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Votre playlist Jazz du moment

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Sujet de la discussion Votre playlist Jazz du moment
Qu'est ce qui tourne sur votre platine ces dernières semaines ?



Moi c'est :

Miles Davis "Kind of Blue"

Takashi Matsugana "Storm Zone"

Chuck Wayne "Morning Mist"




et vous ?

talou
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Ça fait envie ça :humm:

on a bien ri...

552

Citation : Sinon, ces derniers jours il y'a "Everybody loves sunshine" de Gary Bartz


Shame on me !!! j'ai écrit Gary Bartz au lieu de Roy Ayers :lol:
Comme quelqu'un a parlé de Gary Bartz plus haut, ma langue a fourché (enfin ma pensée, euh, non, mes doigts... bon c'est pas grave !)
Désolé...
"There are no wrong notes" - Miles Davis
553
En meme temps ce morceau il est culte depuis 20 ans au moins !!!!! ceci dit il y a pas mal de remake dans le dernier album de roy et franchement il est super bien (don "everybody..." avec Erika Badu il me semble)
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> faya
si tu le trouves, vas y les yeux fermés
:aime2:
555
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Hors sujet : Faya, arrete de poster ici, en fait j'ai compris Talou vaut faire un sujet plus populaire que ton "house techno vos classiques oldschool" :clin:

 

 

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J'ai déniché une compile vraiment excellente


Black Roots - Funky and abstract directions in jazz 1965-1975

C'est beaucoup + soul que abstract
Amerindiens (Jim Pepper), Inde & sitar (Joe Harriott) , Coltrane (Duke Pearson), Hippie du Bayou (Dr John)...
Tout ce qu'on aime :D:
Avec aussi Roland Kirk, Yusef Lateef...
9 euros chez Gibert Musique (!!)

Vraiment très bon

(track listing sur alapage.com, faire une recherche sur "black roots")
Government Stealth Warning : Don't drink from the Mainstream
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Hors sujet : Lebenn , même si je voulais j'y arriverais pas :volatil:



douglove
ça al'air intéressant, je vais voir ça de + près
559


1957. Dizzy Gillespie rassemble les deux Sonny du sax à ses côtés pour une session bop en sextet mitonnée aux p'tits oignons. Un peu plus ancien dans le métier que Rollins, Sonny Stitt, coutumier de l'alto, vient de se mettre au sax tenor histoire de faire oublier sa ressemblance stylistique avec Charlie Parker, décédé deux ans plus tôt. Sonny Rollins est alors fort de sa réputation de "colosse" du tenor qu'il vient d'établir l'année précédente avec son fameux LP "Saxophone Colossus", mais à l'image de la pochette ci-dessus, il ne s'avère souvent guère satisfait de ses impro' en studio, arborant la moue pensive du génie qui veut en permanence être meilleur que l'instant passé ( nb : dans une interview, Rollins déclarait que le seul disque de sa carrière dont il était vraiment satisfait figurait "Sonny meets Hawk" de 1963 : rencontre avec son idole Coleman Hawkins qui l'avait poussé à se dépasser ; personnellement, en matière de solo, je suis peut être d'accord avec lui, tellement le niveau créatif est inouï sur cet opus ).
4 tracks :
- "On the sunny side of the street" : J'éprouve toujours énormement de tendresse à l'écoute de cette version du celebre standard popularisé par Louis Armstrong. Sonny "Newk" Rollins accomplit un solo d'une sagesse gracieuse, fait de toute cette superbe "rollinsienne" qui s'impose ; Dizzy exécute un excellent solo malicieux à la trompette bouchée, suivi de Stitt à l'élégance flegmatique et aux accents bluesies assurés. Le morceau se conclut par la réexposition du thème chanté généreusement par la voix farceuse de Gillespie en personne, sur fonds de phrases jouées en choeur ou non par les deux acolytes saxists.
- "The eternal triangle" : il peut apparaitre comme le track le plus reservé aux fervents boppeurs et c'est peut être vrai. Sur un tempo endiablé, il met en scène le duel acharné des deux tenors en plusieurs étapes : chacun son tour, rollins en premier, accomplit sa performance durant un solo aux chorus* démultipliés puis les deux tenors se partagent les solos en se renvoyant la réplique saxophonique ; cette joute swingante est aussi l'occasion de comparer les styles respectifs des deux hommes, parfois au son très proche, mais se differenciant par la plus grande douceur de Stitt et le débit plus sauvage et haché de Rollins. Dizzy vient finalement cloturer le match en jouant un dernier solo d'arbitre pendant que les deux Sonny, comme déclarés ex-aequo, sont enfin au diapason, en choeur derrière le trompettiste.
- "After hours" : un long blues pratiqué dans la tradition authentique où le pianiste Ray Bryant excelle de mains de maître, rythmant son solo d'ouverture par le clapotis délicat des notes les plus aigues du clavier. S'en suit les chorus* de Gillespie toujours aussi exquis, puis le solo de Rollins et enfin celui de Stitt. En somme, un pur blues d'after hours dans un p'tit club de jazz enfummé.
- "I know that you know" : ce morceau est une locomotive à grande vitesse pour improvisations survoltées. Démarrant l'impro par un stop-solo** fabuleux joué par Sonny Rollins. S'en suivent les solos fringants de Diz' et Stitt sur un train d'enfer.

Liche (...la pochette au-dessus est celle qui ressemble le plus à ma ré-édition de chez Verve. Pour vous dire que le format cd n'est pas que dispo' en import japonais, heureusement, mais la nouvelle pochette représentant de maniere stylisée un sax et une trompette sur fonds bordeaux n'était pas trop de mon gout, preferant largement cette photo monochrome montrant ainsi nos trois instrumentistes dotés de cette classe que leur attribue leur petit air blasé............. J'adore décidément les photos jazzeuses comme cela... c'est comme les livrets Impulse, par exemple, livrant des photos des musiciens, clope au bec ou non, discutant ou faisant les cent pas dans les studios d'enregistrement : mirrant des jazzmen au regard sérieux et en costard-chemise sobre, je m'imagine le studio tel une sorte de laboratoire scientifique et les jazzmen comme des mathématiciens passionnés regroupant leur nobles travaux à la recherche de la formule qui fera mouche....aaaaah!!!...)

*chorus : alors que le mot 'solo' désigne la durée totale d'une improvisation jouée par un musicien en lead sur un morceau, le mot 'chorus', lui, détermine la partie cyclique comprise dans un solo. Exemple: un blues étant une forme harmonique longue de 12 mesures, si on dit que tel solo de blues comprend 3 chorus, ca veut dire que ce solo sera égal à 3 fois 12 mesures. ( je sais pas si je me suis bien expliqué envers les profanes, mais bon, j'aurais au moins essayé...)
**stop-solo : solo joué acapella par un musicien, ponctué (plus ou moins systématiquement à chaque début de mesure) par un ou plusieurs autre(s) membre(s) du groupe ne jouant qu'une seule note brève (ou accord) comprise dans la grille harmonique du thème, à chaque intervention. (putain, encore pire cette explication-là, non?...bwarfar')
Matez svp, c'est + qu'important et c'est énorme:
http://www.youtube.com/watch?v=WQoNW7lOnT4
Ce docu sort le 2 juin en France, en théorie.


560

Hors sujet : Salut à toi O Cedar !! :mrg:


and one more ! :bravo: