Où étaient passées mes cordes vocales ?
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Postillon
1016
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/12/2006 à 02:08:02Où étaient passées mes cordes vocales ?
Bonjour . Antérieurement je chantais du rock métal et cela avec une voix appelée par les phoniatres : la voix des bandes . Cette voix puissante avait cependant un ambitus mélodique faible et donc je décidais de chanter avec mes cordes vocales , mais voilà , ce n était pas terrible car je ne savais pas utiliser mes cordes vocales . Après des cours de chant sans résultat probant et des lectures à propos du chant , puis la lecture décisive du livre :Voir la Parole , je me mis à utiliser pour me servir de mes cordes vocales mes yeux et cela par l intermédiaire d un accordeur . Après donc plusieurs mois d exercices je chante maintenant avec justesse 3 octaves . Reste à mémoriser les intervalles sonores . Après s il me reste du temps peut etre que je chanterais .
chi mi dice
623
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
1191 Posté le 15/07/2007 à 02:16:40
J'avai vraiment pas suivi se topic et franchment il est très bizarre, j'ai pas l'impression que vous parlez e chant, le chant c'est pour se liberer pas pour se casser la tete !!!
Allez leur dire de notre part que personne ne nous arrête, que notre musique est un rempart sur lequel se brise toute les tempêtes
flonflon zingueur
1045
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
1192 Posté le 15/07/2007 à 02:17:17
Postillon, t'es vraiment très fort:
la danse Butô, la technique du Sumo, la musico-thérapie, le théâtre No, Dieu existe-t-il, 10 c'est mieux que 3, les tantras indiens, l'art médiéval, la chironomie, etc...
ton argumentaire me file le vertige.
Si on redescendait un peu sur terre. Le bon sens près de chez nous, tu connais ? Tiens, un exemple concret pour justifier l'usage de l'accordeur pour le chant :
de par chez nous (dans la Loire), quand on dit "ca accorde", cela va dire "ca marche !"
Tu vois qu'on peut faire court et concis
5 x = =
la danse Butô, la technique du Sumo, la musico-thérapie, le théâtre No, Dieu existe-t-il, 10 c'est mieux que 3, les tantras indiens, l'art médiéval, la chironomie, etc...
ton argumentaire me file le vertige.
Si on redescendait un peu sur terre. Le bon sens près de chez nous, tu connais ? Tiens, un exemple concret pour justifier l'usage de l'accordeur pour le chant :
de par chez nous (dans la Loire), quand on dit "ca accorde", cela va dire "ca marche !"
Tu vois qu'on peut faire court et concis
5 x = =
flonflon zingueur
1045
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
1193 Posté le 15/07/2007 à 02:32:15
Réponse à retardement pour postillon:
Le codex d'UTA se trouve à la Bayerische Staatsbibliothek de Münich (Allemagne)
Tout savoir sur l'invention de Chappe : http://visite.artsetmetiers.free.fr/chappe.html
Le codex d'UTA se trouve à la Bayerische Staatsbibliothek de Münich (Allemagne)
Tout savoir sur l'invention de Chappe : http://visite.artsetmetiers.free.fr/chappe.html
flonflon zingueur
1045
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
1194 Posté le 15/07/2007 à 02:35:58
Chi mi dice, help ! je suis à bout de nerfs
Postillon
1016
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
1195 Posté le 15/07/2007 à 03:03:56
La technique de Sumo non , je ne fais que 80 kg . Il faut faire mini 130 kg et mesurer 1m75 mini pour rentrer dans une école de Sumo .
Les études mènent à cela simplement , et pratiquer .
Ce n est pas très fort que de vouloir comprendre et avoir son point de vue sur ce que l on comprend . Il est vrai que l on peut aussi prendre les choses comme elles sont dites . ex : ça marche . Boris Vian c est ce qu il disait sur notre façon " française" de rythmer le jazz à l époque : ça marche , façon militaire .
La pratique dans le temps amène à s interroger sur sa pratique . J ai passé le temps de vouloir produire la pratique . Pour moi le temps qu il me reste est d interroger cette pratique car les outils disponibles aujourd hui le permettent et cette interrogation est créatrice d idées pouvant donner formes ( peut etre ), dans des expressions futures s il me reste du temps .
On peut aussi rester dans sa pratique pendant son temps .
Les études mènent à cela simplement , et pratiquer .
Ce n est pas très fort que de vouloir comprendre et avoir son point de vue sur ce que l on comprend . Il est vrai que l on peut aussi prendre les choses comme elles sont dites . ex : ça marche . Boris Vian c est ce qu il disait sur notre façon " française" de rythmer le jazz à l époque : ça marche , façon militaire .
La pratique dans le temps amène à s interroger sur sa pratique . J ai passé le temps de vouloir produire la pratique . Pour moi le temps qu il me reste est d interroger cette pratique car les outils disponibles aujourd hui le permettent et cette interrogation est créatrice d idées pouvant donner formes ( peut etre ), dans des expressions futures s il me reste du temps .
On peut aussi rester dans sa pratique pendant son temps .
flonflon zingueur
1045
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
1196 Posté le 15/07/2007 à 03:33:57
R
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POSTILLON, TA SCIENCE M'A TUER
Mon ami Potillon gare au surmenage. Vian a aussi dit :
"Le travail est l'opium du peuple et je ne veux pas mourir drogué."
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POSTILLON, TA SCIENCE M'A TUER
Mon ami Potillon gare au surmenage. Vian a aussi dit :
"Le travail est l'opium du peuple et je ne veux pas mourir drogué."
flonflon zingueur
1045
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
1197 Posté le 15/07/2007 à 03:50:35
Je complète :
d'André Breton : "Si la religion fut longtemps l'opium du peuple, la Science est en bonne place pour prendre le relais..." (Démasquez les physiciens, videz les laboratoires ! / 18 février 1958)
Enfin, de Georges Charpak et Henri Block : "La charge de la preuve revient toujours à celui qui affirme quelque chose de nouveau et plus la chose affirmée sort du cadre des lois établies, a fortiori si elle entre en conflit avec ces lois, plus les preuves apportées pour étayer cette proposition doivent être robustes."(Devenez sorciers devenez savants)
d'André Breton : "Si la religion fut longtemps l'opium du peuple, la Science est en bonne place pour prendre le relais..." (Démasquez les physiciens, videz les laboratoires ! / 18 février 1958)
Enfin, de Georges Charpak et Henri Block : "La charge de la preuve revient toujours à celui qui affirme quelque chose de nouveau et plus la chose affirmée sort du cadre des lois établies, a fortiori si elle entre en conflit avec ces lois, plus les preuves apportées pour étayer cette proposition doivent être robustes."(Devenez sorciers devenez savants)
Postillon
1016
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
1198 Posté le 15/07/2007 à 17:47:58
Deux choses à celtière .
1/. Concernant le travail . Dans l immédiat je ne me prononcerais pas sur ce mot par son étymomologie , bien que ce mot n est pas sans rapport avec le chant , la musique par extension .
2/. L invention de Chappe , jai consulté . Merci celtière pour ce lien . Les gestes , la lecture .
Il y a les gestes du chef d orchestre et les gestes de l informateur . Gestes d écriture de la musique , gestes de l écriture des mots . Lecture de la musique , lecture des mots .
La question et elle peut etre posée : ces gestes , ces écritures , ces lectures , de ces deux thèmes : musique et littérature , mobilisent ils la même aire du cerveau : la région occipito temporale ventrale gauche ? .
Stanislas Dehaene a donné une série de conférences au Collège de France concernant l apprentissage de la lecture et de l écriture des mots chez l humain .
Si les mécanismes de la lecture et de "l écriture?" des mots pour tous les humains , sont repérés dans la zone occipito temporale ventrale gauche du cerveau , ces mêmes mécanismes sont ils également sollicités pour la lecture et "l écriture?" de la musique ? , ainsi que la lecture et "le dessin?" . Si oui , alors les gestes de Chappe peuvent etre Musique .
1/. Concernant le travail . Dans l immédiat je ne me prononcerais pas sur ce mot par son étymomologie , bien que ce mot n est pas sans rapport avec le chant , la musique par extension .
2/. L invention de Chappe , jai consulté . Merci celtière pour ce lien . Les gestes , la lecture .
Il y a les gestes du chef d orchestre et les gestes de l informateur . Gestes d écriture de la musique , gestes de l écriture des mots . Lecture de la musique , lecture des mots .
