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La relève de la vieille garde ?
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Succédant au vénérable K2661 à classer désormais parmi les synthés vintage, le K2700 prend enfin le relai du solide Forte au sommet de la gamme des workstations signées Kurzweil. Continuité de l’offre ou nouvelle donne ?

Test du K2700 de Kurzweil : La relève de la vieille garde ?

K2700_2tof 12.JPGEn 2003, Kurz­weil présente le K2661, la dernière works­ta­tion de la lignée des K26xx, ayant relayé la série K25xx à partir de 1999, ayant elle-même occupé dès 1995 le haut de gamme du panier en paral­lèle de la série K20xx lancée en 1992. Il faudra attendre la V3 du Forte en 2018 pour voir un piano de scène se trans­fi­gu­rer en véri­table works­ta­tion (testé dans nos colonnes). La machine évolue encore en V4 en 2019, inté­grant un moteur de synthèse FM à 6 opéra­teurs et un séquen­ceur multi­tim­bral de CC Midi. Mais à l’usage, on sent que l’OS du Forte est au taquet, à bout de souffle, pour gérer cette éton­nante méta­mor­phose d’un instru­ment complè­te­ment repo­si­tionné au cours du temps et pas du tout prévu pour cela au départ. Ce que le Forte réus­sit par logi­ciel, il ne peut le faire via son inter­face physique, dont les limites se font sentir dès qu’on utilise l’ar­pé­gia­teur ou le séquen­ceur : manque de commandes directes, fonc­tions ajou­tées dans les menus. Devant autant d’ex­pé­rience acquise pendant trente années mouve­men­tées et sous la pres­sion de la concur­rence, le R&D Kurz­weil, toujours basé au pays de l’Oncle Sam, a donc concen­tré son savoir-faire dans une nouvelle works­ta­tion, le K2700, basée sur un nouveau DSP maison. Alors, point d’orgue des K2xxx ou nouveau départ ?

Porte-avions

K2700_2tof 04.JPGLe K2700 (V1.07 testée) est unique­ment dispo­nible en version 88 touches lourdes, ce qui est à la fois curieux et segmen­tant. Vu le panneau, il y avait de quoi faire un modèle un peu plus compact à 76 touches, en déplaçant les molettes sous les commandes de l’in­ter­face audio­nu­mé­rique, donc sans réel­le­ment modi­fier les cartes internes. Pour­tant, cela ne semble pas au programme, dommage. On en profi­tera donc pour faire un peu de muscu­la­tion, en embarquant les 130 × 40 × 14 cm et 24 kg sur scène, ou en agran­dis­sant le studio pendant le week-end ou les vacances, avec des copains maçons. Par rapport au Forte, les commandes ont été revues et large­ment amélio­rées, collant aux possi­bi­li­tés de la machine : 2 molettes situées tout en haut à gauche (un peu loin), 2 touches de trans­po­si­tion par demi-ton, 2 poten­tio­mètres de niveau d’en­trée pour l’in­ter­face audio (avec 2 commu­ta­teurs haute impé­dance et alimen­ta­tion Phan­tom), un curseur de volume avec touche Varia­tion (ajout d’une couche sonore, commu­ta­tion de la vitesse du haut-parleur tour­nant…), une section de mixage complète (9 poten­tio­mètres, 9 grands curseurs, 9 touches, assi­gnables), une section centrale de navi­ga­tion (touches de sélec­tion des canaux Midi / couches / zones / pistes, écran couleur non tactile 480 × 272 points, 6 touches contex­tuelles, 4 touches de navi­ga­tion en croix, touches Edit/Exit, enco­deur de données), une section de mode (programme, Multi, séquence, global), un pavé pour la sélec­tion des sons et l’édi­tion (caté­go­ries sonores, numé­ro­ta­tion), des commandes de trans­port (arpé­gia­teur, séquen­ceur de CC, tempo, séquen­ceur Midi) et 16 pads dyna­miques (déclen­che­ment de sons / accords / arpèges / motifs…).
K2700_2tof 13.JPGSur le K2700, on est à l’aise pour éditer, car les commandes sont quali­ta­tives, de grande dimen­sion et bien espa­cées. L’écran est un peu désuet en cette époque de tactile multi­zone, certaines pages de menu sont un héri­tage du K2000 (orien­tées texte), d’autres sont plus actuelles (graphiques, couleurs, zones). L’édi­tion se fait comme il y a trente ans, en faisant défi­ler des pages à l’ho­ri­zon­tale et en zoomant dans les éléments souhai­tés à la verti­cale (multi > zone > programme > couche > multi­sample > sample, ou encore, multief­fet > bus > effet > algo­rithme > para­mètres). Dès qu’on modi­fie un objet, le synthé propose de le sauve­gar­der dans une base de données. On peut ensuite gérer cette base, c’est très puis­sant et fina­le­ment assez simple quand on a compris la logique. Le clavier 88 notes est un Fatar TP/40L, à toucher piano (méca­nique à marteau), qui offre une réponse agréable, de dureté medium donc très poly­va­lent. Il est égale­ment sensible à la pres­sion mono. Il est surplombé par un long et large ruban permet­tant de trans­mettre de 1 à 3 zones de contrôles conti­nus.

