Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
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vilak
Salut,
Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.
Toutes infos bienvenues
Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one
Push-Pull
vilak

Gam
Oui, mais pas les mêmes machines, pas la même approche, un fil dédié à cette période serait vraiment pertinent.
N'en sois pas si sur
Chemical Brothers
Oberheim Xpander, Juno 106, Jupiter 8, Moog Model D
Push-Pull
Mais bref, c'est aussi pour éviter trop le bordel...
minimalteck
Tout d'abord merci pour tes gentils mots.
E suite ça fait longtemps que les "balises" des années 80 ont été enfoncées et qu'on parle de l'avant et l'après de cette décennie qui a entourée mon adolescence.
Sois libre de parler du matos de l'artiste international que tu veux !
Merci pour ta réponse !
Malheureusement je ne suis pas une ressource en la matière, aussi je comptais (honteusement
Tu auras toujours des exceptions, c'est sûr !
Mais bref, c'est aussi pour éviter trop le bordel...
Pas Faux... je suis aussi du même avis, alors du coup je tente ma chance sur un nouveau post.
J'attends vos contribs, attention je suis exigeant je veux le même niveau qu'ici
vilak
Roger Linn raconte à Tony Horkins l'histoire poignante de sa mission terrifiante de mettre les batteurs dans de minuscules boîtes.
"J'ai assassiné le batteur"
Je dois être l'un des seuls batteurs au monde à avoir mis la main sur la gorge de Roger Linn, inventeur de la boîte à rythmes numérique originale. Non pas qu'il aurait valu la peine de serrer trop fort - cela fait cinq ans que la LM-1 a trouvé sa place dans la salle de contrôle des studios et il a déjà inspiré des dizaines d'imitateurs.
Bien que de nombreux batteurs blâment encore M. Linn pour leur chômage croissant, beaucoup ont appris à vivre avec les boîtes à rythmes, en tirant le meilleur parti et en les acceptant comme faisant partie de leur kit. Un nombre croissant de batteurs professionnels préfèrent laisser la machine faire la majeure partie du travail en studio, explorant des idées de sons et de rythmes qu'ils ne pouvaient pas jouer avec leurs mains et leurs pieds mais qu'ils pouvaient entendre dans leur tête.
Roger Linn savait tout cela depuis le début, bien sûr. Il n'avait aucune raison de l'avoir pour remplacer des musiciens de session; il en était un.
"J'étais vraiment un touche-à-tout, mais sans excelllence pour quoi que ce soit. J'étais un guitariste rock, et j'ai fait un peu d'ingénierie d'enregistrement et un peu de programmation de synthétiseur. Au concert le plus professionnel auquel j'ai participé, j'ai joué de la guitare pour Leon Russell en 1975. À part ça, ce n'était que de petites sessions de studio."
Contrairement à la croyance populaire, Roger Linn n'a pas inventé la boîte à rythmes originale parce qu'il détestait les batteurs, mais plutôt parce qu'il avait besoin d'une boîte à rythmes qui sonne bien, pour faire des maquettes.
"Comme la plupart des musiciens, j'avais un petit studio à quatre pistes et je pouvais jouer un peu de guitare, un peu de claviers, un peu de basse, mais la seule chose qui sonnait toujours moche était la batterie. Je me souviens qu'un jour je suis sorti pour acheter une boîte à rythmes et je n'ai rien trouvé qui me plaise. Je m'intéressais aux ordinateurs et à la programmation alors j'ai acheté un logiciel et j'ai écrit un programme informatique simple pour vous permettre de programmer des motifs rythmiques et d'utiliser des patchs de synthèse sonore, qui se sont ensuite transformés en véritables circuits sonores. Lorsque j'ai joué cela à certains de mes amis musiciens, la réponse a été incroyable ; tout le monde en voulait un."
