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Sujet Mon incompréhension.

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Sujet de la discussion Mon incompréhension.
AAAHHHHRRRGGG... :oo: :oo:

eklair128 : C'est à toi c'est 2 CS80 !!! :aime: :aime:
Un synthé qui me fait réver (merci vangelis :clin: ) ....Chapeau.
Malheureusement bien au dessus de mes moyens.. :(((
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Cette discussion entre les pour et les contre du D50 me semble vraiment surréaliste...
J'ai un D50 depuis sa sortie et je l'utilise parmis d'autres instruments, pour sa couleur sonore. Comprends pas la discussion...
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J'ai eu un D50 Roland qui est pour moi le dernier véritable synthétiseur que Roland ait fait. Ensuite ben le néant ...
C'est un synthétiseur qui sonne très bien pour la scène, un peu plus difficile à l'utiliser dans un mix. Vous pouvez pratiquement tout faire avec des cuivres, des cordes tout un tas de FX incroyable ...C'est un synthé qu'il faut programmmer, vous n'aurez pas tout directement sous la main.
Les échantillons qu'il possèdent sont des échantillons PCM courts pour juste simuler une attaquer ou une partie d'un son et il permette de faire beaucoup de chose intéressante ...
il n'y a pas d'incompréhension face à ce synthé c'est vraiment une bécane de folie ... sous côté ... Prince en utilisait un paquet sur scènes ...
des fois vous aviez le claviériste Matt Fink qui utilisait des D50 claviers surmontés de RACK pour des sons en layer.
Sérieux .... le D50 c'est de la balle
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Une de mes tâches de retour de vacances a été d'ouvrir toutes mes banques de sons D-50 glânées sur diverses sources (Net, vieilles cartes ROM converties en fichiers sysex, disquettes de sons, livres spécialisés, sons personnels,...) et de les regrouper dans une librairie MidiQuest afin d'éliminer les doublons.
Tout ceci pour dire que je suis actuellement en train de les écouter un à un depuis la librairie pour les classer dans des catégories précises (Cuivres, Pianos, Basses, Nappes, Leads,...) et les commenter. Et je dois dire que c'est une sacrée bête, ce D-50... Je pensais pourtant bien le connaître depuis le temps (il fait partie de mon staff depuis plus de 15 ans), mais aujourd'hui encore, il m'étonne, voire me subjugue par certaines de ses sonorités.
Certes, les sons commercialisés autrefois par diverses sociétés (Roland, Valhala, Sound Source Unlimited, Patch Pro,...) sont souvent "noyés dans la reverb" (mais c'était assez la tendance de l'époque). Maintenant, en retravaillant rien que sur la partie effets et en assignant des délais courts ou reverbs gate plutôt que caverneuses, on peut obtenir des sons qui pourraient tout-à-fait s'insérer dans des productions Hip-Hop/R&B ou Pop d'aujourd'hui. Pour moi, le D-50 est une toute grande machine qui appartient désormais à l'Histoire du synthétiseur au même titre que le Minimoog ou le DX7.
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Juste mon avis...
le D50 ne sonne pas comme un analo, mais il partage avec eux quelques caractéristiques surprenantes pour un synthé numérique :

une dynamique incroyable... en gros le D50 a un "coffre" une patate qu'on retrouve habituellement sur des analos. Il semblerait que ça soit dû à la qualité de ses convertisseurs.

bien que la section filtrage soit un peu pourrie et tres tres en deça de ce qu'on peut obtenir avec des analogiques ou meme des modelisations, le d50 possede 4 oscillos et des paramètres à ne plus en finir, ils permettent d'obtenir des sons complexes avec une grosse richesse harmonique, à mon avis, certaines nappes du D50 peuvent rivaliser avec certaines nappes analogiques.

Le D50 est difficile à programmer (ça va mieux avec un pg1000), au final c'est toujours un peu le meme type de sons qu'on entend. des sons typés fin années 80 avec des échantillons en attaque. la faute sans doute au centaines de banques de sons qui trainent sur le web. toutes ces banques de sons datent un peu et le D50 sonne comme un vieux ROMpler. Il suffit pourtant de se contenter des "structures 1" (sans échantillon donc) et passer un peu de temps à reprogrammer le D50 pour qu'il sonne de manière un plus contemporaine.

bonne prog à tous
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Je ne comprends pas trop ces comparaisons entre le D50 et les machines récentes qui soit disant peuvent sur le papier faire tout en mieux.
Un synthétiseur a un grain, une couleur qui lui est propre. Pas seulement à cause de ses échantillons ou oscillateurs, de ces filtres, ses effets, etc... mais aussi de part son architecture sonore et ses composants (convertisseurs, traitement...).

