passage un des aspects les plus essentiels du lien social (et non "la consommation" comme disent des imbéciles), faute de pouvoir juger sur pièce.

Mais je ne fais pas cela souvent, c'est juste que je n'ai pas envie de devoir me justifier (ce que je fais pourtant..) d'exercer un droit, qui correspond très exactement à la possibilité de ne croire personne sur parole au sujet de comment j'ai ou non l'opportunité d'user des ressources que je dédie à mon studio, de mon plein gré, n'en déplaise à qui que ce fut.

Encore que, ces dernières années les marchands, les fabricants, fourguent des produits refourbis en quantité, ou minables ou insuffisant, et donc les épisodes se multiplient, ce qui fait les beaux jours de l'occasion..

Et putain heureusement qu'il y a des gens qui comme moi qui achètent les nouveautés sans attendre qu'elles soient sorties, sinon merde on serait tous là passivement spectateur assis sagement dans les gradins? C'est d'ailleurs à pleurer de tristesse cette histoire "moi je n'achète que si on me dit que c'est bien, je préfère vivre par procuration sinon j'ai peur, j'en ai lu plein les journaux des histoires" etc.

Mais si d'autres veulent suivre l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, grand bien leur fasse!

Il ne s'agit pas de vivre par procuration. Il s'agit de ne pas se jeter sur la dernière nouveauté juste parce que c'est nouveau.

Notre monde croule sous trop de produits, trop de trucs dont l'utilité reste à prouver. J'ai moi-même, malgré mes précautions et mes moyens limités, plein de trucs dans mon studio qui ne servent pas, qu'ils aient été achetés par moi ou par des potes qui les ont délaissés. Et sans doute autant de trucs qui servent si peu que je pourrais largement m'en passer. Et encore plein de trucs qui me servent, mais dont je pourrais me passer en utilisant d'autres matos de façon un peu plus poussée, un peu plus créative.

Ce que j'ai du mal à comprendre, donc c'est la précipitation. Je n'ai encore jamais rencontré aucun cas où quelqu'un ait spécifiquement absolument besoin d'un synthé qui va sortir au point qu'il soit nécessaire de l'acheter avant même qu'il soit en vente ou qu'on soit sur de sa date de sortie. Pour moi, ce n'est rien d'autre que du consumérisme, que l'excitation de la nouveauté qui fait sortir le portefeuille.

Là, je constate juste que ce synthé a visiblement suscité ton enthousiasme au point que tu décides de l'acheter avant de savoir s'il te convient. Et qu'il suffit visiblement d'une vidéo pour te faire non seulement renoncer, mais vouer au gémonies le produit que tu avais précommandé. D'ailleurs, tu déclares que, finalement, les vidéos montrent tous des sons pourris. Alors pourquoi l'avoir commandé si les vidéos montrent toutes que ça ne sonne pas ?

Enfin, tout cela te regarde selon notre belle théorie de la liberté individuelle. Sauf que je me permets (et sans aucune agressivité à ton égard personnellement) de m'interroger sur de telle attitudes parce que notre monde est en train d'en crever et que donc, ça me regarde aussi en tant qu'habitant de ce monde. Moi, je serai probablement mort avant que ça ne parte complètement en couilles. Mes enfants non.

Et par ailleurs :

Les sommes sont admissibles à ton budget de loisir. C'est tant mieux pour toi. Juste pour information, avec un revenu median à 1500 € par mois, ton "budget loisir" correspond en gros à la somme que la moitié des français ont pour vivre. Et la France est un pays riche. Très riche même à l'échelle du monde.
On peut s'en foutre, trouver que, selon la méritocratie, on a mérité de pouvoir se payer avec légèreté sans savoir si ça nous convient vraiment un truc qui représente le budget de vie d'une grande partie de ses contemporains. Sauf que j'estime que notre monde crève aussi de ces inégalités et que je trouve ça indécent. Tout comme je trouve indécent tout ce que j'ai pu moi-même dépenser en matos finalement inutile.

Oui mais j'ai vendu mon dernier synthé polyphonique vintage et je désire en acheter un neuf pour changer. En ce moment je n'ai plus qu'un XioSynth 25 en guise de polyphonique avec un minimum de contrôles, super, mais pas folichon folichon. Et cela fait des années que je cherche quelque chose d'original et de vraiment excitant comme synthé (j'exagère je ne compte pas d'autres qui ne se contrôlent pas trop en temps réel) Mais alors c'est déjà trop? La poutre et la paille..

