réactions au dossier [DOSSIER] Les bases de l’encodage audio
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Mark Kleback
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kravatorf
Il me semble que Red Led a viré les propos audiophilesques, très criticables il est vrai. Si d'autres aspects vous choquent ou s'il y a des contrevérités dans le dossier, merci de nous les signaler ici. Mon petit niveau technique ne me permettant pas d'être bon juge en la matière, je ne demande pas mieux que d'être mis face aux énormités qui nécessiteraient la mise offline du dossier pour pouvoir humblement juger de la chose.
cherche pas ... vire l'article en entier
ça ne mérite pas d'y passer plus des 2 minutes consacrées à trouver la petite poubelle et rédiger vite fait un post d'excuses (et vire aussi l'article original d'AF US vu qu'il est tout aussi moisi)
si tu as besoin de justif je vois bien :
- qq vieux de la vieille plutôt instruits techniquement (hu hu) te disent que c'est un dossier bourré d'inepties
- depuis 2 ans je dois être à moins de 100 messages par an et je fais l'effort de lâcher mon premier message d'appel au jetage d'article de ma vie d'AFien... (et même chose backstage ou je post 10 fois par an) c'est p'tet un signe
- pour rire, il suffit de prendre les 2 premières phrases du dossier pour avoir déjà qq chose à redire ...
- une vrai référence pour l'encodage PCM est le red book (norme IEC 60908 applicable aux CD définie depuis 1980) et achetable chez philips... (ok c'est plus cher pas du tout sexy)
autrement pour se convaincre de la débilité de l'article avec un minimum de connaissances de base (mais un minimum hein!) il suffit de se prendre par la main et de chercher "PCM" et "Delta-sigma modulation" sur wiki (en version anglophone de préférence)
ça prend 2 minutes de lecture attentive pour comprendre que le dossier AF est "kapam style"
voilà ... j'ai gaspillé 3 minutes de mon temps à faire ce post inutile! c'est déjà trop !
Gros membre…
Un article comme ça, c'est juste honteux pour vous de le publier. Personne ne les lit avant ou quoi??? Je veux bien que ce soit un site d'amateurs (très éclairés pour certains), mais là, ça dépasse tout!
LoG
Dr Pouet
cherche pas ... vire l'article en entier
ça ne mérite pas d'y passer plus des 2 minutes consacrées à trouver la petite poubelle et rédiger vite fait un post d'excuses (et vire aussi l'article original d'AF US vu qu'il est tout aussi moisi)
Je suis d'accord avec kravatorf, ces articles peuvent quand même nuire à l'image d'AF, pour plein de raisons : titre ne tenant pas du tout ses promesses, erreurs très grossières et nombreuses, partis pris très exotiques mais pas présentés comme tels., débat totalement has-been.. etc.
Mais bon. Imaginons qu'il faille absolument le garder (parce-qu'il y a déjà des traces dans Google ou je ne sais quoi) ou bien pour se rendre compte de pourquoi il n'est pas satisfaisant... Je vais essayer de reformuler des bouts. Si d'autres veulent le faire aussi, n'hésitez pas !
(attention, je ne dis pas que tout ce que j'écris est juste. Par contre dans ce que je modifie je pense aller vers moins d'erreurs)
[ Dernière édition du message le 07/01/2010 à 22:02:13 ]
Anonyme
Bref, ça me semble encore être de la sodomie de Lucilia Caesar...
JM
Dr Pouet
Ca devrait plutôt être "comparaison des encodages audio PCM et 1-bit", mais c'est pas très sexy.
Peut-être : "1-bit contre PCM : le SACD-audio va t'il remplacer le CD ?"
(sachant que le DVD est en 24 bits PCM, et le SACD en 1bit. Mais le SACD est sorti en 1999 et est presque mort, le DVD-audio est sorti en 2000, mais est encore plus moribond. D'ailleurs ces articles sont pas mal :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Super_Audio_CD
https://fr.wikipedia.org/wiki/DVD-Audio )
Proposition de palimpseste pour les 2 premiers paragraphes :
Pour comprendre l’encodage audio, il faut comprendre la différence entre analogique et numérique. Un signal analogique est un signal ininterrompu. En fait c'est ce que l'on a toujours connu, et la seule chose qui peut exister "dans la nature" (à nos yeux humains, parce-que à l'échelle de l'atome c'est moins vrai) : tout ce qui sort d'une enceinte ou d'un casque et qui parvient à nos oreilles est forcément analogique.