Qu'on critique un Akai S1000 par exemple, je pourrai comprendre puisqu'il s'agissait d'un sampleur dont le but était de reproduire de la façon la plus transparente possible les sons enregistrés.
Ce dernier est effectivement dépassé aujourd'hui et n'a plus grand intérêt puisqu'il n'avait pas spécialement une identité reconnaissable.
Qu'on critique un M1 vieillissant là encore je peux comprendre, c'était un lecteur d'échantillon avec de la synthèse soustractive basique (filtrage très limité) et ce qui a fait son succès à l'époque c'est le fait de retrouver une banque d'échantillon bien plus crédible dans une workstation, son mode de combinaisons permettant les layers pour un jeu en live plus souple et ses effets bien punchy (je me souviens des sax la première fois que je l'ai entendu, c'était impressionnant).
Il garde une personnalité très forte à cause de ses effets et de certaines sonorités largement entendues dans diverses productions mais pour les sons acoustiques on cherche toujours le meilleur rendu et de ce point de vue il est complétement "has been" ! Vu que pour la création sonore, il est très basique, on en a vite fait le tour et la personnalisation des sons est limitée.

Maintenant le D50 n'est pas un lecteur d'échantillons (elles permettent juste d'avoir des attaques plus réalistes, l'ajout de certaines harmoniques ou certains effets) et permet de sortir pas mal de sonorités différentes.
Il est pour moi inimitable et est encore d'actualité pour certaines couleurs sonores (un sampleur avec du D50 en échantillons ne sonnera jamais pareil)

Certains de ses défauts comme beaucoup de machines, contribuent aussi à son identité (sauf le souffle :lol: )
Pourquoi j'ai gardé un TG77 même quand j'avais un SY99 ? Le TG ne sonnait pas pareil avec des patchs similaires ! (multi effet et convertisseurs différents, échantillons retravaillés pour certains...).


D'ailleurs on prends un Roland JD990 et un JV2080, les deux ont pour ainsi dire la même architecture sonore (même type de filtres, mêmes algorythmes, etc... Et bien en insérant dans l'un ou dans l'autre la carte SRJV Vintage (donc on part sur la même base avec exactement les mêmes formes d'ondes),
le JD sonne plus gros, plus dynamique et a un grain différent... Incomparable ! ON pourra faire tout ce qu'on veut pour refaire le même patch sur le JV, on arrivera pas à retrouver la même chose.



Un synthé ce n'est pas un PC ou une console de jeu, des appareils qui évoluent dans le temps et rendent obsolètes leurs ainés.

Un synthé c'est un instrument même quand il est numérique !
Pourquoi devrait on considérer les analogiques comme vivants ou impérissables et pas les numériques ?
Les deux font la même chose, c'est à dire du son mais avec des procédés différents, c'est tout...
Un numérique a aussi le droit d'être mythique quand il a une personnalité propre. Si je prends le Korg Z1 (un des derniers vrais synthés Korg à mes yeux) ou encore un SY99, ils méritent autant de finir dans un musée dans 20 ans qu'un minimoog le sera en tant qu'analogique.

Sur ce bonne musique ;)

Nippon, ni mauvais.

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Citation : D'ailleurs on prends un Roland JD990 et un JV2080, les deux ont pour ainsi dire la même architecture sonore (même type de filtres, mêmes algorythmes, etc... Et bien en insérant dans l'un ou dans l'autre la carte SRJV Vintage (donc on part sur la même base avec exactement les mêmes formes d'ondes), le JD sonne plus gros, plus dynamique et a un grain différent... Incomparable ! ON pourra faire tout ce qu'on veut pour refaire le même patch sur le JV, on arrivera pas à retrouver la même chose.

