Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
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vilak

Salut,
Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.
Toutes infos bienvenues
Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one

vilak

Pour Val Stephen, j'ai un peu moins gouté au truc...
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Genesis a débuté dans le progressif non?
Alors...
Tony Banks nous parle
... de Synthés, à partir de 17.24, et pendant très très longtemps :
... de l'ARP Qiadra en particulier :
Une excellente version live de "Abacab" :

Push-Pull



vilak

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Après avoir quitté Ultravox, John Foxx enregistre courant 79 un album solo qui sort en janvier 1980.
Extraits de ses souvenirs pour "Electronic Soundmaker", octobre 1983
"Metamatic" était une sorte d'exercice de design ; je me suis dit : 'Je vais me limiter à 8 pistes pour commencer, pas d'instruments acoustiques, un traitement lourd sur le chant, j'en joue autant que je peux moi-même, pas de vraie batterie et pas de cymbales.' Et je m'y suis tenu jusqu'au bout, ce qui est inhabituel pour moi !
Jake Durant jouait de la basse et John Wesley Barker jouait des claviers – des choses que je ne pouvais pas faire moi-même, comme des accords ! Je jouais principalement de la guitare avec Ultravox, pas dans le style d'un guitariste solo mais juste en accords simples.
Je n'étais pas vraiment intéressé par les polysynthés à l'époque parce que je ne voulais pas utiliser d'accords si je pouvais l'éviter. En fait il n'y a que deux ou trois exemples d'accords sur l'album, sur la fin de 'Underpass' et 'Touch and Go' par exemple.
J'ai utilisé seulement quatre instruments sur "Metamatic" :
-Séquenceur ARP Sequencer 1601
-Synthétiseur ARP Odyssey
c'est un bel instrument, il y a certains sons qu'on ne peut obtenir de rien d'autre ; Je peux vraiment me défouler en solo avec ça parce que c'est tellement charnu. Ce n'est pas trop facile à utiliser et retrouver un patch à la volée n'est pas évident, mais pour un ou deux sons sur scène c'est merveilleusement puissant.
-String machine Elka Rapsody
C'est une machine qui en a beaucoup dans le ventre, si vous l'amplifiez et la traitez comme une gratte ; c'est super sur un ampli guitare Marshall.
-Boite à Rythme Roland CR-78
Elle est franchement assez faible en elle-même et nous avons dû utiliser quelques astuces pour l'améliorer. Nous avons utilisé deux pistes pour la grosse caisse et sur l'une d'elles, nous nous sommes concentrés sur le fait de bien régler les médiums et les graves et de faire passer ce son à travers des gates Audio Design Scamp qui laissent passer le son et se referment avec une sorte de clic pour donner un son assez serré avec toutes les fréquences qu'il contient mais seulement sur une courte durée. Nous l'avons utilisé sur tous les patchs, et comme la CR78 n'a pas de sorties séparées, nous les avons séparés sur le pupitre en isolant chaque son et en le découpant soigneusement afin de pouvoir mixer avec précision. Nous pouvions ainsi avoir une grosse caisse massivement forte et simplement faire un fondu enchaîné des hi-hats comme nous le voulions; Comme vous ne pouvez pas resynchroniser la batterie, vous deviez commencer par ces charlestons et deviner ce qui allait se passer dans le mixage, puis ajouter des percussions à partir du bruit blanc ou du modulateur en anneau de l'ARP par la suite.

kosmix


Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

vilak

Voici la vo :
We used two tracks for the bass drum and on one of them we concentrated on getting the mid and bass right and on gating it using Scamp gates, which let the sound through and close again with a sort of click to give quite a tight sound with all the frequencies in it but with only a short duration. We used that on all the drums, and because the CR78 hasn't got separate outputs we separated the drums on the desk by isolating each sound and gating it carefully so we could mix accurately. We could have a massively loud bass drum and just fade the hi-hats in and out as we wanted them; you couldn't re-sync the drums so you had to start with them and guess what was going to happen in the mix, and add percussion from the white noise or ring modulator of the ARP afterwards.