Bien qu'il ait fabriqué sa boîte à rythmes originale pour lui-même, il n'a pas tardé à réaliser qu'il pourrait trouver un meilleur avenir dans ce domaine qu'en tant que guitariste. Ses idées se développaient rapidement et les premiers prototypes venaient avec.
"La création du premier prototype consistait à prendre l'ordinateur que j'avais et à construire un convertisseur simple qui permettrait de transférer les sons enregistrés dans des puces à mémoire. À l'époque, j'utilisais juste les batteurs avec lesquels je travaillais pour me donner certains enregistrements. ."
Au moment où la LM-1 est entrée en pleine production, de nombreuses rumeurs circulaient sur les sons de batterie qui se trouvaient dans ses puces. Peut-être avez-vous entendu dire que c'était Steve Gadd ? Ou peut-être Jeff Porcaro ? Qui était-ce?
"La vérité est que la plupart des sons provenaient d'un batteur de session de Los Angeles nommé Art Wood. Il y eu d'autres "interprètes"; les claquements de mains venaient de Tom Petty et des Heartbreakers!"
Malheureusement, l'événement remonte à trop longtemps pour que Roger se souvienne exactement de la manière dont les sons ont été obtenus en termes de kit et de prise de son, mais il se souvient d'avoir opté pour un son assez spécifique.
"Nous options généralement pour un son sec, car si nous devions utiliser des sons ambiants, l'utilisateur de la machine ne serait pas en mesure de supprimer l'ambiance. Avec des sons modérément secs, l'utilisateur peut ajouter sa propre ambiance artificielle - c'est beaucoup plus flexible."
Bien sûr, lorsque la LM-1 est devenu populaire, de nombreux batteurs ont levé les bras avec horreur et M. Linn a reçu beaucoup de critiques. Comment a-t-il réagi ?
"Eh bien, cette réaction parmi les batteurs, je pense, était injuste, car c'est vraiment un outil pour batteur. Il s'est avéré que beaucoup de ceux qui ont ces machines ont beaucoup plus de travail. C'est juste devenu une partie de leur kit et Ils n'ont plus trop à se soucier de jouer exactement en tempo, Ils peuvent passer plus de temps à réfléchir à la créativité qu'ils veulent donner à leur partie et ils peuvent faire des choses qu'ils ne pourraient pas faire sur un vrai kit de toute façon.
"C'est vrai aussi que quand quelqu'un qui n'est pas batteur programme la machine pour un disque, ça sonne très répétitif, terne et sans vie, alors qu'un vrai batteur va utilise sa créativité pour programmer une boîte à rythme et toutes les nuances de la chanson qu'il jouerait de toute façon, alors la chanson sonne beaucoup plus créative et la batterie répond vraiment à la musique."
Une fois que la première poignée de stars a acheté une LM-1 et que les premiers disques ont commencé à apparaître, tout a vraiment commencé à faire boule de neige. Pendant deux ans, Roger Linn a proposé la seule boîte à rythmes numérique, ils ont donc réussi à livrer beaucoup d'unités. Puis Oberheim a sorti sa DMX.
"Au début, j'étais inquiet parce que je pensais qu'avec la concurrence sur le marché, je diminuerais mes ventes. Mais la vérité est que c'est très sain pour le marché. Il y avait beaucoup de gens qui n'ont pas acheté mon produit parce qu'il n'y en avait qu'un seul de disponible. Ils attendaient d'avoir plus de modèles sur le marché parmi lesquels ils pourraient choisir. Beaucoup de ces personnes, une fois qu'elles ont pu choisir, ont examiné les différents produits et ont choisi le nôtre."
Un autre effet secondaire de la concurrence est que vous regardez de plus près ce que vous produisez et trouvez quelque chose de mieux. Alors vint la LinnDrum.
"Les avantages de la LinnDrum par rapport à la LM-1 étaient, numéro un, les cymbales ride et crash. Elle avait également plus de fonctionnalités de programmation, plus de mémoire, une meilleure qualité de son, un prix inférieur et un boîtier compact plus petit et la possibilité de changer vos propres sons de batterie."
Comme il l'a dit, tous ces nouveaux développements sont venus dans un package moins cher, faisant de la LinnDrum une offre très attrayante.
"La technologie évolue très rapidement. Vous pouvez concevoir un produit et il peut littéralement devenir une technologie obsolète en un ou deux ans. La vérité est que l'une des choses qui rend les boîtes à rythmes si chères est la quantité de mémoire informatique que vous devez y mettre pour stocker les sons à l'intérieur. Entre le moment de la sortie de la LM-1 et de la LinnDrum, le prix de cette mémoire a chuté de façon drastique. Nous avons également grandi en tant qu'entreprise et appris à concevoir les choses beaucoup plus efficacement. C'est ainsi que nous avons pu sortir un produit moins cher offrant plus de possibilités."
La Linn 9000 - cette fois, il est allé trop loin!!!!!!
Avec la croissance de l'entreprise (Linn Electronics emploie maintenant 45 personnes), Roger peut se mettre en retrait, mais juste un peu!
"Je spécifie toujours les produits dans les moindres détails. Le LM-1 et le LinnDrum ont tous deux été créés entièrement par moi. Nous avons eu une équipe d'ingénieurs sur la 9000 et ces personnes sont bien plus expertes talentueuses que moi dans leur domaine. Au fur et à mesure que l'entreprise grandit, mes responsabilités doivent inclure davantage son évolution. Cependant, une chose qui est très importante pour moi est que je ne perde jamais le contrôle de la qualité des produits. Il est très important pour moi que le produit répond toujours à la demande du musicien."
Au moment où vous lisez ceci, l'usine de Los Angeles de Roger Linn devrait produire des Linn 9000 en quantité; son premier produit qui est plus qu'une simple boîte à rythmes. Le 9000 est également un séquenceur de clavier très complet.
"L'idée était de prendre les dernières technologies et de construire une machine qui soit la pièce maîtresse du studio de musique électronique moderne. Le 9000 intègre des avancées significatives par rapport à la LinnDrum en tant que boîte à rythmes, et en plus comprend, à mon avis, le meilleur séquenceur MIDI à ce jour. Le problème est que les gens auront tendance à penser que parce que nous sommes une société de boîtes à rythmes, le séquenceur du 9000 est très simple ; mais ce n'est pas vrai. Le séquenceur du 9000 se démarque de tous ceux de l'industrie , et à mon avis les surpasse de loin."
Comme avec la LM-1 originale, Roger Linn avait le batteur en tête avec lz 9000, d'où les 12 entrées de pad de batterie à distance sensibles au volume et sa prochaine commercialisation.
"Nous allons sortir nos propres pads de batterie. Je pense que tout le monde sera très agréablement surpris - ils vont être très faciles à jouer. Ils vont inclure certains avantages par rapport à ceux qui sont actuellement disponibles. "
Il y a plus de choses qui vont sortir de chez Linn à l'avenir aussi, mais malheureusement, il doit rester secret car ses concurrents aimeraient en savoir autant que vous!
"C'est notre objectif chez Linn Electronics de toujours produire des produits pratiques pour le travail des musicien. C'est ce que j'ai toujours voulu pour moi et je sais que c'est ce qu'ils veulent. Nous allons proposer de nombreux produits différents dans de nombreux domaines différents de la musique électronique, et nous ferons de notre mieux dans chaque cas pour nous assurer que les produits intègrent toutes les fonctionnalités nécessaires pour produire une excellente musique."
"Roger Linn et quelques unes de ses monstrueuses créations" :

Frajean
kosmix
Du coup si j'ai bien compris la Linn-9000 a été un échec et la boîte à coulé ?
