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Les gri-gris en Hi-Fi

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Sujet de la discussion Les gri-gris en Hi-Fi
Il s'agit ici de tenter de faire le tri entre les trucs qui peuvent avoir leur importance, et ceux qui sont de l'arnaque / de l'auto-suggestion / de la mode...

Et tout cela suite à quelques discussions entamées dans le pub d'AF.
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451
Le mp3 c'est spécial.

il y a à la fois une compression des données mais aussi un effet de compression douce de l'audio !

un bon mp3 n'est pas forcément désagréable.
il est juste bcp moins "hi-fi"...

ceci dit, c'est très rare qu'on écoute malher ou du baroque en jogging ou dans le métro !
:lol:
452

Citation :

pour moi le CD est un mauvais support car c'est un support limité.
au dela du 16 / 44,1... qq soit la qualité du matos, il ne pourra pas inventer ce qui n'est pas ni corriger ce qui est caricatural et moche.



Alors que le vynil, lui, a une bande passante absolument enorme, et est en aucun cas limite bien evidemment. On peut preferer le vynil, mais certainement pas a cause de ce type d'arguments. C'est pas parce que c'est analogique que ca garde tout le signal, ca n'a rien a voir.

Par contre, la dynamique de 96 dB du CD, c'est un peu du flanc, dans le sens ou ce n'est vrai que pour un signal au niveau maximum: la dynamique depend du niveau auquel tu es (c'est exactement le meme probleme que les resolution entier contre flottant dans les softs).
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Hors sujet : safred : les posts d'abruti sur le djing tu les laisses au placard, merci. Ce n'est pas le sujet. :D:

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Fait pas ton gabou !
:clin:

concernant le CD c'est évident que j'ai raison.
d'ailleurs c'est d'un banal...

maintenant si c'est "vinyl" qui te gène remplace par magnéto à bande de bonne qualité...
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Source: The Audio Critic, Peter Aczel, Editeur, #20, hiver 2000.



Les Dix Plus Gros Mensonges en Audio


La célèbre boutade de Lincoln, selon laquelle on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps, apparaît être à peine applicable à l’audio haut de gamme. Ce qui suit est une tentative de la faire entendre.


Je suspecte fortement les gens d’être plus naïfs aujourd’hui qu’ils ne l’étaient quand j’étais plus jeune. En ce temps, nous ne mettions pas d’aimants dans nos chaussures, la police n’utilisait pas des psychologues pour rechercher des personnes disparues, et aucun chef d’état depuis Hitler n’avait consulté d’astrologues. La plupart d’entre nous croyait en la science sans aucune réserve. Quand l’ère de la hi-fi arriva, des ingénieurs comme Paul Klipish, Lincoln Walsh, Stew Hegman, Dave Hafler, Ed Villchur, et C.G. McProud étaient nos sources d’informations sur l’audio. Les gurus savants sans véritable éducation qui ne connaissent pas l’intégrale de ex étaient encore dans l’avenir sombre.

Ne me méprenez pas. En terme de champ de connaissance existante, le monde audio d’aujourd’hui est clairement loin devant ces temps passés; à une extrémité du champs il y a de brillants fabricants qui surpassent les précurseurs. Du côté sombre, néanmoins, un nouvel âge d’ignorance, de superstition, et de malhonnêteté règne. Pourquoi et comment cela est arrivé a été largement couvert dans les numéros précédents de cette publication ; ici je vise la liste des mensonges proférés par des malins pour piéger les crédules.



1. Le mensonge du câble


Logiquement ce n’est pas le mensonge par lequel commencer car les câbles sont des accessoires, pas des composants audio principaux. Mais c’est le plus gros, le plus sale, le plus cynique, le plus insultant envers l’intelligence, et par dessus tout le mensonge le plus frauduleusement profitable en audio, et il doit donc être placé en tête de liste.

Le mensonge consiste à dire que des câbles pour haut-parleurs et des fiches de connexion onéreux produisent un meilleur son que des produits standards, moyenne gamme (du genre de ceux de Radio Shack). C’est un mensonge qui à été montré, mis en disgrâce, et réfuté maintes et maintes fois par chaque véritable autorité existante, mais les gurus de l’audio détestent l’autorité et les innocents ne peuvent distinguer cela d’un charlatanisme destiné à servir leurs propres besoins.

La seule vérité est que la résistance, l’inductance et la capacité (R, L et C) sont les seuls paramètres affectant les performances sous le seuil des fréquences radio. Le signal ne sait pas s’il est transmis à travers un câble (RLC) cher ou bon marché. Oui, il faut payer un peu plus que le prix plancher pour des fiches correctes, le blindage, l’isolation… pour éviter des problèmes de fiabilité, et il faut surveiller la résistance pour des connexions longues. En terme de performance électrique simple, néanmoins, un câble fait à partir de cintres redressés avec les bouts dénudés n’est pas d’un iota inférieur à un câble miracle de $2000. Pas plus que ne l’est un classique câble pour lampe à 18c par pied. Les câbles d’un prix extrêmement élevé constituent la plus grosse arnaque dans l’électronique grand public, et observer la capitulation pleine de lâcheté de la plupart des publications sur l’audio face à la pression des vendeurs de câbles est véritablement déprimant.

[…]



2. Le mensonge des lampes (des amplificateurs)


Ce mensonge est également, dans un sens, à propos d’un problème périphérique, car les lampes sont loin d’être répandues à l’époque du silicium. C’est un mensonge persistant néanmoins dans le marché haut de gamme de l’audio ; comptez juste le nombre de pages de publicités consacrées aux appareils à lampes à la fin d’un magazine hi-fi typique. Incroyable ! Tout comme l’est, bien sûr, l’affirmation que les lampes sont de manière inhérente supérieures aux transistors dans les applications audio – n’y croyez pas.

