Sujet Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
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Intéressant, je ne connaissais pas le film (ni la nouvelle de Sharon M. Draper) Darkness before dawn . Du coup je suis allé écouter le titre remastérisé de Killing Joke et le son Jaz Coleman (chouette voix de Paul Ferguson !) afin de repérer l'OBX, là franchement faut avoir une oreille monstrueuse pour dire que c'est un OBX !
Bref, c'est surtout une découverte, j'ai adoré le titre avec ce côté post punk / cold wave. Après j'ai très souvent entendu les fans du son Oberheim (dont je suis aussi un humble adepte) dire que l'OBX avait un son plus crémeux. J'ai pas la chance d'avoir ce synthé mais pour avoir X samples / modélisation vsti et extraits sonores, je dois dire qu'effectivement le son de l'OBX sort du lot. On parle tellement de l'OBXa / OB8 dans le milieu du retro sound 80, qu'on en oublierait ce magnifique précurseur.
Merci pour cette découverte !
Taquin...
Au final, Banks ne la prendra pas, cette option sampling, car elle coutait aussi cher qu'un Emulator (MkI) quand elle est finalement arrivée.
Et comme tout le monde le sait (ou pas), il a préféré acheter l'Emulator qu'on voit dans Mama :
Push-Pull
19893
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
J'avais compris 
mais bon ça n'apporte pas grand chose de toute façon.
mais bon ça n'apporte pas grand chose de toute façon. vilak
3882
Squatteur·euse d’AF
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Gam
8127
Je poste, donc je suis
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Maxxou32
5422
Je poste, donc je suis
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Citation de vilak :
Killing Joke
Extrait d'une IW par Jonathan James pour le numéro de mai 1985 de International Musician and Recording World
Les opinions de Jaz sur ses claviers sont aussi fermement ancrées que ses autres opinions :
"L'OBX d'Oberheim - pas l'OBXa. Il a un ring mod et toutes sortes de choses que j'utilise, comme la distorsion, qui ne sont même pas sur l'OBXa, qui je pense est un instrument pathétique. L'OBX est le seul synthétiseur compatible avec le son de Killing Joke. Je ne pouvais même pas envisager un autre clavier.
Intéressant, je ne connaissais pas le film (ni la nouvelle de Sharon M. Draper) Darkness before dawn . Du coup je suis allé écouter le titre remastérisé de Killing Joke et le son Jaz Coleman (chouette voix de Paul Ferguson !) afin de repérer l'OBX, là franchement faut avoir une oreille monstrueuse pour dire que c'est un OBX !
Bref, c'est surtout une découverte, j'ai adoré le titre avec ce côté post punk / cold wave. Après j'ai très souvent entendu les fans du son Oberheim (dont je suis aussi un humble adepte) dire que l'OBX avait un son plus crémeux. J'ai pas la chance d'avoir ce synthé mais pour avoir X samples / modélisation vsti et extraits sonores, je dois dire qu'effectivement le son de l'OBX sort du lot. On parle tellement de l'OBXa / OB8 dans le milieu du retro sound 80, qu'on en oublierait ce magnifique précurseur.
Merci pour cette découverte !
Old School et Electronica
[ Dernière édition du message le 13/11/2022 à 17:15:59 ]
Gam
8127
Je poste, donc je suis
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vilak
3882
Squatteur·euse d’AF
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vilak
3882
Squatteur·euse d’AF
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Tony Banks dans le numéro de juillet 1986 de "Making Music"
"THAT GENESIS TOUCH'
Avec "Invisible Touch" qui vient d'être achevé et le claviériste de Genesis Tony Banks d'humeur bavarde, il y avait quelques sujets à considérer comme l'enregistrement, l'écriture et trois hommes dans un groupe. Paul Colbert était l'inquisiteur du quiz.
SUR L'ECRITURE
"Nous avons fait toute l'écriture en studio. Tous les trois dans la même pièce. Avec les premiers albums de Genesis, il y avait trois façons de travailler : une personne écrivant une chanson à peu près tout seul; deuxièmement utiliser des sections que chaque individu avait écrit ; et la troisième était juste une improvisation. Nous avons trouvé que cette dernière était la musique "Genesis" la plus satisfaisante. Dès les temps anciens, les chansons les plus populaires et celles dont nous sommes les plus fiers - "Musical Box', 'Supper's Ready', 'The Lamb Lies Down On Broadway' - ont toutes été écrites de cette façon."
