Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Aux amateurs de rock progressif.

  • 9 074 réponses
  • 224 participants
  • 429 580 vues
  • 223 followers
Sujet de la discussion Aux amateurs de rock progressif.
Bonjour tout le monde,

Si on parlait un peu de ce style, que je trouve pour ma part, toujours aussi passionnant car d'une richesse assez incroyable... Quels sont vos groupes favoris dans le domaine? Qu'est-ce que vous écoutez en ce moment?

Personnellement, je me mets au vieux rock prog italien notamment avec PREMIATA FORNERIA MARCONI et l'album "Photos Of Ghosts", qui rappelle, il faut bien le dire King Crimson (d'ailleurs c'est le parolier des premiers KC qui a traduit les textes de l'italien, le fameux Peter Sinfield).

Découverte récente : Starcastle et l'album Fountains Of Light, pas de surprise, du pur rock progressif à la Yes, très sympa...

Et sinon en boucle aussi en ce moment Rush (A Farewell To Kings, Moving Pictures...)

A vous les studios ;)
Afficher le sujet de la discussion
6551
https://www.youtube.com/watch?v=O32DMyXN-mI

Pineapple Thief
Avec le dieu vivant du rock-prog, à la batterie : Gavin Harrison (ex Porcupine)...
6552
6553
Citation de Olivierlgp :
Avec le dieu vivant du rock-prog, à la batterie : Gavin Harrison (ex Porcupine)...


C’est un gros titre à porter ça. Surtout après les Bill Bruford, Steward Copeland, Phil Collins, Chester Thompson, Terry Bozzio, Carl Palmer... faut croire qu’il y a de nouvelles divinités grecques que je ne connais pas :8O:
6554
6555
Marrant, de mon côté dans les "dieux des fûts" je mettrais surtout Michael Giles (débuts King Crimson), Neil Peart (Rush), Danny Carey (Tool), Steve Judd (Karnivool), Martín López (Opeth et Soen), et effectivement Gavin Harrison. A la limite ouais Bill Bruford. Mais les mecs genre Stewart Copeland, Phil Collins et consorts, s'ils restent de très bons batteurs, c'est surtout par la production qu'ils brillent. Collins a toujours eu une approche unique de la compression et de la reverb. Mais côté jeu et compo, je ne trouve pas qu'ils rivalisent avec ceux cités ci-dessus... Avis perso, libre à chacun de ne pas être d'accord. :clin:
6556
Citation de Sarakyel :
Marrant, de mon côté dans les "dieux des fûts" je mettrais surtout Michael Giles (débuts King Crimson), Neil Peart (Rush), Danny Carey (Tool), Steve Judd (Karnivool), Martín López (Opeth et Soen), et effectivement Gavin Harrison. A la limite ouais Bill Bruford. Mais les mecs genre Stewart Copeland, Phil Collins et consorts, s'ils restent de très bons batteurs, c'est surtout par la production qu'ils brillent. Collins a toujours eu une approche unique de la compression et de la reverb. Mais côté jeu et compo, je ne trouve pas qu'ils rivalisent avec ceux cités ci-dessus... Avis perso, libre à chacun de ne pas être d'accord. :clin:


Tout n'est qu'une question de point de vue et de génération. Dans ceux que tu as nommé y a juste Neil Peart que je connais mais j'ai jamais apprécié Rush alors... :clin:

[ Dernière édition du message le 16/04/2021 à 02:31:29 ]

6557
Citation de Sylvain :
Tout n'est qu'une question de point de vue et de génération. Dans ceux que tu as nommé y a juste Neil Peart que je connais


Ben Michael Giles c'était comme même le batteur derrière In The Court of the Crimson King... Bruford a été recruté après coup simplement parce qu'il était capable de reproduire à l'oreille les parties de batterie de Giles assez rapidement. Bruford est un excellent batteur, mais entre autre parce qu'il a appris très tôt à "frapper comme Giles". :clin:

Citation de Sylvain :
mais j'ai jamais apprécié Rush alors... :clin:


Je suis loin d'être un inconditionnel non plus, surtout à cause de la voix de Geddy Lee que je trouve fatigante. Mais ça ne m'empêche pas de reconnaître la compétence des musiciens, surtout sur la partie rythmique... :bravo:
6558
A ce stade, je serais bien en peine de dire en quoi Gavin Harrison, par exemple, serait meilleur que Bill Bruford ou l'inverse. Je me souviens d'un fan de Yes qui était catastrophé qu'Alan White ait remplacé Bruford dans le groupe. Il n'avait pas de mots assez dur "il est lamentable, c'est un boucher." A l'époque, j'ai donc réécouté "Tales From Topographic Ocean" et je n'ai pas eu l'impression que le disque était complètement raté à cause du batteur. Pourtant, il doit être difficile de faire un disque écoutable avec un batteur "lamentable".. De toutes façons, quand j'écoute un morceau, j'écoute rarement le batteur en particulier. Et dès lors que ce dernier s'intègre bien à la musique, sans forcément en faire des tonnes, je suis content.
6559
x
Hors sujet :
sonicsnap, tu ne t'es jamais retrouvé dans une situation de groupe à devoir faire passer des auditions pour remplacer un batteur ? Ce genre d'expérience, ça développe sacrément l'oreille pour les nuances subtiles dans la frappe...

Typiquement, depuis les années 90 je trouve que c'est (relativement) facile de trouver des batteu(r.se)s rock qui tapent fort et qui sont super réguliers, ce qu'un ami appelle des "four-legged beat box". D'ailleurs c'est frappant (haha) dans la production rock/metal moderne à quel point il peut être difficile de déterminer si, sur album, on entend seulement des samples parfaitement quantisés (donc pratiquement une boîte à rythme) ou bien si un batteur a vraiment interprété la rythmique sur un instrument, que ce soit analogique ou électronique. C'est pour ça que je ne mets pas un mec comme Mike Portnoy dans ma liste : ce type est une machine, mais j'ai du mal à percevoir beaucoup de nuances dans son jeu.

A contrario, je suis complètement bluffé par les mecs comme Steve Judd ou Danny Carey, qui sont capables à la fois de nuance et de puissance brute, et ce tout en mélangeant kits analogiques et pads électroniques. La section de 6:18 à 9:25 dans la vidéo ci-dessous, avec cette progression super maîtrisée qui passe par plein de motifs de frappe différents, en est un très bon exemple...

6560
Oui Sarakyel je suis un grand fan de cette vidéo aussi. :bravo:

Puisqu'on parle batteur et qu'il n'a été cité par personne, je me dois de mettre un lien vers mon batteur préféré, Larnell Lewis. Ici à l'oeuvre avec l'un de mes groupes préférés de tous les temps (rien que ça). J'ai choisi cet extrait car je pense que c'est celui qui se rapproche le plus du genre musical concerné (rock progressif, donc) mais ce n'est pas nécessairement mon titre préféré par contre. Bref, la section qui va vous défriser les oreilles c'est de 3:41 à 6:00 ici :

[ Dernière édition du message le 16/04/2021 à 13:47:28 ]