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Infos sur DEA ATIAM

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Sujet de la discussion Infos sur DEA ATIAM
Salut tout le monde !
Ceci est mon premier message sur ces forums. Voilà, en fait je recherche des témoignages de gens qui auraient fait le DEA ATIAM (maintenant 2e année de Mastère), si possible en parallèle à une troisième année d'école d'ingé.
J'ai bien envie de faire ça l'année prochaine en même temps que ma dernière année à Centrale, mais ça m'a l'air un peu éreintant : environ 420h de cours d'après le site, alors que celui de l'année dernière ne disait que 240h.

Quelqu'un pourrait me donner son avis ? Est-ce que certains ont suivi cette formation il y a plusieurs années, et pourraient dire où ils en sont maintenant ?

Merci bcp !
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> Gabou du Japon : j'ai un plan pour toi. Deviens psychanalyste pour chien, c'est un métier d'avenir. J'ai un copain qui reviens du Japon où il a participé au montage d'un reportage consacré au toutous. C'est une vrai folie la bas !
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> Choc, tu confonds : je veux rester à cause des jap :oops:

Sinon, avec un peu de chance et de lobbying, je compte rester en bossant dans un truc proche de la musique, je pense que ça m'interesserait plus. les chiens, je prefere les bouffer.
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Citation :
C'est une vrai folie la bas !



tout est une vraie folie, ici. Le japon est le paradis sur terre.
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Pfff, tout ça pour acheter des jeux porno sur NES...

Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering

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Ouais, les miettes, c'est pas pas dans la gueule qu'on nous les jetent mais c'est au cul qu'on nous les met. :oops: j'ai peur de mettre emballer. Plus sérieusement, ça fait environ 20 ans que la recherche n'est plus une priorité en France. Les derniers mouvements "sauvons la recherche" (on ne peut pas donner un nom plus explicite) aurait du être déclenché, il y a déjà 10 ans quand le navire commençait sérieusement à tanguer. Là où je ne partage pas l'avis de notre japonais préféré, c'est qu'il me semble que tout est une histoire d'argent. C'est comme ça que ça se passe dans le reste de la société, je ne vois pas pourquoi il en serait autrement dans le domaine de la recherche. Problème d'argent car t'as l'air malin quand tu peux pas bosser car il te manque une pièce à 1000 balles sur ta machine, quand ton pc date de la dernière guerre (pas en irak ...) . Et puis problème de pognon aussi et surtout dans les sciences au sens où le gosse qui vient d'avoir son bac, et bah il veut ramener d'la caillasse alors qu' une blouse blanche, des lunettes double foyer et la peau grasse à 10 000 balles par mois, ça fait pas bander le kid, et on le comprend.
Problème de pognon car les profs et autres directeurs de recherche font de la rehcerche .... de pognon et que dans tous les labos, c'est les thésards qui bossent, vu qu'les chefs ont pas l'temps.
Faire une thèse, rien de plus simple, il faut juste postuler et se bouger un minimum le cul. C'est une fois que t'as soutenu que les emmerdes commencent. Paece que le chef pour qui t'as bossé pendant 3 ans qui s'est bien approprié tes résultas, une fois que t'as soutenu, tu peux crever. Il faut le comprendre, il a autre chose à foutre : exploiter son nouveau thésard ...
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Ce que tu décris, c'est partout pareil. C'est pas rose ailleurs, niveau thunes. Niveau reconnaissance, si.