Sur le K2700, on est à l’aise pour éditer, car les commandes sont quali­ta­tives, de grande dimen­sion et bien espa­cées

Côté connec­tique, tout se passe à l’ar­rière et c’est plutôt pas mal. Les jacks sont en métal, tout est vissé, là encore c’est une construc­tion haut de gamme. On trouve une sortie casque stéréo (jack 6,35 TRS), 2 paires de sorties stéréo symé­triques (jack 6,35 TRS), une paire d’en­trée audio (2 combo XLR/jack 6,35, permet­tant d’en­voyer un signal externe vers les effets et l’au­dio USB, mais pas d’échan­tillon­ner), 4 prises pour pédales (2 inter­rup­teurs, 2 conti­nues assi­gnables), 2 prises Midi DIN (entrée/sortie) et 2 prises USB (A pour le stockage et la mise à jour du système, B pour l’in­ter­face Midi et l’au­dio­nu­mé­rique 16–24 bits / 44 à 192 kHz). On regrette de n’avoir que 2 paires de sorties stéréo analo­giques plutôt que 4 ou 5 comme Kurz­weil a si bien su le faire par le passé. On ne peut même pas se rabattre sur l’in­ter­face audio­nu­mé­rique USB, limi­tée à la stéréo en entrée et sortie. Roland fait beau­coup mieux dans chacun de ces domaines, il faudrait que la concur­rence s’y mette, dans ce niveau de gamme !

Air connu

K2700_2tof 09.JPGComme toute bonne works­ta­tion, la pano­plie sonore du K2700 est très diver­si­fiée, basée sur des multi­samples, des modules de synthèse émulés et une modé­li­sa­tion d’orgues à roues phoniques. La qualité audio est excel­lente, avec des conver­tis­seurs N/A 32 bits au top, +21 dBu de réserve dyna­mique et des sorties symé­triques. C’est un son natu­rel et musi­cal qui se place toujours très faci­le­ment dans un mix. Par rapport au Forte, la Flash Ram PCM d’usine est réduite à 4,5 Go (contre envi­ron 12 Go). En fait, elle en reprend tous les multi­samples, mais compacte les deux pianos acous­tiques prin­ci­paux, un Stein­way D9 et un Yamaha C7, de 4 à 1 Go. Résul­tat, on perd certains samples, donc de la préci­sion. Le D9 reste très jouable, mais le C7 est en retrait, avec des points de multié­chan­tillon­nage parfois percep­tibles. Un retour en arrière regret­table. Après avoir discuté avec des déve­lop­peurs, il semble que ce soit le prix à payer pour passer à 256 voix de poly­pho­nie : 8 Go de Flash Ram totale adres­sable (contre 128 voix + poly­pho­nie totale du modèle d’orgue et 16 Go pour le Forte, cf. tableau en enca­dré pour les autres diffé­rences).
K2700_2tof 01.JPGLes autres sons sont simi­laires au Forte. Du coup, ils commencent à dater pour certains, au sens propre comme au sens figuré. On retrouve les pianos de l’Ar­tis et du K2600, les pianos élec­triques (Rhodes 73 et 77, Wurlit­zer, Clavi­net D6), un clave­cin français, des percus­sions orches­trales et cloches déve­lop­pées pour le Forte, ainsi qu’une sélec­tion d’échan­tillons des modèles précé­dents de la marque : SP6, PC4, PC3, exten­sion Kore 64, K2600, K2500, K2000 et banques de CD-Rom. Ce sont donc toujours les mêmes cordes, ensembles orches­traux, chœurs clas­siques, voix jazz du groupe Take 6, cuivres passe-partout, percus­sions, guitares et basses. Parmi les nombreux sons de synthés (vintage, FM, tables d’ondes, vecto­riels…), certains sont signés Stéphane Garga­nigo, alias Barben­zinc, un grand spécia­liste du design sonore, en parti­cu­lier pour la marque Kurz­weil, bravo pour cette colla­bo­ra­tion ! On retrouve aussi d’ex­cel­lents sons d’orgue B3 qui n’ont cessé de s’amé­lio­rer, servis par une section effets toujours aussi excep­tion­nelle. Grâce aux larges commandes directes, on peut jouer le K2700 comme un orgue à tirettes harmo­niques accom­pa­gné d’un haut-parleur tour­nant. Bilan des sons d’usine : rien de bien nouveau, mis à part les programmes de Stéphane, ça tourne un peu en rond chez Kurz­weil… Pour les amateurs de chiffres, on a 1.544 programmes et 775 Multi d’usine, accom­pa­gnés de 4.096 programmes et 4.096 Multi pour les sons utili­sa­teur. Cela devrait suffire !