Les lampes sont bonnes pour les transmetteurs RF de forte puissance ou les fours à micro ondes, mais au moment de changer de siècle, pas pour les amplificateurs, pré-amplificateurs ou (bon dieu !) les appareils digitaux comme les lecteurs de CD ou DVD. Qu’y a-t-il de mal avec les lampes ? Rien, vraiment. Il n’y a rien de mal avec des dents en or non plus, même pour les incisives supérieures […] ; c’est juste que l’art dentaire moderne offre des options plus attractives. Tout ce que les tubes peuvent faire dans un appareil audio, des équipements sans lampes peuvent le faire mieux, à un moindre coût, avec une plus grande fiabilité. Même l’amplificateur à lampes le mieux conçu au monde aura une plus grande distorsion qu’un amplificateur à transistors aussi bien conçu et aura presque certainement besoin de davantage de maintenance (remplacements des lampes, recalibrage, etc.) pendant sa durée de vie. […]

En ce qui concerne "le son des lampes", il y a deux possibilités : (1) c’est une invention de l’imagination de l’audiophile trompé (2) c’est une coloration délibérée introduite par le fabricant pour entretenir des préférences altérées, et dans ce cas un amplificateur sans lampe pourrait facilement en imiter le son si le concepteur avait été assez pervers pour vouloir qu’il en fût ainsi.

Néanmoins, il existe des situations dans lesquelles un concepteur sophistiqué d’électronique hi-fi pourrait considérer l’usage de lampes (par exemple au niveau RF d’un tuner FM), mais ces exceptions rares et pratiquement limitées ne peuvent couvrir les mensonges courants et d’une grande variété des vendeurs de tubes qui veulent qu’on investisse dans une technologie obsolète.



3. Le mensonge antidigital


Vous l’avez souvent entendu, sous une forme ou une autre. A savoir : le son digital est largement inférieur à l’analogique. Le son numérisé est comme la photographie basique constituée de points dans un journal. Le théorème de Nyquist-Shannon est faux. Le taux d ‘échantillonnage de 44.1kHz des disques compacts ne peut pas rendre les hautes fréquences là où il n’y a que deux ou trois points d’échantillonnage. Le son numérique, même dans les meilleurs cas, est dur et haché. Et ainsi de suite – tout cela, sans exception, radotage ou présentation délibérée sous un mauvais jour. Une fois de plus, ce mensonge a peu d’impact dans la masse chez qui les technologies digitales ont gagné une totale acceptation ; mais dans les arcanes et parmi les tributaires du monde audio, dans les salons audio haut de gamme obstinés et les salles d’écoutes de divers gurus, cela reste une ligne de conduite.

La plus risible manifestation du mensonge antidigital consiste à préférer le LP obsolète plutôt que le CD. Quant à choisir entre la bande master analogique et la bande master numérique, ceci reste une controverse semi-respectable. Mais choisir les clics, pops et craquements du vynil plutôt que le silence (pas de bruit de fond) des creux constituant les donnés numériques, ceci constitue une rejet pervers de la réalité.

Voici les faits scientifiques que n’importe quel étudiant en électronique (2nde année) peut vérifier pour vous : l’audio numérique possède des arguments irréfutables que l’audio analogique n’a jamais eu et ne peut pas avoir. Les 0 et 1 sont de manière inhérente incapables de créer de distorsion dans le signal, contrairement à une courbe analogique. Même un taux d’échantillonnage à 44.1kHz, le plus bas employé dans les applications hi-fi actuelles, restitue plus que de manière adéquate toutes les fréquences audio. Il ne causera aucune perte d’information dans la plage (des fréquences) audio – pas un iota, pas un scintilla. L’argument "comment restituer 20kHz avec deux points d’échantillonnage ?" est une mauvaise interprétation basique du théorème de Nyquist-Shannon. (Ceux qui ont des doutes devraient prendre des cours élémentaires de systèmes digitaux.)

La raison pour laquelle certains enregistrements analogiques sont meilleurs que certains enregistrements numériques est que les ingénieurs ont fait un meilleur travail concernant le placement des microphones, les niveaux (d’enregistrement), la balance et l’équalisation, ou encore que la pièce où a été effectué l'enregistrement avait une meilleure acoustique. Certains des premiers enregistrements numériques était en effets durs et hachés, pas parce qu’ils étaient numériques mais parce que les ingénieurs pensaient encore analogique, compensant par anticipation des pertes qui n’existaient pas. Les meilleurs enregistrements numériques actuels sont les meilleurs enregistrements jamais réalisés. Pour être juste, il faut admettre qu’un enregistrement analogique réalisé dans ls meilleurs conditions possibles et un enregistrement numérique enregistré dans les meilleures conditions possibles, à ce niveau de leurs technologies respectives, seront probablement de qualité comparable. Néanmoins, le nombre de Druides Analogiques en adoration devant l’Arbre aux Merveilles décroît rapidement dans l’univers de l’enregistrement professionnel. La solution digitale est simplement la meilleure solution.



4. Le mensonge contre le test d’écoute en aveugle


Les lecteurs réguliers de cette publication savent comment réfuter les divers mensonges invoqués par ceux qui vouent un culte au haut de gamme pour s’opposer aux tests d’écoute en aveugle (tests ABX), mais une brève explication est nécessaire ici.

La méthode ABX demande que l’équipement A et l’équipement B soit ramenés au même niveau sonore à ±0.1 dB, après quoi on peut écouter aussi longtemps que voulu pour identifier totalement A et identifier totalement B. Si on pense qu’ils sonnent différemment, il est demandé d’identifier X qui est soit A ou B (comme déterminé par un processus de randomisation doublement caché). On est autorisé à faire des comparaisons A/X et B/X à n’importe quel moment, autant de fois voulues pour décider si X=A ou X=B. Comme une réponse au hasard mène au bon résultat 50% du temps, un minimum de 12 essais est demandé pour une validité statistique (16 seraient mieux, 20 encore mieux). Il n’y a pas de meilleur moyen pour déterminer scientifiquement si on affirme juste entendre une différence ou si on peut vraiment l’entendre.

