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Sujet Aux amateurs de rock progressif.

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Sujet de la discussion Aux amateurs de rock progressif.
Bonjour tout le monde,

Si on parlait un peu de ce style, que je trouve pour ma part, toujours aussi passionnant car d'une richesse assez incroyable... Quels sont vos groupes favoris dans le domaine? Qu'est-ce que vous écoutez en ce moment?

Personnellement, je me mets au vieux rock prog italien notamment avec PREMIATA FORNERIA MARCONI et l'album "Photos Of Ghosts", qui rappelle, il faut bien le dire King Crimson (d'ailleurs c'est le parolier des premiers KC qui a traduit les textes de l'italien, le fameux Peter Sinfield).

Découverte récente : Starcastle et l'album Fountains Of Light, pas de surprise, du pur rock progressif à la Yes, très sympa...

Et sinon en boucle aussi en ce moment Rush (A Farewell To Kings, Moving Pictures...)

A vous les studios ;)
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Steve Hackett a partagé la première nouvelle musique de son prochain album studio, The Circus And The Nightwhale, qui sortira via InsideOutMusic le 16 février. Regardez la nouvelle vidéo de People Of The Smoke ci-dessous.

"Mon nouvel album démarre avec People Of The Smoke, où nous sommes replongés dans le paysage de fumée de Londres des années 1950", a déclaré Hackett à Prog. "Le cri d'un bébé devient un train à vapeur, la fumée noire envahit tout et l'industrie règne en maître. . C’est ici que commence l’histoire de l’album…"

The Circus And The Nightwhale sera le premier album concept à part entière de Hackett depuis son premier album solo Voyage Of The Acolyte en 1975, qui faisait suite à l’album double concept de Genesis en 1974, The Lamb Lies Down On Broadway. (Traduction)

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Et que dire du nouvel album de Peter Gabriel qui de sortir. Je l’ai acheté chez iTune. Avez vous une préférence entre le bright-side-mix et le dark-side-mix?

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Ben...c'est du bref ! De ce qu'on entend c'est du Peter Gabriel habituel.
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Citation de Desmodue :
Ben...c'est du bref ! De ce qu'on entend c'est du Peter Gabriel habituel.


C’est certain qu’on ne se perd pas. Et le concept derrière l’album est typiquement Peter Gabriel. Ça fait plusieurs fois que je l’écoute et je commence à l’apprécier ce qui n’était pas le cas au début.

Voici un critique que j’ai pris dans un journal local, le point de vue est intéressant

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Hors sujet :

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Le regard que pose Peter Gabriel sur notre planète bleue dans son album i/o est tout bonnement réaliste : nous sommes de passage.
Nadav Kander

Sylvain Cormier
Collaborateur

1 décembre 2023
CRITIQUE
Musique

Cinquante ans après Selling England by the Pound, l’oeuvre maîtresse d’un groupe à l’appellation biblique — Genesis, premier chapitre ! — dont il était le chanteur et l’incarnation, vingt ans après l’ascension (Up) d’un dernier album composé de matériel original, le voilà redescendu parmi nous, ses fidèles, ses disciples. Notre Pierre qui était aux cieux. Peter Gabriel lui-même en personne. Humain, très humain, se prenant la tête à deux mains sur la photo de pochette.

Il y a de quoi. Le monde va à sa perte. Y’a qu’à voir, on n’y voit plus. « In the air the smoke cloud takes its form / All the phones take pictures while it’s warm », chante d’abord le messager. La chanson a pour titre Panopticom et « s’interroge sur les lendemains d’un monde qui ne sait plus distinguer le vrai du faux », explique Gabriel dans le commentaire qui nous est arrivé en même temps que le fichier .wav et les paroles, deux petits jours avant la sortie, vendredi 1er décembre, du nouvel album, intitulé i/o (abréviation d’input/output, en anglais). Cela se veut un appel à voir clair, à dissiper le « nuage » (le numérique autant que le climatique) : « Panopticom, let’s find out what’s going on / Panopticom show how much is real ».

La mission


C’est la mission. La raison d’être de ce dixième album solo de Peter Gabriel, paru à son enseigne bien nommée Real World. La nécessité de parler, de chanter, de renouer avec ses compagnons d’aventure, les as musiciens que sont Tony Levin, David Rhodes et Manu Katché. Rallié aussi, l’allié magicien Brian Eno. Et toute une foule orchestrale et chorale. Et tous nous autres. Le monde entier, quoi.



De Panopticom, on se retrouve sur le banc des accusateurs et des accusés (The Court) : tout est double ici, y compris la justice, tellement aveugle qu’elle mêle la droite et la gauche. Même les pièces musicales sont dédoublées. Il y a deux mixages, au choix : le Bright Side, plus léger et artificiel proposé par Mark « Spike » Stent, et le Dark Side, où le pelleteur de sons Tchad Blake creuse au fond des mines basses.

Notre nature bipolaire


Intéressant concept sur papier, mêlant pour les oreilles : qui veut vivre une expérience et son contraire ? D’instinct, on va vers l’agréable d’abord. L’enfer attire inexorablement, mais il y a quelque chose de machiavélique dans cette fausse impression de pouvoir décider. Ferait-il exprès, ce diable de Gabriel, pour nous révéler ainsi notre nature bipolaire, nous placer devant une vérité insupportable ?

C’est le contraire, affirme-t-il en commentaire. Le regard qu’il pose sur notre planète bleue est tout bonnement réaliste : nous sommes de passage. De la même façon qu’il a fait coïncider la sortie de chacune des douze pièces avec une pleine lune, le double disque tourne et tourne encore, mouvement planétaire et cycle de la vie : nous naissons, grandissons, vieillissons, mourons. « Unpacked memories stored away / All the while the clock keeps ticking… »

Le temps des prières


Et s’il y avait un meilleur chemin, nous chante-t-il dans Road to Joy : « Show your eyes show your teeth / That’s the way to build relief / Touch my hair touch my knee / You can wake up every part of me ». Et si on se touchait, au-delà des écrans tactiles ? Et si on s’étreignait plutôt que s’éteindre ? Le morceau d’ensuite, So Much, mesure la tâche, constate les limites : « This edition is limited / There’s only so much can be done ». Il y a qu’on ne sait pas la suite : ça se termine sur Live and Let Live, qui vivra verra.

Les musiques, durant ce voyage, nous accompagnent. Belles, complexes par moments, plus familières qu’audacieuses. C’est la part de continuité : ça sonne comme du Peter Gabriel, avec les syncopes qui lui sont propres, les ballades qui bercent. L’aventure n’est pas là : Peter et les siens nous rassurent par leur présence musicale solide et souple. À la fin, le Soweto Gospel Choir vient prier avec l’archange. Il s’agit de changer le monde, mais pas tout seul. La mission ne peut être que collective, entière, assumant la noirceur intérieure et la clarté extérieure. Mains tendues.

i/o
★★★★
Peter Gabriel, Real World

[ Dernière édition du message le 03/12/2023 à 21:30:33 ]

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Un chemin tortueux dans mes recherches m'ont fait découvrir cette performance
Une vielle formation de 1965/67 The Syn
Avec Christ Squire, Peter Bank et Alan White à l'origine et autres dont certains membres on fait un court retour en 2004..., dont Christ Squire et Alan White ici dans les années 20**



[ Dernière édition du message le 04/12/2023 à 01:58:53 ]

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Un morceau que j'aime beaucoup de Quatermass, groupe de 1970 qui préfigurait ELP, avec talent, me semble-t-il:

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Citation de Sylvain alias leo :
je suis un vieux fan de Todd.

Citation de sonicsnap :
Idem! Todd Rundgren est important pour moi aussi! :bravo:


Idem et vrai qu'on en cause pas souvent il a pourtant fait des merveilles.

Un instrumental peu connu sur un album d'un chanteur Québécois archi-connu, enregistré au Utopia Studio de Rundgren puisqu'on en cause.
J'aime bien ce titre "Une guitare des ondes et leur machine" ça démarre a 5.10,
pas réussi a caler la video :noidea:


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[ Dernière édition du message le 04/12/2023 à 16:05:15 ]

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Je ne peux pas dire que j'accroche tellement à cette chanson, mais le délire de guitares au milieu est étonnant.
Sinon, concernant Todd Rundgren, j'aime souvent beaucoup ses travaux solo. J'ai découvert ça quand j'étais ado, avec le double album "Todd": Sacrée claque! Par contre, je suis beaucoup moins concerné par les albums d'Utopia. Accessoirement, je suis fan des trois albums de Nazz.