Les gri-gris en Hi-Fi
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Dr Pouet

Et tout cela suite à quelques discussions entamées dans le pub d'AF.

Will Zégal


DocK's, ton test m'avait apparemment échappé, mais on y retrouve des posts signés JM.
Un hasard ? Je ne crois pas !
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iktomi


Snowfall

Ha l'arrivée du MP3... en informatique, ce qui était loué c'était la légèreté des fichiers "sans trop de pertes", donc avec belle érosion du signal... Ils s'en foutaient de la qualité sonore, avec des enceintes de bureau pourries, ça passe...
Le MP3 a toujours été de très bonne qualité, mais comme le dit Will c'était surtout un problème de place. Les personnes à l'origine du format ont fait un travail formidable et n'ont jamais poussé à une qualité supposément inférieure, bien au contraire.
[ Dernière édition du message le 13/01/2025 à 10:33:54 ]

ascent

À l'époque du vinyle, la plupart des personnes écoutait leurs 45 tours sur des petits tout en un comme les Teppaz portables.
À l'époque de la K7, c'est surtout le Walkman qui est utilisé pour les écouter.
Avec la dématérialisation, c'est les formats les plus compressés qui sont majoritairement écoutés.
https://ascent68.bandcamp.com/releases
https://www.youtube.com/channel/UC86OS80-CU2p4hxaDzIiIjw/videos
https://soundcloud.com/a-ascent
[ Dernière édition du message le 13/01/2025 à 10:35:14 ]

Will Zégal

À l'époque de la K7, c'est surtout le Walkman qui est utilisé pour les écouter.
Le Walkman (le vrai, de Sony) pouvait offrir une qualité plus que correcte. C'étaient surtout les lecteurs de K7 portables, les "ghetto blaster" qui étaient souvent assez dégueulasses.
Mais l'un comme l'autre ont apporté un truc que seules les radios proposaient alors : la musique transportable, mobile, écoutable n'importe où. Mais avec le choix de celle-ci, contrairement aux "transistors".
La qualité audio était alors une question secondaire face à cette liberté. J'ai souvenir, adolescent, de soirées entières passées sur des pelouses à discuter entre amis en écoutant nos musiques préférées, en découvrant celles des potes. Je crois que pour rien au monde, on aurait échangé ces moments contre un peu de bande passante supplémentaire ou du souffle et de la distorsion en moins.
C'est ce que font les jeunes d'aujourd'hui avec les "boomboxes", les enceintes bluetooth.
Les pisse-froid et les snobs qui dénigrent ça au prétexte de la qualité audio n'ont, à mon avis, rien compris à ce qu'est une partie de la musique : un truc qui se partage, relie, fédère et se vit ensemble.
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DocK'S



[ Dernière édition du message le 13/01/2025 à 10:57:38 ]

Jan mk2

Le MP3 a toujours été de très bonne qualité, mais comme le dit Will c'était surtout un problème de place. Les personnes à l'origine du format ont fait un travail formidable et n'ont jamais poussé à une qualité supposément inférieure, bien au contraire.
Absolument.
Sur l'aspect qualité vs taux de compression, je travaillais dans une très grande entreprise de radio de service public au moment de l'arrivée des premiers diffuseurs numériques (1993/94). Ils étaient conçus autour de cartes DSP Digigram qui faisaient de la compression/décompression en "temps réel" en Mpeg II layer 3 (je rappelle que ce qu'on appelle le MP3 est en fait du Mpeg I layer 3).
Les machines étaient configurée sur tout le territoire en 192 kbs. Mon côté exigeant et ma curiosité mon poussés à effectuer des tests d'écoute pour déterminer si ce choix était valide. A l'époque, nous n'avions que peu d'expérience d'écoute de l'audio non linéaire, et après avoir mouliné du piano, de la pop, de la chanson, etc, nous avions trouvé que ce réglage largement adopté paraissait suffisant. On entendais bien des petits trucs sur les cymbales (Will a raison), mais par rapport aux dégâts fait par la diffusion FM, c'était mineur. Le processeur d'antenne faisais beaucoup plus de dégâts.
Mais, en bon breton, il m'est passé par la tête de mouliner de la cornemuse.

La particularité de la grande cornemuse (biniou braz), c'est que sur la base d'une note tenue (en fait deux notes à l'octave), le levriad (ou chanter) produit la mélodie. Les notes produites contiennent des partiels (des harmoniques sans rapport avec la fondamentale) et le mélange entre le son du levriad et des bourdons donne de l'intermodulation qui engendre d'autres notes étrangères. C'est ce qui donne la richesse complexe du son d'une cornemuse bien accordée.
Le souci c'est que l'algo du Mpeg II n'avait pas prévu cette barbarie sonore.
A Quimper, nous sommes donc passés immédiatement à 256kbs, ce qui était à peine acceptable pour les instruments traditionnels à anche double. Pour le reste, la plupart du temps il était impossible d'entendre une différence.
J'ai encore été trop long...
Alan Parson a peut-être dit : "Audiophiles don't use their equipment to listen to your music. Audiophiles use your music to listen to their equipment."

iktomi

Et téléchargeable en pas trop longtemps sur de l'adsl encore en déploiement, ou des bouseux comme moi, abonné à Kazaa, qui sont restés en 56k quand la fibre commençait à pointer son nez...
Évidemment qu'en compression "destructrice", n'importe quel format est mauvais, même le FLAC, mais à l'époque aucun format ne rivalisait de légèreté avec le mp3.

alex.d.


Anonyme

https://www.mecs-press.org/ijigsp/ijigsp-v14-n6/IJIGSP-V14-N6-5.pdf
[ Dernière édition du message le 13/01/2025 à 12:49:13 ]
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