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Tone King Imperial 1x12 Cab
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Test de l’ampli Tone King Imperial MKII + Imperial 112 cab

Baffle guitare 1x12 de la marque Tone King

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Test écrit
22 réactions
Un ampli impérial !
8/10
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La marque Tone King établie en 1993 à New-York fabrique ses amplis à Baltimore depuis 1994. Elle avait déjà secoué les bases de l’amplification avec l’Imperial MKII dans sa version combo. C’est aujourd’hui cette version tête + baffle 1x12 que présente la marque.

Test de l’ampli Tone King Imperial MKII + Imperial 112 cab : Un ampli impérial !

Comme pour une guitare Gibson, débal­ler un ampli Tone King est une expé­rience unique. La marque construit ses amplis à la main à partir de compo­sants de haute qualité aux États-Unis. Fan incon­di­tion­nel d’am­plis Fender vintage, le fonda­teur de la marque a conçu les siens pour qu’ils sonnent et réagissent à la manière des amplis construits à Fuller­ton dans les années 50 et 60. Cette tête Impe­rial MKII ne déroge pas à la règle et propose 2 canaux, une réver­bé­ra­tion à lampes, un trémolo à modu­la­tion de bias et un atté­nua­teur de puis­sance Iron Man ainsi qu’une enceinte assor­tie.

Vintage vibe, vintage look

Tone King - Imperial MKII-31Tone King a toujours mis un point d’hon­neur à conce­voir des amplis au visuel agui­cheur. Le très célèbre Falcon au look de vieux télé­vi­seur est d’ailleurs connu pour son esthé­tique très vintage. La tête Impe­rial MKII s’est vue appliquer le même trai­te­ment. De la police d’écri­ture aux colo­ris propo­sés en passant par le tissage tendu sur la façade de l’am­pli, chaque détail visuel répond au cahier des charges de la marque qui se résume en un seul mot : vintage. 

L’en­ceinte assor­tie béné­fi­cie du même look avec le tissage tendu devant le haut-parleur et des colo­ris très vintage. Elle est équi­pée d’un haut-parleur Celes­tion « 1660 » spécia­le­ment conçu pour cette elle. L’en­ceinte Impe­rial 112 produit des sono­ri­tés elles aussi très vintage et d’es­prit boutique, très riches en harmo­niques et assez équi­li­brées en fréquences.

Le panneau avant de l’am­pli est décom­posé en plusieurs sections et il est très lisible. L’Im­pe­rial MKII dispose de 2 canaux commu­tables en façade par l’in­ter­mé­diaire d’un switch. Le premier canal, baptisé Lead, possède un contrôle de volume, un potard de tona­lité et un réglage Mid-Bite. Ce dernier ajoute de la satu­ra­tion dans les fréquences médiums et permet de faire satu­rer ce canal plus rapi­de­ment que le second. Il resserre égale­ment les fréquences basses pour davan­tage de punch. Ce canal est conçu pour repro­duire les sono­ri­tés et réac­tions des amplis Tweed des années 50 comme le Deluxe ou le Twin. Le second canal baptisé Rhythm possède un contrôle de volume et une égali­sa­tion à 2 bandes, basses et aigus. On trouve juste après, le potard de réverbe qui dose le niveau de réver­bé­ra­tion globale de l’am­pli. Les réglages du trémolo, vitesse et profon­deur, parachèvent la liste des contrôles se situant sur le panneau avant. 

À l’ar­rière du Tone King Impe­rial se trouvent les 2 commu­ta­teurs pour la mise en tension de l’am­pli et le stand-by. Une fiche jack est prévue pour l’in­ser­tion du foots­witch fourni avec l’am­pli et qui permet de chan­ger de canal et d’ac­ti­ver ou désac­ti­ver le trémolo. Une autre fiche jack permet de connec­ter une enceinte guitare possé­dant une impé­dance de 8 ou 16 ohms.

Tone King - Imperial MKII-2On trouve ensuite un switch relié à l’at­té­nua­teur de puis­sance et qui permet d’ac­ti­ver ou désac­ti­ver ce dernier sur le canal Rhyhtm. C’est une fonc­tion inté­res­sante si l’on souhaite faire satu­rer le canal Lead pour les soli mais conser­ver un son très clair pour les ryth­miques. L’at­té­nua­teur serait alors enclen­ché sur le canal Lead pour permettre à l’uti­li­sa­teur de monter le volume mais serait débrayé sur le canal Rhythm afin de conser­ver un son plus clair à volume équi­valent. L’at­té­nua­teur Iron Man inté­gré à l’am­pli dispose d’un unique réglage d’at­té­nua­tion ; c’est un potard cranté à 6 posi­tions. La posi­tion 0 corres­pond à un réglage d’at­té­nua­tion neutre sur lequel l’at­té­nua­teur ne n’est pas engagé. Suivent ensuite les posi­tions –3, –9, –15, –24 et –36 dB. Cet atté­nua­teur permet de jouer dans de nombreuses situa­tions, que ce soit dans un petit club de jazz ou une grande scène de festi­val. Enfin, pour termi­ner la compo­si­tion du panneau arrière, on y trouve un commu­ta­teur High Frequency Compen­sa­tion à 2 posi­tions, Max et Normal. Ce switch permet de régler le niveau d’ai­gus géné­ral de l’am­pli pour des sono­ri­tés satu­rées plus douces.