La question et elle peut etre posée : ces gestes , ces écritures , ces lectures , de ces deux thèmes : musique et littérature , mobilisent ils la même aire du cerveau : la région occipito temporale ventrale gauche ? .
Stanislas Dehaene a donné une série de conférences au Collège de France concernant l apprentissage de la lecture et de l écriture des mots chez l humain .
Si les mécanismes de la lecture et de "l écriture?" des mots pour tous les humains , sont repérés dans la zone occipito temporale ventrale gauche du cerveau , ces mêmes mécanismes sont ils également sollicités pour la lecture et "l écriture?" de la musique ? , ainsi que la lecture et "le dessin?" . Si oui , alors les gestes de Chappe peuvent etre Musique .
flonflon zingueur
1045
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
1199 Posté le 16/07/2007 à 01:07:11
Postillol,
Bien-sûr on peut creuser ce type de théorie:
on pourrait même finir par conclure que les tags sont aux signaux de fumée des indiens ce que les neumes furent en leur temps au chironome...
Mais nous nous enfermons dans une analyse purement sémantique et sémiologique qui voudrait ecarter toute approche émotionnelle et sensible.
Nous sommes nombreux à nous être usés sur ce site à dire que le chant c'est avant tout un plaisir, une émotion qui se communique d'elle-même. L'écriture n'étant là que pour la transmettre à la postérité. (ou à la Sacem)
Confondre musique et lecture, au seul pretexte qu'ils sollicitent les mêmes zones géographiques du cortex est une erreur grossière que le cerveau ne commet pas puisqu'il sait reconnaitre ce qui appartient à tel ou tel systême memoriel, et oriente de lui-même l'information acoustique/visuelle vers des niveaux de conscience différents : on peut faire plein de chose en écoutant de la musique, c'est impossible en lisant.
Pour remonter à la source de ce débat, j'affirme que la vue est une chose, l'ouïe en est une autre. OK, l'un et l'autre peuvent s'associer (exemple du chironome, ou de l'écriture musicale), mais jamais être confondus. Car ils ne partagent pas les mêmes circuits dans nos petites têtes de moineaux.
Mais revenons un peu sur cette notion de "plaisir" de la musique, du chant.
Là aussi, la différence "saute aux yeux" :
Le plaisir de la lecture est celui de la compréhension, du déchiffrage, de la reconnaissance, et de l'imaginaire.
Celui offert par la musique est d'un tout autre ordre, et je ne cesse de m'interroger sur sa nature. Si j'en écarte ce qui relève du référent ou de l'identification (j'aime les Stones, j'aime pas les Beatles), il reste tout un champ de sensations physiologiques perçues comme agréables ( harmonie, pulsation rythmique, basses profondes, sonorités, etc...)
Enfin, et surtout, il y a ce phénomène que je ne parviens pas à m'expliquer qui fait que nous "vibrons" à l'écoute de tel ou tel morceau de musique, que le plaisir de la musique peut se partager (concerts), s'échanger (chanteur/public).
Son pouvoir est si fort qu'il est utilisé pour envoyer les soldats à la mort, pour séduire des foules, pour faire digérer un repas au restau, pour supporter l'ascenseur ou pour conduire à l'achat (pub, musak de super-marché...), etc.
- Quel est donc ce sens qui prend notre subconscient par les tripes et dépasse le simple champ de nos désirs à assouvir ?
- D'où nous vient cette necessité universelle de "chanter", à travers tous les âges, toutes les civilisations ?
Et la fascination de l'auditoire qui n'est que l'echo de cette pulsion ?
- A quelle forme d'instinct répond la musique ?
On a observé chez les chanteurs lyriques qu'au terme d'une interprétation, ils sont durant quelques fractions de secondes en état de quasi-catalepsie : le temps qu'il leur faut pour "retoucher terre".
Personnellement j'éprouve une indescriptible sensation de plaisir quand je chante. Je peux te garantir qu'elle n'a rien à voir avec la conscience de chanter telle ou telle note, et de la chanter juste. J'évacue tout de suite la réponse qui réduirait ce phénomène à la joie de communiquer : je chante parfois dans des langues que je ne comprends pas, et il m'est même arrivé d'interpreter avec beaucoup de bonheur des textes que je ne comprenais pas ou que simplement je detestais.