Les gurus vous diront que les tests ABX sont complètement invalides. Tout le monde sait qu’un Krell a un meilleur son qu’un Pioneer, alors s’ils sont indiscernables l’un de l’autre dans un test ABX, c’est que la méthode ABX est mauvaise – c’est leur logique. Tout le monde sait que Joe est plus grand que Mike, alors s’ils mesurent tous les deux 5'11'' il y a quelque chose qui cloche avec le mètre ruban, n'est-ce pas?

Les objections habituelles des gurus face aux test ABX sont qu'il y a trop de pression (du genre "voyons à quel point vous entendez bien" ), trop peu de temps (du genre "continuez, nous avons besoins de 16 essais" ), trop d'éléments insérés sur le chemin du signal (càd. relais, switches, atténuateurs, etc.) et bien sûr le jargon assorti sur la perception sonore. Tout cela n'est que fausses pistes pour détourner l'attention des fondements du contrôle du test. La vérité est que l'on peut faire un test ABX tout seul, sans pression de la part d'autres participants, que l'on peut prendre autant de temps que voulu (pourquoi pas 16 essais en 16 semaines?), et que l'on peut vérifier la transparence des systèmes de contrôle. Les objections sont totalement boiteuses et hypocrites.

Voilà comment on met à terre un hypocrite anti-ABX mentant, fumeux et sournois. Demandez lui s'il croit à un type de test A/B. Il dira sûrement oui. Alors demandez lui quelle perspicacité spéciale il gagne à (1) ne pas ramener les niveaux sonores à la même valeur et (2) regarder furtivement vers les plaques avec le noms des appareils. Regardez le se tortiller et perdre contrôle.



5. Le mensonge du feedback (retour en boucle sur l'amplificateur opérationnel)


Un feedback négatif dans un amplificateur ou un pré-amplificateur est mauvaaaais. Pas de feedback du tout est boooon. Tel est le mensonge largement invoqué.

Le fait est qu'un feedback négatif est l'un des outils les plus utiles disponible pour créer des circuits. Cela réduit la distorsion et augmente la stabilité. Seul à l'Age de bronze de la conception d'amplificateurs (à transistors), dans les années 60 et au début des années 70, le feedback était utilisé de manière si radicale et sans discernement par certains fabricants que le circuit pouvait avoir divers types de problèmes. Ce fut le début du fétichisme anti-feedback. Au début des années 80, un nombre de publications fondamentales d'Edward Cherry (Australie) et Robert Cordell (USA) ont, sans l'ombre d'un doute, mis en lumière qu'un feedback négatif est totalement bénin tant que certaines règles sont strictement observées. Assez de temps s'est écoulé depuis pour que la vérité soit comprise. Les tenants du dogme anti-feedback sont soit malhonnêtes, soit ignorants.
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6. Le mensonge du rodage


Ce tissu de conneries (bullshit) largement réitéré consiste à faire croire que les éléments audio électroniques, et même les câbles, produiront un "meilleur son" après une période de rodage de quelques jours ou semaines ou mois (oui, mois). Pure connerie. Les capacités (des condensateurs) prennent "forme" en quelques secondes après la mise sous tension. La tension des transistors se stabilise en quelques minutes (et tout cela ne devrait pas du tout avoir d'importance capitale dans un équipement bien conçu, pour commencer). Il n'y a absolument aucune différence en terme de performance entre la première heure d'utilisation d'un amplificateur (ou pré-amplificateur ou lecteur CD) et la 1000eme. Quant aux câbles, aïe… Nous avons à faire à des vaudous audiophiles plutôt qu'à la science. […]

Les enceintes, cependant, peuvent exiger une période de rodage de quelques heures, peut-être un jour ou deux, afin d'atteindre des performances optimales, cela parce qu'elles constituent des systèmes mécaniques avec des pièces mobiles sous la contrainte qui a besoin d'y régner. (La même chose est vraie pour les appareils avec effets de retour et les armes à feu.) Cela ne veut pas dire qu'une enceinte n'aura pas un "bon son" en sortant de l'emballage, pas plus qu'une voiture avec 15km au compteur ne sera pas bonne à conduire.



7. Le mensonge du double câblage


Même des audiophiles plutôt sophistiqués tombent dans ce tour de passe-passe. Qui plus est, les fabricants d'enceintes participent à cette mascarade quand ils disent que les deux paires de connecteurs à l'arrière d'une enceinte servent autant à faire un double câblage qu'à bi-amplifier. Certains fabricants d'enceintes aux noms respectés sont coupables de cette prosternation hypocrite face aux sacrements des gurus – dans les faits, ils se soumettent aux "réalités" du marché.

La vérité est que bi-amplifier a un sens dans certains cas, même avec un crossover passif, mais le double câblage fait partie du domaine vaudou. Si on bouge les deux extrémités d'un câble vers les connecteurs où sont branchées les extrémités de l'autre câble, absolument rien ne change d'un point de vue électrique. La loi de physique qui dit cela s'appelle le principe de superposition. En termes électroniques, le théorème de superposition dit que qu'un nombre de tensions appliquées simultanément à un circuit linéaire résultera à une intensité qui est la somme exacte des courants qui résulteraient si les tensions étaient appliquées individuellement. Le vendeur hi-fi ou l'audiophile qui arrive à prouver le contraire serait instantanément un candidat pour quelques récompenses scientifiques et distinctions académiques. En même temps, il est seulement juste de dire que le double câblage ne fait pas de mal. Il ne fait rien simplement. Comme les aimants dans les chaussures.



8. Le mensonge du filtre secteur


A peu près tout ce qu'il y a à savoir sur ce sujet a été dit dans les manuels d'utilisation des produits de marque Brysson:

"Tous les amplificateurs de marque Brysson sont fournis avec un circuit de haute qualité dans leur alimentation destiné à contrer les RF, les piques de tension et les autres problèmes dus au secteur. Les amplificateurs de puissance de marque Brysson ne nécessitent aucun système de filtre secteur spécialisé. Brancher directement l'amplificateur à la prise électrique."