Synthpunk

Et j'allais oublier par Soft Cell période Tainted Love
Mondialiste et Droit de l'Hommiste Fan des musiques populaires de la zone mondiale
[ Dernière édition du message le 03/01/2023 à 14:16:17 ]

vilak


vilak

Pour l'époque, elle est dans le moule on va dire. C'est vrai qu'au niveau des sons, il n'y a pas de vrai bon en avant par rapport à ce que faisait déjà Roland mais son horloge est d'usine synchronisable avec l'extérieur et ça, c'est à ma connaissance la première fois que ça arrive.
Si c'est comme je le crois une première, on peut alors dire avec ce pas en avant que l'attrait de cette Bàr devenait grand pour les musiciens électroniques.
Pourtant, il me semble en effet avoir lu que la CR78 fut un échec, et que beaucoup d'exemplaires sont partis à la benne...
Korg reprendra cette belle trouvaille avec la KR-55, sortie quelques mois après (février 80 chez nous) et y ajoutera le trig à la bassdrum, ce qui fera le délice de Daniel Miller et de Depeche Mode.


erewhon

Pour cette reprise j'ai un doute:
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...

vilak

"Sortie en 1981 sur l’album Face Value, la chanson est devenue emblématique de la pop des années 80. Curieusement, la chanson est basée sur un preset Disco de la boîte à rythme Roland CompuRhythm CR-78. En addition, un synthé polyphonique Sequential Circuits Prophet-5 est utilisé dans la chanson, ainsi qu’une grosse dose de reverb gatée. "
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Gné????????

[ Dernière édition du message le 03/01/2023 à 22:03:41 ]

vilak

Elle coutera mille balles chez nous, soit 3 fois moins que la 68 et 4 fois moins que la 78.
Boss DR-55 au naturel :
Boss DR-55 avec beaucoup de cosmétique :
"We used the Boss DR Rythmn DR-55 drum machine for the drums on this song.
We fed it out into two amps ( bass /Guitar) for the snare and Kick drum respectively then recorded that. "
(Laurence Tolhurst, batteur du groupe)

Maxxou32


Je savais que Cure avait utilisé le DR55 mais je savais plus sur quel titre de cette période, merci pour ces infos !
Old School et Electronica

Push-Pull


vilak

Les premiers synthés de The Cure.
En novembre 79, un claviste est recruté (Mathieu Hartley) et il amène sur scène son Korg MiniiKorg 700S, auquel est vite adjoint un Roland RS-09 (hiver 80), acheté pour l’enregistrement du deuxième album, "Seventeen Seconds". De son coté, le batteur ajoute des pads Synare 3 à son kit.
Hartley quitte le groupe en septembre 80 et emporte son 700S qui se voit remplacé par un Korg MaxiKorg 800DV et son RS-09 qui se voit remplacé par un autre à l'identique. Lorsque la tournée reprend en octobre, les parties de clavier se voient réduites à la très simple intro de « A forest » que le bassiste joue lui-même. Pour cela, le 800DV suffit et le RS-09 n’est plus utilisé sur scène.
Pour l’album suivant, composé et arrangé entre l’automne et l’hiver 80/81, un Solina String fait son apparition. C’est le clavier préféré de Robert Smith et il arrivera toujours à en glisser un petit bout dans chaque album qui suivra. « Faith » est donc habillé par des nappes de Solina Sting, de RS-09 et de 800DV. D'après Ory, ce 800DV est parfaitement capable d'avoir fait les cloches que l'on entend sur 'The Holy Hour".
Quelque part par-là arrive une pédale basse EKO qui d’après certains ne sera utilisée qu’en concert.
L’album de 82, « P*rn*graphy », ne voit pas de gros changement dans l’équipement et l’on retrouve ces trois machines et la pédale basse pendant la tournée. Toutefois une boite à rythme Boss DR-55 a été utilisée en studio. Déformée par des amplis, c'est elle qu'on entend sur "100 years".
Le bassiste s’est barré suite à une bagarre en juin 82 et les deux membres restant sortent en décembre « Let’s Go To bed » avec leur trois synthés habituels.
Début 83, ils louent un « Oberheim system » (DSX/DMX/OB-Xa) pour le EP « The Walk » et ses face-B. Ce matériel ne resservira donc plus jamais au groupe.
Un journaleux a qualifié « The Walk » comme « La techno-pop que Depeche Mode rêve de faire la nuit ». Dur pour DM quand même, bien que la chanson soit très bonne!
Le batteur désormais claviste a acheté une Boss DR-110 et un Juno-60 à cette époque. On le voit pourtant sur scène avec ce qui semble bien être un Jupiter (6 ou 8 je l’ignore, lien de la vidéo tout en bas et c’est bien du direct, pas du playback).
En 84, Porl Thompson (nouveau venu) et Lol Tolhurst (l’ex-batteur devenu claviste) jouent sur scène avec respectivement un JX-3P et le Juno-60, ils ont dû figurer avec leurs autres instruments dans l’enregistrement de l’album « The Top », la même année. Le DX-7 serait déjà là pour certains, d’autres disent que non.
En 85, Coté studio on parle de l’arrivée d’un Emulator 2, d’un Ensoniq Mirage et d’un JX-8P pour « The Head on the Door ». La présence du DX-7 est certaine lors de ces sessions, il remplace d’ailleurs le Juno 60 sur la tournée.
En 86, le JX-8P et le Mirage sont là c’est sûr, puisqu’en cette année de promo de la compilation ils accompagnent respectivement le JX-3P et le DX-7.
Et après, je sais pas car j’ai la flemme de chercher !!!!
[ Dernière édition du message le 04/01/2023 à 23:44:06 ]