EN FINIR
"Les chansons évoluent toutes à peu près à la même vitesse, nous n'en terminons pas une et en commençons une autre. Nous laissons souvent se produire de petites pauses où nous savons que des choses vont se passer plus tard, la plus évidente étant 'Invisible Touch' où il y a un passage de huit mesures au milieu. C'est une autre cadeau d'avoir travaillé si longtemps ensemble - un respect mutuel. Si un gars dit qu'il va faire ça, vous pouvez le laisser faire."
FAIRE LES BONS CHOIX
"Nous nous produisons depuis longtemps et dans un sens, nous devenons plus critiques. Ce que nous essayons de capturer, c'est plus de spontanéité. Auparavant, nous répétions comme des fous et faisions des centaines de prises pour obtenir le tout d'un seul coup - les montages n'étaient pas notre truc. Je me souviens encore de la prise 24 de "The Return Of The Giant Hogweed"...
Nous utilisons beaucoup le hasard dans notre musique, nous jetons les choses en l'air et voyons ce qui se passe. Les gens pensent que cela doit être très complexe, mais quelque chose peut sembler assez travaillé alors que avez juste joué sans penser, à l'instinct. Et si vous essayiez de le jouer une deuxième fois, cela ne sonnerait plus du tout de la même façon."
LAISSER TOMBER LES MAUVAIS
"Aucun de nous n'est tatillon sur la précision mais... Phil, par exemple, a un sens très précis du rythme, donc si quelque chose n'a pas la bonne sensation, il est le premier à le sentir. Je suppose que si vous avez le temps de perfectionner quelque chose, vous ne pouvez pas vous empêcher de le faire. Je suis pareil avec les choses qui ne sont pas au diapason."
NOUVEL EQUIPEMENT
"C'est très important. Ça nous a souvent complètement inspirés. Un exemple très évident : il y a un morceau qui s'appelle 'The Brazilian', une pièce instrumentale. Cela vient de quelque chose que je fais souvent... Allumer l'Emulator et échantillonner tout ce qui se passe dans le studio - et ne le dites à personne. J'ai ensuite un échantillon de 17 secondes et j'en prend le passage qui m'interesse, je le double, je le joue à deux vitesses. Il y a quelque chose de présent tout au long de cette piste et c'est l'échantillon original. J'ai coincé un couteau dans l'Emulator pour maintenir la touche enfoncée. Je sais que vous pouvez le faire électriquement... mais ça a une meilleure gueule comme ça."
SUR LES SEQUENCEURS
"J'utilise le Yamaha QX1 en ce moment. J'ai évité les séquenceurs pendant longtemps. J'ai été rebuté comme un fou par des choses comme 'Oxygene'. Ce que je détestais dans la musique écrite dessus, c'est que le Le groupe mettait en place un riff, jammait, et c'était la chanson, je ne trouve pas ça intéressant.
"Avec Genesis, Phil est vraiment un joueur qui joue sur un seul motif rythmique, puis en extrait des parties et les utilise à différents moments. Quand je suis seul, je chaîne les choses, mais c'est parce que je ne sais pas jouer de la batterie.
"Je programme normalement en pas à pas. Je ne suis pas attiré par la programmation en temps réel. Si je veux faire quelque chose en temps réel, je vais juste le jouer. C'est pour ces parties de type machine que je veux des séquenceurs. Je vais utilisez le clavier pour jouer les notes mais écrire le tempo sur le QX.
"Sur le nouvel album, le titre 'Land Of Confusion' a une ligne de basse très intense. Il n'y a aucun moyen que je puisse jouer ça en temps réel. Ce n'est pas techniquement difficile mais c'est trop serré pour que les êtres humains tiennent la candence tout au long du morceau.
"La pause instrumentale dans 'Invisible Touch' est faite avec huit claviers choisis un peu au hasard et mixés pour la rendre de plus en plus gtosse. 'Last Domino' utilise une ligne de basse séquencée plus simple, et nous utilisons souvent de petits morceaux tout au long, comme un trille de basse à la fin d'une ligne de choeur, après que la vraie basse ait fait son boulot."
DE DROLES DE TEMPOS
"Moins maintenant. Je pense que vous avez mis le doigt dessus : aujourd'hui, du fait de la facilité d'utilisation des boîtes à rythmes, on se retrouve en quatre/quatre. J'aimerais penser qu'on n'y était pas trop attaché, mais programmer une boîte à rythmes en cinq/quatre est vraiment artificiel, donc vous faites ce qui vient naturellement.
"Je sais qu'il y a eu des moments où nous avons fait des mesures délicates juste pour le plaisir, mais d'un autre côté, vous pouviez en tirer beaucoup. Je pense qu'il ne fait aucun doute que des mesures comme sept/quatre ou sept/huit ne sonnent pas si artificielles que ça. "Cinema Show', 'Dance On A Volcano', 'Back In New York City' ont toutes été écrites en sept mais personne ne se serait arrêté pour y penser.
"Il est vrai que nos mesures sont maintenant un peu plus normales, mais c'est bien pour nous. Peut-être que dans deux ans, nous sentirons différemment la chose. De même, les paroles sont moins orientées vers la fantaisie. Encore une fois, c'est ainsi que nous sommes maintenant comparés à la façon dont nous étions il y a dix ou 15 ans. Vous auriez l'impression de vous répéter si vous continuiez à vous replonger dans la mythologie romaine et à feuilleter le "Brewers Dictionary Of Phrase And Fable" pour voir ce qu'il a d'autre à offrir."
SUR LES VIEILLES BECANES
"J'utilise toujours un vieux synthé si je veux un vieux son. Ça ne sert à rien de le vendre... rien de plus difficile à vendre que le synthétiseur de l'année dernière.
"J'ai utilisé des trucs ARP bien longtemps après que tout le monde ait décidé que ce n'était plus bien. J'ai acheté l'ARP Quadra et je l'ai aimé. J'en tire un son que je ne peux pas vraiment obtenir ailleurs. J'avais l'habitude de mettre du fuzz sur la partie polysynth et d'utiliser la partie lead synth sans effet - l'agressivité du fuzz tranche avec la netteté de la note de lead. Ce Quadra a été largement utilisé sur "Abacab", en particulier sur la chanson elle-même.
"Quand le Fairlight est sorti, le Synclavier est arrivé en même temps et j'ai pris le second. Ils ont dit qu'il y aurait une option sampler dans trois mois, mais ce fut trois ans. J'ai vraiment regretté ça, et le Synclavier n'a pas fonctionné correctement pendant les deux premières années de toute façon. C'était vraiment ennuyeux, alors j'ai un peu laissé tomber cet instrument."
SUR LES STUDIOS
"'Invisible Touch' a été enregistré dans notre propre studio à Surrey que nous avons construit il y a trois ans. Nous avons fait 'Abacab' et l'album de 'Mama', et après cela, nous avons décidé de le mettre à niveau... la console Solid State Logic et ainsi de suite. En fin de compte, en ce qui concerne la salle de contrôle, c'est probablement aussi bon que tout ce que vous pourrez trouver ailleurs. Nous voulions une belle grande fenêtre. La seule chose que nous avons toujours détestée à propos des studios de Londres, c'est qu'ils sont sombres et ternes."
SUR LA SATISFACTION DES SONS CRÉES
"Oh... je suis fier de beaucoup (ha ha). On a tendance à ne pas travailler comme ça, chercher délibérément de nouveaux sons. On se fie beaucoup plus au hasard : c'est bien, c'est bon, on garde ça pour plus tard. Je pense qu'il y a un assez bon son de cuivres sur "Anything She Does" ; la plupart des gens semblent penser que ce sont les cuivres de Earth Wind and Fire, mais c'était un extrait d'une bande à nous que j'ai trouvée et qui traînait. Plutôt que d'être une note soutenue, elle commence, meurt à moité et revient. J'ai toujours une super attaque mais si vous la maintenez, on dirait que les gars l'ont vraiment fait eux-mêmes. Avec ça, nous avons ajouté une petite guitare haute, une présence. Les Emulators peuvent couper le haut (cut off the top)."
SUR LE CHANT
"Nous aimons beaucoup la compression, nous aimons beaucoup l'utiliser, en particulier sur la voix. Vous ne pouvez pas emmener Phil n'importe où sans un micro Beyer et un limiteur bon marché que nous avons acquis il y a quelque temps chez Allen and Heath et qui coûtait environ 50 livres. C'est un limiteur tellement rudimentaire qu'il s'arrête net, ce qui fait que vous obtenez cette attaque incroyable au début de chaque mot - ça fait vraiment cracher, le vieux truc de Lennon."
