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=== 25ème anniversaire de Blade Runner ===

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Sujet de la discussion === 25ème anniversaire de Blade Runner ===
Ca y est j'ai craqué, je me suis offert l'intégrale suite à la sortie du coffret dvd et cd, à l'occasion du 25ème anniversaire du film.


Pour les fans du film la BO est réédité en 3 cd avec des inédites, des musiques du film en version sans paroles, les précédentes incluaient les dialogues du film, je n'en suis pas sur pour l'instant je confirmerais quand je recevrais la chose.
:humm:


Bref pour tous les fans n'y echappez pas, personellement je suis amoureux de ces musiques.



http://buysoundtrax.stores.yahoo.net/blru25anedor.html







Il est possible d'écouter des extraits sur ce site:
http://www.baixahits.com.br/index.asp?secao_link=album&id_album=72071&id_artista=10826

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

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Tu sais, la première fois que j'ai fais l'écoute du CD n°3, j'étais resté un peu sur ma faim, mais j'ai insisté, passé et repassé ce disque, et il n'a rien de quelconque!!!

Il y a une veritable atmosphère, certe qui tranche avec les deux autres CD. Je trouve la fin monstrueuse, un thème au piano très intimiste qui se termine par cette voix d'enfance, pour moi il se passe un truc, j'adère complètement.

Il y a eu des rumeurs sur la préparation d'un Blade Runner 2, Ridley Scott aurait donné son accord pour la réalisation, reste à voir la suite...

 

Pour revenir globalement sur la musique, tu cites le VP330 pour les choeurs, en effet ce clavier est largement utilisé tout comme le CS80 dans l'intro englobé dans la Lexicon 224.

J'aimerais savoir en revanche quel clavier est utilisé sur le thême "Blade Runner Blues" ou Vangelis interprète son solo sur fond de nappe et de piano electrique, CS80?

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Pour l'instant, comme je te le disais, je suis sur Dangerous days tous les soirs. Le bonus, pas le film. Le film je le connais par cœur. Plus jeune, je l'avais retapé sur une cassette audio 120 minutes et je m’endormais en l'écoutant. L'appareil se chargeait de lire les deux faces de la bande en rotation automatique, le tout s'arrêtant au milieu de la nuit grâce à un minuteur. Ce petit montage m'a permis d'étudier le film sur le plan sonore dans ses moindres détails.

Un peu plus tard, on devait être au début des années 90, j'ai réalisé une compilation des musiques planantes de Vangelis. J'ai donc repris tous ses albums en recherche des passages doux. On peut se rendre compte que Vangelis utilise, avec le talent qui est le sien, les mêmes machines à travers le temps. Ceci dit, il y a quand même des opus où il sort complètement de ses propres ornières et ce n'est pas péjoratif du tout. J'adore toute sa discographie. Mais j'aime aussi le voir nous surprendre comme avec The city que j'ai adoré! Ce côté froid, moderne, synthétique... L'utilisation des samples de voix ... Mais on s'égare un peu. :D

Le premier morceau que tu as posté, sweet solitude, j'avais l'impression de l'avoir déjà entendu mais je me demande si je ne confonds pas avec celui-ci :



On retrouve des similitudes dans le thème. Le morceau que tu as posté n'a jamais été édité?

N'empêche la réédition 25ème anniversaire est quand même une petite perle! Le bonus de 3h30 permet de bien saisir la réalisation du film. Francher Hampton, le scénariste de départ, est phénoménal de sensibilité! En fait, tous les intervenants dans ce film sont incroyables, chacun à sa manière. David Peoples (le second scénariste) et son phrasé musclé, qui a permis de remettre l'histoire sur les rails, les producteurs Michael Deeley et Ivor Powell, qui sont en place avant que Warner n'investisse en masse dans le film et qui font le lien avec un Hampton excédé par la tournure des choses, le dessinateur Syn Mead, les commentaires de Ridley, qui semble toujours calme au milieu de la tempête,...

Franchement je ne me lasse pas de visionner ce superbe petit cadeau.

Est-ce que tu sais si les bonus américains sont sous-titrés en français?

 

 

 

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papi1970 ce ne serait pas ça? Perso je ne connais pas assez bien ces synthés mais on dirait qu'il ressemble au CS80, non? Le son a l'air identique donc j'imagine que c'est de ce synthé là qu'il provient...

 

 

 

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Le monde est petit mon chèr Dart, car je connais bien les vidéos de ce musicien irlandais!!!!

J'aime beaucoups son feeling, il est bien dans l'esprit de Vangelis sans le trahir, sa reprise de "pulsar" est assez bluffante.

Sur "Blade Runner Blues", son solo provient d'un Roland Juno 106, et sa sonorité se rapproche beaucoups de Vangelis. Sur une photo du studio d'Athêne il y a une vingtaine d'année, on peut voir ce clavier dans le set de Vangelis, donc il est probable que ce soit ce synthétiseur qui produise cette sonorité.

J'ai moi même émulé ce son sur mon JD990, mais je ne suis pas sure d'être aussi proche.

Le Juno 106, on le voit ici, il est droite tout en haut.

 

 

 

 

[ Dernière édition du message le 14/09/2011 à 15:04:55 ]

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Hors sujet :
Je n'ai jamais compris l'engouement pour ce film. Je l’ai regardé plusieurs fois et à chaque fois c’est pareil, soit je m’endors à la moitié du film ou bien je craque et j’éteins la télé.
Je trouve ce film d’une mollesse intersidérale :8O:

Suis-je le seul ?:bravo:
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Pas de mal Mickey84. Même pas sûr qu'on soit hors sujet! Bon est-ce dû au fait que tu es né 2 ans après sa sortie? Lol. C'est un truc de vieux tu sais... Relol.

Plus sérieusement c'est exactement ce qui est expliqué dans le documentaire du film. Il n'y a pas de demi mesure dans les réaction. On aime ou on aime pas. C'est un film plutôt artistique. Sur le plan narratif même le producteur Ivor Powell lui-même avoue qu'il y a un "manque". Mais esthétiquement, ce film est un chef d’œuvre. Quand on voit pendant les 3h30 de bonus, le boulot de fou que ces gars ont accompli, dans des conditions pas toujours top, c'est hallucinant.

Sur le plan visuel, Ridley savait où il allait. Il voulait un truc entre Enki Bilal et le métal hurlant de Jean Giraud aka Moebius. C'est très réussi sur ce plan là. Et la musique, alors là... Ce n'est pas la cerise sur le gâteau mais le plat de fruits! Vangelis signe une BO exceptionnelle. Dans le CD collector on y trouve les "déchets", les morceaux qui, si j'ai bien compris, n'ont pas trouvé leur place dans le film. Ben j'ai écouté et ses restes sont déjà d'un très haut niveau. Alors ce qui a retenu, c'est vraiment la crème...

On a fait du jeu de rôles pendant des années sur cette musique. Ambiance Cyberpunk... C'était géant.

A sa sortie ce film a fait un flop. Parce que beaucoup de gens ne comprenait pas le cityspeak utilisé par Gaff mais surtout du fait qu'on peut éprouver quelques difficultés à suivre l'histoire. Au montage, il y avait d'ailleurs un tas de bobines appelées "missing scenes". Donc il devait y avoir des trous dans les rushes qui empêchent un bon montage et donc la compréhension de l'intrigue... Perso il y a des trucs que j'ai toujours trouvé zarbi... Mais bon ça ne m'empêche pas d'avoir été percuté grave par l'ambiance du film.

Allez tiens... Tant qu'on y est... Je ne comprends pas comment Deckard fait pour trouver le visage de Zohra sur la photo qu'il scanne. Ok il agrandit des trucs et se focalise sur un miroir. Mais on dirait qu'il parvient à déplacer les objets pour découvrir ce visage. C'est un peu too much non?

Après la mort de Zohra, Léon parvient à le retrouver parmi la foule et Rachel qui décline son invitation à prendre un verre dans le secteur 4 débarque tout-à-coup, récupère le flingue de Deckard et descend Léon en visant en plein dans la tête...

Comment Deckard pourrait avoir les infos relatives à l'implan qui se trouve dans le cerveau de Rachel alors que ces souvenirs n'ont jamais été divulgués à personne, même pas à Tyrell?

Etc etc.

Le truc de ce film se situe à un autre niveau. Et perso je ne me lasse de le regarder. Miam.

 

 

 

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On dit que The long tomorrow de Moebius a inspiré ce film. Dans l'ambiance il y'a quelquechose mais ayant lu La foire aux immortels il n'y pas longtemps je dirais que c'est surtout Bilal qui me semble être le véritable inspirateur. Je suis assez difficile niveau dessin BD mais là j'ai été bluffé. Superbe ambiance.

Papi1970> Le piano que tu cherches est un CP80.

 

La période début 80 de Vangelis est ma préférée. Sans oublier L'apocalypse des animaux. En fait Vangelis m'enchante quand il compose à l'image. Le reste me plait moins. Abraham thème oui, ce thème s'en rapproche beaucoup, il n'y a que deux ans maximum entre ces deux morceaux, Vangelis avait sans doute le même set.

 

Alors sinon pour le film, c'est clair que esthétiquement il a une empreinte intemporelle et magique. La restauration image l'a prouvé, ce film n'a pas du tout vieilli. Il a été tourné quasi entièrement en lumières artificielles, c'est le genre de film qu'on présente pour apprendre les techniques du cinéma. C'est clair que quand t'es habitué à gober du Matrix, tout ce qui est de l'ordre du subtil disparait. Matrix avec les dialogues de supers mutants invincibles ça fait plutôt rire et dans dix ans on rira encore plus je pense. Ceci sans renier l'esthétique du film qui est la seule chose à garder pour moi.  Pourtant je suis de cette génération là. Sinon je suis d'accord avec ce que tu dis dart.

Pour les souvenirs de Rachel, le docteur Tyrell a privilégié Rachel pour qu'elle soit un blade runner plus humain que l'humain selon sa formule. Donc lui donner des souvenirs, une sensibilité accrue, un jugement moral même, lorsqu'elle décline l'invitation pour aller dans le bar par exemple. Elle est un prototype parmi les blade runners. Donc de ce fait, (SPOILER) on peut envisager qu'elle ne fasse pas partie des blade runner à éliminer mais que le dernier à abattre soit Deckard. Enfin c'est une une hypothèse. Je vais me replonger dans le film dans quelques jours pour me remettre dedans. Je prendrais la version originale sous titrée, sans voix off, millésime 1982 s'il vous plait icon_cool.gif

 

Citation de DART :

Est-ce que tu sais si les bonus américains sont sous-titrés en français?

Je ne sais pas du tout. Mais si tu as le coffret français je crois que les bonus ne diffèrent pas.

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

[ Dernière édition du message le 15/09/2011 à 09:31:17 ]

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En fait c'est Ridley lui-même qui fait référence plusieurs dans le bonus à Jean Giraud et son Métal hurlant. Il parle donc du magazine de science-fiction.

Par rapport à Vangelis, on a tellement utilisé sa musique dans des parties de jeux de rôles que j'ai appris à aimer ses musiques les plus folles, les plus inaccessibles. Par exemple : Invisible connections ou Beaubourd. C'est carrément expérimental. Ces dernières années il ne nous a pas vraiment surpris... Depuis 1492 conquest of paradise, il a développé un style (choir, timpani,...) qu'il reproduit à tout va, comme sur Alexandre. Je veux le vieux Vangelis... et ses tours de magie!

Tiens, pour revenir sur le sujet de Rachel... Ok c'est un prototype. Mais comment Deckard connaitrait les souvenirs que contienne cet implant, vu qu'elle n'en n'aurait jamais parlé, même à Tyrell? Cette histoire d'araignée sur le mur, de touche pipi dans la cave,... Il les lui déballe pour lui faire comprendre que c'est artificiel mais d'où tient-il ces infos? Bon je conçois que tout ne soit pas expliqué. C'est aussi ce qui fait le mystère du film et j'aime assez bien cette notion, propre aux années 80. On laisse gamberger le spectateur...

Mais la séquence où elle flingue Léon, bon c'est un peu fort... Elle surgit de nulle part alors qu'elle ne comptait pas venir, récupère le gun au milieu de la foule et lui colle un prune en plein front.

Deckard aussi, à sa façon, est étrange. Pour un fin limier comme lui, perdre son pistolet à deux reprises, se laisser endormir par Zohra dans sa loge, se faire recadrer par Taffey Louis, manquer de se faire tuer deux fois par les deux répliquants mâles et ne pouvoir protéger Rachel...

Harrison disait lui-même dans le bonus que c'est un détective qui ne détecte rien et qu'il avait suggéré à Ridley de mettre en action des éléments contenus dans la voix off, histoire qu'on le voit faire son job. C'est très intelligent de sa part je trouve de vouloir revaloriser son personnage à juste titre. Rutger Hauer est aussi très bon à sa manière. Il expliquait qu'il avait demandé à Ridley pour ajouter de l'ironie, de la sensualité, de la poésie, de l'humour dans son personnage. La fin est d'ailleurs splendide sur ce plan là... Il nargue Deckard de bout en bout et finit par cette tirade magnifique. All those moments will be lost in time like... tears in rain. Waouch!

papi1970 > tu n'aurais pas dû poster cette photo du studio de Vangelis période direct. J'ai des spasmes à chaque fois que je scrolle et qu'elle passe sous mes yeux. Hargh...

 

 

 

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Ah oui ça me revient un peu, il reprend les phrases de Rachel dans l'appartement. Séquences très émouvantes et la lumière est superbe sur ces plans. Ça ne m'a pas interpellé plus que ça, on peut tout à fait imaginer qu'il ait pu avoir un entretien avec le docteur ou se faire remettre je ne sais quel document étant donné qu'il est un policier. Sinon pour le reste je dirais que c'est du cinéma puis il faut dire que Deckard est un flic blasé, vieillissant, limite dépressif, là aussi on peut concevoir que des choses lui échappent par moment et qu'il puisse lâcher prise.

Sinon pour le scanner 3D que tu évoques, je trouve cette idée géniale! Je sais pas si elle émane de Dick mais c'est le genre de choses qu'on peut tout à fait envisager dans le futur.

Sinon c'est quand même dommage que Scott nous ait pas sorti une version avec les missing scenes.

 

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Citation de dart :

Rutger Hauer est aussi très bon à sa manière. La fin est d'ailleurs splendide sur ce plan là... Il nargue Deckard de bout en bout et finit par cette tirade magnifique.

Un excellent acteur qui n'a pas toujours eu les rôles conformes à son talent!

Tu cites la fin du film, moment de grace absolue devant "l'extinction" de Roy, j'adore ce passage....



Citation de dart :

papi1970 > tu n'aurais pas dû poster cette photo du studio de Vangelis période direct. J'ai des spasmes à chaque fois que je scrolle et qu'elle passe sous mes yeux. Hargh...

Si tu crois que mon coeur ne saigne pas à chaque fois que je vois le ou les studios de Vangelis, je suis comme un gosse devant tout ce matos, surtout quand on sait qui est derrière...