Voilà, à toutes les théories, de toutes les formes d'analyse plus ou moins fumeuses, j'oppose cette notion certes subjective du chant : la pratique d'un plaisir subtil, universel, intemporel, partageable et transmissible.
Et de surcroit CREATIF, quand on le fait avec audace.
Nous voilà bien loin de l'hypothétique satisfaction face à l'accordeur, non ?
Bien-sûr on peut creuser ce type de théorie:
on pourrait même finir par conclure que les tags sont aux signaux de fumée des indiens ce que les neumes furent en leur temps au chironome...
Mais nous nous enfermons dans une analyse purement sémantique et sémiologique qui voudrait ecarter toute approche émotionnelle et sensible.
Nous sommes nombreux à nous être usés sur ce site à dire que le chant c'est avant tout un plaisir, une émotion qui se communique d'elle-même. L'écriture n'étant là que pour la transmettre à la postérité. (ou à la Sacem)
Confondre musique et lecture, au seul pretexte qu'ils sollicitent les mêmes zones géographiques du cortex est une erreur grossière que le cerveau ne commet pas puisqu'il sait reconnaitre ce qui appartient à tel ou tel systême memoriel, et oriente de lui-même l'information acoustique/visuelle vers des niveaux de conscience différents : on peut faire plein de chose en écoutant de la musique, c'est impossible en lisant.
Pour remonter à la source de ce débat, j'affirme que la vue est une chose, l'ouïe en est une autre. OK, l'un et l'autre peuvent s'associer (exemple du chironome, ou de l'écriture musicale), mais jamais être confondus. Car ils ne partagent pas les mêmes circuits dans nos petites têtes de moineaux.
Mais revenons un peu sur cette notion de "plaisir" de la musique, du chant.
Là aussi, la différence "saute aux yeux" :
Le plaisir de la lecture est celui de la compréhension, du déchiffrage, de la reconnaissance, et de l'imaginaire.
Celui offert par la musique est d'un tout autre ordre, et je ne cesse de m'interroger sur sa nature. Si j'en écarte ce qui relève du référent ou de l'identification (j'aime les Stones, j'aime pas les Beatles), il reste tout un champ de sensations physiologiques perçues comme agréables ( harmonie, pulsation rythmique, basses profondes, sonorités, etc...)
Enfin, et surtout, il y a ce phénomène que je ne parviens pas à m'expliquer qui fait que nous "vibrons" à l'écoute de tel ou tel morceau de musique, que le plaisir de la musique peut se partager (concerts), s'échanger (chanteur/public).
Son pouvoir est si fort qu'il est utilisé pour envoyer les soldats à la mort, pour séduire des foules, pour faire digérer un repas au restau, pour supporter l'ascenseur ou pour conduire à l'achat (pub, musak de super-marché...), etc.
- Quel est donc ce sens qui prend notre subconscient par les tripes et dépasse le simple champ de nos désirs à assouvir ?
- D'où nous vient cette necessité universelle de "chanter", à travers tous les âges, toutes les civilisations ?
Et la fascination de l'auditoire qui n'est que l'echo de cette pulsion ?
- A quelle forme d'instinct répond la musique ?
On a observé chez les chanteurs lyriques qu'au terme d'une interprétation, ils sont durant quelques fractions de secondes en état de quasi-catalepsie : le temps qu'il leur faut pour "retoucher terre".
Personnellement j'éprouve une indescriptible sensation de plaisir quand je chante. Je peux te garantir qu'elle n'a rien à voir avec la conscience de chanter telle ou telle note, et de la chanter juste. J'évacue tout de suite la réponse qui réduirait ce phénomène à la joie de communiquer : je chante parfois dans des langues que je ne comprends pas, et il m'est même arrivé d'interpreter avec beaucoup de bonheur des textes que je ne comprenais pas ou que simplement je detestais.
Voilà, à toutes les théories, de toutes les formes d'analyse plus ou moins fumeuses, j'oppose cette notion certes subjective du chant : la pratique d'un plaisir subtil, universel, intemporel, partageable et transmissible.
Et de surcroit CREATIF, quand on le fait avec audace.
Nous voilà bien loin de l'hypothétique satisfaction face à l'accordeur, non ?
Hors sujet : c'est pour qui le 1200ème post ????
Anonyme
521410
1200 Posté le 16/07/2007 à 08:13:06
Citation : c'est pour qui le 1200ème post ????
ben moi
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