Programmes « acous­tiques »

K2700_1audio 01 AP D9
00:0001:00
  • K2700_1audio 01 AP D901:00
  • K2700_1audio 02 AP C702:18
  • K2700_1audio 03 EPia­nos00:33
  • K2700_1audio 04 Reed00:18
  • K2700_1audio 05 CP8000:46
  • K2700_1audio 06 D600:35
  • K2700_1audio 07 B300:41
  • K2700_1audio 08 Strings00:44
  • K2700_1audio 09 Brass00:11
  • K2700_1audio 10 Guitars00:21
  • K2700_1audio 11 E Bass00:31
  • K2700_1audio 12 Choirs00:20
  • K2700_1audio 13 Drums01:50

 

Multi « synthé­tiques »

K2700_1audio 14 White Elephant
00:0000:33
  • K2700_1audio 14 White Elephant00:33
  • K2700_1audio 15 Strin­ged Arp00:54
  • K2700_1audio 16 Arp & Solo01:17
  • K2700_1audio 17 Wave Seq01:03
  • K2700_1audio 18 Bad Trip01:35
  • K2700_1audio 19 Choiry Arp00:59
  • K2700_1audio 20 Back in Time01:00
  • K2700_1audio 21 Riff & Arp01:31
  • K2700_1audio 22 JM Jarp00:59

 

VAST toujours

K2700_2tof 17.JPGLe K2700 utilise la synthèse VAST initia­le­ment intro­duite sur le K2000 et amélio­rée depuis 30 ans. Il s’agit d’une synthèse modu­laire, permet­tant de combi­ner diffé­rents modules DSP (multi­samples/oscil­la­teurs/opéra­teurs, filtres, EQ, Shapers, distor­sions, synchro… au total plusieurs dizaines de types) en algo­rithmes et de les modu­ler avec une liste impres­sion­nante de sources (enve­loppes, LFO, géné­ra­teurs de fonc­tions, CC Midi, contrô­leurs physiques). Un programme peut empi­ler jusqu’à 32 couches de DSP, chacune pouvant utili­ser des algo­rithmes indé­pen­dants en cascade avec un routage complexe. Les sources sonores peuvent être des multié­chan­tillons, des oscil­la­teurs numé­riques, des oscil­la­teurs analo­giques modé­li­sées avec anti­alia­sing (cf. para­graphe VA1) ou un algo­rithme FM à 6 opéra­teurs (cf. para­graphe FM). L’ému­la­tion d’orgue à roues phoniques est un peu à part de cette archi­tec­ture (cf. para­graphe KB3). Dans chaque couche, on peut créer des arran­ge­ments de modules DSP, par exemple Pitch / Oscil­la­teur dent de scie / Filtre 2 pôles / Shaper / Ampli. Il y a plusieurs dizaines d’al­go­rithmes. Les blocs DSP Pitch et Ampli sont toujours présents au début et à la fin de la chaîne d’un algo­rithme. Le module Pitch gère la hauteur (accor­dage gros­sier et fin), le suivi de clavier et le suivi assi­gné à la vélo­cité. Le module Ampli gère quant à lui les mêmes variables appliquées au volume.
On peut aussi créer ses propres algo­rithmes de modules DSP, jusqu’à quatre par couche suivant la complexité des modules utili­sés (en plus des modules Pitch et Ampli). Par exemple, un module Oscil­la­teur peut occu­per 1 ou 2 unités (suivant sa qualité) alors qu’un filtre 4 pôles réso­nant avec sépa­ra­tion en consomme 4. Chaque module DSP dispose de 1 ou 2 entrées et 1 ou 2 sorties. On peut donc connec­ter un module vers (ou depuis) 1 ou 2 autres modules. Cette connexion peut se faire avec n’im­porte quel module DSP de la chaîne, permet­tant ainsi des combi­nai­sons en série et en paral­lèle. Tout cela, c’est pour une seule couche parmi 32 possibles (au prix de la poly­pho­nie). Chaque couche offre un mode de jeu (mono/poly avec porta­mento/legato), une tessi­ture, une fenêtre de vélo­cité, un sens de lecture des échan­tillons, un délai, des para­mètres de réponse aux contrô­leurs physiques, des départs effets, un niveau de sortie, un pano­ra­mique, un cross­fa­de…

