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Sujet Aux amateurs de rock progressif.

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Sujet de la discussion Aux amateurs de rock progressif.
Bonjour tout le monde,

Si on parlait un peu de ce style, que je trouve pour ma part, toujours aussi passionnant car d'une richesse assez incroyable... Quels sont vos groupes favoris dans le domaine? Qu'est-ce que vous écoutez en ce moment?

Personnellement, je me mets au vieux rock prog italien notamment avec PREMIATA FORNERIA MARCONI et l'album "Photos Of Ghosts", qui rappelle, il faut bien le dire King Crimson (d'ailleurs c'est le parolier des premiers KC qui a traduit les textes de l'italien, le fameux Peter Sinfield).

Découverte récente : Starcastle et l'album Fountains Of Light, pas de surprise, du pur rock progressif à la Yes, très sympa...

Et sinon en boucle aussi en ce moment Rush (A Farewell To Kings, Moving Pictures...)

A vous les studios ;)
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Falstaff. Que de groupes dont je n'ai jamais entendu parler! Enfin, c'est bien fait, mais un peu lassant sur la longueur. Sylvain a raison: Un peu de chant agrémenterait ces morceaux.
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Un classique, mémorable :aime:

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J'ai l'album "The Six Wives.." de Wakeman. Ça fait bien trente-cinq ans que je ne l'ai pas sorti de sa pochette. Faudrait que je leréécoute, je serais peut-être surpris..
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C'est la première fois que je le vois jouer ça! Sacré Rick! Plein de souvenirs... :clin:
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Il taquine, le bougre... dans la série ma favorite c'est Jane Seymour, quand il fait ronfler l'orgue par tous les bouts, ça décoiffe !:clin:
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Un drôle de Mix mais bon... intéressant

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Un duel Lord-Wakeman! Je n'aurais pas voulu louper ça. Un morceau assez rock'n'roll qui convient à peu près au vieux Jon Lord.
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J’ai trouvé un texte intéressant sur The Musical Box, cependant le texte est en italien.
Je l’ai donc passé dans un traducteur. Bon, c’est pas parfait comme traduction mais on comprend l’essentiel. Mais ça m’a offert une tout autre lecture de cette pièce mythique de Genesis.

La chanson d'ouverture de NURSERY CRYME consacre les acrobaties de la composition et la poésie narrative du groupe britannique, dans une rime effrayante. Mais que nous dit The Musical Box d'autre?

Nous sommes en 1971 et le troisième album de Genesis , formé à Soixante-huit Surrey, encadre une nouvelle parenthèse du groupe britannique. Leur période de 1970 à 1977 est en fait traditionnellement comprise comme le berceau du progressif qui les rendra célèbres, avant même que le batteur éclectique Phil Collins ne progresse vers sa carrière solo très réussie. Ainsi, dans une nouvelle parenthèse expérimentale et gagnante, le groupe se dote des précités Collins et Steve Hackett à la guitare qui, aux côtés de la voix magique de Peter Gabriel , des claviers de Tony Banks et de la basse de Mike Rutherford , donnent forme à un poème en musique. 

Pour savourer le composant fabuleux et surréaliste, il suffit d'écouter la première chanson de NURSERY CRYME . Sur une durée de dix minutes , dans un crescendo expressif du mot chuchoté à la poussée du hard rock, The Musical Box prend le concret.  Le titre rappelle la boîte harmonique du carillon. Un objet évocateur de l'enfance, de l' enchantement d'une innocence perdue, du plaisir d'écouter l'histoire du coucher bercée dans une dimension hypnotique. Cependant, cette  boîte  peut aussi faire allusion à un sous - texte sexuel, évoquant des rapports sexuels et des pulsions enfermés dans une cage. Mais comprenons mieux pourquoi. 

Ce que la Genesis raconte n'est pas un conte de fées comme les autres. Le titre de l'album le démontre déjà, déformation des  comptines, comptines anglaises pour enfants. Gabriel nous emmène ainsi dans une dimension victorienne et aristocratique, où deux enfants, Cynthia et Henry, jouent au cricket. Soudain, Henry se couche par terre, plaisantant probablement à propos de lui avoir frappé la tête comme une balle. Et cela se produit lorsque Cynthia le décapite involontairement. La fille grandit avec un poids sur son âme, jusqu'à ce que, rouvrant la boîte à musique d'Henry, elle convoque son fantôme, marqué par un vieillissement rapide. 
Le seul moyen d'empêcher son esprit de se dissoudre est de le toucher, avec ce cri " Touch Me, Touch Me, Now" qui évoque la triste histoire d'amour d'Orphée et d'Eurydice. Ainsi tout le récit se déplace vers la psychologie et les émotions dormantes d'Henry qui, bien qu'étant un corps évanescent, ressent une passion charnelle pour Cynthia et déclare son amour pour elle, effrayant la jeune femme. De cette manière, la dimension idyllique de l'enfance disparaît derrière l'horreur de cet événement passé fatal. Mais il y a plus, étant donné que, comme il sied aux paroles de Genesis, la chanson cache une critique voilée de la société britannique . 

La dimension moraliste, élégante et hypocrite de la classe supérieure révèle sa nature la plus primitive. Personne n'échappe à ces pulsions abandonnées dans les périphéries de la psyché, qui soudain s'embrasent, comme la danseuse qui, sortant de sa loge, entame la musique du carrilon. La pièce démontre donc sa forte contemporanéité, également représentée dans le récent film  Favolacce (2019) des frères D'Innocenzo . Et ce n'est pas un hasard si The Musical Box, groupe canadien actuel qui rend hommage à l'âge d'or de Genesis, a choisi cette chanson pour son nom. 

https://stonemusic.it/50571/cosa-si-nasconde-dietro-the-musical-box-dei-genesis/?fbclid=IwAR2xgUCLosJyCmKkejTzcC0e5WBxmD0qbIZht08O0T08ENdTekTKC2oJ2HQ
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Merci! Intéressant!!:clin: