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Matériel et méthode pour lire la musique dans sa tête

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Sujet de la discussion Matériel et méthode pour lire la musique dans sa tête
Bonjour,

Je connais quelques rudiments de solfège, harmonie, etc. et j'aimerais apprendre à "lire la musique" dans les partitions, cad à pouvoir prendre une partition et la chanter sans l'aide d'un instrument.

J'imagine qu'il faut s'astreindre à un certain travail quotidien, mais je ne sais pas trop comment faire pour que ce soit "optimal" en termes de temps passé.
Quels méthodes me conseillez-vous ? Avec quels ouvrages, outils ou logiciels éventuellement ?

Merci d'avance pour votre aide :D:.
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91
C'est totalement indispensable de comprendre qu'un morceau s'arrete généralement en se reposant de façon conclusive.
Tu vas pas me faire croire que tu fais apprendre des intervalles avant de faire comprendre introduction et conclusion.
C'est par conséquent incontournable de comprendre ce qu'est la tonique, et donc la base d'une tonalité ...
De plus une fois que tu sais ressentir cet dimension de repos en fin de morceau, ça devient aisé de se douter sur quoi il va conclure, donc de savoir entendre le repos en plein milieu d'un morceau.
Une fois qu'on sait faire ça, on sait déterminer la tonique à l'oreille, donc la tonalité.
C'est pas plus compliqué, et il y a meme pas besoin de faire de solfège pour ça.
Donc j'aimerai bien savoir qui met la charrue avant les boeufs si ce n'est toi !

pour ce qui est de ce référer à des morceaux connus pour identifier les intervalles, c'est justement ce que propose johnyg et il est pas le seul.
Ainsi penser à au clair de la lune, pour entendre l'intervalle de seconde de joyeux anniversaire, ça pose le problème que je décris, car dans un cas c'est une seconde entre degré 1 et 2, et dans l'autre entre 5 et 6. Donc si on parle d'un intervalle sol à la, alors au clair de la lune est en tonalité de sol, et joyeux anniversaire en tonalité de do.

Donc si en plus t'es d'accord sur le problème que ça pose, ça indique que tu lis pas les messages que les gens postent, ni les miens, ni ceux de johnyg par exemple.

[ Dernière édition du message le 16/05/2016 à 15:11:38 ]

92
Citation :
C'est totalement indispensable de comprendre qu'un morceau s'arrête généralement en se reposant de façon conclusive.

Pour jouer le dit morceau, c'est un avantage mais pas une condition sine qua non.
Pour travailler les intervalles et l'oreille, c'est loin d'être indispensable.

Citation :
quote

Je ne vais en effet pas te le faire croire, mais c'est bien comme ça que je procède. Et ça marche.

Citation :
C'est par conséquent incontournable de comprendre ce qu'est la tonique, et donc la base d'une tonalité ...

Pas du tout. En tout cas pas dans les premières étapes de l'apprentissage.

Citation :
Une fois qu'on sait faire ça, on sait déterminer la tonique à l'oreille, donc la tonalité.

Mais à quoi sert-ce à ce stade !?

Citation :
Ainsi penser à au clair de la lune, pour entendre l'intervalle de seconde de joyeux anniversaire, ça pose le problème que je décris, car dans un cas c'est une seconde entre degré 1 et 2, et dans l'autre entre 5 et 6.

Ça ne pose aucun problème pour chanter ni identifier les intervalles.

Citation :
Donc si en plus t'es d'accord sur le problème que ça pose

Bis repetita : ça ne pose aucun problème.

[ Dernière édition du message le 16/05/2016 à 15:42:33 ]

93
Oui, je fais déjà ça : merci de lire ce que j'ai écrit, et qui est finalement le seul truc à lire dans tout ce fatras de réponses pour savoir qui aura raison, qui aura tort en défendant becs et ongles sa sacro-sainte chapelle !!