Ce qu'ils ne disent pas c'est que la même chose est plus ou moins vraie avec tous les amplificateurs bien conçus. Ils ne sont pas forcément tous du niveau de ceux de Brysson en stabilité et en rendement, mais s'ils sont d'une certaine qualité ils peuvent être directement branchés sur une prise électrique. Si vous avez les moyens de vous offrir un filtre secteur alors vous avez aussi les moyens de vous offrir un amplificateur bien conçu, auquel cas vous n'avez pas besoin du filtre secteur. Il ne fera strictement rien pour vous. (Notez qu'il n'est pas question ici des onduleurs utilisés en informatique. Ces onduleurs coûtent moins qu'une boîte magique Tice Audio, et les ordinateurs et leurs composants sont plus vulnérables que des appareils audio décents.)

Le plus gros et stupide mensonge à propos du courant "propre" consiste à dire qu'il faut un cordon d'alimentation cher et spécialement conçu pour obtenir le meilleur son possible. N'importe quel cordon capable de supporter les tensions et intensités dans la maison sera aussi efficace qu'un autre. Les cordons ultra haut de gamme constituent une fraude. Vos circuits audio ne savent pas ce qui est à du côté (entrée) courant alternatif de l'alimentation, et cela n'a pas d'importance pour eux. Ce qui importe, c'est le courant continu dont ils ont besoin. Pensez à cela. Le tuyau qui a servi à remplir le réservoir a-t-il une importance pour votre voiture?



9. Le mensonge sur le traitement des CD


Cela remonte à l'époque du vynil, quand traiter la surface des LP avec divers liquides et sprays magiques pouvait parfois (mais pas toujours, loin de là) se traduire par une lecture améliorée, spécialement quand des résidus étaient déposés dans les sillons lors du pressage. La logique commerciale mit en avant, dans les année 80 et 90, des produits magiques similaires pour le traitement des CD. Le problème est que la seule chose qu'un CD a en commun avec un LP est qu'on peut mettre des substances grasses sur sa surface. La surface d'un CD, néanmoins, est très différente. Ses minuscules découpures ne correspondent pas à des lignes d'onde analogique mais contiennent simplement un code numérique fait de 0 et de 1. Ces 0 et 1 ne peuvent pas être "améliorés" (ou "dépréciés" dans ce cas) de la manière dont on peut parfois rendre les sillons d'un LP plus faciles à parcourir. Il n'y que des 0 ou des 1, c'est tout. On pourrait aussi bien polir une pièce de 25c de telle sorte qu'un caissier ne la prenne pas pour une de 10c.

N'utilisez simplement pas de traitement pour les CD: feutres verts, sprays ou étiquettes. Les idiophiles qui disent pouvoir percevoir l'amélioration ne peuvent jamais, jamais, identifier le CD traité dans un test en aveugle. (Nul besoin d'ajouter que ce qui est écrit plus haut est aussi applicable pour les DVD.)



10. Le mensonge de l'Oreille (l'ouïe) en Or


C'est le mensonge multi-usage qui devrait peut-être être placé en tête de liste en tant que No.1, mais il sera également bon pour conclure la liste. Ceux qui ont une Oreille en Or (OO) veulent vous faire croire que leur ouïe est si fine, si exquise, qu'ils peuvent entendre d'infimes nuances de sons joués mais trop insaisissables pour nous autres. Absolument faux. N'importe qui sans une ouïe abîmée peut entendre ce qu'ils entendent, mais seuls ceux qui ont la pratique et l'expérience savent qu'en faire, comment interpréter.

Ainsi, si une enceinte a une coupure (de fréquences) à 3kHz, cela ne sera perçu comme une réponse (en fréquences) régulière par personne, oreille en or ou pas, mais seule l'oreille expérimentée identifiera rapidement le problème. C'est la même chose quand un mécanicien identifie pratiquement immédiatement le problème en écoutant le bruit d'un moteur. Son ouïe n'est pas plus fine que la vôtre: il sait juste ce qu'il écoute. On pourrait en faire autant après avoir travaillé sur autant de moteurs que lui.

Voilà maintenant la mauvaise partie: les Oreilles en Or auto-proclamées – gurus subjectifs, vendeurs hi-fi haut de gamme, meneurs de clubs audio, etc. – utilisent souvent leur soi-disant ouïe supérieure pour intimider. "N'entendez-vous pas?" disent-ils en comparant deux amplificateurs. On est supposé entendre un grande différence entre les deux alors qu'en réalité, il n'y en a aucune – les OO ne peuvent pas l'entendre non plus; ils disent juste qu'ils le peuvent en se fiant à leur statut reconnu d'OO. Triste à voir.

Et la meilleure défense contre le mensonge de l'Oreille en Or est bien sûr le double test ABX en aveugle (voir #4 plus haut). Ce test fait la distinction entre ceux qui disent entendre quelque chose et ceux qui entendent vraiment. C'est impressionnant le faible nombre d'OO, s'il y en a, avec des résultats aux tests ABX qui correspondent.



Il y a bien sûr davantage de gros mensonges en audio que ces dix, mais gardons en de côté pour une autre fois. En plus, ce n'est pas l'industrie audio qu'on devrait blâmer mais la culture de consommation folle associée à l'acceptation d'une science "vaudou". L'industrie audio, spécialement dans le secteur haut de gamme, réagit à peine face au climat ambiant. Finalement, chaque culture a ce qu'elle mérite.
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J'attends vos avis :argue: :D:
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Citation : T'inquiète... je ne fais pas l'apologie de l'ésotérique et j'ai moi même des cables cabasse depuis longtemps.


Je sais ! Je disais pas ça pour toi, mais à propos des liens donnés plus haut (câbles esprit ? genre de 400 à 1500 euros...)

Citation : il n'empêche que 44,1 ne suffisent pas à baiser l'oreille


A la sortie du SACD et à cause les pubs qui expliquaient que 24 bits 96kHz étaient nécessaires ; j'avais fait quelques tests. N'ayant sous la main que du 16 bits 44k, je ne pouvais pas comparer avec du 24/96. Par contre j'ai essayé de voir ce que ça donnait en réduisant ces paramètres : en passant progressivement de 16bits à 15, puis 14, puis 13... puis en virant les fréquences au-delà de 20kHz puis 18 etc...

Ce sont des essais que je conseille de faire, pour se rendre compte par soi-même.

Moi ça m'a convaincu que 16bits / 44kHz étaient suffisants. (Attention, il s'agit du support final, pour des effets, du mixage... le 32 bits virgule flottante ou des fréquences plus élevées peuvent avoir leur intérêt).


Citation : c'est vrai qu'une dynamique de 40 db est déja importante
n'oublions pas que l'echelle est logarithmique est que l'intensité du
son double tous les 3 db!
de toutes facons;aucun ingénieur du son utilise les 96 dnb théoriques
du cd, le disque serait inaudible en appartemment
d'après ce que j'ai lu, 60 db est une limite ;meme sur de la musique
classique( symphonie de malher par exemple à ecouter en concert!
c'est une expérience fantastique


Attention, il faut voir que dans ces 96dB il faut loger la dynamique + le rapport signal/bruit. Prenons un morceau avec 40dB de dynamique, normalisé. Son niveau le plus haut est 0dB, le plus faible -40dB. Quand on écoute le niveau le plus faible, le rapport signal / bruit est alors de 56dB.

J'ai fait l'essai sur un morceau comme ça justement, "Sarah was 99 years old" de Arvo Pärt. A la fin il y a des choeurs qui s'excitent pas mal, mais le reste, c'est juste une percu dans une chapelle. De base (donc sur 16 bits), il y a zéro souffle, mais à 13 bits (soit 78dB) il y a un souffle bien marqué, et même à 14 bits on le distingue encore assez nettement.


C'est sûr qu'un morceau pop où toute la dynamique tient dans 10dB ne va pas exploiter toutes les ressources d'un CD. Ca ne veut pas dire qu'aucun morceau ne tire parti de ces qualités, la preuve avec ce Arvo Pärt. :bravo:
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Citation : Néanmoins, le nombre de Druides Analogiques en adoration devant l’Arbre aux Merveilles décroît rapidement dans l’univers de l’enregistrement professionnel.


Il y aurait donc un lien entre druidisme et analogique ? :mrg:
460

Citation :

concernant le CD c'est évident que j'ai raison.
d'ailleurs c'est d'un banal...



C'est pas parce que c'est banal que c'est pas une connerie. Tu dis que l'analogique n'a pas le probleme du CD qui a une bande passante limitee, ce qui est completement faux (l'analogique qui a une bande passante illimitee). C'est tellement evident que tu as raison que tu peux trouver par ici meme dans l'interview de Manley des raisons objectives qui font que le vinyl a des desavantages sur le CD.

Faudrait que tu perdes cette habitude de declamer des anneries sur un ton condescendant.

Citation :
Quand on écoute le niveau le plus faible, le rapport signal / bruit est alors de 56dB.



Il est meme plus bas je pense. Les 6dB de SNR /bit de quantification, c'est tres tres theorique (c'est un calcul simple base sur le fait que le bruit de quantification est blanc et independant du signal, ce qui est bien sur faux, et ce d'autant plus que tu t'approches du 0 numerique).

Bref, je pense pas pas que ce soit tres utile de prendre ce chiffre theorique: vaut mieux mesurer ce que ca donne sur les convertisseurs. Apogee fait des convertisseurs 16 bits / 44.1 pas mauvais, par exemple, qui peuvent tres bien mieux sonner que pas mal de convertisseurs 24 / 96 khz. Tout ce qui est linearite de quantification, jitter, etc... sont autant de parametres tout aussi importants. Si le quantificateur est tel qu'il a un comportement degueu, ca sert pas a grand chose d'avoir 24 bits de resolution.

Citation :
Moi ça m'a convaincu que 16bits / 44kHz étaient suffisants. (Attention, il s'agit du support final, pour des effets, du mixage... le 32 bits virgule flottante ou des fréquences plus élevées peuvent avoir leur intérêt).



C'est en effet fondamental de separer la resolution du support final de la resolution des traitements. Personne n'affirme que 16 bits sont suffisants dans la chaine de traitement, ou meme 44.1 khz suffisant comme frequence d'echantillonage (mais normalement, si le soft est bon, la convertion a de plus hautes frequences se fait de maniere transparante, ie c'est pas parce que le projet est a 44.1 khz que tu ne peux pas faire certains traitements a 192; c'est souvent ce qui se cache derriere le bouton magique high quality).
461
Nikoprods->merci pour cette bouffée d'oxygène. :clin:

Citation : mais normalement, si le soft est bon, la convertion a de plus hautes frequences se fait de maniere transparante, ie c'est pas parce que le projet est a 44.1 khz que tu ne peux pas faire certains traitements a 192; c'est souvent ce qui se cache derriere le bouton magique high quality



J'illustre ceci avec un exemple : un soft dont le process génère de la distorsion (un simulateur de préamp à tubes par exemple), s'il tourne en 44.1, a de forte chance de générer des fréquences inharmoniques dans l'audible, du fait du phénomène de repliement spectral. Pour contrer cela, 2 solutions : filtrer drastiquement les saletés (ce qui génère des problèmes de phase, et ajoute un étpae de calcul pas forcément légère pour le processeur) ou travailler bien au delà de l'audible pour rejeter les inharmonicités.

Pour avoir fait des tests dans ce sens, et en double aveugle, c'est radical. ;)

Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering

462
Gabou > est-ce que tu peux jeter un oeil à ce thread et me dire si tu vois des conneries ?

Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape | Soundcloud

463
Moi j'ai plein de critiques à faire, mais comme on ne me demande pas mon avis. :oops2:

Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering

464
Dis quand meme :oops2:
465
Bah je veux pas pourrir ce beau sujet de Pouet, y'a pas moyen d'ouvrir le thread de Wolfen le temps que chacun apporte des modifs, compiler et nettoyer derrière ?

Affiliation : Dirigeant Fondateur d'Orosys - Two notes Audio Engineering

466

Hors sujet : Ben faudrait lui demander c'est son thread ! :o:

467
Bon je l'ai déverrouillé, je ferai du ménache après

Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape | Soundcloud

468
Nonconforme > merci pour ton retour d'expérience (simu d'ampli numérique) ; c'est exactement le genre d'info qui vont bien dans ce thread.
:boire:


Citation : > Quand on écoute le niveau le plus faible, le rapport signal / bruit est alors de 56dB.

Il est meme plus bas je pense. Les 6dB de SNR /bit de quantification, c'est tres tres theorique (c'est un calcul simple base sur le fait que le bruit de quantification est blanc et independant du signal, ce qui est bien sur faux, et ce d'autant plus que tu t'approches du 0 numerique).


C'est sûr, c'est un maximum théorique au niveau du support, qui ne peut être que dégradé par les aspects électroniques et même mécaniques du lecteur CD.

Cela dit, le fait que lors de mes essais j'entende les différences entre 13, 14, 15 et même 16 bits, ça aurait tendance à prouver que sur le lecteur utilisé (un Pioneer assez balaise et réputé) on est pas loin d'exploiter ces 16 bits. Faudrait que je fasse l'essai avec du matos moins bon pour voir.
469
Oh ben y a d'l'ambiance ici !

alors, pour gabou, je n'ai jamais prétendu que l'analogique était illimité !
:8O:

j'ai dit et je le répète que la qualité de son d'CD en 16/44,1 était à chier par rapport à du bon analo.
et bon analo n'est pas que vynil.
parce que les arguments sur les clics et les cracs et même le s/b (dans une moindre mesure) sont des arguments de concierge portuuaise qui prétend que son escalier est mieux que le chateau de versailles parce que son escalier, lui, est propre !!!



ensuite, pour la tirade numérotée anti-ésotérique !
c'est tellement caricatural que j'ai cru à un hoax, un troll, un premier avril.
puis voyant aussi des vérités, j'en ai conclu à une provoc réactive pour faire l'avocat du diable.
un peu comme d'adefi, ce mouvement anti-secte qui est presque plus sectaire que certaines !

alors, point par point :

1) le cable !

dire des anneries pour forcer le trait est le meilleurs moyen de se dicréditer.
évidemment que des cables hyper chers et ésotériques n'apportent rien par rapport à du bon cable audio cabasse ou éventuellement désoxygéné si la longueur est importante.
maintenant, oreille en or ou pas, le test est simple et pas cher à faire.
comparez sur votre chaine de qualité, si vous en avez une, du monster cable simple ou du cabasse avec du cable de lampe de chevet ou de chez casto... et écoutez !

si vous n'entendez pas la différence, je ne peux rien pour vous !

alors le coup du cintre...
:mdr:

comment se discréditer en 1 paragraphe !...

2) c'est faux dès lors que l'ampli à lampe est très bien conçu.
manley sur ce site explique ça très bien.
comme de plus il subsiste souvent une micro-rémanence dans les tubes c'est très bien pour lisser les CD (mais c'est juste pour le confort, ça n'apporte pas les micro informations perdues).

3) encore des couillonades au milieu de vérités.
évidemment que le digital est plus propre, plus comparable, plus pérenne à moyen terme, meilleur en s/b et en stéréo et plus facile d'emploi.
maintenant, dire que le 16/44 est parfait et que les gens sont incapables d'entendre la différence avec mieux est limite insultant !
faite le test vous même (pouet d'une certaine manière a déjà commencé) :
dans votre stud avec le même placement des micros, les mêmes préamplis, etc... enregistrez la même source en 16/44,1 et en 24/ 192.
et écoutez...

vous êtes en droit de préférer le 16/44.
mais vous conviendrez qu'il y a une différence audible...

4) risible !
on sait que hors du "double aveugle" un test de ce genre perd bcp de valeur.
il faut absolument que la personne qui manipule et dirige le test ne sache pas elle même ce qu'elle envoie, pour que ce soit scientifiquement incontestable.
sinon les biais psychologiques prennent le pas sur tout le reste.
c'est une règle d'or dans la recherche pharmaco-médicale par exemple.
de plus 16 ou 20 essais ne valent rien.
l'oreille et le cerveau qui vont avec sont des organes vivants, fatiguables, influencés par d'autres affects...
en deça de 100 tests ça ne vaut rien et à près de 1000 c'est sérieux.

mais comme l'oreille et ce qui a derrière 1) se fatiguent, 2) s'adaptent, il faut fractionner par 10 tests par jours maxi.
donc..

5) j'suis d'accord.
si c'est bien fait et avec mesure.

6) faut pas tout mettre dans le même panier !
une enceinte ça se rode et un ampli ça se "chauffe".
et pas en une minute.
certains en 5 minutes et d'autres (notamment les classe A et les lampes) en bcp plus.
Les musical fidelity (excellents) changent de son pendant presque une heure.

vous n'avez peut-être pas ce genre d'ampli mais vous avez tous ou presque des micros à lampes.
vous avez vérifié vous même que le son change tant qu'ils ne sont pas chauds.
idem pour mon préampli tl audio d'ailleurs.

ça m'a même fait un peu chier dernièrement pour faire un ajout de zique sur une piste enregistrée trop tôt avant la chauffe complète.
impossible de retrouver exactement la même couleur maintenant !

7) ok.

8) évidemment qu'il y a des conneries pour gogo sur le marché... mais dire ue la qualité du secteur ne joue pas est débile.
ça m'a côuté deux révisions d'une table tascam jadis qui ronflait (avec engueulade avec le premier gars qui disait que y avait pas de panne !).
j'ai fini par réaliser qu'elle ronflait qd les gens dans mon quartier rentraient du boulot et tiraient tous sur le jus pour leur télé, leur four et leur machine à laver.
mon père est venu tester tout ça à l'oscillo et multi-mêtre.
c'était mon courrant qui était pourri.
un filtre secteur et une vigilance sur les horaires ont règlé mon problème.