L'Hydrasynth ressemblait au bon candidat (j'ai évoqué en quoi il pouvait être un descendant du D-50 que j'aime beaucoup), j'avais une belle promo à faire valoir, bref, ça tombait bien. Sauf qu'à revenir à la méthode d'écouter, je me suis rendu compte que j'éprouvais un malaise grandissant, d'ailleurs comme pas mal d'autres dans les commentaires.

Je ne prétends pas que l'Hydrasynth est comme ceci ou cela, juste je dis que je ne serai pas dans les premiers à le toucher finalement, et j'explique pourquoi.

Pour le reste, si tu savais comment nous vivons chichement comme des pachas ici tu serais très surpris de la marge que cela dégage même sur une base bien en dessous du seuil officiel de la pauvreté si on fait 2-3 choix de vie radicaux (enfants, voiture, frigo, vacances, avion, chauffage, télé, smartphone, resto, tabac, alcool, assurance santé et soins - si tu vires tous les trucs nuls ou inutiles dans ta vie tu verras que le monde n'est pas en train de mourir, que tu te portes bien mieux, et qu'il te reste des économie à la fin de chaque mois). Et en même temps oui quel que soit le repère de référence en occident pardon mais, à mon âge d'homme, sans aucune discussion possible, 1500 euros est un budget très modique (surtout pour un loisir en forme de style de vie.) Mais on n'est pas là pour faire son cv. Et tu as bien raison de te plaindre de ces objets qui nous accaparent et envahissent, le tout étant d’organiser une vie où on peut les monnayer en cas de besoin (comme des instruments vintages par exemple). Mais à mon avis il y a une confusion entre la forme de mon discours et ce qu'il est sensé représenter socialement. C'est pourquoi je disais ne pas adhérer à ces formulations en particulier. J'y adhère en général, oui la liberté de commercer, et le droit associé, est un pilier de l'humanité, parce que nous n'échangeons plus des femmes ou des esclaves et que le numéraire nous humanise en cela. Mais en particulier, avec mes 1500 euros je joue à me faire passer pour un riche dans un discours volontairement provocateur, et je l'ai remarqué ailleurs, les gilets jaunes (AUCUNE DES PERSONNES DE CE FORUM) n'ont généralement pas le sens de l'ironie des choses, ni celui de la détecter chez les autres (et ça va devenir interdit bientôt l'ironie, c'est bien trop dangereux pour être laissé aux pauvres. Aux riches le cynisme, aux pauvres, le degré zéro du second degré.)

Pour moi acheter un instrument vintage ne pose pas de problème, sauf erreur colossale de goût ou malchance de panne absolument irréparable (j'ai un fer à souder), c'est une sorte de placement, mais avec lequel on peut jouer de la musique en attendant, le moment venu, de le revendre au moins au prix d'achat, et souvent avec une belle plus-value.

Mais acheter un instrument neuf, c'est plus délicat, parce que s'il devient tout pourrave par l'opération du saint esprit au bout de 6 mois, eh bien on l'a dans le baba pour la décennie à venir ou alors il faut payer le prix de cette erreur. C'est comme cela que je procède, je veux bien prendre des risques avec des instruments nouveaux, pas de gaffe pour l'heure, c'est même très intéressant, mais si des signaux contradictoires se présentent avant qu'il ne soit trop tard, pas question de "choisir à posteriori" de "bien aimer quand même" un instrument parce qu'il est impossible de s'en séparer convenablement. Et peut-être tu aurais remarqué aussi, le bon coin c'est un peu fini l'époque où on vendait facilement n'importe quoi, donc même revendre devient compliqué.

Puis l'autre point, au moment où je signe, c'est une question d'une semaine ou deux, selon les infos du fabricant lui-même et du revendeur qui suit. Mais ensuite il est question de mois, et là stop, mon épargne n'a pas vocation à servir de cash flow à un quelconque industriel que ce soit.

Voilà, c'est très simple en fait.

Et peut-être que je reviendrai vers cet appareil si je le croise dans un magasin au printemps, il est après tout le seul à faire ce qu'il fait dans sa catégorie et en général, du clavier, du ruban, du moteur sonore, de la qualité des effets, de l'interface, etc. Sur le papier, tout y était, à un détail près.. apparu progressivement mais de façon de plus en plus cohérente à mes yeux (mais ne dit-on pas toujours la même chose d'un synthé "difficile", que la faute en est à celui qui ne sait pas le programmer? C'est pour éviter d'être celui qui dit cela que je sors de là)

Quant à ASM, vu d'où ils prennent les choses dans leur com, à les écouter ça va être un hit intergalactique leur truc, appuyé sur un cartel géant de fabricants, donc aucun état d'âme à laisser tomber vraiment.

Au départ, il y a un message qui voudrait me faire passer pour quelqu'un qui a confondu un synthé à table d'onde avec un synthé à VCO, mais non, et donc j'explique ce qui ne me va plus là-dedans, simplement par faiblesse, une fois de plus, de réagir jusqu'à plus d'heure au lieu de faire autre chose de ma vie. Cela je le regrette oui, et on ne se refait pas (trop)..

avec une grimace oui, et si le triturage des formes d'onde qu'il en sort est intéressant, toujours la même impression sonore sur le reste. En septembre et début octobre il était encore possible d'adhérer à l'antienne classique "ce sont des patches beta non finalisés comme d'hab ils sont pas terribles etc.", mais quand même il leur en faut zapper des dizaines, sur toutes les vidéos, pour en trouver deux trois potables, et qui sonnent vachement agressifs dans la partie droite du clavier.

Tous ces gens-là sont au garde à vous devant les fabricants, quoi qu'ils en disent, leur survie éditoriale et leur revenu/présence sur youtube dépend de la bonne réputation d'avoir l'air de s'y connaître assez pour capter l'attention du public un peu averti, ils ne peuvent absolument pas dire librement ce qu'ils en pensent, ce serait à brève échéance la fin de leur aventure, ou du moins un tel risque est bien réel. Dans l'éditorial écrit c'est sans doute très différent, mais la contrainte doit aussi exister. Sur AF à priori et sans doute ce problème se pose directement dans ces termes pour les rédacteurs puisque le site tire ses revenus d'une régie publicitaire donc pas du bon vouloir d'une poignée de décideurs, et tant mieux.

Mais chacun peut mesurer cela à son échelle, lorsque l'on bénéficie d'un avantage quelconque, on le chérit et on est prêt à des compromis, dans les discours ou les actes, pour le conserver, c'est normal. Lorsque cela se passe dans un système qui récompense essentiellement la réputation et le narcissisme comme sur yt, cette lutte pour la conservation des acquis devient critique pour tous les acteurs.

Et donc ils doivent composer des compromis en permanence. Ce qui est normal aussi ; ce qui ne l'est pas à mon sens, c'est d'adhérer (ou de rejeter) sans avoir cette perspective en tête à un quelconque moment.

Et je ne focalise pas sur cette vidéo, c'est juste que ce type cristallise là en deux clips, comme il en joue théâtralement et que le sujet porte à débat (nous en débattons, d'autres aussi ailleurs, c'est un fait), toute cette problématique ambivalente, comme il le dit très précisément : "you have to like it", littéralement, "il faut l'aimer" ce produit, ou "comment ne pas l'aimer", et ce n'est pas du tout la même chose que "I like it" ou "I love it".

Et dans cette situation où nous l'attend(i)ons de pied (de plus en plus) ferme et trépident d'impatience, il se trouve que là où j'en étais, cette formule et les moues moqueuses qui l'accompagnent, est l'exact miroir de mon ressenti, il faut bien que je l'aime puisque je l'ai acheté, alors que dans le même temps, tous les signaux réels, les sons que j'en entends, m'alertent de façon croissante sur le fait que mon expérience c'est d'entendre une casserole. C'est un problème de dissonance cognitive classique, et donc le "have' de '"have to like it" commence à prendre la forme d'un chemin de croix à venir à porter le fardeau de cette nécessité - jusqu'au point de rupture de l'annulation de la commande et de mon ouverture à ce problème. (dont vous remarquerez que je n'ai pas parlé tout de suite, et pas non plus sur le ton du bashing nécessairement. On peut quand même être un peu des grandes personnes sur af de temps en temps non?

Sur le synthé, il est sûrement super, et on en tirera sûrement de veaux patches tsoin tsoin (ou comme on veut), comme on tire tout de tout pour peu qu'on s'en convainque efficacement. Puis ASM n'est pas à la rue, ils savent ce qu'ils font, comment imaginer que cet événement minuscule qui nous occupe là pourrait avoir un impact réel plus fort que le message suivant qui dira "oh mon dieu quelle merveille je l'adore"?