Le format numérique est une suite de nombres ayant pour but de représenter ce signal analogique. Il s'agit bien d'un concept, d'une représentation. Si cette représentation est suffisamment précise, on pourra croire que l'on est en présence de la chose représentée, voire ne pas être capable d'en faire la différence.
Au XIXème siècle Joseph Fourier, Bernhard Riemann et d'autres ont démontré que tout signal périodique (c'est le cas des ondes, et de n'importe quelle forme : carré, triangle, violoncelle...) peut être reconstitué en additionnant des sinusoïdes en rapport harmonique les unes des autres (une fréquence fondamentale F, l'octave 2F, la quinte+octave 3F etc...) Au début du XXème (1928 à 1949) Harry Nyquist, Claude Shannon et quelques autres parviennent à démontrer qu'il suffit de faire des mesures (= échantillonner) à une fréquence de 2F pour déterminer sans faute les caractéristiques (amplitude et fréquence) de toute sinusoïde dont la fréquence est inférieure ou égale à F.
Tout ça était déjà très intéressant, mais pas encore très utilisable. Un peu plus tard, vers 1980, quand la micro-électronique s'est développée grâce aux banques et à Space Invaders, on a pu commencer à traiter des nombres à une vitesse suffisante pour faire enfin quelque chose de beau avec : du son.
Un signal numérique est donc une réplique de signal audio analogique, traduit sous forme de zéros et de uns. Il fonctionne comme une photo reproduite sur un écran d’ordinateur : avec des milliers de valeurs d’intensité sous forme de code binaire. La musique d’un iPod, d’un disque compact ou d’un mp3 est un exemple de reproduction numérique. Même les instruments de musique modernes ont pour beaucoup recours à un tel son, des claviers numériques aux batteries électroniques, en passant par les pédales pour guitare.
Les sons numériques peuvent être produits à l’aide d’une puce programmable plutôt que d’un circuit, puce qui est beaucoup plus fiable, rentable et facile à produire en masse. Comme on sait que l'oreille humaine n'entend pas grand chose au-delà de 20kHz, et que 96dB de dynamique est déjà très bien, on a pensé à faire des Compact Disc, encodés en 16 bits (=96dB) à 44,1kHz (il fallait au moins 40kHz pour enregistrer des fréquences à 20kHz, et cette fréquence tombait bien avec certains moyens de stockage de l'époque : de pauvres cassettes vidéo genre VHS).
Évidemment, ce n'est pas parce-que les informations sont bonnes sur le disque, que le violoncelle en sort spontanément, tout comme il reste un peu de travail pour passer du plan d'une maison à la vraie maison : après les maths arrivent les compromis technologiques.
Bon j'ai déjà écrit assez de conneries, et c'est l'heure de ma pizza.
[ Dernière édition du message le 07/01/2010 à 22:48:34 ]
Dr Pouet
Juste un truc sur le palichage en règle concernant l'amélioration de la race des formats numériques. Même si un jour on nous pète un format 384kHz/64bits, encodé selon le format de vos rêves, il n'en restera pas moins que la populace qui se jettera sur ce format en dénigrant ce qui s'est fait avant utilisera des lecteurs chinois dont les performances audio seront globalement à gerber et feront moins bien qu'un vulgaire PCM en 44,1/16 correctement décodé et converti.
D'autant que tout le monde n'est pas encore équipé en B&W 801, JM-Lab Utopia ou Cabasse Artis (bien que ce soit breton). Du coup l'amélioration risque de ne pas s'entendre, c'est bête.
J'aime bien ces petites phrase ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/DVD-Audio
Le DVD-Audio a très peu percé, pour plusieurs raisons :
(...)
Il faut d'ailleurs relativiser la supériorité attendue en qualité sonore : la qualité CD avait été définie en se basant sur des critères précis d'audition. Par exemple, l'amplitude codée sur 16 bits permet à la fois de coder le plus bas niveau de son audible et le maximum autorisé pour un baladeur par les normes sanitaires.
(...)
Ces remarques s'appliquent d'ailleurs tout autant au Super Audio CD, qui n'a pas eu de grand succès commercial non plus.