En tant qu'ingénieur, que m'apporte une thèse en france ? Quasiment rien. C'est balaud.
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>Johnny Rothen : t'es vraiment "no futur" toi.
Y'a du vrai dans ce que tu dis, mais y'a aussi du faux. Niveau poste d'enseignant chercheur, cette année, 4 postes ont été ouverts au recrutement dans une fac et il y a eu une bonne centaine de candidatures. Après analyse du profil des dossiers, une douzaine correspondaient à ce qui était demandé (si ton labo travaille sur la synthèse vocale, tu vas pas recruter un psychanalyste...). Là dessus, 8 candidats sont venus afin d'être auditionnés et 3 postes seulement ont pu être pourvu, le quatrième est resté vacant faute de candidat valable.
Y'a des secteurs où c'est bouché, y'en a d'autres ou tu peux trouver ta place. Faut étudier la question, et bien se renseigner.
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Certes poxfil, en ce moment je ne vois pas la vie en rose. Mais je me demande si tu ne fais pas preuve de beaucoup de naiveté sur le coup. Un poste pas pourvu= on attend l'année prochaine car le chef du labo a un candidat à placer. Moi même pendant la thèse, je n'osais pas y croire. Mais après deux campagnes de recrutement (c'est vrai que je parle comme un ancien combattant :mdr: ), tu comprends vite comment ça se passe. J'vais même te dire que p'têt bien qu'il connaissait le nom des trois gagnants avant d'avoir auditionner les candidats.
Si tu veux aller loin, plus que ton dossier, ménage les mecs importants de ton labo. Conseil de mec qu'a pas su le fair.
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> Johny Rothen : Je connais très ce dont tu parles, je me suis aussi fais jeter par des gros connards au profit de gros toquarts locaux. Mais la donne à changé. Maintenant, les labos sont jugés en fonction du rapport chercheurs publiants / Chercheurs non publiants (c'est pour les nouveaux contrats à partir de 2005). S'il y a trop de copinage, ce rapport va être mauvais, et le labo va perdre son label et ses financements et le gros frimeur qui se prend pour un mandarin a la tête de son équipe mais qui fout rien, il va se retrouver devant les amphis bondés de première année. Terminé les ballades et les congrès ! C'est terminé (ou presque) le copinage dans les commissions, ou alors, tu perds ton labo. Tout va se faire sur dossier maintenant. Enfin, pour les patrons les plus malins bien sur !
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La sommité modiale qui dans mon potentiel labo est mon directeur de thèse, je suis sûr de le voir souvent.

La recherche en France n'est pas limitée au CNRS. Oui, avec le CNRS, on se ferme des portes, mais il y a encore les thèses CIFRE, mais là, il n'y a pas non plus assez de gens/entrprises, quoique juste ST propose énormément de thèse chaque année.
Une thèse ne vaut rien en France, c'est vrai, ce qui compte, c'est le diplôme d'ingénieur...
Tous les labos ne sont pas à la ramasse en France, Dans certains domaines, personne au monde ne nous arrive à la cheville - par ex échantillonage non uniforme et j'en passe -. En signal, la France est très forte. Mais bon, il y a des priorités, et l'acoustique n'en est pas une.
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Citation : personne au monde ne nous arrive à la cheville



c'est parce que personne ne veut y arriver, et puis faut se méfier de la pub interne du service des mesures :clin:
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C'est vrai que Oksman... :P:
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Y a personne qui veut m'aider a faire ma lettre de motive pour le DEA ATIAM, si oui je la colle sur le forum :clin:
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Si je retrouve la mienne (ce qui m'etonnerait un peu, quand meme, mon CV, je suis sur, mais la lettre de motive, je les garde pas toutes), je peux essayer de te l'envoyer. Par contre, je la veux pas sur le forum ;)
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Citation : il y a des priorités, et l'acoustique n'en est pas une.

:non:
erreur petit scarrabé, l'acoustiqe a une très grosse reconnaissance : ça plait aux politiques parce que ça parle aux prolos. Et comme les industriels ont tous des problèmes relevant de cette thématique, l'acoustique fait parti des sujets à peu près épargnés par les coupes budgétaires.
141
Je vois pas le lien entre prolo et acoustique...

Puis si c'était le cas, je vois pas pourquoi la physique quantique aurait autant d'argent par rapport à d'autres champs scientifiques.
142
Y'a combien de labos en France qui font de l'acoustique ? Pas beaucoup...