Synthèse VA1

K2700_2tof 18.JPGLe K2700 peut produire diffé­rents oscil­la­teurs anti­alia­sing de qualité supé­rieure permet­tant, au prix d’une consom­ma­tion accrue de poly­pho­nie, de géné­rer des ondes synthé­tiques propres, idéal pour monter dans les aigus ou modu­ler en audio. La diffé­rence avec les ondes clas­siques est très nette. En effet, il est quasi impos­sible d’uti­li­ser ces oscil­la­teurs dans les octaves supé­rieurs sans être envahi d’in­fâmes gargouillis numé­riques, ce que les utili­sa­teurs des séries K2xxx connaissent bien. Avec les modules dits « KVA anti-alia­sing », Kurz­weil a défi­ni­ti­ve­ment réglé ses comptes avec l’alia­sing : le signal est enfin débar­rassé de tout arte­fact audio jusqu’aux octaves les plus élevés, on peut chatouiller l’au­dio sans problème.
Le K2700 dispose de 25 types d’os­cil­la­teurs « KVA » : 11 modèles anti­alia­sing et 14 modèles sans anti­alia­sing, ces derniers étant moins pour­vus mais jusqu’à 4 fois moins gour­mands en ressources DSP. Les oscil­la­teurs anti­alia­sing occupent de 1 à 8 blocs DSP, voire 2 couches pour certains. Du coup, pour créer un synthé VA à 2 oscil­la­teurs sans alia­sing avec synchro et filtre, il faut utili­ser 3 à 4 couches, donc consom­mer beau­coup de poly­pho­nie. Kurz­weil n’a toujours pas prévu de gaba­rits simpli­fiés de synthés-types, il faut tout se taper à la main, pas top. Certains blocs KVA sont des géné­ra­teurs d’ondes Super­saw ou Triple Saw modu­lées ; d’autres sont des opéra­teurs FM (cf. ci-après) ; d’autres encore, sont des modules de synchro audio (Hard Sync) ; d’autres enfin, génèrent du morphing en temps réel entre une onde dent de scie et une onde sinus ; il s’agit bien là d’un morphing en douceur des harmo­niques, pas d’un simple cross­fade. Une section très puis­sante, puisqu’elle mélange diffé­rentes formes de synthèse (VA, FM, morphing et synchro).

Modé­li­sa­tion KB3

K2700_2tof 16.JPGLe moteur KB3 est un peu à part de la synthèse VAST. Il s’agit d’une modé­li­sa­tion d’orgues à roues phoniques, tels que le B3 Hammond, mais aussi les orgues combo à tran­sis­tors type Vox ou Farfisa. Un programme KB3 n’uti­lise pas de couche sonore comme dans un programme VAST, mais une modé­li­sa­tion pour géné­rer 91 roues phoniques (+1 pour le clic). Chaque programme peut utili­ser deux ensembles de roues (infé­rieur et supé­rieur), le premier faisant appel à des ondes sinus pour modé­li­ser l’orgue Hammond B3, le second à des multi­samples pour simu­ler un tas d’autres orgues (type Vox ou Farfisa avec des ondes carrées, par exemple). On peut aussi passer n’im­porte quel type de son par les roues phoniques, tel que des voix ou des cordes. La consom­ma­tion de poly­pho­nie dépend du nombre de roues phoniques acti­vées (entre 24 et 91). Diffé­rents types d’orgues sont simu­lés, plus ou moins rincés. Les 9 tirettes harmo­niques peuvent être désac­cor­dées, ce qui permet d’al­ler au-delà des tradi­tion­nels pieds (16’, 5 1/3’, 8’, 4’, 2 2/3’, 2’, 1 3/5’, 1 1/3’, 1’). La percus­sion possède de nombreux para­mètres : volume, déclin, harmo­nique, suivi clavier, contrôle via deux tirettes harmo­niques, avec niveaux sépa­rés pour la percus­sion Soft et Loud. Sans oublier le clic, qui ajoute un bruit carac­té­ris­tique sur les attaques de notes. On peut là aussi contrô­ler volume, attaque, déclin, suivi, seuil de redé­clen­che­ment et effet aléa­toire.
On peut aussi para­mé­trer le Leakage, c’est-à-dire l’ef­fet de repisse du signal entre les roues adja­centes, encore appe­lée « Bleed ». Cela permet de salir le son de façon bien plus réaliste qu’avec des samples, puisque l’ef­fet ne varie pas linéai­re­ment par rapport au suivi clavier. Là encore, diffé­rents modèles d’orgues sont repro­duits, suivant les compo­sants origi­nel­le­ment utili­sés. Enfin, on peut vernir le signal avec un vibrato, un chorus et un EQ. Reste alors à envoyer le tout dans le proces­seur d’ef­fets, comme une chaîne vibrato > chorus > distor­sion > Leslie > cabi­net avec plus de 40 para­mètres éditables ! Côté perfor­mance live, le mode KB3 tire plei­ne­ment partie de la section de commandes temps réel de la partie gauche du panneau : dosage du volume des 9 tirettes harmo­niques avec les curseurs, modu­la­tions avec les 9 boutons situés juste au-dessous : vitesse de rota­tion des haut-parleurs, vibrato (lent, rapide, chorus), percus­sion (marche, volume, déclin, harmo­nique). Des CC Midi permettent de pilo­ter ces para­mètres, en plus de la pédale d’ex­pres­sion, du niveau de clic et du Leakage. Un moteur super­be­ment réussi à notre goût. Limite à signa­ler, en mode multi­tim­bral, un seul canal KB3 est possible, donc un seul clavier d’orgue modé­lisé à la fois.

