réactions au dossier Les Beatles en dix secrets de production
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JUDY BLOOM

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knult

je suis assez d'accord et j'ajouterai que les limites techniques permettaient de se surpasser, de faire preuve de plus de créativité avec moins de moyens.
de plus il restait encore beaucoup de choses à inventer à cette époque.
L'anecdote de l'utilisation du larsen sur i feel fine est un bon exemple de la curiosité et l'ouverture d'esprit du groupe

https://closedmouth19.bandcamp.com/

ivanoff

Suite à l'article j'ai lu le livre de Geoff Emerick, un bon témoignage vu de l'intérieur......

knult


https://closedmouth19.bandcamp.com/

doudouglas

Les "Beach Boys" ne seront toujours que des pales copies.
Brian Wilson a poussé les limites de la composition bien au delà de ce que faisaient les Beatles. Son audace harmonique et sa maîtrise des arrangements orchestraux ont tellement impressionné qu’il a même attiré l’attention de Leonard Bernstein, qui lui consacra une émission d’analyse à la télévision. Pet Sounds, Today et les Smile Sessions témoignent d'un sophistication unique. Wonderful (version des Smile Sessions) est un incroyable labyrinthe mélodique et harmonique d’une richesse que les Beatles n'ont jamais osé explorer. Et Good Vibrations ? Une révolution, à la fois dans l’écriture et dans la production. Si ça, c’est une "pâle copie", alors on peut se demander ce qu’est une œuvre véritablement originale
[ Dernière édition du message le 22/02/2025 à 16:08:17 ]

Lennon Mercury

Quand je crée, ce n'est pas moi qui vais vers la toile, c'est la toile qui vient vers moi.

petit professeur

doudouglas +10000
Le plus gauche des guitaristes gaucher....

adolfas

Les "Beach Boys" ne seront toujours que des pales copies.
Pas vraiment l'avis de Paul McCartney...
Et probablement pas non plus celui de George Martin.

Monsieur_FyP

Brian Wilson […] a même attiré l’attention de Leonard Bernstein, qui lui consacra une émission d’analyse à la télévision.

Pour moi, Pet Sounds, c'est l'exemple même de l'album trop vanté, et vanté un peu à toute force, comme on dit. À part "Wouldn't It Be Nice", l'ensemble est presque plutôt lassant qu'autre chose, et ne décolle pas vraiment. C'est bien, mais c'est juste bien, comme une palanquée d'autres choses. À mes oreilles du moins.

Calagan

Citation de pantoufles :Les "Beach Boys" ne seront toujours que des pales copies.
Brian Wilson a poussé les limites de la composition bien au delà de ce que faisaient les Beatles. Son audace harmonique et sa maîtrise des arrangements orchestraux ont tellement impressionné qu’il a même attiré l’attention de Leonard Bernstein, qui lui consacra une émission d’analyse à la télévision. Pet Sounds, Today et les Smile Sessions témoignent d'un sophistication unique. Wonderful (version des Smile Sessions) est un incroyable labyrinthe mélodique et harmonique d’une richesse que les Beatles n'ont jamais osé explorer. Et Good Vibrations ? Une révolution, à la fois dans l’écriture et dans la production. Si ça, c’est une "pâle copie", alors on peut se demander ce qu’est une œuvre véritablement originale
Excellent exemple : je n'ai jamais aimé les Beach Boys, ça m'a toujours un peu ennuyé, mais il me semble impossible de leur dénier (et en particulier à Brian Wilson, forcément) un immense talent mélodiste et de composition. Il n'y avait pas beaucoup de groupes à l'époque qui pouvait atteindre un tel niveau de sophistication. Et même si je ne suis pas fan, je serais le premier à dire que Brian Wilson est vraiment un musicien d'exception, comme il en existe seulement quelques uns par génération...
Et ça n'a rien à voir avec les ingé-sons ou les managers qui ont accompagné ces musiciens.
N'importe quelle personne qui a connu l'expérience du studio sait que l'ingé-son n'est rien sans l'artiste : citez moi un disque de Visconti intéressant d'un point de vue sonore avant qu'il enregistre avec David Bowie ! (attention, je ne dis pas mauvais techniquement : Visconti est un excellent producteur. Je dis artistiquement intéressant).
Enfin, pour aborder la question de l'influence de la technologie et de l'environnement culturel et social dans le développement des artistes, il est évident que les Beatles n'auraient jamais existé en 1930, ni d'ailleurs en 1990, ni évidemment en 1570. La période était joyeuse, optimiste et ouverte à l'inconnu (libération sexuelle, découverte des drogues, croissance à deux chiffres, innovations technologiques constantes...), et l'humanité occidentale a alors connu un alignement des planètes particulièrement favorable à l'émergence d'artistes comme les Beatles. Et puis la guitare électrique a été inventée dans les années 1930 : il lui a fallu une trentaine d'année pour atteindre son apogée créative en tant qu'outil principal de création musicale.
Cela dit, on trouve selon moi beaucoup d'artistes immenses aujourd'hui. Ils sont généralement moins joyeux que les Beatles (qui ont fixé un sacré niveau), donc sans doute moins potentiellement populaires, mais ils sont surtout complètement ignorés et invisibilisés par un système économique qui est devenu proprement inhumain (et pas que pour les artistes).
Juste pour lancer une bouteille à la mer, écoutez le premier album de la chanteuse norvégienne Hanne Hukkelberg, intitulé "Little Things" (2004), un bijou de composition aussi mignon qu'intime et joyeusement décalé, et son quatrième album Featherbrain (2012), beaucoup plus expérimental et sombre, mais à mon avis proprement génial (un de mes albums préférés de tous les temps, un ovni du même calibre que le disque éponyme de Mark Hollis, sorti en 1998).
Elle a eu des critiques élogieuses à l'époque où la critique musicale existait encore (dans les années 2000), mais personne ne la connaît. Aujourd'hui elle ne joue pas, ne tourne pas, n'a pas de streams sur Spotify (malgré le placement d'un morceau dans un des Narnia en 2008).
Voilà la réalité de l'économie musicale d'aujourd'hui. Qu'on aime ou pas sa musique, on ne peut que proprement halluciner sur le manque de considération dans lequel une musicienne aussi exceptionnelle est amenée à exercer son talent. Un peu comme je serais halluciné (même si je n'apprécie pas sa musique) de voir Brian Wilson être obligé de porter des caisses plutôt que de vivre de son art...
[ Dernière édition du message le 22/02/2025 à 19:24:06 ]

doudouglas

Bernstein a aussi analysé la musique des Beatles. Et il et a proclamé publiquement à plusieurs reprises son admiration pour eux, donc…
Pour moi, Pet Sounds, c'est l'exemple même de l'album trop vanté, et vanté un peu à toute force, comme on dit. À part "Wouldn't It Be Nice", l'ensemble est presque plutôt lassant qu'autre chose, et ne décolle pas vraiment. C'est bien, mais c'est juste bien, comme une palanquée d'autres choses. À mes oreilles du moins.
Je ne dis pas que Bernstein préférait les Beach Boys aux Beatles. Mon propos visait simplement à dire que si les Beach Boys n'étaient que de "pâles copies", un chef d'orchestre et compositeur du calibre de Bernstein ne leur aurait pas consacré une émission
Je comprends que l’on puisse ne pas être sensible à Pet Sounds. Lorsque je l'ai découvert à 13 ans, alors que j’adorais les Beatles, j’avais moi aussi du mal à y voir un chef-d’œuvre. Aujourd'hui, mes goûts ont évolué et je n'écoute plus du tout les Beatles, alors que j'aurais du mal à vivre sans Pet Sounds ou Smile
Notre sensibilité s'affine avec le temps. Certains entendent Bill Evans, Anouar Brahem ou Fauré et trouvent ça chiant, mais je crois que cela en dit plus sur eux que sur l'œuvre. Peut-être qu’un jour, Pet Sounds et Smile résonneront autrement pour vous. Je vous le souhaite
[ Dernière édition du message le 22/02/2025 à 19:43:10 ]

venuxdeluxe

"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............
There's also a negative side."

pantoufles

La prochaine fois, ce sera un conflit Beatles / Stones.