[ Dernière édition du message le 07/01/2010 à 22:52:30 ]
blackbollocks
guitoo
"en passant par les pédales pour guitare" -> "en passant par certaines pédales pour guitare"
Après une lecture en diagonale ça me semble bien.
Et pour le titre je propose:
DSD vs PCM, la guerre des bits
Dr Pouet
par contre ta mise en page est presque agaçante!
Qu'est-ce qu'elle a de spécial ? Je ne comprends pas.
Bon comme c'est pas si facile et si rapide d'écrire un article, je vais me limiter à souligner les derniers trucs qui me paraissent bizarres.
Bon déjà il appelle "signal analogique" un son qui n'a traversé de sa production à son stockage que des appareils analogiques, et "signal numérique" un son qui a été numérisé à un moment donné. Mais le signal qui sort d'un appareil numérique, est analogique dès qu'il est passé par un convertisseur numérique -> analogique.
Ce point est très gênant dans l'article et donne clairement l'impression que le gars ne comprend pas trop de quoi il parle. Mais si on le précise au début ça fait : j'invente ma terminologie à moi tout seul.
Le midi et le spdif sont des signaux numériques (ils représentent des nombres), mais la sortie analogique d'un lecteur CD produit un signal analogique. (sans blague ! )
Un signal analogique retranscrit toutes les fréquencesC'est faux, un "signal analogique" (selon sa définition) n'a généralement pas une bande passante infinie. Il suffit de regarder les spécifications de tout appareil (micro, ampli, enceinte...) et le vinyle a également une bande passante limitée. Aucun appareil, même analogique !, ne peut avoir une bande passante infinie.
Un son acoustique peut évidemment contenir des fréquences au-delà de celles gérées par les appareils (analogique ou numériques), tout simplement parce-qu'on a conçu ces appareils pour l'oreille humaine.
Certains audiophiles vous diront que l’énergie des fréquences inaudibles renforce la qualité du son, même si l’oreille ne peut pas les percevoir... L'idée est intéressante, même si cela reste à prouver.
= tous les tests ont prouvé que l'oreille humaine entend jusqu'à 20kHz (généralement moins). Ceux qui affirment le contraire n'ont jamais réussi à le prouver. En médecine on appelle ça des charlatans !
Citation :
Un "son numérique" a toutefois des inconvénients : la qualité sonore est sacrifiée, et ce défaut fait l’objet de recherches et d’améliorations permanentes pour reproduire de plus en plus précisément un signal analogique.
( "son numérique" dans sa définition à lui ; parce-que les théoriciens cités plus tôt ont montré comment choisir un encodage numérique qui ne sacrifie pas ce que l'on veut garder)
Tout procédé d'enregistrement, toute technologie a des limites, par exemple en bande passante, mais pas seulement, et qu'on soit en numérique ou en analogique. Bien sûr les limitations ne sont pas forcément les mêmes.
En PCM, le signal analogique d’une voix humaine ou d’un instrument de musique est échantillonné (« samplé ») ou capturé à intervalle régulier, et recréé numériquement.
C'est pas "en PCM" mais "en numérique" car c'est tout aussi vrai pour le 1-bit. La différence c'est qu'en PCM on mesure l'amplitude du signal à un instant donné, tandis qu'en 1bit on mesure la variation par rapport à l'instant d'avant (c'est monté ou c'est descendu ? )
La duplication du signal audio n’est pas exacte, mais c’est une bonne approximation.
Les théoriciens ont montré qu'il y a "assez de nombres" pour stocker parfaitement le son (pour nos oreilles ; pour des chauves-souris il en faudrait un peu plus, c'est tout). Ce sont les limitations technologiques qui font que ce n'est pas exact. Mais en "analogique" ce n'est pas plus exact, sinon il n'y aurait pas de différence entre un dictaphone et un magnétophone à bandes de studio.
La profondeur de bit, ou niveau de quantification, est en gros le nombre d’unités de stockage disponibles que peut occuper le signal audio. En code binaire, le nombre de bits croît exponentiellement à partir du nombre 2, ce qui signifie qu’un CD audio 16-bit standard a 2^16, soit 65 536 niveaux de quantification.
Non : la profondeur de bits est le nombre de chiffres binaires utilisés pour représenter le signal. Le nombre de valeurs possible pour cette représentation croît en exponentielle de 2, ce qui signifie qu’un CD audio 16-bit standard a 2^16 (2 puissance 16), soit 65 536 niveaux de quantification.