Au premier regard, la tête Impe­rial MKII tient ses promesses. L’am­pli semble robuste et bien construit. Les fini­tions sont effec­tuées avec soin et les maté­riaux utili­sés respirent la fiabi­lité. De l’épaisse poignée au badge Tone King en passant par le revê­te­ment, on sent que tout est prévu pour durer tout en déve­lop­pant une esthé­tique très vintage.

L’en­ceinte conçue pour accom­pa­gner la tête Impe­rial béné­fi­cie du même trai­te­ment esthé­tique et de la même qualité de fabri­ca­tion. On y retrouve la même poignée qui permet un trans­port plutôt aisé bien que l’en­ceinte ne fasse pas partie des plus légères de sa caté­go­rie. Elle dispose d’un dos semi-ouvert qui aide cette Impe­rial 112 à déve­lop­per plus de basses et assu­rant une meilleure projec­tion sonore qu’une enceinte à dos fermé. Construite entiè­re­ment en bouleau de la Baltique, elle inspire confiance et fiabi­lité. En termes de dimen­sions, elle est prévue pour accom­pa­gner la tête Impe­rial MKII, elle mesure donc la même largeur. 

La marche de l’em­pe­reur

Tone King - Imperial MKII-8L’am­pli signale sa mise sous tension via sa LED orange située tout à droite du panneau de contrôle souli­gnant un peu plus son carac­tère vintage bien tran­ché. Le Tone King Impe­rial MKII est rempli de verre : pas moins de 8 lampes sont néces­saires à son fonc­tion­ne­ment. La partie ampli­fi­ca­tion est prise en charge par une paire de lampes 6V6 que l’on retrouve notam­ment dans les amplis Fender comme le Deluxe, qui lui permet de déve­lop­per 22 watts. Le préam­pli dispose de 4 lampes 12AX7 et la réverbe est alimen­tée par une 12AT7 et une 5AR4.

Le canal Rhythm déve­loppe une sono­rité très typée Fender Black­face. En plaçant les 2 potards d’éga­li­sa­tion à 50% (le réglage médian corres­pon­drait à 4.5 les potards étant gradués de 1 à 9), on constate que l’am­pli délivre une sono­rité très équi­li­brée. Avec une Fender Stra­to­cas­ter, le son clair est cris­tal­lin et très droit. L’am­pli réagit bien aux diffé­rentes solli­ci­ta­tions du guita­riste et déve­loppe une compres­sion natu­relle très agréable. L’am­pli prend très bien les pédales d’ef­fets et une belle distor­sion se verra subli­mée. En montant le volume, on entre dans le terri­toire des sons crunch dans lequel l’am­pli excelle. Comme tout bon ampli vintage qui se respecte, l’Im­pe­rial ne dispose pas de master volume ; un seul moyen d’ob­te­nir des sons satu­rés, monter le volume ! Et c’est là que l’at­té­nua­teur se prouve fort utile…

Tone King - Imperial MKII-3Une fois le volume monté, le circuit de l’am­pli commence à satu­rer légè­re­ment. C’est une satu­ra­tion natu­relle qui possède beau­coup d’har­mo­niques mais qui ne laisse néan­moins pas le droit à l’er­reur. Le son est très droit et précis et laisse la guitare s’ex­pri­mer libre­ment. L’am­pli deman­dera quand même beau­coup de travail de la part du guita­riste pour se lais­ser appri­voi­ser. En plaçant le potard de volume sur sa posi­tion maxi­male, le canal Rhythm produit des sono­ri­tés satu­rées très agréables et à l’aise dans de nombreux styles. On se surprend à jouer des riffs des Beatles ou des Rolling Stones tant les sono­ri­tés de ce canal sont authen­tiques et rappellent vrai­ment un ampli Fender Black­face. Welcome in the 60's !

Le canal Lead quant à lui dispose d’une sono­rité plus accen­tuée dans les médiums et le réglage Mid-Bite est vrai­ment très utile. En effet, ce canal ne possède qu’un simple potard de tona­lité en charge de la balance entre les basses et aigus. Le potard Mid-Bite resserre les basses et fait satu­rer les fréquences médiums ce qui permet au canal Lead de satu­rer plus rapi­de­ment. L’ajout de ce réglage permet au canal Lead de sonner à la manière d’un ampli Fender Tweed. Avec le réglage de volume à moitié, on remarque que ce canal sature davan­tage que le canal Rythm. Le Mid-Bite ajou­tant de la satu­ra­tion, il est égale­ment possible de faire satu­rer ce canal plus rapi­de­ment. En jouant avec le potard de volume entre 6 et 9, l’am­pli sature pour entrer confor­ta­ble­ment dans le terri­toire du Clas­sic Rock. La satu­ra­tion est pleine et défi­nie, on entend chaque note à volume égal. Le couple tête + enceinte fonc­tionne très bien, l’en­ceinte retrans­crit la sono­rité de l’am­pli et déve­loppe beau­coup d’har­mo­niques ce qui donne cette sensa­tion de « gros son » alors même que le niveau de satu­ra­tion n’est pas très élevé. 