J'ai déjà décrit plusieurs pistes assez simples à mettre en œuvre, notamment avec les éditeurs de partition sur ordinateur qui permettent de jouer les partitions (en particulier les logiciels pour guitare : cf. un de mes messages précédents). Mais il me faut trimballer un petit ordi pour ça. C'est pour cette raison que je pense à quelque chose progressif du genre "Du solfège sur la FM" en xx volumes, et un clavier midi sur mobile. Et travailler effectivement en jouant une note et en essayant de lire la suivante avant de la jouer sur le clavier midi...

Donc tu sembles approuver ce genre de solution, assez facile à appliquer dans les transports en commun. Enfin un semblant de réponse !! Mais concrètement, merci de donner des pistes, notamment quoi utiliser comme partitions. Donner des exemples précis, tel auteur, telle œuvre, c'est ça qui m'intéresse, pas juste dire : "tu prends une partition et puis..." parce que je risque de passer plus de temps à trouver LA bonne partition qu'à m'entraîner. La méthode, on la "sent", maintenant je m'adresse aux gens de ce forum pour m'aider concrètement, c'est-à-dire répondre aux questions qui me feront gagner du temps, sachant que le vrai travail, derrière, c'est MOI qui vais me le coltiner. Ca je ne le demanderai à personne, je ne suis pas en plein délire en demandant à d'autres d'apprendre à ma place. D'ailleurs j'ai déjà commencé, je ne vous ai pas attendu, et comme j'ai dit, je commence à me sentir bien plus à l'aise avec les tierces min/maj...

Mais comment aller droit au but ? quel matériau utiliser ? N'hésitez pas à décrire plus précisément les exercices que vous proposez à vos amis/élèves/collègues... Surtout que ça semble intéresser beaucoup d'autres personnes que moi comme je l'ai vu ici ou sur d'autres forums.

Merci :)
94
Citation de Arno :
Citation :
C'est totalement indispensable de comprendre qu'un morceau s'arrête généralement en se reposant de façon conclusive.

Pour jouer le dit morceau, c'est un avantage mais pas une condition sine qua non.
Pour travailler les intervalles et l'oreille, c'est loin d'être indispensable.

Citation :
quote

Je ne vais en effet pas te le faire croire, mais c'est bien comme ça que je procède. Et ça marche.


Sauf qu'on ne parle pas de jouer un morceau sur un instrument mais de lire et entendre une partition sans instrument.

Or, c'est spécifiquement dans ce but que le solfège à été inventé par Guido arrezo.
Solfège qui illustre clairement la structure tonale, centrée sur la tonique do, et non une structure intervallique centrée sur rien.
Par conséquent prétendre que c'est pas indispensable alors que la notation elle meme le place en élément central du système, c'est limite du foutage de gueule.

Non à mon avis tu fais parties de ceux qui ont fait des études jeunes, qui ne se rendent pas compte qu'ils ont pleins d'automatismes, et qui ne peuvent pas les expliquer et proposent donc des conseils insuivables par ceux qui n'ont pas eut de telle formation.

Citation de Arno :
Citation :
C'est par conséquent incontournable de comprendre ce qu'est la tonique, et donc la base d'une tonalité ...

Pas du tout. En tout cas pas dans les premières étapes de l'apprentissage.


Donc tu fais apprendre les intervalles avant de faire comprendre la conclusion d'un morceau et tu parles de pas mettre la charrue avant les beufs ?
lol


Citation de Arno :
Citation :
Une fois qu'on sait faire ça, on sait déterminer la tonique à l'oreille, donc la tonalité.

Mais à quoi sert-ce à ce stade !?


À quoi ça sert de connaître la clef de voute d'un morceau ?
À quoi ça sert de savoir pressentir sur quoi un morceau va conclure ?
À quoi ça sert de savoir quel est le ton du morceau qu'on joue en jam ?
À quoi ça sert de savoir quand il y a un changement de ton ?

T'es vraiment sérieux avec cette question ?
Ça fait peur.

Jouer une mélodie dans différents tons pour expliquer ce qu'est la tonalité, qui n'a jamais entendu un tel exemple fait ?

Citation de Arno :

Citation :
Ainsi penser à au clair de la lune, pour entendre l'intervalle de seconde de joyeux anniversaire, ça pose le problème que je décris, car dans un cas c'est une seconde entre degré 1 et 2, et dans l'autre entre 5 et 6.

Ça ne pose aucun problème pour chanter ni identifier les intervalles.

Citation :
Donc si en plus t'es d'accord sur le problème que ça pose

Bis repetita : ça ne pose aucun problème.


tu dis n'importe quoi
t'es meme pas capable de reconnaître que ça impose de faire un changement de tonalité pour reconnaître les intervalles d'un morceau dans une tonalité qui n'a rien à voir.
Donc un effort considérable, et qui plus est lent, de toute évidence, et non musical puisque te force à penser à du bleu alors que ton tableau est vert, ça n'a pas de sens.

[ Dernière édition du message le 16/05/2016 à 16:48:13 ]

95
Ne cherche pas forcément à aller droit au but.
Les chemins de traverse te feront parfois découvrir des richesses et des pistes insoupçonnées.

Par ailleurs, quel instrument pratiques-tu et/ou as-tu à ta disposition ?
Je te demande ça pour savoir si tu as quelques partitions chez toi...

En outre, c'est tout bête mais (évidemment qu'il n'est pas aisé de pratiquer ce dont j'ai parlé dans les transports en commun) la méthode de travail est un élément crucial dans l'apprentissage de la musique, comme dans de nombreuses disciplines, et qui peut faire une énorme différence dans la progression, la concentration et la persévérance.

Profite plutôt des transports en commun pour faire un travail de lecture de note, c'est-à-dire sans chercher à entendre ce que tu lis mais simplement à reconnaître et nommer les signes sur la portée. Pour cela - et seulement pour cela - le bouquin de Dandelot est royal.

Réserve le travail de l'oreille (lecture chantée, reconnaissance d'intervalles, etc.) à des moments où tu peux te poser et te concentrer.

Bien plus tard tu pourras t'exercer à faire des devoirs d'harmonie à la table (c'est-à-dire avec papier, crayon et surtout gomme, sans aucun instrument, si ce n'est pourquoi pas un diapason) devant la télé, dans un P.M.U. bondé ou dans un stade de foot plein à craquer, c'est excellent pour la concentration !

Crois-moi que tu pourras alors faire les travaux d'harmonie les plus complexes même si tout s'écroule autour de toi !

[ Dernière édition du message le 16/05/2016 à 16:34:57 ]

96
Citation :
Sauf qu'on ne parle pas de jouer un morceau sur un instrument mais de lire et entendre une partition sans instrument.

Justement, lire et entendre une partition ne nécessite pas de comprendre ce qu'est une tonique, en tout cas pas au début.

J'ai proposé et je propose des conseils à la portée de tout le monde, sans parler de tonique, de structure tonale, de degrés, de concepts ésotérico-branlatoires, sans citer Guignol d'Arezzo ni bouquins de Jean-Claude Vandamne.

[ Dernière édition du message le 16/05/2016 à 16:41:59 ]

97
Merci de répondre au sujet :).
Alors pour ce qui est des partitions, je me les procurerai, pas de problème là-dessus. Sinon, il faut aussi prendre en compte que je ne suis pas complètement débutant, j'ai fait de la guitare (classique) et un peu de piano. Je sais lire une portée, mais je ne sais pas déchiffrer à vue ni chanter dans ma tête.

Pour ce qui est de la concentration, j'ai testé les petits exercices dans le métro, avec mon piano midi sur téléphone et des partitions et ça passe... C'est pour ça que j'essaie d'orienter un peu. Ceci dit, je peux pratiquer encore le Dandelot mais je pense que ce serait plutôt perdre du temps et puis il y aura redondance avec les partitions et la lecture des intervalles...

