réactions à la news Hydrasynth, nouveau synthé polyphonique de mutant

Citation :

Il faut assurer le SAV, avancer l'achat des synthés et verser un pourcentage au constructeur ?

Tu achètes les synthés au constructeur et tu les revends aux magasins. Tu payes donc le stock le temps qu'il soit écoulé.
Si le constructeur ne l'a pas fait, tu es sensé traduire la doc dans la langue du pays où tu vends.
Tu assures le support utilisateur, souvent le SAV matériel (surtout si le constructeur est en Asie)
Tu assures la promotion du produit dans la zone que tu couvres : publicités, showcases, salons, relations presse.
Tu assures la mise en place d'un réseau de revendeurs, tu les formes au produit pour qu'il puissent le présenter au client sous son meilleur jour et répondre aux problèmes basiques des clients.

Evidemement, tout ça se négocie au cas par cas avec le constructeur qui peut te faire des facilités de paiement sur le stock, financer en partie la pub, etc.

Mais globalement, c'est du boulot et du risque. Sauf si tu t'appelles Gibson France, que tu te contentes d'envoyer des commandes aux US et de les réexpédier aux magasins.
C'est donc beaucoup plus confortable de travailler avec une marque établie dont tu connais les gens, la fiabilité des produits, qui a de la puissance financière pour financer de la promotion et qui est connue et appréciée du public que pour une nouvelle marque inconnue.

Ajoutons que, étrangement, les marques connues ont plus tendance à bosser avec des gros importateurs qui ont du monde et des gros moyens. Les petites et nouvelles marques doivent bosser avec des importateurs ayant moins de puissance. Lesquels ont plus de mal à s'imposer en n'ayant pas de "grosses" marques au catalogue.

Je ne sais pas si cela existe déjà, mais je vois un superbe ensemble de sujets de masters et de thèses de recherche, en histoire, en économie, en sciences sociales, en musicologie, ou sur une plateforme interdisciplinaire type EHESS, au sujet l'industrie contemporaine des instruments de musique, son histoire (la grande et la petite), ses pratiques, ses "réalités et perspectives", la réception et les usages de ces produits dans le public, et ses conséquences et liens avec l'industrie de la musique enregistrée.

En plus, il y aurait beaucoup de travail de terrain à couvrir, des voyages pour des entretiens et des données à collecter et analyser, sans parler des observations de terrain. Pour des étudiants ambitieux et passionnés, une vraie mine à creuser!

Citation :

Sans parler de la consommation électrique

Imaginons un set de 6 claviers d'une consommation moyenne de 15 Wh, allumés 8 heures par jour, 220 jours par an. 6*15*8 = 0,72 kWh par jour. A 17 centimes le kWh y compris l'abonnement, ça fait 27 euros par an. 134 euros si allumés en permanence 24/7 pendant un an, 11 euros par mois. C'est un choix.

Pour les multiprises, plusieurs blocs pour les générateurs de sons et le mixage, un bloc pour les enceintes, un bloc pour l'informatique. Ca permet d'allumer les enceintes en dernier pour éviter les "plops" (et les éteindre en premier).

Ici j'ai aussi réparti par différents "blocs". Histoire d'avoir aussi effectivement le monitoring allumé en dernier lieu, mais aussi de ne pas allumer les synthés si je bosse sur un mix dans Cubase par exemple.