Pour compléter mon point sur champion du monde, je me souviens d'en avoir discuter avec un autre prof, reconnu internationallement aussi, et qui me disait que les Français en traitement du signal étaient vraiment très bons.
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Plutôt que bons, je dirais financés...
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Ça dépend de quel traitement du signal, mais c'est sûr qu'entre le labo de l'enst, celui de l'X (Mallat !), et pleins d'autres, on se demerde pas trop mal, surtout quand c'est matheux
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Merci les prépas - quand il faut un ingé qui doit mettre les mains dans le cambouis, avec des maths, pourquoi appelle-t-on souvent un Français ?? -

Et Mallat, il est bon. Son bouquin sur les ondelettes est un peu compliqué, quand même, j'ai mieux compris avec le poly du prof précédent. - et y'a pas que ENST et X ;) -
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Bien sûr, je parlais juste de ceux que je connaissais !

Mallat, son bouquin est le meilleur bouquin qui m'ait été donné de lire en traitement du signal. Ce qu'il faut de maths, mais pas trop non plus.

Concernant les prépas, je vois pleins de discours aujourd'hui pour les faire disparaître, et garder les écoles d'ingénieur. Perso, j'aurais tendance à penser le contraire (pour la formation des élèves, je remets pas en cause l'importance des écoles pour la recherche et cie). La prépa, je me rends compte encore aujourd'hui à quel point c'est puissant comme formation ( même si c'est pas adapté à tout le monde, bien sûr). En deux ans, tu en connais plus que pas mal de gens à l'étranger qui ont des bac+4. Quand je vois des mecs qui font des thèses en traitement du signal et qui ont du mal avec le calcul matriciel !
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:bravo: Tout à fait d'accord avec toi - quoique je suis pour garder tout le système :) -
La prépa, ça donne un bagage on ne peut plus solide, une méthode de travail, ... Pleins de truc qu'on n'apprend pas à la FAC, vorie même qu'on apprend pas à l'étranger - à Metz, il y a un partenariat avec une université américaine en 3A, et quand on prend des cours de signal chez eux, on se croirait revenu qqs années en arrière, c'est bateau, mais bateau... -
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Je suis d'accord pour toi pour le bateau. Par exemple, j'avais regardé les cours de master au CCRMA (stanford, quand même), ben tu pleures tellement le truc est faible en maths.

Maintenant, le pb des écoles d'ingé:

- tu perds ton niveau. Sans vouloir paraître prétentieux, j'étais très bon en maths (et très nul ailleurs , surtout en chimie :o) ), et j'ai pas beaucoup progressé. Pire, quand j'ai voulu me remettre au boulot en école, j'étais largué, t'avais les X corps (corps Télécom, ça commence à être costaud, ces bêtes là :-) ) qui avaient derrière eux 2 ans de pratique de stats, proba et cie. Perso, j'ai toujours un niveau de maths de prépa, plus qqs notions de base en proba, stats, et traitmeent du signal, mais avec un manque crucial d'appropriation de certains outils fondamentaux comme l'intégration de lebesgue, les distributions. Je connais les principes, suffisament pour comprendre un bouquin qui en parle deci delà (typiquement, le bouquin de mallat, qui passe quand même des sacrés détails, parfois), mais après....

- c'est trop petit. A l'étranger, à part qqs unes, c'est inconnu. Typiquement, l'enst, je te garantis que personne connait. Pourtant, si qqn s'incruste dans un institut/organisme, en général, il décoit pas, toujours parce que quand tu sors d'une école d'ingé en france, t'as un niveau qui est souvent largement au dessus de qqn aui a un master à l'étranger.

Dans un environnement qui est totalement internationnal, c'est vraiment handicapant.
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D'où l'intérêt des alliances avec les autres écoles. Je suis d'acord avec toi, j'ai pas beaucoup progressé en maths - même régressé -, à part dans mes domaines de prédilection. En revanche, une part considérable de ma promo va partir ou est partie à l'étranger, et ça, ça dépend de la politique de l'école. On est pas assez valorisé, c'est sûr, et ça va sans doute dans le sens de ceux qui veulent les supprimer. Dommage, on perdrait nos avantages à ce niveau :((
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Citation :
En revanche, une part considérable de ma promo va partir ou est partie à l'étranger, et ça, ça dépend de la politique de l'école



Oui, mais ou ?

Je veux dire, t'as déjà essayé de trouver une thèse aux states ? Plutôt balaise...