[ Dernière édition du message le 22/02/2025 à 20:53:51 ]

kosmix

.xHors sujet :Par exemple, je n'ai jamais trop aimé l' Album "A Saucerful of Secrets".
Je comprends, ce n'est pas leur meilleur album et puis il est particulier dans la mesure où c'est une période de transition Barrett/Gilmour. De là à dire que c'est une bouse... Et puis j'adore la partie d'orgue/voix à la fin du titre éponyme.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Monsieur_FyP

Je comprends que l’on puisse ne pas être sensible à Pet Sounds. Lorsque je l'ai découvert à 13 ans, alors que j’adorais les Beatles, j’avais moi aussi du mal à y voir un chef-d’œuvre. Aujourd'hui, mes goûts ont évolué et je n'écoute plus du tout les Beatles, alors que j'aurais du mal à vivre sans Pet Sounds ou Smile
Notre sensibilité s'affine avec le temps. Certains entendent Bill Evans, Anouar Brahem ou Fauré et trouvent ça chiant, mais je crois que cela en dit plus sur eux que sur l'œuvre. Peut-être qu’un jour, Pet Sounds et Smile résonneront autrement pour vous. Je vous le souhaite
Que voilà un bien étrange raisonnement (si on peut appeler ça un raisonnement) ! Donc si on ne préfère pas les Beach Boys, c'est qu'on en est puérilement resté à une sensibilité non « affinée » !?!? Et il serait « à souhaiter » que l'on « évolue » dans le bon sens ?!?! Les bras m'en tombent devant tant d'assurance tranquille…
Quand à Bill Evans ou Fauré, ma foi, je n'ai pas attendu doudouglas pour les apprécier, mais que viennent-ils faire là ? (Je ne connais Anouar Brahem que de nom, donc je ne me prononcerai pas sur son cas.)

doudouglas

[ Dernière édition du message le 23/02/2025 à 01:52:49 ]

pantoufles

De nombreux détracteurs ont propagé la rumeur d’un maillon faible dans le groupe, d’un batteur simpliste et peu technique.
Pourtant, sur le morceau « Paperback writer » sur l’album Revolver de 1966, ce n’est pas qu’au talent de McCartney que l’on doit ce son de basse particulièrement lourd et percutant façon Motown.
Eleanor Rigby, deuxième titre de l’album Revolver, est une prouesse de minimalisme et de subtilité, une ballade tragique sur la solitude des banlieusards, installée sur un lit de cordes classiques et dépourvue d’instruments rock à proprement parler.

SebAudio


birdbrain

Martine avait raison : c'est chouette Nubril !

giauc

The long and winding road est un bon exemple sur le rôle des producteurs arrangeurs puisque McCartney n’était pas d’accord avec la version de Spector. On connaît la version voulue par McCartney, on peut se faire un avis
Ça concerne tout l’album Let it be, Mc Cartney trouvait que tous les arrangements dénaturaient l’esprit du disque, d’où la sortie de let it be naked.

ivanoff


venuxdeluxe

"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............
There's also a negative side."

Peaveycroquette

citez moi un disque de Visconti intéressant d'un point de vue sonore avant qu'il enregistre avec David Bowie ! (attention, je ne dis pas mauvais techniquement : Visconti est un excellent producteur. Je dis artistiquement intéressant).
T Rex! j'ai gagné quoi?

giauc

Bah, les gars, vous racontez quoi, là? Il sonne merveilleusement bien, "Let it be"!
Oui, mais le naked encore mieux.

pantoufles

Lennon (sous réserves, encore...) n'a pas beaucoup participé et avait peut être deja quitté le groupe sur certains morceaux. Effectivement, c'est un bon album, pas le meilleur pour moi, mais c'est bien du Beatles...Toujours mon coté chauvin. Le son est comment dire....En prise directe, il ne semble pas y avoir d'effets. La batterie est en avant, il peut arriver que la voix de Mc Cartney soit un peu trop haute et un peu torturée, les chœurs mal assurés, ça gueule un peu trop dans "I've Got a Feeling", qu'importe, j'ai même eu l'impression (erronée, bien sur...) que ça chantait faux par moment. Je conseille bien évidement l’écoute de cet album, on peut croire qu'ils sont la, juste devant nous en session...Cet album a une valeur historique, sentimentale, émouvante. J'ai zappé le coté producteur que je connais assez peu, un peu débordé hors sujet (pardon...) mais je suis heureux d'avoir parlé Beatles. Je remercie l'Admin qui à lancé ce fil. Riche idée.
[ Dernière édition du message le 24/02/2025 à 08:55:22 ]

Peaveycroquette

c'est évidemment un album loin d'être parfait, mais qui témoigne parfaitement de son époque, le chant du cygne, toussa.
une sorte d'épilogue un peu foiré (comme la fin du groupe) du majestueux Abbey Road
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