Dans la vie ordinaire nous avons des stratégies pour détecter les mensonges et recouvrer les vérités qu'ils cherchent à masquer, c'est le point de départ de la vie sociale puisque l'hypocrisie est la norme universelle (c'est cela la civilisation), et la plupart des gens ne sont pas des sociopathes ou des psychopathes, ils ne sont, nous ne sommes pas, collectivement, pas très bons à mentir (parce que nous n'en avons pas besoin, la civilisation et son hypocrisie ordinaire suffisent), et donc comment se pourrait-il qu'il en soit différemment sur yt ou au marché des fruits et légumes? Ou dans un message d'un fabricant de synthé sur un forum? (gearlutz)

Et cela remonte aux époques où il valait mieux savoir détecter si c'était un serpent ou une branche morte là sur le chemin du bush, nous sommes câblés en dur pour apprécier nos actions à l'aune des risques que nous mesurons. Quand on croise un type patibulaire sur un trottoir, le risque est mesuré, "normalement" ce ne sera pas le tueur en série du record, mais juste un type levé du mauvais pied, et donc on accepte ce risque et on ne s'enfuie pas en courant. Mais, à mesure que les enjeux s'élèvent, il en va différemment. Est-ce si transgressif de rappeler ces réalités anthropologiques élémentaires?

Ce qui me gène un peu c'est le simplisme, le manichéisme, tout comme l'angélisme ou le diabolisme, "on nos cache tout on nous dit rien", "tous des vendus", ou la dénonciation à l'aveugle des mêmes (qui revient exactement au même comme chacun devrait savoir), c'est "bête et méchant", et si cela peut impressionner des masses dans l'espace social, comment y trouver son content de mesure et d'intelligence exactement? C'est impossible. Alors on obtient par exemple des pages de forums où tout le monde est du même avis qu'il ne faut pas ou plus dire du mal de ceci cela, ou bien l'inverse, et plus aucune nuance, plus aucune discussion intéressante, plus aucune mesure des choses, et on se finit par se tirer des points Godwin en permanence à bout portant en pure perte de l'intelligence commune, c'est absurde.

Le monde n'est pas simple, les sentiments ne sont pas simples, les émotions non plus, et même les sensations sont reprises dans la boucle cognitive chez l'humain, et donc ce n'est pas tant que "tout le monde est un vendu", mais plutôt de prendre en compte le fait que tout le monde a des perspectives, des pensées derrière la tête, des intérêts, des expériences, etc. différents.

Si l'on garde cela à l'esprit on peut commencer à penser qu'une situation, dans le monde réel, sest à la fois ceci ET cela, et pas forcément "en même temps", mais à la fois. L'intelligence se mesure notamment à cette capacité d'intégrer la contradiction, la contrainte, le réel et ses aspects antagonistes, et cela ne consiste surtout pas en un réductionnisme ou en un suivisme. Enfin il y a des bibliothèques entières de livres de gens qui ont montré exactement cela, on peut faire mine que "n'importe quoi", la bibliothèque n'est pas le petit mur de la caverne, aucun doute là-dessus.

Donc pour en revenir à l'Hydrasynth, si les créateurs sont de si brillants designers de synthés, et si décidés à faire les choses autrement qu'avant dans leur nouvelle aventure, que n'ont-ils pas d'abord pris une semaine ou deux pour blinder les patches avec des sons qui mettent objectivement la beauté en valeur? C'est une question qui peut se poser à mesure que rien ne semble venir tellement de ce côté-là chez les autres usagers qui y ont accès, et que remontent à la mémoire d'obscurs et merdiques synthés des années 80 pour qualifier ce qui en sort comme point de référence?

Quand sur le papier c'est un "D-50 killer" cette machine.

Et je dois bien finir en disant que je ne confond pas la mise en évidence d'une problématique avec la production de réponses toutes faites (autre simplisme qu'on se jette à la figure bêtement en permanence), et que je respecte tout à fait les opinions qui diraient que la problématique pour eux n'est pas celle-là, ou qu'ils n'ont pas ressenti ce malaise grandissant, qu'ils aient ou non précommandé cette machine - le rejet du réductionnisme fonctionne dans les deux sens.

Ça va j'ai bon Greta Thunberg va me lâcher maintenant?