Zuma Otto Rivers

Roland D-50 (j'aimerais bien en essayer un, une fois), presets "Fantasia" au tout début et "Soundtrack" ensuite pour les accords, c'est bien ça ?
Il y a un troisième son, une espèce de voix pitchée et filtrée façon un peu Emulator, vous avez une idée ?
« Il n'y a pas de théorie : il suffit d'entendre. Le plaisir est la règle. » Claude Debussy.

kosmix

Possible, mais je pense perso que la DR-55 est arrivée après l'album de 80. Ce sont les Synare 3 qui je crois débarquent pour "A Forest".
Plus ou moins. À ma connaissance il n'y a pas de boîte à rythmes sur les 2 premiers albums (The Cure -1979 et Seventeen Seconds - 1980) mais je peux me tromper tant il peut être difficile de faire la différence. La Synare 3 a peut-être été utilisée dès 79 sur le single Jumping Someone Else's Train (on entend une percu synthétique à la fin du titre). En tous cas elle est clairement sur l'album de 80 dans les titres Play For Today et l'intro de M puis sur l'album suivant (Faith - 1981) à la fin du single Primary et sur le titre The Drowning Man.
Lol Tolhurst a également complété sa batterie avec des rototoms pour cet album, qu'il continuera d'utiliser sur Faith.
En novembre 79, un claviste est recruté (Mathieu Hartley) et il amène sur scène son Korg MiniiKorg 700S, auquel est vite adjoint un Roland RS-09 (hiver 80), acheté pour l’enregistrement du deuxième album, "Seventeen Seconds". De son coté, le batteur ajoute des pads Synare 3 à son kit.
Hartley a été recruté en même temps que Gallup le nouveau bassiste. Smith ne voulait pas qu'on ait l'impression qu'il ait viré Dempsey (précédent et premier bassiste du groupe) pour le remplacer par son nouveau pote Simon Gallup avec lequel il avait déjà enregistré le single I'm a Cult Hero du groupe éphémère du même nom.
Pour les pads Synare 3 ça confirme ce que je pensais : Jumping Someone Else's Train sort le 20 novembre 79 donc ça colle.
Hartley quitte le groupe en septembre 80
Soyons précis : il est viré par Smith car en gros il ne fait pas ce que ce dernier lui demande. Exemple cité par Robert himself : il osait jouer des accords au lieu de simples notes sur l'intro de A Forest. L'hérétique a donc fini au bûcher de ex-membres de Cure

D'après Ory, ce 800DV est parfaitement capable d'avoir fait les cloches que l'on entend sur 'The Holy Hour".
On en a déjà parlé en effet. Si Ory le dit alors c'est que c'est vrai. Je ne doute pas des capacités du synthé à faire des sons de cloches, mais je doute des capacités de Smith en matière de sound design. Les sons du groupe ont toujours été extrêmement simples, basiques mêmes. D'ailleurs quand les synthés à mémoires sont arrivés ils ont très majoritairement utilisé les presets existants. Il faut attendre 87-88 et Roger O'Donnell pour avoir un vrai synthétiste dans le groupe.
Quelque part par-là arrive une pédale basse EKO qui d’après certains ne sera utilisée qu’en concert.
Exact. Exclusivement pour le titre "Cold" de l'album Pornography.
Toutefois une boite à rythme Boss DR-55 a été utilisée en studio. Déformée par des amplis, c'est elle qu'on entend sur "100 years".
Et déformée également par le traitement dynamique alambiqué que lui fera subir Phil Thornalley, producteur de Pornography (1982) puis bassiste du groupe pour la tournée de 84.
Le bassiste s’est barré suite à une bagarre en juin 82
Pour une histoire de consos à régler dans un bar à Strasbourg une violente dispute éclate entre Smith et Gallup. Ce dernier quittera le groupe à la fin de la tournée à Bruxelles. D'après leur manager Chris Parry la tournée Pornography ("Fourteen Explicit Moments") a été la pire de toutes avec une mauvaise ambiance et une tension à leur paroxysme.
Début 83, ils louent un « Oberheim system » (DSX/DMX/OB-Xa) pour le EP « The Walk » et ses face-B. Ce matériel ne resservira donc plus jamais au groupe.
Merci pour l'info, ça je l'ignorais. Le super son de basse de ce titre aurait donc été fait avec un OB-Xa. Chouette.
Un journaleux a qualifié « The Walk » comme « La techno-pop que Depeche Mode rêve de faire la nuit ».
Hihihi !