FM 6 opéra­teurs

K2700_2tof 20.JPGLa V4 du Forte a apporté un nouveau moteur FM 6 opéra­teurs façon DX7. On pouvait aupa­ra­vant créer un équi­valent à coup d’al­go­rithmes VAST casca­dés, main­te­nant ça se fait en une seule étape et c’est beau­coup plus pratique. Le K2700 intègre direc­te­ment ce moteur. Une couche FM consomme 4 voix de poly­pho­nie. On peut choi­sir l’un des 32 algo­rithmes dispo­nibles (combi­nai­sons d’opé­ra­teurs FM iden­tiques au DX7). Dans la première page, l’écran affiche graphique­ment l’al­go­rithme ainsi que les para­mètres prin­ci­paux des 6 opéra­teurs, éditables sous forme de tableau, ce qui faci­lite les choses : niveau, mode (ratio/fixe), fréquence, enve­loppe de volume 4 pentes / 4 niveaux (avec graphique par enve­loppe). La page menu suivante est dédiée à l’édi­tion en détail par opéra­teur : forme d’onde (sinus, dent de scie, triangle), entrée (algo­rithme, multi­sample, couche), courbe de suivi de clavier, modu­la­tions de niveau, modu­la­tions de fréquence.
La page menu suivante est cette fois dédiée à la couche FM complète : accor­dage, feed­back, synchro des opéra­teurs aux notes du clavier, enve­loppe de pitch, modu­la­tion d’am­pli­tude, modu­la­tion par la molette, action du LFO sur la FM, action de la pres­sion sur le LFO, etc. La dernière page du menu FM s’at­tache aux réglages de la modu­la­tion d’am­pli­tude globale et du pano­ra­mique. Le moteur FM du K2700 est indé­nia­ble­ment très puis­sant. Non seule­ment il peut repro­duire les sons du DX7, mais il peut direc­te­ment les impor­ter en Sysex. Par ailleurs, le fait de pouvoir injec­ter le multi­sample de la couche en cours ou d’une autre couche VAST en lieu et place de l’opé­ra­teur clas­sique ouvre des possi­bi­li­tés inédites, pour ceux qui aiment bidouiller. L’édi­tion est plutôt bien pensée, variable suivant les pages, sans pour autant atteindre l’er­go­no­mie d’un Essen­ceFM de Kodamo qui reste un modèle du genre encore inégalé.

Modu­la­tions à desti­na­tion

K2700_2tof 05.JPGDans les synthés Kurz­weil, les modu­la­tions sont placées par desti­na­tion, dans chaque module. Quels que soient les DSP utili­sés dans les algo­rithmes, on peut en modu­ler les para­mètres en temps réel via des sources, des contrô­leurs physiques ou des CC Midi. En géné­ral, on a deux sources par desti­na­tion, dont l’une est elle-même contrô­lable par une autre source entre deux valeurs extrêmes. La liste des sources est longue : 2 LFO, 2 enve­loppes ASR, 4 FUN, 3 enve­loppes multi­seg­ments (dont une préas­si­gnée au volume), tous les contrô­leurs physiques, les CC Midi… Les LFO peuvent se synchro­ni­ser à l’hor­loge Midi ou oscil­ler entre deux extrêmes contrô­lables (jusqu’à 24 Hz, là on aurait aimé que Kurz­weil augmente la fréquence maxi­male). Ils offrent 44 formes d’onde plus ou moins complexes et un réglage de phase.
Les ASR sont des enve­loppes à 3 temps (de 0 à 30 secondes) avec bouclage, permet­tant de modu­ler des desti­na­tions sans mono­po­li­ser les enve­loppes prin­ci­pales. Quant aux FUN, ce sont des combi­nai­sons mathé­ma­tiques de deux signaux qui en créent un troi­sième. On en a 52 sous la main : addi­tion, sous­trac­tion, moyennes, compa­rai­son, valeurs abso­lues, quan­ti­fi­ca­tion, fonc­tions trigo­no­mé­triques, fonc­tions booléen­nes… Les LFO, ASR et FUN sont regrou­pés sur la même page du menu, mais ne béné­fi­cient toujours pas d’édi­tion graphique. Enfin, les 3 enve­loppes possèdent 7 segments de temps (0 à 60 secondes) et niveaux modu­lables, avec suivi de clavier et nombreuses possi­bi­li­tés de bouclage entre les diffé­rents segments. Un para­mètre « Impact » permet de boos­ter le niveau des vingt premières milli­se­condes de l’en­ve­loppe de volume afin d’ajou­ter du punch sur les tran­si­toires, idéal pour mettre en valeur les attaques…