Je penser prendre des partitions que je connais très bien aussi, comme les suites pour luth de Bach, qui, en plus d'être superbes, sont assez simples à lire en isolant les voix puisque je les connais. La question est : le fait que je connaisse "l'air" est-il réellement une aide ? Je ne ferai pas le travail de la reconnaissance de l'intervalle, mais plutôt celui de la mise en relation de l'intervalle chanté avec la partition, donc je dissocie légèrement les deux travaux afin de concentrer sur le deuxième aspect.
Vous en pensez quoi ? D'autres suggestions ?
98
Citation :
je peux pratiquer encore le Dandelot mais je pense que ce serait plutôt perdre du temps et puis il y aura redondance avec les partitions et la lecture des intervalles...

Non, ce n'est pas forcément une perte de temps. Tout dépend de ton niveau de lecture. Et ce n'est pas forcément redondant; ne confonds pas le travail de lecture pure (reconnaissance des signes sur la portée) et celui qui consiste à entendre. Le dernier s'appuie sur le premier mais n'a pas le même but.

Plus ou moins objectivement, je privilégierais le travail au piano plutôt qu'à la guitare, afin de ne pas mélanger l'aspect technique purement instrumental et le travail auditif.
99
Mais, je le répète, il est difficile de répondre avec certitude sans connaître ton niveau et surtout ton niveau d'autonomie.

J'insiste mais une discussion, même unique, avec un professeur pourrait être une étincelle pour toi.

Les forums, c'est bien, mais les rencontres et les échanges avec des musiciens en chair et en os peuvent te faire franchir un grand pas et provoquer un déclic dans ta façon de travailler.
100
Citation de Arno :
Citation :
Sauf qu'on ne parle pas de jouer un morceau sur un instrument mais de lire et entendre une partition sans instrument.

Justement, lire et entendre une partition ne nécessite pas de comprendre ce qu'est une tonique, en tout cas pas au début.

J'ai proposé et je propose des conseils à la portée de tout le monde, sans parler de tonique, de structure tonale, de degrés, de concepts ésotérico-branlatoires, sans citer Guignol d'Arezzo ni bouquins de Jean-Claude Vandamne.


Ces explications sont là pour prouver que ce que tu proposes n'a aucun sens, en faisant justement entrer en jeu des concepts musicalement compliqués comme des modulations, alors que ça n'a absolument pas lieu d'etre.
Je suis bien obligé d'employer des termes compliqués puisque c'est la description exacte des trucs compliqués que tu proposes !!
La réalité c'est donc que tu ne comprends même pas ce que tu fais ni ce que tu proposes, car t'es pas capable de comprendre l'explication de ce que tu prônes.


Là méthode que je propose est au contraire simple, puisque se base sur la gamme de do que n'importe qui peut chanter.

Toi ton conseil c'est de prendre une partition, de commencer par la première note, et de deviner la note suivante par la force du saint esprit, et en plus d'avoir un instrument sous le bras pour vérifier.

Moi ce que je propose c'est simple, réaliste et pratique, il y a besoin de rien, juste son cerveau et au moins une oreille.
C'est de relier la première note à la suivante en déroulant la gamme majeure.
Il y a donc qu'une chose à savoir, c'est la gamme majeure.
Il y a pas besoin de savoir combien il y a de demi tons entre les notes.
Il y a pas besoin de chercher 24 morceaux pour 12 intervalles montants et 12 intervalles descendants.
Il y a pas besoin de faire du contorsionnisme modulatoire inutile et de mélanger la confiture la choucroute en pensant à des morceaux qui n'ont rien à voir.

Il n'y que la gamme de do, 7 notes, do ré mi fa sol la si, et c'est tout.

[ Dernière édition du message le 16/05/2016 à 17:02:19 ]