Les gri-gris en Hi-Fi
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Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 21/03/2006 à 21:28:14Les gri-gris en Hi-Fi
Il s'agit ici de tenter de faire le tri entre les trucs qui peuvent avoir leur importance, et ceux qui sont de l'arnaque / de l'auto-suggestion / de la mode...
Et tout cela suite à quelques discussions entamées dans le pub d'AF.
Et tout cela suite à quelques discussions entamées dans le pub d'AF.
lasieste
80
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 3 ans
20011 Posté le 17/01/2021 à 11:17:17
Et chacun ici a sans doute au moins un bon système hifi, et un bon système d'écoute dans son studio, on ne va pas se mentir ni remettre ces acquis en question, si cette culture a servi à quelque chose depuis 20 ans, c'est bien à massivement diffuser l'usage du moniteur audio, et des notions qui vont avec. Et tant mieux.
Et tout le monde est donc sensible au son, à commencer par ceux qui jouent d'un ou plusieurs instruments, puis ceux qui enregistrent, et ceux qui mixent et finalisent etc., bien sûr. Les jazzmen aussi bien sûr, et comment!
Mais encore une fois, améliorer le son d'une musique nulle, disons une musique mièvre, ou bien une musique où le temps s'écoule sans que ne se développe d'idées nouvelles, et qui dure (si vous voyez ce dont je parle), n'en modifie pas le propos. A l'inverse la démo cassette toute pourrie de tel groupe, envoyée à un label, aura servi tant de fois à commence une aventure éditoriale, parce qu'il y avait quelque chose de nouveau et d'original dans la musique.
Will Zegal en somme ce serait une question d'exigence et de finesse d'oreille, peut-être, encore que pas pour ce qui me concerne je crois, mais en effet si l'on n'a pas appris par exemple à écouter de façon analytique, en distinguant les instruments, la façon dont ils sont mixés, on peut très bien ne percevoir qu'un tout indiscernable, et pour autant tout aussi bien être touché par les émotions convoyées dans la musique, puisque les mécanismes émotionnels impliqués par la musique, s'ils sont en partie culturels, s'appuient largement sur des universaux inscrits en dur dans la nature physique du monde (précisément les rapports mathématiques), et dans le cerveau qui arpente le monde physique depuis des millions d'années. C'est même la meilleure preuve de mon propos je crois, le "gros son" tel qu'on le débat ici n'existe que depuis une petite centaine d'années, depuis l'amplification, et même depuis bien moins si l'on veut vraiment se référer à une pratique professionnelle comparable à celle d'aujourd'hui. Et pourtant dès l'invention de la polyphonie dans les monastères au XII siècle par exemple, on avait certainement du gros son dans des espaces architecturaux grandioses, quand des centaines de moines chantaient ensemble, ou bien encore dans un concert complet dans une cathédrale au XVIII, par exemple un requiem, ça devait donner (et toujours aujourd'hui) des rendements que l'on serait bien en peine d'imaginer même possibles, en volume sonore, en richesse harmonique, en détail d'image et de subtilités, d'un système de reproduction, aussi bon soit-il, à moins de reproduire plus ou moins, avec un orchestre de hauts-parleurs, la même configuration dans le même espace d'une cathadrale, ce qui n'aurait pas beaucoup de sens.
Si ces moines se sont mis à chanter en polyphonie d'ensemble (et non plus à l'unisson comme auparavant), si l'opéra a pris un essor grandiose au baroque pour devenir un spectacle complet insurpassé, c'est parce qu'il y avait chaque fois une innovation proprement musicale, dans la polyphonie la possibilité de chanter plusieurs prières interlacées et intermodulées, dans l'opéra la possibilité de rassembler tous les pupitres de la composition, pour exprimer en un seul spectacle une épopée, et distraire le Prince (souvent) en lui donnant exemple de destins meilleurs ou plus tragiques que le sien, avec la totalité de la palette à l’œuvre. Les évolutions des formes musicales introduisent historiquement des évolutions du son, et réciproquement les évolutions des instruments introduisent des évolutions des formes, en effet les deux sont liés.
Et c'est là où le problème se situe à mon avis dans le temps présent, l'évolution technique sans précédent des 20 dernières années peut laisser penser que le progrès ne vient que de là, et que seule l'amélioration du son est facteur de progrès. La musique publiée est relativement indemne de ce travers, heureusement les éditeurs n'ont pas cessé d'être attentifs surtout au propos musical (parce que c'est cela sine qua non qui fonctionne), et le niveau technique augmentant donc, on a de meilleurs musiques mieux produites dans l'ensemble, dans les bacs, sur les ondes, dans l'audio-visuel, le cinéma, etc.
Mais le monde de l'auto-production et du home-studio, qui n'a pas ce retour d'une édition, peut souffrir de ce travers, on produit du gros son, d'où le propos musical s'est absenté. C'est le risque. Mais peut-être même que cela n'est que mon impression, et que dans l'ensemble cela s'améliore aussi, en tout cas souvent si j'écoute les compositions présentées dans les fils des forums, pour toute une partie de musiques électro, c'est un peu chaque fois le même constat, le son, bien, mais la musique elle est où? (Et je ne dis pas que je fais mieux, en fait, je ne produis plus, je me concentre sur les instruments, sur la musique là tout de suite, mais je ne dis pas que c'est mieux ou que c'est ce qu'il faut faire, c'est juste l'état de mon rapport à la chose.)
Sur la hifi pour finir, récemment j'ai remis en état une petite dizaine de systèmes de trucs de récup très divers, concocté des petits ensembles plus ou moins complets, essayé de trouver des cohérences esthétiques et niveau résultat sonore, pour les vendre. De l'électrophone des années 70 à la hifi des années 90 disons, avec des enceintes bibliothèques de mini-chaînes souvent, rien de prestigieux du tout, du tout venant des déchetteries et des trottoirs, et des affaires de trocantes ou du bon coin. Chaque fois quand c'était prêt j'installais ça pour écouter une après-midi entière, en essayant de me projeter dans une chambre d'étudiant avec ça comme système dans la vie. Chaque fois, même constat, aussi imparfaits qu'ils étaient, chacun de ces lots sans prétention donnait une super satisfaction d'écoute, à bas volume mais aussi aux niveaux où ce ne serait pas soutenable en ville toute une soirée à cause du voisinage. En prime des esthétiques de beaux objets ordinaires reflétant bien leur époque respective, et je me disais, je ne serais pas malheureux avec ça comme va-tout, tout comme avec cet autre, et cet autre, etc. Et cela a été un succès, on s'est précipité pour les acheter, et je les ai tous fort bien vendus, et j'ai même eu des retours de satisfaction. C'est dans ce sens-là que je pense que le niveau technique des appareils importe peu, qu'il est bien plus important d'écouter une variété de musique, de creuser en profondeur dans des styles ou des ouevres, et aussi de parcourir de la surface dans les catalogues musicaux, que de s'obséder sur le son, qui finalement au vu de la production moyenne des appareils des 50 dernières années, est toujours tout à fait assez passable pour ne pas être le frein principal à la découverte en musique.
Maintenant comme nous sommes plus ou moins tous ici des professionnels ou des amateurs très exigeants du son, il est certain que nous avons tous des préférences bien marquées, du matériel bien choisi, et une pratique double, de musicien/producteur/ingénieur d'un côté, et d'auditeur de l'autre, et que ces deux facettes de la pratique se contaminent l'une l'autre, on produit pour des audiences, on écoute avec l'oreille du musicien ou du studio. Donc c'est la foire d'empoigne, chacun pouvant légitimement revendiquer d'être le seul (et le plus grand) héros de son univers artistique.
Les hifistes n'ont souvent ni l'un ni l'autre, c'est leur drame, ils n'ont que leur artefact de matériel comme radeau pour voguer, pas facile. Les détromper des gris-gris oui. Mais peut-être les détromper aussi au sujet de ce qui constitue la qualité requise pour écouter de la musique et progresser dans les découvertes musicales, leur dire absolument qu'à partir du moment où ça s'allume quand on appuie sur ON e que du son sort si on monte le volume, alors c'est ça le minimum requis, et ensuite, filer à la médiathèque, ou éplucher le catalogue de streaming avec curiosité, qu'elle est là la seule urgence.
Le problème si on ne s'en tient qu'aux gris-gris, c'est que nous serions incapables collectivement de nous mettre d'accord sur un petit guide de la hifi à minima, car chacun serait suspect de tourner au hifiste, et ce serait le cas plus ou moins. Ce serait chamaillerie perpétuelle sur les marques, sur les chiffres, sur les prix, sur tout. Le seul message général qui vaille la peine d'être martelé à ce sujet, si on veut être cohérent (à la 20001ème page il serait temps), c'est : hifi? T'occupe, écoute plutôt tes disques!
Et tout le monde est donc sensible au son, à commencer par ceux qui jouent d'un ou plusieurs instruments, puis ceux qui enregistrent, et ceux qui mixent et finalisent etc., bien sûr. Les jazzmen aussi bien sûr, et comment!
Mais encore une fois, améliorer le son d'une musique nulle, disons une musique mièvre, ou bien une musique où le temps s'écoule sans que ne se développe d'idées nouvelles, et qui dure (si vous voyez ce dont je parle), n'en modifie pas le propos. A l'inverse la démo cassette toute pourrie de tel groupe, envoyée à un label, aura servi tant de fois à commence une aventure éditoriale, parce qu'il y avait quelque chose de nouveau et d'original dans la musique.
Will Zegal en somme ce serait une question d'exigence et de finesse d'oreille, peut-être, encore que pas pour ce qui me concerne je crois, mais en effet si l'on n'a pas appris par exemple à écouter de façon analytique, en distinguant les instruments, la façon dont ils sont mixés, on peut très bien ne percevoir qu'un tout indiscernable, et pour autant tout aussi bien être touché par les émotions convoyées dans la musique, puisque les mécanismes émotionnels impliqués par la musique, s'ils sont en partie culturels, s'appuient largement sur des universaux inscrits en dur dans la nature physique du monde (précisément les rapports mathématiques), et dans le cerveau qui arpente le monde physique depuis des millions d'années. C'est même la meilleure preuve de mon propos je crois, le "gros son" tel qu'on le débat ici n'existe que depuis une petite centaine d'années, depuis l'amplification, et même depuis bien moins si l'on veut vraiment se référer à une pratique professionnelle comparable à celle d'aujourd'hui. Et pourtant dès l'invention de la polyphonie dans les monastères au XII siècle par exemple, on avait certainement du gros son dans des espaces architecturaux grandioses, quand des centaines de moines chantaient ensemble, ou bien encore dans un concert complet dans une cathédrale au XVIII, par exemple un requiem, ça devait donner (et toujours aujourd'hui) des rendements que l'on serait bien en peine d'imaginer même possibles, en volume sonore, en richesse harmonique, en détail d'image et de subtilités, d'un système de reproduction, aussi bon soit-il, à moins de reproduire plus ou moins, avec un orchestre de hauts-parleurs, la même configuration dans le même espace d'une cathadrale, ce qui n'aurait pas beaucoup de sens.
Si ces moines se sont mis à chanter en polyphonie d'ensemble (et non plus à l'unisson comme auparavant), si l'opéra a pris un essor grandiose au baroque pour devenir un spectacle complet insurpassé, c'est parce qu'il y avait chaque fois une innovation proprement musicale, dans la polyphonie la possibilité de chanter plusieurs prières interlacées et intermodulées, dans l'opéra la possibilité de rassembler tous les pupitres de la composition, pour exprimer en un seul spectacle une épopée, et distraire le Prince (souvent) en lui donnant exemple de destins meilleurs ou plus tragiques que le sien, avec la totalité de la palette à l’œuvre. Les évolutions des formes musicales introduisent historiquement des évolutions du son, et réciproquement les évolutions des instruments introduisent des évolutions des formes, en effet les deux sont liés.
Et c'est là où le problème se situe à mon avis dans le temps présent, l'évolution technique sans précédent des 20 dernières années peut laisser penser que le progrès ne vient que de là, et que seule l'amélioration du son est facteur de progrès. La musique publiée est relativement indemne de ce travers, heureusement les éditeurs n'ont pas cessé d'être attentifs surtout au propos musical (parce que c'est cela sine qua non qui fonctionne), et le niveau technique augmentant donc, on a de meilleurs musiques mieux produites dans l'ensemble, dans les bacs, sur les ondes, dans l'audio-visuel, le cinéma, etc.
Mais le monde de l'auto-production et du home-studio, qui n'a pas ce retour d'une édition, peut souffrir de ce travers, on produit du gros son, d'où le propos musical s'est absenté. C'est le risque. Mais peut-être même que cela n'est que mon impression, et que dans l'ensemble cela s'améliore aussi, en tout cas souvent si j'écoute les compositions présentées dans les fils des forums, pour toute une partie de musiques électro, c'est un peu chaque fois le même constat, le son, bien, mais la musique elle est où? (Et je ne dis pas que je fais mieux, en fait, je ne produis plus, je me concentre sur les instruments, sur la musique là tout de suite, mais je ne dis pas que c'est mieux ou que c'est ce qu'il faut faire, c'est juste l'état de mon rapport à la chose.)
Sur la hifi pour finir, récemment j'ai remis en état une petite dizaine de systèmes de trucs de récup très divers, concocté des petits ensembles plus ou moins complets, essayé de trouver des cohérences esthétiques et niveau résultat sonore, pour les vendre. De l'électrophone des années 70 à la hifi des années 90 disons, avec des enceintes bibliothèques de mini-chaînes souvent, rien de prestigieux du tout, du tout venant des déchetteries et des trottoirs, et des affaires de trocantes ou du bon coin. Chaque fois quand c'était prêt j'installais ça pour écouter une après-midi entière, en essayant de me projeter dans une chambre d'étudiant avec ça comme système dans la vie. Chaque fois, même constat, aussi imparfaits qu'ils étaient, chacun de ces lots sans prétention donnait une super satisfaction d'écoute, à bas volume mais aussi aux niveaux où ce ne serait pas soutenable en ville toute une soirée à cause du voisinage. En prime des esthétiques de beaux objets ordinaires reflétant bien leur époque respective, et je me disais, je ne serais pas malheureux avec ça comme va-tout, tout comme avec cet autre, et cet autre, etc. Et cela a été un succès, on s'est précipité pour les acheter, et je les ai tous fort bien vendus, et j'ai même eu des retours de satisfaction. C'est dans ce sens-là que je pense que le niveau technique des appareils importe peu, qu'il est bien plus important d'écouter une variété de musique, de creuser en profondeur dans des styles ou des ouevres, et aussi de parcourir de la surface dans les catalogues musicaux, que de s'obséder sur le son, qui finalement au vu de la production moyenne des appareils des 50 dernières années, est toujours tout à fait assez passable pour ne pas être le frein principal à la découverte en musique.
Maintenant comme nous sommes plus ou moins tous ici des professionnels ou des amateurs très exigeants du son, il est certain que nous avons tous des préférences bien marquées, du matériel bien choisi, et une pratique double, de musicien/producteur/ingénieur d'un côté, et d'auditeur de l'autre, et que ces deux facettes de la pratique se contaminent l'une l'autre, on produit pour des audiences, on écoute avec l'oreille du musicien ou du studio. Donc c'est la foire d'empoigne, chacun pouvant légitimement revendiquer d'être le seul (et le plus grand) héros de son univers artistique.
Les hifistes n'ont souvent ni l'un ni l'autre, c'est leur drame, ils n'ont que leur artefact de matériel comme radeau pour voguer, pas facile. Les détromper des gris-gris oui. Mais peut-être les détromper aussi au sujet de ce qui constitue la qualité requise pour écouter de la musique et progresser dans les découvertes musicales, leur dire absolument qu'à partir du moment où ça s'allume quand on appuie sur ON e que du son sort si on monte le volume, alors c'est ça le minimum requis, et ensuite, filer à la médiathèque, ou éplucher le catalogue de streaming avec curiosité, qu'elle est là la seule urgence.
Le problème si on ne s'en tient qu'aux gris-gris, c'est que nous serions incapables collectivement de nous mettre d'accord sur un petit guide de la hifi à minima, car chacun serait suspect de tourner au hifiste, et ce serait le cas plus ou moins. Ce serait chamaillerie perpétuelle sur les marques, sur les chiffres, sur les prix, sur tout. Le seul message général qui vaille la peine d'être martelé à ce sujet, si on veut être cohérent (à la 20001ème page il serait temps), c'est : hifi? T'occupe, écoute plutôt tes disques!
iktomi
14735
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
20012 Posté le 17/01/2021 à 11:21:08
Trop long pour un dimanche
Je lirais demain
Je lirais demain
Jan mk2
1365
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
20013 Posté le 17/01/2021 à 12:06:09
Ou pas.
iktomi
14735
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
20014 Posté le 17/01/2021 à 12:30:35
20000 posts, à moins que tu n'affiche qu'un post par page...
hhub17
3113
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 18 ans
20015 Posté le 17/01/2021 à 13:34:19
Je prends le forum en cours de route.
Ayant souvenir d'une machine bizarre à base de granit pour optimiser la diffusion des ondes sonores dans une pièce, faisant l'objet d'un article émouvant dans Diapason il y a de cela une paire d'années (25 ? 35 ?), j'ai fait directement une recherche sur "granit".
Pas déçu du voyage audiophile ! !
Le mot gri-gri prend tout son sens.
Ayant souvenir d'une machine bizarre à base de granit pour optimiser la diffusion des ondes sonores dans une pièce, faisant l'objet d'un article émouvant dans Diapason il y a de cela une paire d'années (25 ? 35 ?), j'ai fait directement une recherche sur "granit".
Pas déçu du voyage audiophile ! !
Le mot gri-gri prend tout son sens.
Be bop a loulou !
[ Dernière édition du message le 17/01/2021 à 13:35:13 ]
laurend
3176
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
20016 Posté le 17/01/2021 à 13:35:57
Citation :
hifi? T'occupe, écoute plutôt tes disques!
+ 1
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Le mastering algorithmique en ligne depuis 2010
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lasieste
80
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 3 ans
20017 Posté le 17/01/2021 à 13:45:46
Oui le granit tout à fait, utilisé par les druides en Bretagne depuis des millénaires, du sérieux, guérit des acouphènes (quid de l'hyperacousie?), équilibre la boue des fréquences interférentielles, permet d'obtenir un son stable et sourd un peu comme la résonance d'ue pierre tombale si on veut, en développement personnel, stabilise l'image dans les rêves lucides (mais attention à ne pas en mettre un trop gros bloc sous son oreiller, ça peut mener à une calvitie dans le temps...) A noter le granit rose pour des musiques actuelles, le granit gris pour du classique, et pour le rock classique, avec des mousses de sous-bois pour corriger la dynamique, du rose de préférence. En médecine douce, tisane en cancérologie pour une cure par rayonnement naturel (là encore, pas des morceaux trop gros, c'est douloureux à éliminer...) Attention au granit de Chine qui n'a pas les mêmes propriétés de chiralité quantique tout à fait, histoire de spin, ça sonne nettement plus sec et avec un TDH en flèche dans la plage des 1 à 10kHz, donc si on s'équipe, exiger un certificat de provenance, ou se préparer à devoir reprendre les crossovers impactés dans ces fréquences
iktomi
14735
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
20018 Posté le 17/01/2021 à 13:49:43
Sinon bouffez-en en poudre, et au bout de quelques années de désordre intestinal, vous obtiendrez un magnifique bézoard aux propriétés quantiques on ne peut plus ajustées à votre biologie.
C'est juste un ptit séjour en chirurgie pour le démouler...
C'est juste un ptit séjour en chirurgie pour le démouler...
kosmix
46279
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
20019 Posté le 17/01/2021 à 18:46:54
Laissez les cailloux tranquilles enfin ce sont des êtres vivants comme les autres !
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
iktomi
14735
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
20020 Posté le 17/01/2021 à 19:16:33
C'est vrai que, les jours de grand vent, certains cailloux devant chez moi ont l'air plus vivants que mes chats quand ils pioncent au soleil en plein aout...
[ Dernière édition du message le 17/01/2021 à 19:17:01 ]
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