Effets 32 bus

Pour les effets, le K2700 reprend les spéci­fi­ca­tions du Forte. Il est donc excellent dans ce domaine. On a 32 effets simul­ta­nés, quel que soit le mode de jeu. Les algo­rithmes sont équi­va­lents à ceux du KSP8, un très recher­ché et raris­sime rack d’ef­fets de la marque, si bien que le manuel utili­sa­teur nous renvoie genti­ment au mode d’em­ploi de ce dernier, sur le site Kurz­weil, pour une descrip­tion complète. Chaque programme offre jusqu’à 8 chaînes d’ef­fets d’in­ser­tion et 2 chaînes d’ef­fets auxi­liaires, avec départs bus réglables. Les effets d’in­ser­tion s’ap­pliquent soit à tout le programme, soit à certaines couches au choix (routage vers l’une des 8 chaînes d’in­ser­tion). Chaque chaîne d’ef­fets auxi­liaire peut être appliquée avant ou après les effets d’in­ser­tion, ce qui offre une énorme souplesse de routage. Une chaîne peut conte­nir jusqu’à 16 boîtes d’ef­fets distinctes et 30 desti­na­tions de modu­la­tion à choi­sir parmi tous les para­mètres d’ef­fets. Parmi les sources, on trouve 2 LFO, 2 ASR et 4 FUN spéci­fiques aux effets, impres­sion­nant ! L’édi­teur permet d’ajou­ter/suppri­mer des blocs d’ef­fets à n’im­porte quel endroit de la chaîne, la seule limite étant la puis­sance totale (32 unités FX), donc la complexité de chaque effet (1 à 8 unités, les plus fréquents consom­mant 1 à 3 unités).
K2700_2tof 15.JPGAu programme, réverbes (tout type), délais (simples, multiples), EQ (graphiques, para­mé­triques), proces­seurs de dyna­mique (compres­seurs, expan­seurs, portes simples ou multi-bandes), ensembles (chorus, flan­ger), filtres, distor­sions, Leslie / tremolo / Auto­pan, modu­la­teurs en anneau, le tout en mono ou stéréo. Four­nis par le construc­teur comme point de départ, des centaines de chaînes d’ef­fets, d’ef­fets Presets et d’al­go­rithmes, chacun dispo­sant de plusieurs dizaines de para­mètres. Côté son, on est au niveau des meilleurs proces­seurs dédiés de studio, type Lexi­con ou Even­tide, du top ! Là où le K2700 enfonce le clou, c’est dans ses modes multi­tim­braux (Multi / Song), où chaque canal / piste offre une chaîne indé­pen­dante de multief­fets d’in­ser­tion. Les deux bus auxi­liaires sont, eux, communs au programme souhaité. A noter qu’il est possible d’écra­ser les valeurs de départ et les réglages pré/post stockés dans les programmes, afin d’af­fi­ner les réglages. En sortie, le K2700 propose quelques effets globaux de maste­ring, compo­sée d’un EQ et d’un compres­seur. Enfin, on peut router l’en­trée audio stéréo vers les chaines d’ef­fets, comme si c’était un canal sonore interne. Cela peut se faire de manière globale ou pour chaque programme / Multi. Sympa ! Par contre, on ne peut pas envoyer l’en­trée audio vers la synthèse VAST, c’est bien dommage.

Arpé­gia­teur 16 zones

K2700_2tof 10.JPGLe K2700 reprend le puis­sant arpé­gia­teur multi­tim­bral déve­loppé sur le Forte. Il fonc­tionne selon deux modes : clas­sique ou Step Sequen­cer. Dans le mode clas­sique, on trouve diffé­rents modes de jeu : haut, bas, alterné, ordre joué, aléa­toire, Shuffle, Walking, avec ou sans glis­san­do… la vélo­cité et la pres­sion peuvent modu­ler le son. Après chaque cycle, la hauteur des notes peut être déca­lée. Lorsqu’on relâche les notes, on peut produire diffé­rentes actions : stop­per, conti­nuer, ajou­ter des notes… de quoi se perdre, sans toute­fois jamais s’en­nuyer. Si on ne veut pas partir de zéro, vu la pléthore de para­mètres (que nous n’avons que très partiel­le­ment couverts), on peut choi­sir un motif Preset. Bien évidem­ment, diffé­rentes signa­tures tempo­relles sont prévues et tout ce beau monde se synchro­nise en Midi. L’ar­pé­gia­teur peut affec­ter les programmes internes ou les instru­ments reliés en Midi.
Le mode Step Sequen­cer permet quant à lui de program­mer, sur 48 pas, un déca­lage de note, un déca­lage de vélo­cité, une durée et une signa­ture tempo­relle. Un complé­ment idéal aux arpèges clas­siques ! En mode multi­tim­bral, chaque programme peut jouer son propre arpège, si bien qu’on peut faire tour­ner 16 arpèges en même temps, avec des sons diffé­rents sur des zones indé­pen­dantes. Bref, un morceau de choix dont la concur­rence pour­rait bien s’ins­pi­rer…

