Où étaient passées mes cordes vocales ?
- 4 743 réponses
- 98 participants
- 350 289 vues
- 89 followers
Postillon
Postillon
Cependant cela ne suffirait pas pour chanter puisque chanter suppose dire un texte selon une mélodie.
Alors comment dire un texte ( mouvements de la bouche ) sans que cela pertube le moins possible la fonction mélodique des cordes vocales ?
flonflon zingueur
Alors comment dire un texte ( mouvements de la bouche ) sans que cela pertube le moins possible la fonction mélodique des cordes vocales ?
Le truc de la semaine : glisse délicatement un paire de semelles orthopédiques au fond de ton gosier
Postillon
[ Dernière édition du message le 19/07/2009 à 01:04:01 ]
flonflon zingueur
les notes prises lors d'un stage de ski-nautique.
Bah ! oui tu peux aussi avaler une paire de skis nautiques...
mais gare à tes amygdales quand la corde va se tendre !
[ Dernière édition du message le 19/07/2009 à 02:01:01 ]
Postillon
Non, je n'ai pas disparu. Toujours dans la recherche et l'exercice vocal à l'aide d'un support visuel : un accordeur. Je ferais part de mes constats prochainement. Bien amicalement à Toutes et Tous à bientôt pour de nouvelles dicussions et attaques.
PHil Martins
tu fais de la musique ces temps sinon? çà serait bien d entendre qqch tant qu à faire !
Bonne Année Postillon
Postillon
L'étude, la réflexion, dans laquelle je me suis aventuré ne suppose pas de finalité, un produit car en fait l'expérience de ces exercices me montre un autre chemin que celui de chanter un répertoire.
Aujourd'hui un projet prend naissance à partir des exercices auxquels je me suis appliqué. Ce projet s'inspire de la musique vocale tibétaine parce que ces exercices amènent à produire des notes laquelle production ressemble à la production vocale tibétaine.
Etant musicien il m'incombe maintenant de composer et de réaliser de la musique sans que celle-ci se prétend être une musique tibétaine. J'en dirais plus prochainement et je pense mettre en ligne, si j'y arrive, une réalisation. Mais attention, c'est du décalé vocal.
Anonyme
C'est marrant tient, l'idée du support visuel puisque ça me rappelle des truc auquel je voulais arriver. En effet j'ai très peu de mémoire auditive (par contre j'ai un super appareil photo derrière les yeux), balo pour un musicien vous en conviendrez...
Enfin comme mon domaine c'est la musique et non les art graphiques, je me suis décidé à utilisé cette capacité dans la musique. Et donc je me suis mis à voir de façon très schématique tout ce que je faisais en guitare, tout ce manche n'étant plus qu'une vaste grille, me dirigeant au gré de paterne mathématique.
Résultat, quelque plan honnête de découvert, mais surtout un jeu désincarné. Qui m'a valu de rater un exam de conservatoire. J'ai joué de façon robotique.
Et puis c'est con là mais j'ai pigé un truc à la fac par l'un de mes prof de philosophie. "Il faut savoir accueillir les choses" que la vieille disait. Eh ouais, à force de complexer sur certain point mon esprit se renfermait sur tout ce qui pouvait lui parvenir d'extérieur.
Le contrôle c'est bien mais vouloir tout contrôler, c'est aussi un moyen de s'enfermer, comme une sorte de sur croyance en soi, niant tout ce qui pourrait plus parvenir de l'extérieur.
Du coup maintenant quand je joue je ressens un plaisir que j'avais oublié, mon oreille se développe, chose que je croyais impossible.
Je ne veux pas nier le fais qu'il existe certainement une synesthésie (quand les sens se recoupent) utile en musique, sans doute que la vue et même le toucher et pourquoi pas l'odorat ( et oui l'image olfactive comme support de création, base d'inspiration) amène quelque chose en plus, mais il ne doive surtout pas s'instaurer dans le but d'en exclure un complètement. Sous peine de limitation.
Si tu essayes de remplacer ton oreille par la vue d'une aiguille tu risques de gagner peu en comparaison de ce que tu risques de perdre.
Dr Pouet
> Le contrôle c'est bien mais vouloir tout contrôler, c'est aussi un moyen de s'enfermer, comme une sorte de sur croyance en soi, niant tout ce qui pourrait plus parvenir de l'extérieur.
Et c'est le thème de The Wall !
PHil Martins
mode humour On : de toute façon de nos jours, c'est autotune et melodyne à toutes les sauces, donc on s'en fout de chanter juste ...
okay je sors ![]()
Postillon
Une partition est un support visuel. L'écriture musicale telle qu'elle soit sa forme peut être un support pour l'interprétation musicale mais en bout de chaîne il y a Soi.
Comment rendre le son par la voix ou par les doigts ? Etre sensible, toutefois selon que l'on joue en solo en groupe ou en orchestre l'expression musicale ne sera pas la même. En effet l'expression musicale en orchestre ( chef d'orchestre oblige ) ne sera pas la même que l'expression musicale en solo laquelle expression est décidée par soi dans ce cas.
L'expression musicale en groupe est intéressante, mis à part les tensions d'égo, car chacun par sa musique doit participer sensiblement à réaliser la musique du groupe.
[ Dernière édition du message le 04/01/2010 à 11:19:12 ]
cowboy
Postillon
Symphoniste borné
. Reste à mémoriser les intervalles sonores . Après s il me reste du temps peut etre que je chanterais .
