Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.

  • 6 538 réponses
  • 106 participants
  • 328 956 vues
  • 162 followers
Sujet de la discussion Synthés dans la variété internationale dans les années 70 et 80.
Je fais un honteux copié-collé du post de Renaudg :

Citation de renaudg :
Salut,

Je me suis souvent demandé quels étaient les synthés de prédilection sur un certain nombre de tubes 80s en variété/synthpop internationale qui ont quelques riffs mémorables.

Toutes infos bienvenues :)


Alors on commence par celui-là.
Pro-one pour la basse et le synthé.
Pour le rythme j'entends divers sources : TR-808 + ARP 2600 ou TR-808 + Pro-one

Afficher le sujet de la discussion
5281
Lol!

Mais moi ce que je sens dans cette phrase c'est :

"plus tu t'en remets au Fairlight, plus tu es son esclave parce que s'il part en sucette, t'as rien derrière..."
5282
Une machine de ce prix n'a pourtant pas le droit de partir en sucette.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

5283
Sauf si c'est une dégustation de Chupa Chups qui est samplée.
5284
**Marian Gold, Alphaville :

"Pour moi, "Sounds Like A Melody" était la vilaine petite soeur de "Big in Japan" et de "Forever Young". C'est parce qu'à l'époque, après l'énorme succès de "Big In Japan", notre maison de disques nous a demandé d'écrire un autre tube et c'est ce que nous avons fait. Ainsi "Sounds Like A Melody" est devenue pour moi le rendu parfait d'une chanson pop manufacturée pour les charts.
L'ampleur de ma méprise m'a été révélée pour la première fois en 94 lorsque Martin Lister, qui était alors directeur musical pour notre toute première tournée, m'a convaincu d'y mettre la chanson.
Ce titre est devenu une véritable perle dans notre setlist et il est devenu parfaitement clair qu'au moment où nous l'avons écrit, nous avions la "golden touch", petits bâtards ingénieux que nous étions, bénis des dieux!"

Sous-entendu : Marian n'en avait rien à foutre de mettre les tubes dans la setlist.
Décidement, le groupe était vraiment commercialement suicidaire à cette époque...

** C'est la première fois que le Jupiter-8, dont le groupe rêvait la nuit depuis des plombes et qui a été acheté début 84, apparait sur un de leurs disques.
Quoi? pour le même prix ils auraient pu avoir à la fois un DX7, un Juno-60 et un Poly-800? Bah, vous y connaissez rien!!!!

**Sounds like a melody, mai 1984, le titre est sorti il y a 39 ans...



Et puis comme je suis un vilain, je vous aussi met avec la face-B, écrite au même moment.
Vraiment très bien je trouve pour une chanson créée par la nécessité de remplissage :

5285
Bizarre ce syndrome de certains artistes de renier leurs succès comme s'ils étaient honteux.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

5286
Citation de kosmix :
Bizarre ce syndrome de certains artistes de renier leurs succès comme s'ils étaient honteux.


Il ne remet pas en cause la chanson en elle même, mais le pourquoi de son existence.
Pour nous cette chanson c'est quatre minutes de bonne pop.
Mais pour lui c'est des dizaines d'heures en studio à créer et enregistrer une chanson qu'il a du se forcer à faire suite aux injonctions de sa maison de disque, alors qu'il avait surement à coeur de faire autre chose.
Même si il la trouve bonne et qu'elle lui amène un peu plus de célébrité, de reconnaissance et d'argent, je comprend qu'il ne soit pas enjoué à l'interpréter par la suite.

Jean Ferrat, avec son "Deux enfants au soleil", a connu exactement la même histoire. La maison de disque avait exigé de lui un sirop de ce genre alors qu'il voulait bouffer du flic et du curé.
5287
Même si l'anecdote est savoureuse, je tique quand même beaucoup plus sur l'achat du Jupiter-8.

Je sais, une fois qu'on les moyens de le réaliser, c'est dur de dire non à son rêve même pour de simples questions d'utilité, et justement les trois teutons d'Alphaville bavaient sur ce poly depuis plus de deux ans.

Mais l'exemple que j'ai donné est frappant :
Avec l'argent consacré à acquérir ce gros Roland au premier trimestre 84, ils pouvaient se payer la triplette DX7/Juno-60/Poly-800 ou tout autre trio de synthé d'environ une brique.

A ce moment-là, ils sont devenus des professionnels, il faut penser en terme de possibilités, d'options.

Et si musicalement l'absence de DX7 sur leur premier album me ravit, leur choix de prendre le JP-8 plutôt qu'autre chose à ce moment-là, en tenant compte de ce qui manque dans leur matériel propre (polyphonie, mémoires), est pour moi discutable, sans toutefois être choquant.
5288
Un bon tuto pour faire Into the Groove. C'est pas HS, car il explique quels synthés ont été mis à contribution dans l'original, et par quoi il les a remplacés.

Ne vous laissez pas décourager par les sons du début, pris en prise direct. Le mix du morceau est la fin de la vidéo.

5289
Des bisous!

Ca tape quand même plus avec la Linn 9000...

[ Dernière édition du message le 27/06/2023 à 10:24:20 ]

5290