La réverbe à lampes est de très bonne facture et son réglage permet de simple­ment gonfler un peu le son ou de plon­ger la guitare dans une ambiance très surf. Le trémolo à modu­la­tion de bias est très authen­tique et comme la réverbe, ses réglages sont assez fins.

L’at­té­nua­teur inté­gré à l’am­pli n’est autre que l’Iron Man II déve­loppé par la marque. Cet atté­nua­teur équipé d’une charge réac­tive permet à l’am­pli de déve­lop­per la même sono­rité et de réagir de la même façon quel que soit le volume. Dans sa posi­tion d’at­té­nua­tion la plus élevée (-36 dB), il est large­ment possible de jouer l’am­pli sur ses réglages de volume maxi­mum, indif­fé­rem­ment du canal, à volume de chambre. C’est une fonc­tion très utile qui permet de jouer l’am­pli dans de nombreuses situa­tions grâce à ses 6 posi­tions d’at­té­nua­tion. De plus, la fonc­tion High Frequency Compen­sa­tion permet de compen­ser toute éven­tuelle perte de fréquences aigües.

Rythm Chan­nel Clean
00:0001:15
  • Rythm Chan­nel Clean01:15
  • Rythm Chan­nel EQ Sweep Clean02:14
  • Rythm Chan­nel + Purple Plexi (clas­sic rock tones)00:57
  • Rythm Chan­nel EQ Sweep Crunch02:33
  • Rythm Chan­nel crunch + Purple Plexi (hard rock tones)02:26
  • Rythm Chan­nel Reverb Sweep crunch01:28
  • Rythm Chan­nel Reverb Sweep light crunch01:25
  • Rythm Chan­nel Tremolo Sweep02:24
  • Lead Chan­nel Clean Sound00:46
  • Lead Chan­nel Tone Sweep01:04
  • Lead Chan­nel Mid-Bite Sweep01:07
  • Lead Chan­nel + Purple Plexi01:36
  • Lead Chan­nel Crunch + reverb00:26
  • Lead Chan­nel Hi Gain + reverb01:07

Le vais­seau impé­rial

Consi­déré comme le fer de lance de la marque, le Tone King Impe­rial MKII est clai­re­ment un ampli de bonne facture aux sono­ri­tés très authen­tiques. Cette nouvelle version propo­sée dans un format tête + enceinte assor­tie est très complète. L’am­pli est facile à utili­ser et on obtient un son excellent assez rapi­de­ment. Le grain est très vintage, qu’il s’agisse de sons clairs ou satu­rés et il est très proche de celui des amplis Fender, Black­face et Tweed. Bien que forte­ment inspi­rés par ces amplis vintage, le Tone King Impe­rial possède sa person­na­lité qui s’af­firme dès qu’on entre dans le terri­toire du son crunch. 

L’am­pli prend très bien les pédales d’ef­fets, parti­cu­liè­re­ment les pédales de satu­ra­tion. Un boost magni­fiera les sono­ri­tés déjà satu­rées de l’am­pli et une distor­sion appliquée sur le son clair du Tone King déli­vrera tout son poten­tiel. 

Bien que propo­sée au tarif de 2 490 €, cette tête Impe­rial MKII est une valeur sûre pour tous les amou­reux du grain Fender mais dési­rant un ampli pouvant aller plus loin et équipé de fonc­tion­na­li­tés plus modernes. L’en­ceinte quant à elle incarne le compa­gnon parfait pour cette tête. Propo­sée au tarif de 600 €, il s’agit d’une enceinte au bon rapport qualité-prix.

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8/10
Points forts
  • Look vintage
  • Caractère très affirmé
  • Philosophie plug’n’play
  • Simplicité d’utilisation
  • Sonorités authentiques
  • Qualité de fabrication
Points faibles
  • Pas très polyvalent
  • Pas de boucle d’effets
Auteur de l'article Hushman

Guitariste polyvalent, j'aime autant jouer des cocottes funk que des gros riffs en Drop C, en passant par des morceaux des Stones ou encore du Jazz Manouche. Passionné de matos guitare depuis que j'ai posé mes doigts sur le manche de ma première guitare, je suis également technicien du son et enregistre et produis quelques morceaux dans différents styles (blues, soul, techno ...)


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Auteur de l'article Hushman

Guitariste polyvalent, j'aime autant jouer des cocottes funk que des gros riffs en Drop C, en passant par des morceaux des Stones ou encore du Jazz Manouche. Passionné de matos guitare depuis que j'ai posé mes doigts sur le manche de ma première guitare, je suis également technicien du son et enregistre et produis quelques morceaux dans différents styles (blues, soul, techno ...)