SUR LES POSSESSIONS PREFEREES
"Un Yamaha CP70 MIDIfié - je l'adore, je ne l'ai eu que vers la fin de l'album. Le DX7, que j'aime toujours beaucoup et avec lequel je contrôle la plupart des claviers. L'Emulator II qui est mon bébé, et beaucoup de choses en rack. Comme ils ne prennent pas de place, je ne me sens pas gêné à leur sujet. Il y a le Roland Super Jupiter, qui est probablement une légère amélioration par rapport au Prophet-5, et le Prophet-10 lui-même qui est toujours le meilleur pour les gros sons de synthé. Ca suffit?"
"THAT GENESIS TOUCH'
Avec "Invisible Touch" qui vient d'être achevé et le claviériste de Genesis Tony Banks d'humeur bavarde, il y avait quelques sujets à considérer comme l'enregistrement, l'écriture et trois hommes dans un groupe. Paul Colbert était l'inquisiteur du quiz.
SUR L'ECRITURE
"Nous avons fait toute l'écriture en studio. Tous les trois dans la même pièce. Avec les premiers albums de Genesis, il y avait trois façons de travailler : une personne écrivant une chanson à peu près tout seul; deuxièmement utiliser des sections que chaque individu avait écrit ; et la troisième était juste une improvisation. Nous avons trouvé que cette dernière était la musique "Genesis" la plus satisfaisante. Dès les temps anciens, les chansons les plus populaires et celles dont nous sommes les plus fiers - "Musical Box', 'Supper's Ready', 'The Lamb Lies Down On Broadway' - ont toutes été écrites de cette façon."
EN FINIR
"Les chansons évoluent toutes à peu près à la même vitesse, nous n'en terminons pas une et en commençons une autre. Nous laissons souvent se produire de petites pauses où nous savons que des choses vont se passer plus tard, la plus évidente étant 'Invisible Touch' où il y a un passage de huit mesures au milieu. C'est une autre cadeau d'avoir travaillé si longtemps ensemble - un respect mutuel. Si un gars dit qu'il va faire ça, vous pouvez le laisser faire."
FAIRE LES BONS CHOIX
"Nous nous produisons depuis longtemps et dans un sens, nous devenons plus critiques. Ce que nous essayons de capturer, c'est plus de spontanéité. Auparavant, nous répétions comme des fous et faisions des centaines de prises pour obtenir le tout d'un seul coup - les montages n'étaient pas notre truc. Je me souviens encore de la prise 24 de "The Return Of The Giant Hogweed"...
Nous utilisons beaucoup le hasard dans notre musique, nous jetons les choses en l'air et voyons ce qui se passe. Les gens pensent que cela doit être très complexe, mais quelque chose peut sembler assez travaillé alors que avez juste joué sans penser, à l'instinct. Et si vous essayiez de le jouer une deuxième fois, cela ne sonnerait plus du tout de la même façon."
LAISSER TOMBER LES MAUVAIS
"Aucun de nous n'est tatillon sur la précision mais... Phil, par exemple, a un sens très précis du rythme, donc si quelque chose n'a pas la bonne sensation, il est le premier à le sentir. Je suppose que si vous avez le temps de perfectionner quelque chose, vous ne pouvez pas vous empêcher de le faire. Je suis pareil avec les choses qui ne sont pas au diapason."
NOUVEL EQUIPEMENT
"C'est très important. Ça nous a souvent complètement inspirés. Un exemple très évident : il y a un morceau qui s'appelle 'The Brazilian', une pièce instrumentale. Cela vient de quelque chose que je fais souvent... Allumer l'Emulator et échantillonner tout ce qui se passe dans le studio - et ne le dites à personne. J'ai ensuite un échantillon de 17 secondes et j'en prend le passage qui m'interesse, je le double, je le joue à deux vitesses. Il y a quelque chose de présent tout au long de cette piste et c'est l'échantillon original. J'ai coincé un couteau dans l'Emulator pour maintenir la touche enfoncée. Je sais que vous pouvez le faire électriquement... mais ça a une meilleure gueule comme ça."
SUR LES SEQUENCEURS
"J'utilise le Yamaha QX1 en ce moment. J'ai évité les séquenceurs pendant longtemps. J'ai été rebuté comme un fou par des choses comme 'Oxygene'. Ce que je détestais dans la musique écrite dessus, c'est que le Le groupe mettait en place un riff, jammait, et c'était la chanson, je ne trouve pas ça intéressant.
