réactions au dossier Le mixage en parallèle (2nde partie)
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Mike Levine
87
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 11 ans
Sujet de la discussion Posté le 19/12/2016 à 15:30:20Le mixage en parallèle (2nde partie)
Bienvenue dans la seconde partie de notre entretien avec Andrew Scheps, le fameux ingénieur son spécialiste du mixage. A présent, Scheps nous donne plus de détails sur ses techniques de mixage et parle des raisons qui l'ont poussé à passer d'une configuration centrée autour d'une console au mixage "in the box".
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perigo
742
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
41 Posté le 20/12/2016 à 16:27:17
cool une saison 2 avec Scheps en héros principal !
"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"
Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.
Peaveycroquette
4701
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 20 ans
42 Posté le 20/12/2016 à 16:28:08
Citation :
je n'aime pas sa propagande pour Waves, je n'aime pas trop non plus le son bourrin de ses prods récentes.
+1
Le type est super cool, il a une belle barbe, mais il vend sa came sans rien (vraiment) dévoiler.
Citation :
Un bon préampli comme un 1073 et une petite compression comme celle du distressor peuvent faire une très, très grande différence. Si ça aide la prise et que ça sonne mieux, pourquoi perdre son temps à régler deux fois ces traitements ? Autant les enregistrer directement.
+1000
Pour moi, le mix se fait à quasiment à la prise. Ce qui explique mon attachement à mes vieilles bécanes.
Je reviens sur certaines réponses sarcastiques auxquelles j'ai eu droit suite à mes propos sur la modélisation. La modélisation, c'est très pratique. Qui n'en conviendrait pas? Il m'arrive même de m'en servir sur scène (je suis guitariste). Je trouve juste que certaines affirmations sont bien définitives et clivantes. Personnellement, je vais rester humble et dire que je préfère nettement bosser avec des vraies machines, tant que je le peux, que ce soit au niveau des instruments utilisés (Farfisa, DX7, BàR analogiques, sans parler de ce qui concerne la guitare) qu'à celui de l'enregistrement (je travaille sur bandes) et qu'au mix. Pour autant, je ne me sens pas être un homme préhistorique.
voilou
Hakim+K
2179
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
43 Posté le 20/12/2016 à 16:29:10
Citation :
(je travaille sur bandes)... Pour autant, je ne me sens pas être un homme préhistorique.
C'est quoi "les bandes", les trucs qu'on utilisait pour emballer les momies ?
Citation :
Je reviens sur certaines réponses sarcastiques auxquelles j'ai eu droit suite à mes propos sur la modélisation.
Je crains pour toi que ce n'est pas prêt de s'arrêter, mais j'imagine que depuis le temps tu t'en fous.
Citation :
Farfisa, DX7, BàR analogiques, sans parler de ce qui concerne la guitare
Ok pour le matos concernant la guitare, mais Farfisa et DX7, t'as oublié de les revendre y a 20 ans?
[ Dernière édition du message le 20/12/2016 à 16:37:47 ]
KeBaTeK
1628
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
44 Posté le 20/12/2016 à 17:52:51
Citation :
C'est un plaisir d'avoir un ingé son réputé qui nous sert autre chose que du "mojo-son-chaud-à-tube-vintage-hardware-analogique". 100% d'accord avec lui.
laurend, va voir sont master class sur purmix.net C'est un gear-freak-analo pire que n'importe qui!!!
KeBaTeK
1628
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
45 Posté le 20/12/2016 à 18:08:30
Il faut comprendre ce qu'il est dit : Scheps ne travail plus dans son studio analogique pourquoi?? Pré-Retraite, possibilité de le vendre, faillite, déménagement, perte de contrat?? Rien n'est dit. Pourquoi il parle In-the-box en même temps qu'il vente les bénéfices des plug Wave? Coup d'argent, élargissement des revenues?? Les affaires vont-ils bien Scheps? Regardé Fab Dumon qui parle des équipement Dangerous Music? Deandmau5 qui fait des master class?? Pourquoi plus personne ne fait de la musique mais vend 56000 bébelles truffés de mensonge à peine déguisé?? Voila les vrai question!!
perigo
742
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
46 Posté le 20/12/2016 à 18:47:37
en même temps un type de son niveau qui n'a qu'à se poser la question de monter ou de descendre les faders au mix, c'est qu'il y a certainement un sacré boulot en amont...