Plus sérieusement le titre a été très critiqué à l'époque car il ressemblait pas mal à Blue Monday sorti juste avant bien que l'enregistrement de The Walk ait été antérieur. La basse jouée au synthé ressemble certes un peu...
Le batteur désormais claviste a acheté une Boss DR-110 et un Juno-60 à cette époque. On le voit pourtant sur scène avec ce qui semble bien être un Jupiter (6 ou 8 je l’ignore, lien de la vidéo tout en bas et c’est bien du direct, pas du playback).
C'est bien un Jupiter-8 avec sa rangée de boutons arc-en-ciel et son afficheur au milieu. J'ignorais totalement qu'ils avait utilisé ce synthé.
Il est également intéressant de noter que sur cette vidéo ce n'est pas Phil Thornalley qui est à la basse mais Steve Severin le bassiste de Siouxsie & The Banshees avec qui Robert a enregistrera l'album Blue Sunshine de The Glove (septembre 83). Le batteur est Andy Anderson qui rejoint le groupe en même temps que Thornalley lors de l'enregistrement du single The Lovecats en octobre 83.
Smith est d'ailleurs le guitariste officiel des Banshees à cette période. Il enregistrera avec eux un album (Hyæna) et un double live (Nocturne).
En 84, Porl Thompson (nouveau venu)
Ce n'est pas un vraiment "nouveau venu" : il faisait partie d'Easy Cure (76-78). Il a quitté le groupe à l'époque où les répètes se passaient chez les parents de Robert. Porl s'intéressait plus à Janet, la jeune sœur de ce dernier, qu'au groupe. Il l'épousera plus tard. Ils ont divorcé récemment.
Après une école d'art, Thompson montera sa boîte dans le domaine graphique et fera notamment des pochettes d'albums pour Cure. En 84 il enregistre du saxophone pour l'album The Top (où Robert enregistre tous les autres instruments à l'exception de la batterie jouée par Andy Anderson). Par la suite sur la tournée de The Top il jouera principalement du synthé, de la guitare et du saxophone. Avec le batteur Boris Williams il fera partie du line-up de l'époque "flamboyante" du groupe de 85 à 93 : The Head On The Door, Kiss Me Kiss Me Kiss Me, Disintegration et Wish. Après 93 il joue pour l'album et la tournée de Jimmy Page & Robert Plant puis reviendra régulièrement jouer pour The Cure, notamment pour une série de festivals en 2005 (je les ai vus à la Route Du Rock cette année-là) après le départ de Roger O'Donnell et Perry Bamonte.
En 85, Coté studio on parle de l’arrivée d’un Emulator 2, d’un Ensoniq Mirage et d’un JX-8P pour « The Head on the Door ». La présence du DX-7 est certaine lors de ces sessions, il remplace d’ailleurs le Juno 60 sur la tournée.
Je savais pour le JX-8P et (malheureusement...) le DX-7. Par-contre j'ignorais qu'ils avaient utilisé un Emulator et un Mirage, à mon avis ils se sont contentés des sons qu'il y avait dedans

En tous cas merci pour toutes ces infos

Si vous aimez le tortueux et dérangé album Pornography sachez qu'il existe un (petit) bouquin qui lui est consacré : The Cure - Pornography, par Philippe Gonin (paru en 2020).
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 05/01/2023 à 01:13:40 ]

vilak

Le son continu de basse synthétique que tu entends dès la première seconde dure toute la chanson mais à l'origine il ne devait pas survivre à l'intro.
Tout ça parce qu'ils n'ont pas su comment le faire stopper par le DSX quand la DMX démarre son pattern. Ils avaient donc le choix entre le supprimer totalement ou le laisser tout le titre, ils ont choisi de le laisser tout le titre.
C'est Lol qui le dit dans son livre il me semble, mais en tout cas cette info vient soit de lui soit de Robert.
Autre, quand Lol dit que "The Walk" et "Blue Monday" se ressemblent en raison du matériel utilisé, il a ajouté "Il n'y avait pas tant de choses disponibles à l'époque" sous-entendant que tout le monde utilisait à peut près le même matériel et sonnait donc pareil. On voit en effet qu'ils n'étaient pas des fous de synthèse...