Apprendre à mémoriser les intervalles ça n'a que peut d'intérêt dans la musique tonale. Car les intervalles sonnent différemment en fonction de la fonction qu'ils ont dans la tonalité.
Do-re-mi ne sonne pas pareil quand on le chante en Do majeur qu'en Fa Majeur. En Do c'est 1-2-3 en Fa c'est 5-6-7. Pour des passages plus complexes c'est encore plus problématique.
Par contre si tu fais de la musique contemporaine atonale, l'apprentissage des intervalles est essentiel, compte tenu qu'il n'y a pas de repères tonaux.
Il veut mieux ne pas intellectualiser la musique comme a dit le collègue (laisse ça aux musicologues ou aux compositeurs quand ils lisent leurs partitions dans le métro) et apprendre plutôt à "sentir" la mélodie bien collée dans le contexte de l'accompagnement.
Pour ce faire, il faut entraîner l'organe pour qu'il soit souple et qu'il obéisse à la moindre injonction de l'oreille et apprendre à bien écouter l'accompagnement.
SF
[ Dernière édition du message le 05/01/2010 à 02:42:06 ]
Postillon
Selon l'octave une note de même nom n'est pas produite de la même façon par les cordes vocales ce qui a son importance pour passer d'une note à une autre notre, l'intervalle.
Exemple. La note Ré grave ( 146 Hz environ ) nécessite pour être juste une vibration particulière des cordes vocales, donc une nécessité de réalisation physiologique amenant à réaliser cette vibration particulière, aussi pour passer à la note Mi ( 164 Hz environ ) il est nécessaire de passer à un autre mode de vibration des cordes vocales, donc, pour passer l'intervalle d'un ton Ré/Mi à cette octave inférieure en restant juste, il est nécessaire d'apprendre à écouter son corps (oreille comprise) afin de mémoriser physiologiquement ce passage pour pouvoir reproduire ce passage, passage vibratoire des cordes vocales à cette octave qui n'a rien à voir physiologiquement avec le passage de même nom à une octave supérieure comme : Ré( 293 Hz environ) Mi(329 Hz environ).
S'entrainer oui mais il me semble qu'il n'y a pas un entrainement type vocal à penser car selon les notes que l'on veut produire pour faire entendre un chant auquel on pense, il sera nécessaire de trouver une méthode d'entrainement adéquat afin de réaliser ce que l'on pense .
Je pense également que l'on ne peut pas conseiller à quelqu'un de ne pas penser à ce qu'est la musique pour lui.
- Mimi -
Voilà, j'ai moi aussi une technique un peu particulière que les profs de chant que j'ai eu n'ont jamais su comprendre : je suis pétomane, c'est à dire que je chante avec mon derrière. Je n'utilise donc pas mes vraies cordes vocales.
J'aimerais donc savoir si tu avais des conseils pour améliorer ma technique de chant et notamment ma justesse. Je n'ai pas très bien saisi ta technique des yeux et aimerais savoir si à ton avis elle serait adaptable à mon art particulier.
Merci d'avance pour ta réponse.
-Mimi- "Celui qui marche dans les pas de son idole ne laisse pas de trace..."
Postillon
Pour les sons graves tu relâches ton sphincter, pour les sons aigus tu resserres ton sphincter. Du son grave au son aigu tu apprends à faire la sirène de la même manière que l'on apprend vocalement.
Bon courage magic(bus) mais, soit propre, de la même façon que l'on se brosse les dents.
Anonyme
l
l
flag
- Mimi -
Merci pour ta réponse, ça fera taire ceux qui t'accusent de monologues intempestifs et de ne jamais répondre. Je vais m'entraîner de ce pas. Cela dit, tu n'as pas vraiment répondu à ma question : est-ce que, à ton avis, ta technique de chant avec les yeux serait compatible avec ma façon de faire de la musique ? Si oui, comment ? Ca risque pas de piquer un peu ? Je ne comprend pas comment contrôler mon sphincter avec ma pensée.
-Mimi- "Celui qui marche dans les pas de son idole ne laisse pas de trace..."
Main_C
Anonyme
Mais pour autant, ne confondons pas "décalé" avec "grossier".
Postillon
Ta façon de faire de la musique Magic.
Pour ma part je considère la musique selon l'étymologie courante au XIVe siècle, comme un assemblage. Assemblage devenu un assemblage de bruits, de sons, de notes. Ta technique productrice de bruits, de sons, de notes est réalisée par l'air qui s'échappe de ton anus. Maintenant te sens-tu capable de créer un assemblage à partir de cette production ? Si oui tu fais de la musique !
Le visuel dans ton cas, Magic. Il est le même que pour la production sonore vocal. Créer un rapport mental. Conclusion. Dans ton cas, Magic, ça sera avec ton anus que tu auras un rapport mental.
[ Dernière édition du message le 07/01/2010 à 00:07:13 ]
Anonyme
Postillon
Est-ce à dire qu'il doit avoir la tête dans le cul ?
Non. Mentalement on peut penser à chaque partie de son corps sans pour cela chambouler son corps à la mode Picasso.
Postillon
Est-ce à dire qu'il doit avoir la tête dans le cul ?
Non. Mentalement on peut penser à chaque partie de son corps sans pour cela chambouler son corps à la mode Picasso.
- < Liste des sujets
- Charte