"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"
Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.
cyberwolf
123
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 8 ans
47 Posté le 20/12/2016 à 18:50:51
Je suis le seul qui en a rien à foutre?
Rickton
656
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
48 Posté le 20/12/2016 à 18:58:41
Citation de Peaveycroquette :
(je travaille sur bandes)
3324 ou 3348?
Will Zégal
75594
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
49 Posté le 20/12/2016 à 18:59:01
On demande à un ingé son comment et avec quoi il travaille. S'il parle de micros, de préamplis, d'EQ hardware, d'enceintes, c'est normal. S'il parle de plug-ins, c'est forcément du marketing et il essaye de vendre sa soupe.
On a le droit d'être prudent face aux sirènes du marketing, de l'endorsement ou des intérêts de personnes qui ont participé au développement de plug-ins, les ont signé et donc touchent quelque chose sur leurs ventes, mais on n'est pas obligé de voir le mal partout non plus. Personnellement, si je participais au développement d'un plug-in, j'y serais certainement attaché et je ne manquerais sans doute pas de le vanter, que j'y gagne quelque chose ou pas.
Moi non plus je ne suis pas satisfait du passage concernant le solo de guitare. Seulement, pour n'y voir qu'un complot visant à cacher ses secrets de fabrication de la part de quelqu'un qui répond gracieusement à une interview et largement aux questions, il faut n'avoir jamais soi-même été interviewé ou mené d'interview.
Quand on est interviewé, on suit un fil, en fonction des idées qui nous viennent sur le moment, des questions de l'interviewer, mais aussi des circonstances de l'interview. Et souvent, après, on se dit "merde, j'ai oublié de dire ça" ou "j'aurais plutôt dû dire ça comme ça".
Quand on interviewe, on pose des questions, puis il faut à la fois être attentif à ce que dit notre interlocuteur (sinon, on fait des merdes comme à la télé où l'interviewer suit bêtement son fil et pose souvent une question à laquelle l'interviewé vient de répondre) et à la fois penser déjà à la question suivante et comment on va la formuler en fonction de ce que nous dit l'interlocuteur. C'est pas toujours évident et il peut y avoir des trous, comme ici ou Mike aurait dû relancer le gars pour qu'il finalise sa réponse. Mais que ça n'ait pas été fait n'est pas forcément un complot de Mike ou de Scheps ou des deux pour cacher des choses. Vous êtes au courant qu'il s'agit d'humains avec leurs imperfections ? Dans le journalisme, l'interview n'est pas une discipline facile, quel que soit le côté du micro où l'on se trouve.
Il y a peu, j'ai répondu à une interview pour mon groupe. C'était par mail. Il y avait 14 questions et ça m'a pris presque deux jours pour faire des réponses précises, repenser les trucs, corriger mes formulations... A la relecture après parution, j'ai quand même eu quelques regrets. Cet été, moi et un autre membre de mon groupe avons été interviewés en sortie de scène par une équipe de (web ?) télé belge. J'ai trouvé toute pourrites une partie des réponses qu'on a données.
Au final, on a un type, ingé son déjà célèbre et probablement fortuné qui accepte de répondre gracieusement à des questions, en plus en tenant des positions rarement tenues par des ingés son et la réaction de certains est de râler parce qu'il ne ferait que vendre sa soupe ? Quelle misère !