Jagz


phanou2000

"Merde, ça ne devait pas être comme ça !!
- Laisse, ça sonne pas si mal, on garde."
Je crois que pour "Master and Servant" de Depeche Mode, il y a eu toute une piste séquencée de percus qui n'est pas partie à l'enregistrement (le MIDI était encore balbutiant en 1984 probablement). Ils ne se sont pas pris la tête, le morceaux est compliqué, ils ont laissé tel quel.
Il doit y avoir d'autres exemples similaires, y compris non révélés. Après tout, les aléas font aussi partie du processus créatif !
[ Dernière édition du message le 05/01/2023 à 15:00:51 ]

vilak

Je crois que pour "Master and Servant" de Depeche Mode, il y a eu toute une piste séquencée de percus qui n'est pas partie à l'enregistrement (le MIDI était encore balbutiant en 1984 probablement). Ils ne se sont pas pris la tête, le morceaux est compliqué, ils ont laissé tel quel.
Il y a en effet une histoire de bassdrum avec Master & Servant et c'est Alan qui parle :
"Dans les derniers jours de mixage, on est allés en boite avec une bande de la chanson pour la faire passer par le DJ. Et personne n'a dansé...
Putain on avait oublié de remettre la Bassdrum!!!!"
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Il doit y avoir d'autres exemples similaires, y compris non révélés. Après tout, les aléas font aussi partie du processus créatif !
"Forever Young" d'Alphaville est un bon exemple.
Depuis son écriture et les premières maquettes de 82, elle a toujours été une chanson au tempo élevé :
Pour l'enregistrement de l'album, à l'été 84, le titre est toujours une dance-song mais le groupe peine alors à créer un bon pattern rythmique avec son duo TR-808/LM-1.
Un type de la maison de disque est arrivé à ce moment là, a vu le soucis et s'est assis devant la console, demandant où se trouvaient les rythmes.
Il a alors baissé à zéro les manettes qu'on lui a indiquées et a lancé la chanson :
Ca a plu, et les versions qui aboutiront à la version finale resteront "douces".
...même si une version rapide a tout de même vu le jour pour le Maxi (en Allemagne) et la face B du 45t (en France) :

phanou2000

Moralité, si ça ne le fait pas immédiatement, ne jette pas et essaie de changer le tempo et l'ambiance !

vilak

Par-contre j'ignorais qu'ils avaient utilisé un Emulator et un Mirage, à mon avis ils se sont contentés des sons qu'il y avait dedans
Je doute aussi de la présence de l'E2 sur "The head", surtout s'ils ont le Mirage qui lui est bien là l'année suivante.
L'E2 est là pour "Disintegration", mais c'est en fait encore une fois une blague pas drôle dont Lol fut victime.
Les autres membres du groupe l'ont tellement fait chier avec "Il faut que tu te prennes l'Emulator 2" qu'il en a acheté un, juste pour qu'ils arrêtent de l'emmerder avec ça.
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Excellent ! Je ne connaissais pas la version "rapide" qui finalement ne l'est pas tant que ça : la voix semble posée presque pareil sur les deux versions. Belle mise en valeur des nappes, de la voix et du texte finalement. Ca montre aussi que la différence entre un slow qui emballe sec et une version pop dansante est ténue. C'est exactement la démarche inverse que pour "Enjoy the Silence" dont la démo était en mode Gore dépressif et qui a été dopée pour devenir LE tube du moment pour s'éclater sur la piste.
Moralité, si ça ne le fait pas immédiatement, ne jette pas et essaie de changer le tempo et l'ambiance !
"Où sont les femmes" de Juvet et 'Born to be alive" de Hernandez ont eux aussi été écrits comme des balades.
Pour le deuxième titre c'est Dan Lacksman qui a accéléré le tempo, en créant une ligne de basse avec son séquenceur Roland Model 104, son joujou préféré, un peu comme le séquenceur ARP 1601 est le "favourite toy" de Daniel Miller.

phanou2000

[ Dernière édition du message le 05/01/2023 à 17:35:44 ]

Push-Pull


Car au bout d'un moment, ça finit toujours par se décaler. Donc il relance son motif avant que ce décalage apparaisse.

phanou2000


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