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Sujet Ligeti/Excision

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Sujet de la discussion Ligeti/Excision
Sur une idée originale de Rasko.
Du coup, Ligeti et Excision, ça fait quand même trop réducteur, je crois qu'on peut élargir à contemporain/electro. Voilà. :bravo:
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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toujours fidèle au poste pour ma part! (mais aussi en mode lurker...)

J'ai regardé le docu sur Reich: passionnant. C'est toujours extrêmement intéressant d'avoir la démarche expliquée par l'auteur en personne.

THX minstr_L bravo

"Ceux qui ont peur du changement auront la peur et le changement" - Max Frisch
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Connaissez vous Anne James Chaton? (Prononcer "chaton", comme un chaton.)

C'est un artiste qui se voit généralement rangé dans la catégorie "slameur", mais ce qu'il fait est très particulier et ne manque pas d'humour.

En fait, il forme un duo avec le guitariste Andy Moor. Ensemble, il ont enregistré un album sorti en 2009 qui fait vraiment mon bonheur, dans le genre allumé!

http://s.dsimg.com/image/R-1939342-1253786443.jpeg

Je vous recommande d'écouter ce morceau ("Le Journaliste", qui donne son titre à l'album) qui en est extrait:

http://www.subdist.com/audio/lejournaliste.mp3

Plus on avance dans le morceau, plus c'est hypnotique!

Au festival "Hors Pistes" de Nantes, l'année dernière, le duo était renforcé d'Alva Noto aux machines. On peut trouver des extraits de ce concert sur YouTube, malheureusement, l'enregistrement n'est pas très bon. Je mets quand même un lien, mais écoutez d'abord le mp3 ci-dessus.

https://www.youtube.com/watch?v=uFVZfRVtAOU&feature=related

Bon, tout ça date de 2009. Si quelqu'un a des nouvelles plus récentes, je suis preneur.
Je n'ai découvert Anne James Chaton il y a seulement un mois ou deux, mais je trouve ce qu'il fait avec son complice vraiment hors norme et éclatant.

 

 

 

 

 

 

[ Dernière édition du message le 29/11/2010 à 00:06:27 ]

213

En ce moment c'est la fête des fleurs  bave

J'aime bien, va falloir que je me chope l'album, ça à le mérite de donner envie d'écouter au moins.

Tu sais si les tiquets de caisse sont choisi au hasard, et qu'il balance ça en one shoot sur un click puis le met en musique. Où créer une ambiance style noise/electro et lourde un peu ce qu'il a sous la mains.

C'est vrai que c'est envoûtant voir plutôt hypnotisant, grace à la répétition. Mais en tout cas pas relou comme le sont souvent les truc qui insiste.

Merci pour la découverte ça fait toujours plaisir d'entendre un truc de neuf, avant d'aller dormir bave

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Je ne sais pas comment ils ont procédé pour le disque. En live, c'est très improvisé.
En tous cas, même en disque, ça sonne assez live: Par exemple, ils ont eu le bon goût de ne pas retirer les instants où il reprend sa respiration, ce qui prouve qu'il a certainement débité ça d'un trait.

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Salut vous tous !

Après un déménagement fastidieux au pays du fromage fondu et la découverte d'un vrai boulot, je suis de retour dans les parages.

Je donne rapidement mon avis sur les derniers trucs postés.

Skrillex : bah c'est du bon ! Simple, rentre-dedans, très efficace. J'ai vérifié et c'est bien ce qu'il me semblait : il y a un track et un remix signés par lui dans le Shambhala 2010.

Gianni a reparlé du Kosmicki dont j'avais déjà dit du mal ici même, ainsi que le gars Chacal (ça gaze mec ? Tu seras dans ton fief en avril ou bien ?)

Citation de aka :

J'ai fini le Kosmicki. Déjà, c'est très mal écrit, style parfois lourdingue (trois adverbes à la suite, ça fait beaucoup, des tournures à la mode, quelques coquilles ou incorrections grammaticales - c'est pas si grave mais ça donne l'impression que les épreuves n'ont pas été assez relues, ou pas par les bonnes personnes) et de très nombreuses répétitions (par exemple, l'auteur est incapable de parler de Boulez sans lui adjoindre le qualificatif "élitiste". A trois reprises. Je ne dis pas qu'il a forcément tort, mais il pourrait au moins varier ; Russolo est présenté au moins trois fois, pareil pour Fluxus, pareil pour un certain nombre de mecs dont il parle). On va même jusqu'à la contradiction à propos du Fest Mayday : p. 314, la première édition aurait lieu en 91 et p. 341, ça passe en 92. Bon, quand je parlais des répétitions, c'est ce qui devait finir par arriver...
Ensuite, le titre sugggère un lien entre avant-gardes et dance floor (de X à Y), alors qu'en réalité, le seul lien qu'on peut faire est sous-jacent : la technologie. Bon, je m'attendais à un travail plus approfondi qui mettrait réellement en exergue la continuité des unes aux autres.
J'ai pas appris grand chose dans les trois premières parties présentant les "avant-gardes", et ce que j'ai appris dans le reste est vraiment bien trop général, ça se résume souvent à un catalogue de musiciens (DJ, producteurs, instrumentistes) et d'albums. Bien trop général à mon goût.

Plutôt déçu dans l'ensemble, donc.

Citation de Chacal :

J'ai aussi fini le Kosmicki durant une semaine de vacances.
Alors, moi aussi, je suis pas mal resté sur ma faim. C'est pas tant l'écriture qui m'a gêné (il y quand même un gros problème de relecture, je suis d'accord) que le manque de "réflexion".

Je m'explique: dans l'intro, l'auteur semble poser une problématique et tu présage que ce ne sera pas qu'une liste de groupes.... mais finalement c'est ce que te réserve l'ouvrage.
Comme tu le dis il n'y a aucun lien entre avant-garde et dancefloor. Il devrait y avoir toute une réflexion entre culture populaire et savante et leurs rapports, leurs influences, leurs antagonismes (par exemple rien que pour expliquer la position de boulez), il n'y a aucune histoire des technique ou tentative de comprendre leurs diffusions, leurs applications, leurs éventuel détournement. Rien qu'une tentative de chronologie de ces trois étapes pour les principaux instruments électronique aurait été intéressante. A part pour le dub, aucun rapport n'est fait avec l'histoire sociale ou économique.
Un truc qui me gêne aussi pas mal est que l'auteur pose ses avis et ses préférences sans y réfléchir ou les problématiser. Par exemple, il se plaint que les premiers instruments électroniques ne sont utilisés à leur débuts que pour réinterpréter des formes musicales antérieures. Mais il ne donne jamais de critère permettant d'identifier les formes nouvelles qu'ils entrainent (à mon avis il n'y en a pas beaucoup). Cela aurait vraiment intéressant. Grosso modo, l'avis de l'auteur est toujours diffus sans claire prise de positions, sans explications.
L'histoire de certains mouvements (particulièrement le Hip-hop) n'est qu'une liste des soi-disant canons du genre sans grande réflexion.

Il y aussi le problème des "genres". l'auteur regrette les étiquettes collées par les journalistes musicaux mais toute la seconde partie de l'ouvrage ne fait que reprendre les principaux artistes pour chaque tendance... Tu te retrouves avec une espèce de filiation par famille classique, sans remise en question.

Bon pour ne pas passer pour un traumatiser de l'université, je noterai aussi les bons points, il y en a pas mal quand même: il ratisse large, énormément d'artistes et de courants sont cités et ils sont repris par la discographie finale. J'ai donc pu trouver pas mal de nouveaux truc à écouter. Il y a une bibliographie (dans les ouvrages sur la musique c'est plutôt rare). Il y a un gros travail de rechercher derrière cet ouvrage et on ne peut que le saluer. Dommage qu'une fois la récolte d'informations effectués, l'auteur semble avoir tiré toute ses cartouches et n'a plus trop le courage de développer une réflexion là-dessus...

Lachenmann > Oui ! Je l'avais un peu remisé celui-là. Je vais aller me faire une razzia discographique à la médiathèque un de ces quatre et j'en donnerai des nouvelles ici. Martin Kaltenecker est en plus quelqu'un de très sympathique, dont on sent le gros bagage philosophique et musical, et qui sait poser les bonnes questions.

Reich > je fais vite en mettant mes deux pièces préférées : City Life et Different trains. icon_bravo.gif

J'écoute chaton sous peu.

A très vite les loulous ! icon_coucou.gif

"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Citation :

 

Martin Kaltenecker est en plus quelqu'un de très sympathique, dont on sent le gros bagage philosophique et musical, et qui sait poser les bonnes questions.

 

Hors sujet :

 

D'ailleurs ça me fait penser qu'il y a dans ce livre un entretient avec Peter Szendy, qui fut en fait l'un de mes prof à la fac l'an passé. Sauf que j'ignorai complètement qu'il était musicologue en plus de philosophe.

Je m'étais bien bidonné pendant ses cours, il calembourait à tire larigot. Mais pour le coup ça n'avait aucun rapport avec la musique:

 

 

Citation de Extrait du site de Nanterre Paris10 :

 

Qu’est-ce que lire ?

En partant de problèmes dits « d’actualité » (l’alphabétisation, les mutations dans les pratiques de lecture, voire

le déclin si souvent annoncé du lire et du livre au profit de l’image ou du « multimédia »), on laissera d’abord cette

question se réverbérer en divers lieux de la tradition philosophique : comment Platon, Hobbes, Schopenhauer, Hannah

 

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Arendt ou Walter Benjamin ont-ils pensé, mis en scène, configuré la lecture ? Quelles scènes ont-ils fait avec ou à

la lecture ? Quels régimes ont-ils cherché à lui imprimer ?

On confrontera ensuite ces constructions philosophiques (mais aussi politiques) du lecteur à ses inscriptions

littéraires chez Flaubert, Melville et quelques autres, notamment en analysant les préfaces, les avertissements et

adresses où se marque la figure de celui qui est appelé à prêter sa voix, voire son corps, au texte.

 

Bibliographie indicative :

Platon, Phèdre et Théétète, traduction française de Léon Robin, dans Œuvres complètes, Gallimard, « La

Pléiade », 1950. - Thomas Hobbes, Léviathan, traduction française de Gérard Mairet, Folio / Essais, 2000. - Arthur

Schopenhauer, Le Monde comme volonté et comme représentation, traduction française de Richard Roos, Presses

universitaires de France, coll. « Quadrige », 2004. - Hannah Arendt, « La crise de la culture », traduction française de

Barbara Cassin, dans La Crise de la culture. Huit exercices de pensée politique, Gallimard, coll. « Folio », 1972. Ŕ

Walter Benjamin, Je déballe ma bibliothèque, traduction française de Philippe Ivernel, Rivages, 2000. Ŕ Herman

Melville, Moby Dick, traduction française de Jean Giono, Gallimard, « Folio », 2001. - Peter Szendy, Les prophéties du

texte-Léviathan. Lire selon Melville, Minuit, 2004. Ŕ Gustave Flaubert, Madame Bovary, suivi d’un appendice

rassemblant les documents du procès du Ministère public contre Gustave Flaubert, dans Œuvres, I, Gallimard, « La

Pléiade », 1951.

 

 

 

 

Mais vu ce qu'il a fait en musique, j'aurai bien aimé l'ouïr sur ses autres terrains  bravo

 

 

 

 

[ Dernière édition du message le 29/11/2010 à 00:49:53 ]

217

Hors sujet :

Citation de a.k.a :

(ça gaze mec ? Tu seras dans ton fief en avril ou bien ?)

Ciao gars! Comment te portes-tu? Là je me suis relocalisée à Bruxelles, mais suivant la teneur de l'affiche je risque de faire un petit crochet à Genève pour Pâques. bravo

 

 

"Ceux qui ont peur du changement auront la peur et le changement" - Max Frisch
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Grieg, Arvo Pärt et Sibellius interprêté par l'orchestre de Paris, sur arte.liveweb ça risque d'être du bon.

Pas de lien direct, cliquez sur classique, c'est le deuxième choix possible sur la droite.

Je voulais me coucher tôt, c'est pas gagné!

Le programme en image parce qu'introuvable sur leur plateforme web  icon_eek.gif Il y a du petit hors sujet par rapport au topic néanmoins....

 

edit pdt l'écoute: Tain' Grieg ça me gonfle  icon_tresfache.gif

 

Pärt> Simpa, un peu déçu, c'est pas Tabula Rasa quoi.

[ Dernière édition du message le 02/12/2010 à 02:38:42 ]

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Intéressant.. Il faudrait que je trouve le temps de suivre çà, surtout pour Pärt. Mais j'aime bien Sibelius aussi.

Par contre, petite erreur sur le programme: la Danse d'Anitra, c'est de Grieg aussi, pas de Sibelius.

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Le Pärt dure douze minutes, c'est le morceau d'ouverture. En plus il y a des repère chronologique sur la barre de progression temporelle, du coup tu peu allez au partie que tu veux de façon très rapide!

Donc si tu as douze minutes à tuer, vas y !

D'ailleurs le programme est pas complet, il on trouvé le moyen de calé du Mozart là dedans  redface2

J'ai bien aimé Sybelius sinon.