Je me suis rendu compte de la même chose entre le JV-880 et le JV-1080. Sur le JV-880 c'était plus rond, plus chaleureux, avec une impression d'étendue dynamique plus grande et une bande passante allant plus loin dans les graves et les aigües. Alors que conceptuellement, ces machine sont bâtis sur la même architecture et concept... :?!:

S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

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Quand j'ai reçu le mail annonçant la parution de ton message, Nsxman, j'avoue avoir pensé "oh non, pourquoi déterrer ce maudit post, on va encore se prendre la tête à savoir si "c'était mieux avant" ou comment on faisait du temps où il n'y avait pas 4096 presets dans les workstation...

Et non ! je dois dire que je suis ébloui par l'objectivité de tes arguments. Tu as, à mes yeux, entièrement raison : ce n'est pas une question d'époque ou de caractéristiques techniques, mais bien une question de caractère, d'identité de la machine.

En ce qui me concerne, c'est toujours ainsi que j'ai sélectionné mes machines : Roland D-50, Korg Z1, Wavestation A/D, tx81Z(en attendant de me procurer un "vrai" DX7), les anciennes Electribes... pas tellement par rapport à leurs caractéristiques techniques (un peu quand même !) mais aussi en fonction de leur popularité, non pas parce que ce sont des succès commerciaux (d'ailleurs le Z1 n'a pas si bien marché que ça) mais parce que, suivant l'avis de nombreux utilisateurs, ce sont des machines qui ont plus ou moins marqué la musique électronique de par leur couleur sonore caractéristique, ou de par leur excellente ergonomie (en ce qui concerne les electribes : je ne peux pas dire que je les ai choisies pour leur son mais plus pour leur simplicité d'utilisation)

Une question découle naturellement de ces réflexions : l'évolution technologique actuelle, qui permet tellement plus facilement de reproduire n'importe quel son avec grande précision, permet-elle aujourd'hui de produire des machines ayant leur propre personnalité, leur propre grain ? Ou sommes-nous irrémédiablement condamnés à un formatage sonore, par définition anti-créatif ? Y aura-t-il de nouveau des synthés dignes de figurer dans le musée de la musique électronique dans 20 ans, aux côtés des mini-Moog et des DX7 ?
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Belle qualité de débat en effet !

N'oublions pas aussi ce que le marketing a infligé aux instruments de musique pour répondre à la concurrence.

Le JV-2080 et le JD-990 c'est une affaire d'étage analogique, pas le même choix des composants. Le JD-990 souffle un peu, quasiment pas sur le 2080. Il ne faut pas confondre la partie logiciel (numérique) et la partie analogique (la livraison du son). Ce sont 2 choses parfaitement distinctes et qui n'ont pas le même niveau de qualité. Les impératifs de cout dans les années 90 allaient sur le resserrement des couts à la construction, rappelons-nous ce que coutait 32ko de ram :-). Quelques sociétés ont axé pendant un temps sur la prépondérance des menus, des options, des écrans, de ce côté mystique de la grosse molette centrale qui fait tout... Les couts en matière d'informatique musicale ont explosé les budgets. En fait, je me suis aperçu que c'est l'analogique qui a souvent payé les pots cassés, moins de soins, composants moins précis, composants déclassés, études moins poussés.

J'illustrerais mon passage avec l'exemple (presque parfait) de Waldorf avec le MicroWave. Le premier est la révision A, un son pas possible c'est réellement un gros PPG qui est dedans, puis le mot « Micro » n’est pas tres bien choisi. Pour une raison obscure, Waldorf décide de faire une Rev B, pas les mêmes composants de filtrage, mais même informatiques. Un bide, le son n'y est plus, il tente une Rev C... trop tard les gens sont passés à autre chose. Qu’est qui a motivé cela, les composants des filtres (CEM3389) étaient un peu cher sur la Rev A et le cout du développement informatique (partiellement raté) a légèrement dépassé le budget… alors il passe a la version CEM3387 pin-a-pin compatible, mais moins bon ! :(((

add-on: j'ajouterais que le "c'etait mieux avant", n'est effectivement pas justifié, souvenons nous pour ceux qui en ont eu un polymoog (le bouger c'etait 5 a 10 pannes), les premiers modulaires (et leur odeur de chaud, puis de cramer), les ARP et leur composant foireux (les condo), les Kuzweil (ceux de fabrication americaine ou les boutons sautaient tout seul) les oberheims... il valait mieux laisser le fer a souder branché et avoir un peu de stock. je pense que maintenant c'est mieux :bravo:
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Blups :

Merci pour le compliment :oops:

Pour le Z1, effectivement il n'a pas bien marché lors de sa sortie, faut dire que les presets n'était pas terribles (loin de représenter le potentiel de ce synthé), beaucoup de clients le testait sans toucher aux controleurs alors qu'ils ont une importance énorme et peuvent transformer le son de façon significative (c'est une machine très expressive et vivante) et il n'est pas facile à appréhender.
De plus il a débarqué dans une période où la mode était aux grosses boites à sons pleines de presets immédiatement utilisables (beaucoup de gens qui ne veulent pas entendre parler du mot "programmation voir même "édition"), aux workstations toujours plus puissantes et surtout aux machines proposant les derniers sons "à la mode".

Pour la dernière question, on en revient à ce que je disais au dessus. Au fil des années on s'est dirigé vers des machines plus accessibles (moins besoin de s'intéresser au fonctionnement de l'édition des sons, on multiplie avec les années le nombre de patchs disponibles), des sortes de "couteaux Suisse" du son proposant la palette sonore la plus large et les sons les plus actuels, des banques d'échantillons à gogo, etc... (d'ailleurs la différence de rendu entre le JV880 et le JV1080 est dûe en partie à la multiplication des formes d'ondes, ils en ont tellement mis dans le 1080 que celles qui sont communes aux deux modèles sont plus courtes et plus compressées... quantité ne rime pas forcément avec qualité)


Du coup les vrais synthés se retrouvent un peu dans l'ombre et dés qu'une machine sort un peu trop des sentiers battus elle passe inaperçue (combien se tournent aujourd'hui vers la machine qui imite de l'ancien ou qui fait LE son de tel ou tel artiste ?)

Je pense que la demande a changée et aussi la façon d'utiliser son matériel pour une majorité (rendant les instruments électroniques plus abordables aux néophytes). Je le vois dans l'entourage, ceux qui prennent le temps (ou l'envie) de mettre les mains dans le cambouis en exploitant un minimum les possibilités d'édition sonore de leurs machines, ils sont en minorité.
C'est aussi pour ça qu'on a vu fleurir des potards pour toucher aux filtres, attaque, release et quelques fonctions de base même sur les workstations (il y a aussi le coté "temps réel" bien entendu).

Tout ça pour dire que les constructeurs généralistes l'ont bien compris.
Plutôt que de faire régulièrement des machines couteuses complexes avec des nouvelles synthèses (faisant du coup un type de sonorités bien précis ou trop dédié) ou trop ciblées sur la création sonore et que peu de gens vont maitriser ou acheter, ils préfèrent proposer du matériel plus accessible avec un maximum de sons tout fait avec une section de filtrage plus standard (mais pas forcément peu efficace pour autant) et ils profitent de l'évolution technologique pour multiplier la polyphonie, le nombre d'effets simultanés, la taille mémoire, la qualité de la restitution et ils innovent sur les fonctionnalités de jeu.
L'évolution a du bon, après tout dépend de son usage...
Les machines actuelles des grandes marques deviennent un peu du fourre-tout (une pincée d'arpeggiateur, une cuillère de vocodeur, des pads par ci, de l'audio par là)...

C'est dommage parce quand on pense à ce qui est possible de faire avec un V-Synth, un Z1, un Kurzweil K..., un SY99 et pas mal d'autres... On est loin d'en avoir fait le tour et ils sont sous exploités chez la plupart des utilisateurs ;)

Ca me fait un peu penser au monde du PC, il est plus facile de pousser les gens à changer leur carte graphique pour une dernière génération afin qu'ils profitent au mieux des derniers jeux plutôt que de perdre du temps à optimiser à mort pour que ça exploite ce qui est plus ancien...
Vous voulez des nouveaux sons ? on vous sort un nouveau modèle plus puissant (mais souvent à l'architecture similaire) avec des nouveaux presets et des nouveaux échantillons (spécialité de Roland et Korg depuis des années) !

Enfin, pour ce qui est de la personnalité, quand on fait des modèles similaires qui ne sont que des évolutions du précédent, ce n'est plus le modèle qui se démarque mais plutôt la série dont il découle (un Motif a son propre grain, un Triton/M3/Karma aussi, on reconnait à l'oreille la marque, pas forcément le modèle...).
Les instruments qui resteront ce sont ceux qui sont un peu plus uniques ou spécifiques.

Nippon, ni mauvais.