"Avec Genesis, Phil est vraiment un joueur qui joue sur un seul motif rythmique, puis en extrait des parties et les utilise à différents moments. Quand je suis seul, je chaîne les choses, mais c'est parce que je ne sais pas jouer de la batterie.
"Je programme normalement en pas à pas. Je ne suis pas attiré par la programmation en temps réel. Si je veux faire quelque chose en temps réel, je vais juste le jouer. C'est pour ces parties de type machine que je veux des séquenceurs. Je vais utilisez le clavier pour jouer les notes mais écrire le tempo sur le QX.
"Sur le nouvel album, le titre 'Land Of Confusion' a une ligne de basse très intense. Il n'y a aucun moyen que je puisse jouer ça en temps réel. Ce n'est pas techniquement difficile mais c'est trop serré pour que les êtres humains tiennent la candence tout au long du morceau.
"La pause instrumentale dans 'Invisible Touch' est faite avec huit claviers choisis un peu au hasard et mixés pour la rendre de plus en plus gtosse. 'Last Domino' utilise une ligne de basse séquencée plus simple, et nous utilisons souvent de petits morceaux tout au long, comme un trille de basse à la fin d'une ligne de choeur, après que la vraie basse ait fait son boulot."
DE DROLES DE TEMPOS
"Moins maintenant. Je pense que vous avez mis le doigt dessus : aujourd'hui, du fait de la facilité d'utilisation des boîtes à rythmes, on se retrouve en quatre/quatre. J'aimerais penser qu'on n'y était pas trop attaché, mais programmer une boîte à rythmes en cinq/quatre est vraiment artificiel, donc vous faites ce qui vient naturellement.
"Je sais qu'il y a eu des moments où nous avons fait des mesures délicates juste pour le plaisir, mais d'un autre côté, vous pouviez en tirer beaucoup. Je pense qu'il ne fait aucun doute que des mesures comme sept/quatre ou sept/huit ne sonnent pas si artificielles que ça. "Cinema Show', 'Dance On A Volcano', 'Back In New York City' ont toutes été écrites en sept mais personne ne se serait arrêté pour y penser.
"Il est vrai que nos mesures sont maintenant un peu plus normales, mais c'est bien pour nous. Peut-être que dans deux ans, nous sentirons différemment la chose. De même, les paroles sont moins orientées vers la fantaisie. Encore une fois, c'est ainsi que nous sommes maintenant comparés à la façon dont nous étions il y a dix ou 15 ans. Vous auriez l'impression de vous répéter si vous continuiez à vous replonger dans la mythologie romaine et à feuilleter le "Brewers Dictionary Of Phrase And Fable" pour voir ce qu'il a d'autre à offrir."
SUR LES VIEILLES BECANES
"J'utilise toujours un vieux synthé si je veux un vieux son. Ça ne sert à rien de le vendre... rien de plus difficile à vendre que le synthétiseur de l'année dernière.
"J'ai utilisé des trucs ARP bien longtemps après que tout le monde ait décidé que ce n'était plus bien. J'ai acheté l'ARP Quadra et je l'ai aimé. J'en tire un son que je ne peux pas vraiment obtenir ailleurs. J'avais l'habitude de mettre du fuzz sur la partie polysynth et d'utiliser la partie lead synth sans effet - l'agressivité du fuzz tranche avec la netteté de la note de lead. Ce Quadra a été largement utilisé sur "Abacab", en particulier sur la chanson elle-même.
"Quand le Fairlight est sorti, le Synclavier est arrivé en même temps et j'ai pris le second. Ils ont dit qu'il y aurait une option sampler dans trois mois, mais ce fut trois ans. J'ai vraiment regretté ça, et le Synclavier n'a pas fonctionné correctement pendant les deux premières années de toute façon. C'était vraiment ennuyeux, alors j'ai un peu laissé tomber cet instrument."
SUR LES STUDIOS
"'Invisible Touch' a été enregistré dans notre propre studio à Surrey que nous avons construit il y a trois ans. Nous avons fait 'Abacab' et l'album de 'Mama', et après cela, nous avons décidé de le mettre à niveau... la console Solid State Logic et ainsi de suite. En fin de compte, en ce qui concerne la salle de contrôle, c'est probablement aussi bon que tout ce que vous pourrez trouver ailleurs. Nous voulions une belle grande fenêtre. La seule chose que nous avons toujours détestée à propos des studios de Londres, c'est qu'ils sont sombres et ternes."