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
vilak
Je fais faire la traduction par Google Trad et après je corrige les tournures qui me semblent mauvaises (ex : le Wave est souvent converti en "onde" si la marque PPG ne l'accompagne pas), malhabiles ou obscures.
@Kosmix
Je sais pas mais ça doit pas être bien dur de trouver la réponse.
C'est marrant quand même, enfin non c'est triste, mais tu vois que parmi les artisans qui ont révolutionné le monde de la synthèse musicale beaucoup ont coulé après que les grosses boîtes aient repris leur trouvaille.
Tiens mon Kosmixou, je te relance sur l'IW de John Foxx. T'avais pas compris ce qu'il disait sur la CR-78 parce ma trad était pas bonne ou parce qu'il a vraiment été obscur dans son explication?
[ Dernière édition du message le 10/01/2023 à 18:02:48 ]
kosmix
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Coramel
Présentez vous sur AudioFanzine
erewhon
la Linn-9000 a été un échec et la boîte à coulé
Machine reprise par Forat, "Forat 9000", aucune idée sur la pérennité de ce projet, Synthwalker pourrait peut être en dire plus sur cette suite...
http://www.forat.com/drummachines/9000.htm
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
vilak
https://fr.audiofanzine.com/synthetiseur-rack/forums/t.662742,synthes-dans-la-variete-internationale-dans-les-annees-80,post.11607119.html
Kékiveut dire John Foxx sur son utilisation de la BàR Roland CR-78?
VF :
Elle est franchement assez faible en elle-même et nous avons dû utiliser quelques astuces pour l'améliorer. Nous avons utilisé deux pistes pour la grosse caisse et sur l'une d'elles, nous nous sommes concentrés sur le fait de bien régler les médiums et les graves et de faire passer ce son à travers des gates Audio Design Scamp qui laissent passer le son et se referment avec une sorte de clic pour donner un son assez serré avec toutes les fréquences qu'il contient mais seulement sur une courte durée. Nous l'avons utilisé sur tous les patchs, et comme la CR78 n'a pas de sorties séparées, nous les avons séparés sur le pupitre en isolant chaque son et en le découpant soigneusement afin de pouvoir mixer avec précision. Nous pouvions ainsi avoir une grosse caisse massivement forte et simplement faire un fondu enchaîné des hi-hats comme nous le voulions; Comme vous ne pouvez pas resynchroniser la batterie, vous deviez commencer par ces charlestons et deviner ce qui allait se passer dans le mixage, puis ajouter des percussions à partir du bruit blanc ou du modulateur en anneau de l'ARP par la suite.
VO :
We used two tracks for the bass drum and on one of them we concentrated on getting the mid and bass right and on gating it using Scamp gates, which let the sound through and close again with a sort of click to give quite a tight sound with all the frequencies in it but with only a short duration. We used that on all the drums, and because the CR78 hasn't got separate outputs we separated the drums on the desk by isolating each sound and gating it carefully so we could mix accurately. We could have a massively loud bass drum and just fade the hi-hats in and out as we wanted them; you couldn't re-sync the drums so you had to start with them and guess what was going to happen in the mix, and add percussion from the white noise or ring modulator of the ARP afterwards.
vilak
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Un article en anglais sur la Linn LM-1. On y parle de Human League, Ultravox, Prince, entre autres...
https://thevinylfactory.com/features/an-introduction-to-the-linn-lm-1-and-10-records-it-helped-define/
Coramel
Désolé , pas encore eu le temps de répondre à la question du post 4588. Je développerai un peu plus tard. Pas beaucoup de temps en ce moment (je t’expliquerai par mp si tu veux).
Présentez vous sur AudioFanzine
vilak
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Le test de la LM-1 par Warren Cann, batteur d'Ultravox, en septembre 81, pour "E&MM" :
https://www.muzines.co.uk/articles/the-linn-lm-1-drum-computer/3566
De quoi remplir quatre pages du magazine!
C'est en anglais bien sur!
Frajean
Pas de soucis, tu sais que j'adore faire ma pleureuse!
Et moi, je trouve toujours aussi dommage que des infos aussi intéressantes que celles que tu donnes Vilak, soient perdues dans un fil de forum très généraliste (les synthés dans les années 80, ça ratisse large), plutôt que dans leurs forums dédiés.
Exemple celui de la marque Linn ou même celui des instruments dont tu parles comme la LM-1
Parce que ce sont des commentaires qui seront plus ou moins perdus quand ils auront été suivis de dizaines d'autres sans rapport.
[ Dernière édition du message le 12/01/2023 à 18:47:07 ]
vilak
Je le fait d'ailleurs parfois, mais je le reconnais avec parcimonie et seulement quand je sens que ça en vaut la peine.
Je m'explique :
Prenons l'exemple de la Linn LM-1, sur laquelle je viens de poster deux articles assez intéressants, sans même tenir compte de l'IW de son créateur.
Il y a trois sujets sur cette LM-1, ils ont 7, 3 et 2 abonnés, des gens qui, selon ma logique, sont pour la plupart déjà ici où il y a aujourd'hui 151 abonnés.
Aussi comme je poste beaucoup plus sur les artistes que sur les machines, je ne me rend pas toujours compte de la pertinence d'aller repiquer mon post sur le sujet de la machine en question, je n'y pense pas toujours non plus.
Raison ou tort, ça me va à moi mais bien sur je comprend ton raisonnement et tu as eu raison de me faire cette remarque.
Maxxou32
Citation de vilak :Pas de soucis, tu sais que j'adore faire ma pleureuse!
Et moi, je trouve toujours aussi dommage que des infos aussi intéressantes que celles que tu donnes Vilak, soient perdues dans un fil de forum très généraliste (les synthés dans les années 80, ça ratisse large), plutôt que dans leurs forums dédiés.
Exemple celui de la marque Linn ou même celui des instruments dont tu parles comme la LM-1
Parce que ce sont des commentaires qui seront plus ou moins perdus quand ils auront été suivis de dizaines d'autres sans rapport.
Moi je trouve ces articles sur le matos ont tout leur intérêt ici et c'est ce que j'adore ! Après tout le titre de ce forum est assez évocateur !
Old School et Electronica
kosmix
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Maxxou32
Mais c'est vrai que cela va moins intéresser les jeunes, certainement plus les gens qui ont plus de bouteille.
Au passage on m'a offert aujourd'hui un CD de Jean-Jacques Perrey 'Moog Sensations", je ne connaissais pas et c'est excellent, je comprends mieux pourquoi j'aime le son Moog !
https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/mort-de-jean-jacques-perrey-pionnier-de-la-musique-electronique_3377003.html
Old School et Electronica
[ Dernière édition du message le 12/01/2023 à 22:05:51 ]
vilak
Waouh, ces sonorités me ramènent très très loin en arrière...
Moog, Moog, Moog, on en parle partout partout...
Wolfgang Palm, fondateur de PPG
(Trouvé sur Synthmuseum.com. extrait avec permission du livre Vintage Synthesizers de Mark Vail, copyright Miller Freeman, Inc)
Comme pour la plupart des quelques pionniers du synthétiseur, la quête de Wolfgang Palm a commencé dans l'anonymat et a lentement fait boule de neige.
"Au début des années 70, je jouais de l'orgue dans un petit groupe à Hambourg", se souvient Palm. "Cela a commencé quand J'ai entendu pour la première fois "Lucky Man" d'Emerson, Lake & Palmer à la radio. J'ai écouté le son du portamento, l'effet de glisse, et je me suis dit : "Comment font-ils ça ?" Personne en Allemagne n'avait de synthétiseur à cette époque.
J'ai donc construit mes propres VCO et les ai connectés à mon clavier d'orgue. J'ai fait des choses folles, y compris des séquenceurs simples. Après un certain temps, j'ai connu quelqu'un qui possédait un Minimoog, je suis devenu plus familier avec l'idée du contrôle de la tension des oscillateurs, des filtres et des amplificateurs. Petit à petit, j'ai créé mon propre système modulaire.
Ensuite, j'ai construit des claviers spéciaux pour le gars qui s'occupait de la distribution de Moog en Allemagne. Il avait des clients qui voulaient des claviers duo et quadriphoniques. Cela a conduit à mon association avec les membres de Tangerine Dream, en particulier Chris Franke et Edgar Froese. Ils avaient un grand intérêt pour les nouveaux instruments et la modification de leurs synthés Moog et ARP. Ils ont donc investi beaucoup d'argent, de temps et d'idées, et m'ont aidé à démarrer mon entreprise de construction de synthétiseurs analogiques.'"
Frajean
Mais libre à vous de signaler sur les sujets concernant les machines qu'il y a un truc intéressant ici qui les concerne.
Je le fait d'ailleurs parfois, mais je le reconnais avec parcimonie et seulement quand je sens que ça en vaut la peine.
Je m'explique :
Prenons l'exemple de la Linn LM-1, sur laquelle je viens de poster deux articles assez intéressants, sans même tenir compte de l'IW de son créateur.
Il y a trois sujets sur cette LM-1, ils ont 7, 3 et 2 abonnés, des gens qui, selon ma logique, sont pour la plupart déjà ici où il y a aujourd'hui 151 abonnés.
Aussi comme je poste beaucoup plus sur les artistes que sur les machines, je ne me rend pas toujours compte de la pertinence d'aller repiquer mon post sur le sujet de la machine en question, je n'y pense pas toujours non plus.
Raison ou tort, ça me va à moi mais bien sur je comprend ton raisonnement et tu as eu raison de me faire cette remarque.
Oui, je suis d'accord avec toi, les forums sont parfois un peu vides de membres. Mais peut-être qu'il y a beaucoup plus de personnes qui viennent les lire, sans besoin de commenter. Perso, cela m'arrive très très souvent. Je m'intéresse, je lis, j'apprends, mais je n'ai pas forcément quelque chose à ajouter.
En fait, ce n'est même pas dans les forums qu'il faudrait poster ce genre d'information, mais dans la page de présentation de l'instrument. Au même titre que la fiche technique, les images et vidéos ; je pense que l'histoire d'une machine, sa création, son utilisation par certains artistes, etc. comme tu le présentes parfois, est tout aussi intéressante.
Mon idée derrière cela, est que si on s'intéresse à une machine, on va d'abord et surtout rechercher de l'info dans les pages dédiées à cette machine. Sûrement pas dans un forum généraliste, ou les infos utiles pourraient être noyées parmi des milliers d'autres posts (4600 dans ce forum).
Alors oui, on peut faire des liens depuis des pages dédiées vers un forum généraliste qui contiendrait les infos ; mais la logique du web, c'est plutôt l'inverse
[ Dernière édition du message le 13/01/2023 à 14:13:17 ]
vilak
Je vais déjà chercher l'information, je la traduit et je la propose ici, je pense en faire assez.
Dans le cas d'une interview où l'artiste maltais Toussaint Tétizeur parle des claviers X, Y & Z, je ne me sens pas la force en plus de repiquer mon post sur un sujet de chacune de ces machines.
Certes, je peux le faire à l'occasion, mais ce sera rare, et il faudra que je pense personnellement que le jeu en vaille la chandelle.
Allez je tente un truc.
Vous semblez avoir particulièrement aimé l’article sur Roger Linn, je l'ai repiqué sur d'autres sujets concernant les machines cités dedans.
On verra bien ce que ça donne...
Frajean
On verra bien ce que ça donne...
Tu peux avoir plein de lecteurs qui seront très intéressés par ces informations, mais qui n'auront pas forcément besoin de commenter.
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