Pourtant, par exemple, Tōkai Gakki a gardé le nom "Tokai". Et c'est vrai que dans les années 70, acheter une guitare Tokai, ce n'était pas super classe. On préférait se diriger vers Aria ou Ibanez, dont les noms faisaient plus sérieux.
Oui, mais les répliques Ibanez des années 70 ne lui devaient pas grand'chose. Et à l'époque, cette marque faisait de fait plus crédible que "Kaïkaïhuari" ou un truc comme-ça. Maintenant, ce serait différent, vu le retour en grâce opéré par les guitares japonaises..
Personnellement, en 1978/79, quand je déboulais dans l'une des boutiques du quatrier Montparnasse/Rue de Renne après les cours, quand je voyais pendues les guitares Ibanez, je me disais que j'avais en face de moi ni plus ni moins que "la troisième marque après Fender et Gibson".
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Desmodue
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Je poste, donc je suis
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75116Posté le 12/07/2020 à 21:16:10
Ibanez faisait aussi des grattes de jazz assez réputées et pas vraiment données comme le modèle "George Benson". Ils ont su s'adapter et se mettre sur des créneaux particuliers (le gros métal qui arrache tout ou le jazz pur et dur) où la concurrence était moins vive. Quelques têtes d'affiche ont adopté leur matériel, ce qui a aidé aussi au décollage.
A la fin des années 70, parmi les guitaristes que je connaissais, tout le monde flashait sur les "Les Paul" Ibanez, qui étaient excellentes et largement abordables. Moins connues, mais d'un aussi bon rapport qualité-prix, Aria s'était mis à en faire aussi.