Sur la figure 1, et comme l'a déjà dit JLuc, la courbe rouge est beaucoup trop torturée (= elle contient des fréquences très supérieures à la moitié de la fréquence d'échantillonnage), ce qui donne une impression trompeuse, menfin c'est pas facile à corriger.
Citation :
Une méthode alternative d’encodage audio a gagné en popularité ces dernières années
Elle a gagné en popularité de 1990 à 2000 et perdu depuis !
Pour un encodage 16-bit, il faut donc 16 résistances en parallèle pour capturer le signal.
Pas "capturer", mais "recréer", car on parle de conversion N->A et pas l'inverse. Je crois qu'en AN il n'y a plus de résistances depuis longtemps alors que beaucoup (la majorité ? ) de convertos NA en ont encore.
En encodage 32 bits, il faut 32 résistances. Une résolution supérieure nécessite des circuits supplémentaires, ce qui rend l’appareil plus coûteux.
C'est de la science fiction ! Vous connaissez un constructeur qui vous vante les mérites d'une interface audio 32 bits ? N'oubliez pas de prendre un micro et un préampli avec un rapport signal / bruit de 192 dB (pas facile à trouver).
Et puis 32 résistances dans une puce, ça doit pas être la fin du monde hein !
En audio numérique, le « bruit » est défini comme l’information indésirable qui accompagne les techniques d’enregistrement et d’échantillonnage. On le voit par exemple sous forme de « neige » sur un écran de télévision.
En fait il veut parler du bruit de quantification, qui s'entend sur les petits signaux. A l'opposée d'un "bruit
numérique tout court" qui pourrait donner des craquements, des glitches. Et la neige, c'est d'ailleurs du bruit dans un signal analogique.
En numérique, il n’est pas possible de l’éliminer.
Autant virer cette phrase. Elle dit : "en numérique, il est impossible d'éliminer le bruit de quantification ; ce dernier étant lié au principe même de l'échantillonnage qui est le propre du numérique". Résumé : "en numérique il est impossible d'éliminer le bruit propre au numérique" (bah oui)
Un modulateur 1-bit n’échantillonne pas à 44,1 kHz.
Oui car le son serait vraiment pourri pour le coup ! Ca reviendrait, au choix, à mettre un bitcrusher 1 bit dans votre séquenceur préféré, ou se limiter à 1kHz de bande passante (à la louche)... Alors pourquoi écrire cela ? On a l'impression que c'est en faveur du 1-bit, mais c'est juste pour dire que si on divise par 16 la profondeur en bit, il faut multiplier par 16 la fréquence d'échantillonnage...
Une fréquence d’échantillonnage bien plus élevée doit être utilisée pour prendre en compte le bruit de quantification. Cette fréquence est souvent 64 fois la fréquence souhaitée, soit 64 x 44,1 kHz, ou environ 2,8 MHz !
Des pros de la théorie du signal me corrigeront si je me trompe, mais je propose : une fréquence 16 fois supérieure à celle du CD doit être utilisée pour obtenir la même qualité. Comme la fréquence utilisée est souvent 64 fois 44kHz, le bruit de quantification est réduit d'autant.
(en fait l'auteur a du s'inspirer des docs qu'il cite en bas de son article, et les citer en déformant les propos, ce qui fait qu'on devine vaguement la "vérité" qui doit se cacher derrière, mais il mélange un peu tout)
À basse fréquence, le bruit est éliminé plus efficacement avec chaque incrémentation d’ordre. Cependant, du fait de la mise en forme du bruit, les fréquences plus élevées sont souvent perturbées en modulation 1-bit. Cela reste parfois préférable à la PCM, qui a un niveau de bruit de quantification bas sur toutes les fréquences.
Décimation
Comme l’oreille humaine ne peut détecter que des fréquences inférieures à 20 kHz, une fréquence d’échantillonnage de 2,8 MHz produit des données largement redondantes. Pour que le signal retrouve un flux réaliste, un procédé, la décimation, permet de rétablir un signal sortant de 44,1 kHz. Ce procédé est réalisé en utilisant chaque 64e échantillon. Le diagramme 8 offre un exemple visuel de décimation.
Je pense qu'il y a plein de contradictions, mais je ne saurais pas le reformuler.
l’audio « haute définition » deviendra peut-être la norme
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