Séquen­ceur à CC

K2700_2tof 21.JPGAjouté dans la V4 du Forte, le séquen­ceur à CC permet de créer 4 pistes d’au­to­ma­tion avec des contrô­leurs Midi pilo­tant des para­mètres internes (par exemple la fréquence de coupure du filtre) ou des instru­ments externes. Pour créer une séquence, on peut repar­tir d’un Preset ou inven­ter la sienne, sur 1 à 64 pas. La lecture est libre ou synchro­ni­sée, soit aux notes jouées, soit aux notes arpé­gées. Chacune des 4 pistes module un numéro de CC à choi­sir, en fonc­tion de valeurs défi­nies pour chaque pas, en absolu ou en rela­tif, suivant une échelle. Les réglages sont sauve­gar­dés dans chaque programme, tout comme pour l’ar­pé­gia­teur. En mode multi­tim­bral, on peut jouer 16 séquences de CC simul­ta­nées, une par partie, du costaud !

Multi 16 zones

K2700_2tof 07.JPGLe K2700 est multi­tim­bral sur 16 parties, en mode Multi et Song. C’est en mode Multi qu’on gère 16 zones Midi indé­pen­dantes en émis­sion/récep­tion. Les curseurs et poten­tio­mètres permettent de mixer rapi­de­ment les parties (volumes, pano­ra­miques et autres para­mètres program­més dans la matrice de modu­la­tion). Pour chaque partie, on défi­nit le numéro de programme, le canal Midi, la desti­na­tion (Midi, USB, interne), la tessi­ture, la fenêtre de vélo­cité, le pano­ra­mique, le niveau, les routages vers les effets (avec possi­bi­lité d’écra­ser les réglages faits dans le mode Programme). On trouve aussi tout ce qui concerne la réponse aux contrô­leurs physiques : pitch­bend, molette de modu­la­tion, curseurs linéaires, poten­tio­mètres, pédales, pres­sion, inter­rup­teur assi­gnable, ruban… l’édi­teur s’avère à ce stade d’une aide précieuse pour visua­li­ser les diffé­rentes parties sonores ou les mélan­ger.
Chaque canal possède son propre arpé­gia­teur, qui peut comman­der les programmes internes ou des modules externes via Midi. Chaque canal offre aussi un motif ryth­mique indé­pen­dant, baptisé riff. Un riff est importé à partir des pistes du séquen­ceur. On peut ainsi choi­sir quelles pistes doivent jouer, les synchro­ni­ser au tempo, les déclen­cher, les trans­po­ser (ou non), voire les déca­ler dans le temps, avec ou sans vélo­cité. Tout cela se fait dans une zone de tessi­ture à défi­nir. Cela s’ajoute au séquen­ceur de CC pour les auto­ma­tions de para­mètres, dont nous avons déjà parlé. Le mode Multi du K2700 est très souvent spec­ta­cu­laire, avec des sons massifs ou des ryth­miques multi­tim­brales complexes.

Séquen­ceur 16 pistes

K2700_2tof 14.JPGEn bonne works­ta­tion, le K2700 intègre un séquen­ceur Midi 16 pistes, acces­sible en mode Song. La réso­lu­tion est de 960 bpqn. La mémoire, portée à 3.520.000 évène­ments par morceau (!!!), est conser­vée à l’ex­tinc­tion de la machine. Chaque piste offre les réglages clas­siques de volume, pano­ra­mique, tessi­ture, avec filtrage des contrô­leurs physiques. Côté enre­gis­tre­ment et édition, on trouve les clas­siques du genre : punch in et out, mode boucle et Over­dub, quan­ti­fi­ca­tion à l’en­trée et à la sortie, enre­gis­tre­ment multi­ca­nal, édition d’évè­ne­ments détaillée, copie/suppres­sion de parties, compa­rai­son de la séquence initiale/éditée, exten­sion auto­ma­tique de l’en­re­gis­tre­ment sur les pistes déjà bouclées…
L’édi­teur graphique permet de visua­li­ser les évène­ments sous forme de piano-roll ou table de mixage, ce qui n’est pas aussi déve­loppé que ce qu’on trouve à la concur­rence, en parti­cu­lier sur le Kronos de Korg ou le Fantom de Roland. Le K2700 est beau­coup plus réac­tif que le Forte quand on change de Song, on sent que le proces­seur est plus musclé pour char­ger les données. Le mode Song offre jusqu’à 4.096 empla­ce­ments utili­sa­teur en plus des 1.256 char­gés de démos/riffs d’usine, on se demande bien quand on vien­dra à bout de cette mémoire gigan­tesque…

Conclu­sion

K2700_2tof 03.JPGLa dernière works­ta­tion native Kurz­weil remonte à près de vingt ans. On se deman­dait si la firme allait un jour présen­ter un succes­seur au K2661. Tout avait été mis en œuvre pour trans­for­mer le Forte, au départ posi­tionné comme un piano de scène, dans cette voie. Les déve­lop­peurs avaient de ce fait démon­tré leur génie sur la partie logi­cielle, pous­sée dans ses derniers retran­che­ments, mais la partie maté­rielle n’avait évidem­ment pas pu suivre. Le K2700 remet les pendules à l’heure, en offrant les capa­ci­tés du Forte V4 dans une enve­loppe physique parfai­te­ment adap­tée. Il en ressort un confort de travail très nette­ment supé­rieur et une respon­si­vité plus fluide. On regrette que Kurz­weil n’ait pas inté­gré un écran plus moderne, mais la marque a toujours trainé sur ce point. Côté moteur sonore, la poly­pho­nie a doublé, au détri­ment de la Flash Ram, plafon­née à 8 Go : les deux pianos stars en paient le prix fort, voyant leur mémoire d’échan­tillons divi­sée par quatre, au détri­ment de la préci­sion. Plus globa­le­ment, les échan­tillons commencent à dater et certains sons acous­tiques ont fait long feu.
C’est sur le plan de la synthèse pure que le K2700 brille, sans pour autant inno­ver : modu­la­rité extrême, oscil­la­teurs anti­alia­sing, inter­ac­tions multiples, algo­rithmes FM, modé­li­sa­tion d’orgues vintage, tout cela servi par une section effets somp­tueuse. Tout est mis en œuvre pour faire bouger le son, avec des arpé­gia­teurs et séquen­ceurs multi­tim­braux puis­sants. On regrette alors que le K2700 se contente d’im­por­ter des samples avec une édition limi­tée, là où ses prédé­ces­seurs vintage offraient l’échan­tillon­nage et des trai­te­ments complets. Mais qui édite encore des samples sur une works­ta­tion maté­rielle ? Sur le plan de l’au­dio, le K2700 a un peu régressé dans le nombre de sorties analo­giques, mais offre une inter­face audio­nu­mé­rique USB, hélas seule­ment stéréo. Il y a donc des domaines où des progrès sont encore atten­dus, reste à connaitre la volonté de Kurz­weil en la matière, d’au­tant que la machine n’existe qu’en version 88 touches. Bref, le K2700 est fait pour les amou­reux de grands et clas­sieux synthés, au panneau de commandes géné­reux, aux possi­bi­li­tés de modu­la­tions infi­nies et aux sons poly­va­lents faciles à mixer.

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8/10
Fabrication (?) : Corée du Sud
Points forts
  • Excellente qualité sonore globale
  • Polyphonie 256 voix à allocation dynamique
  • Synthèse modulaire puissante
  • Modélisation analogique réussie
  • Excellente émulation d’orgue B3
  • FM 6 opérateurs compatible DX7
  • 3,5 Go de Flash Ram pour l’import de samples
  • Superbe section effets à 32 bus
  • Arpégiateur multitimbral
  • Séquenceurs de riff, CC et Midi multitimbraux
  • Fonctions clavier de commande
  • Enorme mémoire utilisateur
  • Qualité de construction top niveau
  • Nombreux contrôleurs
  • USB audionumérique intégré
  • Qualité du clavier lourd TP/40L
  • Editeurs PC/Mac/iPad gratuits
Points faibles
  • Samples de pianos réduits par rapport au Forte
  • Certains samples commencent à dater
  • Pas d’échantillonneur intégré
  • Edition des samples très limitée
  • Edition à l’ancienne avec écran non tactile
  • Seulement 2 paires de sorties analogiques
  • USB audionumérique uniquement stéréo
  • Très encombrant
  • Pas de version à 76 touches
Auteur de l'article synthwalker Passionné de synthés, concepteur produits et rédacteur presse

J'aime tous les synthés, avec une préférence pour les poly vintage à mémoires, qui m'accompagnent depuis le début des 80's. J'écris depuis 25 ans sur les synthés et j'ai contribué au développement de certains d'entre eux. Plusieurs centaines de mes articles ont été publiés sur Audiofanzine et auparavant dans les magazines PlayRecord, Recording, Keyboards, Musicsound et Musiciens.


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