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Où étaient passées mes cordes vocales ?

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Sujet de la discussion Où étaient passées mes cordes vocales ?
Bonjour . Antérieurement je chantais du rock métal et cela avec une voix appelée par les phoniatres : la voix des bandes . Cette voix puissante avait cependant un ambitus mélodique faible et donc je décidais de chanter avec mes cordes vocales , mais voilà , ce n était pas terrible car je ne savais pas utiliser mes cordes vocales . Après des cours de chant sans résultat probant et des lectures à propos du chant , puis la lecture décisive du livre :Voir la Parole , je me mis à utiliser pour me servir de mes cordes vocales mes yeux et cela par l intermédiaire d un accordeur . Après donc plusieurs mois d exercices je chante maintenant avec justesse 3 octaves . Reste à mémoriser les intervalles sonores . Après s il me reste du temps peut etre que je chanterais .
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4341
Ah mes amis
D'audiofanzine
Toutes les nuits
Je suis bien las,
Voyez ma mine,
Secourez-moi !

En ma misère
Vous fais prière
D'avoir bonté
De m'écouter :

Dame tristesse
Est ma maîtresse
Car l'accordeur
De Postillon
Donne le ton
Toutes les heures.

Que de fadaises
Faut-il gober
Pour entonner
Un beau Fa dièse !

Mais me languis
D'oyer, surpris,
Que sol majeur
Soudain trépasse
Et laisse place
Au sot pleureur.


Ces quelques vers
Ecrits sans haine,
Ne sont amers.
Si j'ai pris peine
A les écrire
C'était pour rire !
4342
:bravo2:

:8)
Vous tiendrez vôtre liberté de ce que vous aurez libéré...
4343
:bravo2:

Mais comment vous faites, tous, bon sang ???
4344

Citation : Mais comment vous faites, tous, bon sang ???


Tu vois malory,
Dans la poésie,
Il y a deux catégories :
- Ceux qui arrivent à mettre la vie en prOse
(avec plus ou moins de talent ou de succès)
- Et ceux qui crOOOeuse...

Toi, tu crOOOeuse. :nawak: :langue:

Mais no souci,
Fais une pause,
Respire le doux parfum de la rose
(ouai, je sais elle est méga nulle et facile celle là, mais c'est pour pas trop te complexer Malory:clin: )
Et profite de la Vie.

Ce dernier vers,
banale de prime abord,
Prend sens avec toi à son bord.
Comme disait Spinoza :
Persévère,
Dans ce que tu es.

La joie
(toujours de Spinoza)
Tu l'as trouvé,
(enfin j'espère)
Nouvelle et sans duplicité,
Profite, existe,
Tu vogues et vogueras
sur les flots inédits et vierge des doux rêves éveillés.
Prend soin de l'équipage qui rêvera avec toi à ton bord.
Et surtout n'oublie pas :
Les copains d'abord !

:8)
Vous tiendrez vôtre liberté de ce que vous aurez libéré...
4345

Citation : Persévère,
Dans ce que tu es.



Postillon a dû lire Spinoza.
4346
:)

C'est exactement ça, je crooooeuse, mais il ne faut peut-être aller contre le vent, je ne suis peut-être pas douée pour les paroles et puis c'est tout :noidea: .
(Je t'ai répondu par mail perso)
4347

Citation : Postillon a dû lire Spinoza.


Sûrement. :mdr:

:8)
Vous tiendrez vôtre liberté de ce que vous aurez libéré...
4348
Ah lala... les rimes, les rythmes, l'euphonie, trouver quelque chose d'intéressant à dire, et le pire, trouver LA chute... tu crois pas que ça va venir comme ça hein...
Après il faut que l'auditeur aie l'impression que ça coule de source... rien de pire que de faire facile.

Je t'offre une petite rime d'Arno qui m'a fait mourir de rire ce matin :

"J'ai connu un rappeur avec une chaîne en or
Qui crie "motherfucker" même quand il dort"

Impayable!!! :mdr:
4349
:mdr:

Tu as raison, Roman, ça ne peut pas venir tout seul.
Mais pour moi la souffrance de l'accouchement d'une musique me semble plus naturelle que la souffrance de l'accouchement de paroles. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. C'est une souffrance agréable en quelque sorte, alors que les mots c'est une souffrance désagréable, un peu comme une corvée. Mouais, pas facile à expliquer...
4350
À peu près pareil pour moi. Mais le titillement des papilles mentales, un truc presque érotique qui vient quand j'ai enfin fini des paroles, après des jours et des jours à en baver... ça na pas de prix ça...