9) ok sauf salissures sur le CD

10) raisonnement oiseux et populiste à tendance débile ou escroccygienne !
l'oreille n'est pas juste une membrane et qq trucs.
l'oreille c'est aussi le centre cérébral de l'audition et toutes les capacités cognitives et d'analyse qui vont derrière.
on se fout qu'un gars puisse mécaniquement percevoir un son.
s'il n'en prend pas conscience, s'il ne l'entend pas, il est sourd !
point barre...

et il y a d'évidence des gens qui entendent mieux que d'autres, qui discernent mieux que d'autres, et aussi souvent mieux qu'eux mêmes il y a 5 ans.
question de pratique et d'éducation.
car globalement on s'en fout qu'un haltérophile soit aussi voire plus, musclé que david douillet ou myke tison... ça n'en fait pas pour autant un bon judoka, un champion du monde ou un killer dans la rue.
globalement il est nul au judo et on se fout de savoir s'il en a les capacités.

là c'est pareil !
(j'oserai dire " à bon entendeur, salut !" ).

et qu'il y ait en effet des charlatans, des poseurs, des guides célestes auto-proclamés ne change rien au fait qu'il y a des gens dont les capacités d'écoute et danalyse sont admirables et que le nier est juste de la désinformation à but polémique ou "politique" (laquelle ?... vendre des CD ?...).

voili...
470
:8O: tout cela n'est pas faux
pour ce qui concerne les amplis à lampes,aux mesures,ils sont moins bons
que les transistors,mais à l'écoute,pas systématiquement!
le taux de dht est supérieur à celui d'un ampli "solid state"mais pour ce
qui est de l'écoute il faut que ce taux dépasse 1% pour etre audible
le seul argument coup de poing,c'est la fiabilité,un ampli à tubes
demande un entretien plus couteux

est ce que quelqu'un qui écoute régulierement de la musique classique
ou de la musique non electrifiée à la meme oreille qu'un amateur de
rap,de techno ou de hip hop?
absolument pas ,ce sont des univers sonores extremement différents!

troisieme point, j'ai comparé 3 lecteurs cd un de 1989,un de 2000
et un de 2006 (24bits/196 khhz le meilleur en terme d'écoute ,c'est le plus récent!
test effectué avec de la musique classique sur un ensemble à 2500 euros
cd non compris ( ampli myriad,enceintes reynaud,le lecteur récent est marantz

dernier point, l'illimité en electro-acoustique,ça n'existe pas :8O:
471

Citation : 24bits/196 khhz



Alors plus il y a de bits mieux c'est? :mrg:
472

Citation :
j'ai dit et je le répète que la qualité de son d'CD en 16/44,1 était à chier par rapport à du bon analo.



Dit comme ca, ca ne veut rien dire. Du bon analo, si c'est la source que tu enregistres, ben oui, c'est aussi bien que l'original, puisque c'est l'original. Support analogique, en dehors du vinyl, j'en connais pas beaucoup: tu parles de la K7 ? (je parle d'une chaine d'ecoute).

Lorsque tu dis que "pour moi le CD est un mauvais support car c'est un support limité.
au dela du 16 / 44,1... qq soit la qualité du matos, il ne pourra pas inventer ce qui n'est pas ni corriger ce qui est caricatural et moche.", tu sous entends bien que le vinyl lui n'a pas ses limites. Lorsque tu dis que le vinyl a tout la trace analogique de la musique, c'est pareil.

La limite du 44.1 khz du cd, je connais aucun support analogique accessible a grand public qui va au dela. En pratique, meme pour des bon vinyls bien conserves, avec des tetes excellentes, la bande passante est en deca de 20 kHz. En gros, apres plusieurs dizaines d'ecoute, on est plutot autour de 15 khz voire moins.

Un test qui serait interessants, ca serait de passer un vinyl et le vinyl enregistre sur cd. La, on verrait bien si c'est le CD ou les deformations du vinyl qui sont appreciees. C'est d'ailleurs l'argument massue quand on me sort que le numerique peut pas sonner comme l'analogique, comme pour les synthes: si c'est le cas, ca veut dire que tu reconnaitras pas un moog soft du vrai enregistre sur un CD ?
473

Citation : j'ai dit et je le répète que la qualité de son d'CD en 16/44,1 était à chier par rapport à du bon analo. et bon analo n'est pas que vynil.


T'éxagères pas un tout petit peu là ? :mrg:

Et pourquoi "était" ? Tu fais référence aux premiers lecteurs CDs ?

Citation : Support analogique, en dehors du vinyl, j'en connais pas beaucoup: tu parles de la K7 ? (je parle d'une chaine d'ecoute).


Je suppose que notre Druide parle plutôt des magnétos de studio. On pourrait par exemple comparer un très bon enregistrement sur bandes, avec un très bon enregistrement sur DAW, éventuellement repris sur CD après normalisation, downsampling et dithering.

Citation : parce que les arguments sur les clics et les cracs et même le s/b (dans une moindre mesure) sont des arguments de concierge portugaise qui prétend que son escalier est mieux que le chateau de versailles parce que son escalier, lui, est propre !


Avec des arguments aussi rationnels et pragmatiques, difficile de pas être d'accord avec toi. D'ailleurs quiconque dispose d'une concierge portugaise et d'un escalier peut facilement procéder à ces tests. :mrg:



Sinon je suis d'accord que ce texte volontairement polémique n'est pas très constructif. Il a généralement raison si l'on devine ce que l'auteur a voulu dire, mais c'est bourré d'approximations et d'excès.

1- oui il faut des câbles adaptés à l'usage (notamment gros diamètre pour les enceintes) ; pas besoin d'y mettre des millions, mais du scindex éclairage ne sera pas bon du tout sur 5m de câble enceintes.

2- on peut faire de très bons amplis, très neutres avec des lampes et des transistors. On peut en faire de mauvais. On peut plus facilement ajouter des harmonique agréables avec les tubes qu'avec les transistors (évidemment c'est moins fidèle, mais si on aime, on fait bien ce qu'on veut).

3- être contre le digital est évidemment absurde. Mais il faudrait 10 pages pour faire le tour du sujet. On pourra déjà lire :
/techniques-du-son/forums/t.238275,faq-toutes-les-reponses-a-vos-questions-existentielles-sur-le-24-bits-et-le-96-khz.html
/techniques-du-son/forums/t.197376,choky-lab-l-aliasing-c-est-quoi-donc-demos-sur-modulaires.html
/synthese-sonore-acoustique/forums/t.203171,theorie-repliement-spectral-c-est-quoi-ca-s-entend.html
mais ça ne couvre qu'une toute petit partie des points fondamentaux.

4- il est évident que les tests en aveugle sont le meilleur moyen de prouver l'existence d'une différence entre deux éléments. Il est évident que quelqu'un qui prétend qu'il y a une différence énorme entre A et B doit l'identifier sans faillir 20 fois de suite. Ou alors c'est qu'on a pas la même définition de "énorme". (Druide : s'il n'y a pas de différence, ou si tu ne l'entends pas, il y a extrêmement peu de chances de tomber juste "par hasard" sur 20 réponses consécutives. La différence avec le médical est que le procédé de tests est infiniment plus déterministe : les humains ne réagissent pas tous de la même manière, ils n'ont pas tous la même maladie, ou du moins avec la même intensité etc. On suppose en fait qu'il est parfaitement déterministe, ce qui n'est pas très choquant.)

5- le feedback : un feedback bien maîtrisé donnera des bons résultats. Ca demande pas mal de compétences, c'est très mathématique et la branche scientifique qui s'en occupe s'appelle "l'automatique". C'est suffisamment au point pour l'audio ; mais évidemment il faut être suffisamment compétent pour bien l'utiliser.

6- Druide, tu confonds "chauffe" et rodage. De toute évidence les suspensions des HPs se rodent. Le reste est probablement peu audible. Mais si quelqu'un arrive à démontrer en ABX qu'il distingue les appareils rodés des non rodés... Pourquoi pas. Mais comme en astrologie, certains affirment et demandent qu'on prouve que ce qu'ils disent est faux. Une démarche sérieuse se déroule normalement dans l'autre sens. :mrg:

7- dans certains cas le double câblage peut même dégrader le résultat. Après si on passe en filtrage actif avec du matos prévu pour, c'est une autre histoire.

8- ok avec le druide : distinguer les filtres secteurs de charlatans d'un filtrage sérieux.

9- feutre vert et autres bidouilles sont évidemment pas sérieuses. Cela ça doit être très facile à tester en faisant des extractions numériques ou en comparant les sorties S/PDIF.

10- sur l'oreille : il est clair que ceux dont l'oreille (le cerveau en fait) est entrainé savent mieux identifier des éléments sonores. Par contre avec l'age la sensibilité dans l'aigu ne fait que diminuer ; ça diminue également si on écoute souvent fort ou que l'on joue d'une instrument bruyant (batterie par exemple). Avec des tests simples et quelques amis on vérifie facilement tout ça.

Citation : et qu'il y ait en effet des charlatans, des poseurs, des guides célestes auto-proclamés


C'est évidemment de ceux là auxquels pense l'auteur : ceux qui prétendent dans les revues et les forums que la boite en bois posée dans un coin améliore énormément l'écoute... D'ailleurs tout l'article ne se penche que sur ces délires des revues et magasins idiophiles. C'est un peu un contresens de le lire dans un autre contexte.

Ca ne concerne pas les bons ingés son, les bons ingés audio qui ont développé des capacités d'écoute et d'analyse qui sont évidemment largement supérieures à celle de l'amateur. ;)
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Citation :
Je suppose que notre Druide parle plutôt des magnétos de studio



Oui mais personne n'ecoute de la musique sur des magneto studer dans son salon a priori (c'est pas pour rien que j'ai precise materiel d'ecoute, des fois qu'on me sortirait cet exemple :) ).

Sinon, sur le coup d'enregistrement a 44.1/16 bits, c'est pas tout a fait pareil que ce que disait le gars cite par nikoprods: encore une fois, le support peut etre a un format donne, et l'enregistrement lui a un format plus "detaille". A priori, je penserais en effet comme le Druide qu'un enregistrement en 96 kHz / 24 bits peut clairement etre meilleur qu'un en 44.1 kHz / 16 bits; mais la difference peut rester sur le cd ! 192 khz, je pense que c'est du gros pipeau, mais 96 kHz, si c'est la condition sine qua none pour rejetter le filtre anti repliement largement au dela de l'audible (ce dont je ne suis pas sur, je connais pas assez), alors clairement, ca peut avoir une sacre difference. Mais plus que ca, ce qui compte, c'est le savoir faire des fabriquants de convertisseurs.
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Citation : feutre vert et autres bidouilles sont évidemment pas sérieuses. Cela ça doit être très facile à tester en faisant des extractions numériques ou en comparant les sorties S/PDIF.



a la limite pourquoi pas, si l'on prend en concideration que le cd n'est pas ecris bit a bit, mais par tables de references, et donc si mal lu, ben passage par un correcteur qui lui vas tenter d'arranger les choses ( les degrader en fait :D: )

je viens de lire un article sur l'avant dernier recording, ou ils tentent d'expliquer la technologie CD. ai pas mal apris de truc en fait grace a ca, moi qui croiais que le cd gravais bit a bit!

donc en fait le cd est tres sensible a la lecture, et donc je comprnd pourquoi on entend une differences entre un transport et un autre. finalement le coup du feutre, (qui ne coute rien en fait) pourrais avoir une explication! je tiens a dire que jamais testé et suis pas sur d'en entendre la difference.
Il faut se forcer à se contredire pour éviter de se conformer à son propre goût "Marcel Duchamp" - ma vie modulaire