Photo de votre guitare perso?

Moi ce que j'ai dis c'est quelqu'un qui n'arrive pas à composer des choses (intéressantes) sans solfège ni arrivera pas plus avec... c'est tout. Quand on compose on entend ce qu'on va retranscrire sur l'instru et on le joue, c'est pas le fait de retranscrire qui est dur, c'est le fait de l'avoir imaginé avant, ça s'appelle l'inspiration, et ça s'apprend pas.

J'ai dis que c'était nuisible quand toute sa vie on joue sur partoche et qu'on a pas le réflexe de faire marcher son oreille pour rejouer quelque chose qu'on entend (il y en a plein sans leurs partoches ils pleurent... C'est triste)

Je dis que c'est anti productif pour du rock parce que c'est un style de musique qui doit être spontané, t'imagine Keith Richards composer satisfaction sur une partition sérieux...(et ne me parler pas de malmsteen, vai et autres svp... )

Citation :

(et je peste contre les profs de musique du collège qui m'ont dégouté de la musique enfant, et grace auxquels j'ai donc pas appris la lecture quand ça aurait été plus facile)

Oui, bon, il faut aussi avouer que la plupart d'entre nous n'en avait rien a taper de la musique au collège hein (si, si, avouez le !), et encore moins de la lecture !

Vous imaginez donc qu'un prof de musique qui rentre tous les jours dans sa salle et voit des pré-ados/ados qui s'en foutent royalement perd aussi un tantinet de sa motivation... c'est un peu un cercle vicieux.

Perso, au collège (put*in, c'est loin !) j'ai eu 2 profs de musique en 4 ans, le premier était assez "classique" - lecture de portée, un peu de solfège, la fameuse flute (comment font-ils pour supporter ça tous les jours ? ça me dépasse !), chanter Jean-Jacques Goldman, etc. - et sa classe était un foutoir; le deuxième était un p'tit jeune "cool", tout frais sorti de ses études, aimait le rock/NWOBHM/blues/jazz/etc., qui de temps en temps nous jouait de la basse et nous montrait des trucs qui auraient du nous allécher, montrait sa passion... bah sa classe était AUSSI un foutoir

Les souvenirs du collège du style "ce prof est nul" (a dire avec la voix qui déraille), "c'est un c*n", etc., c'est bien beau, mais il faut parfois relativiser et se dire que nous n’étions pas des anges non plus .

Prof au collège, j'ai tâté 4 ans (et dans une zone relativement "favorisée"), je ne recommencerai pas ! boudiou, quelle période ingrate

JJ GODMAN en cours de musique, tu n'es pas de la même génération que Stratvinc que tu cites, ou que moi-même. Les classes de musique foutoir en fin des 60's début des 70's, on ne pouvait tout simplement pas se permettre. Mon premier prof (6ème + 5ème) te balançait le tampon éffaceur en bois dans la gueule si tu faisais une fausse note. Le second était un aveugle passionnant secondé par un éternel chien de garde de surveillant général veillant à ce que nous ne profitions pas du handicap de notre prof. Bref, on moufftait pas, on devait apprendre, mais on était dégoûtés quand même... et perso, rien ne rentrait tellement cet apprentissage au forceps me paraissait imbuvable et anti-pédagogique.

Anecdote avec mon premier prof (le lanceur de tampon): A la fin de chaque cours, il nous jouait à la flûte à bec ce qu'on devait apprendre pour la semaine suivante, pioché dans le livre de musique. Moi, super oreille musicale à l'époque, je retenais tout, et dès le soir-même, je reproduisais à l'oreille jusqu'au vendredi matin suivant. Et là, je servais ce que j'avais fait depuis une semaine... mon prof m'aurait mis sous les yeux une autre partoche que celle du morceau, j'aurais pondu le morceau quand même, fier de faire croire que je jouais en lisant . Sauf que tu vois, ce con avec ses méthodes à la con, absolument pas didactique, je lui en veux d'avoir été si peu subtil et pédagogue, parce qu'il est celui qui m'a fait haïr le solfège, à cause de quoi aujourd'hui je ne sais rien transcrire de ce que je compose, et que je perds au fur et à mesure.

Sinon, même combat avec Stratvinc (c'est pas la première fois, d'ailleurs )

Ma génération n'est pas beaucoup plus vieille que la votre (collège=1979-1983), et dans beaucoup d'autres cours on ne pouvait pas se permettre de moufter non plus (j'ai eu les profs qui t'attrapaient par les cheveux - par les pattes exactement - si tu foutais la merde, et te mettaient a la porte de cette façon)... la plupart des cours se passaient bien - discipline oblige - , mais j'ai rarement vu un tel désintéressement que dans les cours de musique, d’où le foutoir (qui ne restait pas impuni, la majorité des heures de colles provenaient de ces cours et ceux de technologie).

Bref... je n'ai pas de souvenirs super passionnants de ces cours, mais le peu de solfège dont je me rappelle, ça vient de la

Le coup d'apprendre par coeur ça me rappelle quand j'allais en cours de gratte avec le prof en étant sensé avoir bossé la lecture de partoche pendant la semaine, quand je l'avais pas fait (pléonasme..), j'apprenais le morceau et je faisais style que je lisais... Super de payer des cours pour ça...

Rien de plus à rajouter sur les cours de musique, prof tartes dans la gueule du revers avec la chevalière bien saillante. Méprisant les élèves et les parents cause que leurs goûts musicaux étaient une insulte à sa musique. Il n'appréciait que les chefs et compositeurs teutons. Et nous chantions "scions de la planche, scions du bois" accompagné de son "guide chant" à faire passer un Bontempi rouillé pour le grand-orgue de Notre Dame. Le jour où il s'est retrouvé avec 4 pneus crevés, y'avait 499 suspects. Sur 500. Une seule élève trouvait grâce à ses yeux. Ma voisine du dessus, clarinettiste. Des après midi entiers à faire des gammes... Ca lui a réussi, elle est pro depuis 30 ans. Les tartes dans la gueule c'était fin des 70's. Ce mec a fait ses 35 ans de carrière sans jamais passionner plus d'un élève. J'ai juste appris que ce triste sire était un aigri, un accident des mains l'ayant empêché de devenir pianiste de bordel. Au mieux. 34 ans après il ne m'inspire toujours que du dégoût. Et pourtant j'ai été élevé dans un milieu où on écoutait de la musique, de Mozart à Armstrong, de Brassens aux Beatles. Heureusement, à 13 ans j'ai découvert Gene Vincent et je me suis dit, y'a bon Rock'n'roll...