Certes, cette interview ne donne pas spécialement de "trucs", de recettes. Vous n'attendez que ça d'une interview d'ingé son ? Pour moi, elle donne une philosophie de travail qui me semble ô combien intéressante, qu'on adhère ou pas à ce que le gars en fait. Contrairement à ce que disent certains, je la trouve justement parfaitement complémentaire avec celle de Sylvia Massy parce qu'elle dit en gros la même chose, mais sur des plans différents : si ça marche, ne vous préoccupez pas de chapelles, de dogmes ou de préjugés, faites le. Il y a certainement là-dedans bien plus à tirer pour la plupart d'entre nous que des "recettes" probablement inapplicables faute des bonnes sources, du matos, de la configuration de studio ou du contexte de travail adéquat.
On a le droit d'être prudent face aux sirènes du marketing, de l'endorsement ou des intérêts de personnes qui ont participé au développement de plug-ins, les ont signé et donc touchent quelque chose sur leurs ventes, mais on n'est pas obligé de voir le mal partout non plus. Personnellement, si je participais au développement d'un plug-in, j'y serais certainement attaché et je ne manquerais sans doute pas de le vanter, que j'y gagne quelque chose ou pas.
Moi non plus je ne suis pas satisfait du passage concernant le solo de guitare. Seulement, pour n'y voir qu'un complot visant à cacher ses secrets de fabrication de la part de quelqu'un qui répond gracieusement à une interview et largement aux questions, il faut n'avoir jamais soi-même été interviewé ou mené d'interview.
Quand on est interviewé, on suit un fil, en fonction des idées qui nous viennent sur le moment, des questions de l'interviewer, mais aussi des circonstances de l'interview. Et souvent, après, on se dit "merde, j'ai oublié de dire ça" ou "j'aurais plutôt dû dire ça comme ça".
Quand on interviewe, on pose des questions, puis il faut à la fois être attentif à ce que dit notre interlocuteur (sinon, on fait des merdes comme à la télé où l'interviewer suit bêtement son fil et pose souvent une question à laquelle l'interviewé vient de répondre) et à la fois penser déjà à la question suivante et comment on va la formuler en fonction de ce que nous dit l'interlocuteur. C'est pas toujours évident et il peut y avoir des trous, comme ici ou Mike aurait dû relancer le gars pour qu'il finalise sa réponse. Mais que ça n'ait pas été fait n'est pas forcément un complot de Mike ou de Scheps ou des deux pour cacher des choses. Vous êtes au courant qu'il s'agit d'humains avec leurs imperfections ? Dans le journalisme, l'interview n'est pas une discipline facile, quel que soit le côté du micro où l'on se trouve.
Il y a peu, j'ai répondu à une interview pour mon groupe. C'était par mail. Il y avait 14 questions et ça m'a pris presque deux jours pour faire des réponses précises, repenser les trucs, corriger mes formulations... A la relecture après parution, j'ai quand même eu quelques regrets. Cet été, moi et un autre membre de mon groupe avons été interviewés en sortie de scène par une équipe de (web ?) télé belge. J'ai trouvé toute pourrites une partie des réponses qu'on a données.
Au final, on a un type, ingé son déjà célèbre et probablement fortuné qui accepte de répondre gracieusement à des questions, en plus en tenant des positions rarement tenues par des ingés son et la réaction de certains est de râler parce qu'il ne ferait que vendre sa soupe ? Quelle misère !
Certes, cette interview ne donne pas spécialement de "trucs", de recettes. Vous n'attendez que ça d'une interview d'ingé son ? Pour moi, elle donne une philosophie de travail qui me semble ô combien intéressante, qu'on adhère ou pas à ce que le gars en fait. Contrairement à ce que disent certains, je la trouve justement parfaitement complémentaire avec celle de Sylvia Massy parce qu'elle dit en gros la même chose, mais sur des plans différents : si ça marche, ne vous préoccupez pas de chapelles, de dogmes ou de préjugés, faites le. Il y a certainement là-dedans bien plus à tirer pour la plupart d'entre nous que des "recettes" probablement inapplicables faute des bonnes sources, du matos, de la configuration de studio ou du contexte de travail adéquat.
[ Dernière édition du message le 20/12/2016 à 19:02:17 ]
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