SUR LA SATISFACTION DES SONS CRÉES
"Oh... je suis fier de beaucoup (ha ha). On a tendance à ne pas travailler comme ça, chercher délibérément de nouveaux sons. On se fie beaucoup plus au hasard : c'est bien, c'est bon, on garde ça pour plus tard. Je pense qu'il y a un assez bon son de cuivres sur "Anything She Does" ; la plupart des gens semblent penser que ce sont les cuivres de Earth Wind and Fire, mais c'était un extrait d'une bande à nous que j'ai trouvée et qui traînait. Plutôt que d'être une note soutenue, elle commence, meurt à moité et revient. J'ai toujours une super attaque mais si vous la maintenez, on dirait que les gars l'ont vraiment fait eux-mêmes. Avec ça, nous avons ajouté une petite guitare haute, une présence. Les Emulators peuvent couper le haut (cut off the top)."
SUR LE CHANT
"Nous aimons beaucoup la compression, nous aimons beaucoup l'utiliser, en particulier sur la voix. Vous ne pouvez pas emmener Phil n'importe où sans un micro Beyer et un limiteur bon marché que nous avons acquis il y a quelque temps chez Allen and Heath et qui coûtait environ 50 livres. C'est un limiteur tellement rudimentaire qu'il s'arrête net, ce qui fait que vous obtenez cette attaque incroyable au début de chaque mot - ça fait vraiment cracher, le vieux truc de Lennon."
SUR LES POSSESSIONS PREFEREES
"Un Yamaha CP70 MIDIfié - je l'adore, je ne l'ai eu que vers la fin de l'album. Le DX7, que j'aime toujours beaucoup et avec lequel je contrôle la plupart des claviers. L'Emulator II qui est mon bébé, et beaucoup de choses en rack. Comme ils ne prennent pas de place, je ne me sens pas gêné à leur sujet. Il y a le Roland Super Jupiter, qui est probablement une légère amélioration par rapport au Prophet-5, et le Prophet-10 lui-même qui est toujours le meilleur pour les gros sons de synthé. Ca suffit?"
gouji
4017
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
Où on apprend (ou pas) qu'avant l'arrivée des BAR, séquenceurs et autres Emulator, ils se faisaient plaisir avec des signatures rythmiques un peu exotiques.
Et qu'après ils trouvent naturel et joyeux de faire du bon vieux 4/4 bien basique, parce que c'est naturel de faire ça sur ces machines et que, décidément, programmer autre chose que du 4/4 sur une BAR ou un séquenceur c'est vraiment pénible...
Uniformisation, tout ça...
Bref
Et qu'après ils trouvent naturel et joyeux de faire du bon vieux 4/4 bien basique, parce que c'est naturel de faire ça sur ces machines et que, décidément, programmer autre chose que du 4/4 sur une BAR ou un séquenceur c'est vraiment pénible...
Uniformisation, tout ça...
Bref
[ Dernière édition du message le 16/11/2022 à 11:17:45 ]
kosmix
45332
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
Mauvaise expérience avec le Synclavier qui marchait mal et dont l'option sampling n'est arrivée que 3 ans plus tard "Ah merde j'ai été con j'aurais dû prendre le Fairlight" 
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
vilak
3882
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 7 ans
Citation de kosmix :
Mauvaise expérience avec le Synclavier qui marchait mal et dont l'option sampling n'est arrivée que 3 ans plus tard "Ah merde j'ai été con j'aurais dû prendre le Fairlight"
Taquin...
Au final, Banks ne la prendra pas, cette option sampling, car elle coutait aussi cher qu'un Emulator (MkI) quand elle est finalement arrivée.
Et comme tout le monde le sait (ou pas), il a préféré acheter l'Emulator qu'on voit dans Mama :
Citation de vilak :
"Mama", Genesis, aout 1983.
Meilleure vente de 45t pour 1984 en France, devant "Still Loving You" de Scorpions.
Batterie : Linn LM-1
Lead : NED Synclavier II
Arpège : ARP Quadra
Break Koto : Véritable Koto samplé par l'Emulator 1
Nappe : SCI Prophet-10
Guitare électrique : Gibson SG
La guitare basse est indéterminée
Visiblement, les instruments utilisés dans le clip sont bien ceux qui ont servi en studio, c'est rare!
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