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Sujet Synthés dans la variété française 80s ?

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Sujet de la discussion Synthés dans la variété française 80s ?
Salut,

Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop française qui ont quelques riffs mémorables.

Autant on trouve l'info facilement pour les chansons anglo saxonnes (notamment dans la série d'articles "Classic tracks" de Sound on Sound), autant j'ai rarement vu quoi que ce soit pour la France !

Quelques uns qui me viennent à l'esprit (on ne juge pas !! :mdr: )
- L'aventurier / Indochine
- Envole Moi / Goldman
- L'aziza, tous les cris les sos / Balavoine
- Voyage voyage / Desireless
- Eve lève toi / Julie Pietri
- Les démons de minuit / Images
- Partenaire particulier (là ça sent le 100% DX7 non ?)

S'il y a des gens ici qui ont traîné dans les studios de l'époque : est-ce que globalement on retrouvait les mêmes machines que partout ailleurs à l'époque (Jupiter 8, Prophet 5, DX7, LinnDrum) ou est-ce qu'il y avait des spécificités bien françaises ?

Toutes infos bienvenues :)

[ Dernière édition du message le 18/04/2016 à 13:50:37 ]

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Quand j'étais ado, je me souviens qu'on ne voulais surtout pas d'un synthé en bois, on trouvais ça ringard, juste bon à mettre au feu...:facepalm:
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Citation de Synthpunk :
Question aux vieux briscards du forum, à ce propos dans la période disons allant de 1977 à 1987 quels étaient en France dans la variété, le rock, la pop, le prog rock et les musiques disons..... plus bizarres et expérimentales

Les synthés les plus abordables de cette époque et donc les plus populaires

Les synthés plus "Pro" donc moins abordables mais les plus utilisés

Les premiers synthés numériques et les premiers pas de la M.A.O


Chez les vieux briscards donnant dans le "bizarre", le MS-20 était un incontournable, il coûtait 3800f en 1979 (soit environ 1850€ en argent constant), puis le SH-101, plus abordable (environ 3000f en 1983, soit environ 1000€ actuels).

Quant au DX7, 12.000f de 1983, ça ferait plus de 4000€ actuels, dit autrement, du matériel manifestement réservé à des professionnels à même de l'amortir avant qu'il ne se déprécie excessivement.

Car à cette époque, les lignes bougeaient rapidement (*) : vers 1986/87, des potos avaient acheté un DX7 pour 10.000f, soit environ 2500€ actuels, ce qui restait une somme, mais à la portée d'un jeune bossant tout l'été pour peu qu'il vive chez papa/maman.

(*) Il faut faire très attention aux prix en francs de l'époque d'une année sur l'autre : l'érosion monétaire était de 10/15% par an de 1974/75 jusque vers 1984/85, puis en moyenne de 2/3% par an depuis.

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The Disease

Babel 17

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Citation de Analog_Keys :
Quand j'étais ado, je me souviens qu'on ne voulais surtout pas d'un synthé en bois, on trouvais ça ringard, juste bon à mettre au feu...:facepalm:


Pareil pour moi, d'ailleurs l'analogique n'était vraiment plus à la mode, on voulait des synthés modernes avec un écran et sans potards et des sons plus "réalistes" (ahahah on n'étaient pas très exigeants sur le "réalisme" à l'époque). C'est au début des années 90 que les anciens analos sont revenus au galop sur le marché de l'occasion mais le côté "télé en bois à papy" ça faisait quand-même moyenâgeux et pas très classe.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 09/12/2019 à 12:56:15 ]

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Hors sujet :
Citation de Analog_Keys :
Quand j'étais ado, je me souviens qu'on ne voulais surtout pas d'un synthé en bois, on trouvais ça ringard, juste bon à mettre au feu...:facepalm:

Encore maintenant je trouve ça complètement ringard les synthés qui ont es flancs en bois.
425
Dans une interview, Dave Smith confiait qu'il avait douloureusement senti passer le DX7, mais que pour lui, la vraie rupture est venue avec le Korg M1 (1988) car c'était le tout-en-un dont rêvait le gros des claviéristes professionnels et c'est pour ça qu'il reste à ce jour le synthé le plus vendu.

Et pour ça la toute fin des années 80 était une époque bénie pour les musiciens faisant de l'électro car pour passer au M1, de nombreux pros bradaient leur gros analos (OB, Prophet, Jupiter, Memmy...).

De même, c'était pour ça que les pionniers de la house et de la techno à Détroit utilisaient des TR-808, TB-303 et cie, ce matériel était alors considéré comme totalement dépassé et s'achetait pour une bouchée de pain...

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The Disease

Babel 17

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Moi, je me rappelle avoir cherché pendant des années un synthé avec le son "orchestra Hit". C'était mon critère numéro 1, besoin qui fut comblé avec mon PSR36 :facepalm:
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Du coup ceci pourrait t'intéresser:

Et particulièrement ICI à 6'30"

L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.

J'ai enregistré un peu de tout et n'importe quoi

428
Oui :facepalm:

Pour un son aussi naze... :-D

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

429
Citation :
la vraie rupture est venue avec le Korg M1 (1988) car c'était le tout-en-un dont rêvait le gros des claviéristes professionnels


Et des amateurs aussi car je me souviens que pour moi, le coté tout-en-un a été une aubaine économique.
Et il y avait un "Orchestra Hit" dans le M1. ;)
430
Et on tombait à genou devant les 512 K d’un piano multisamplé de S900 ou Emax...

[ Dernière édition du message le 09/12/2019 à 14:15:00 ]