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réactions au dossier Faire un mastering pour YouTube et Spotify !

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Sujet de la discussion Faire un mastering pour YouTube et Spotify !
faire-un-mastering-pour-youtube-et-spotify-3203.jpg
Dans cet épisode de Pass Pass Le Beat, RED vous montre comment il masterise ses tracks pour les diffuser en streaming.


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351
Un gros kick techno maison légèrement, euh exagérément élargie :facepalm: :mdr:

Jaune = mid
Mauve = Side
Orange/blanc = L/R



laurend > Tu veux dire quoi par " À 100 Hz on aura un espace énorme, sans impact ni pression sonore. "


352
Les soucis de phase sont généralement repérés à l’oreille et confirmés par les outils de mesure. Mais à nouveau, c’est une question de pratique, comme pour toute profession. Quand j’amène la voiture à l’entretien, le mécanicien entend des bruits que je ne soupçonne même pas, et sait d’où ils viennent :mdr:
353
dsikolg > Quand ton kick a un side 10 dB plus fort que le mid comme sur ta copie d'écran, il y a de la marge pour améliorer l'impact et le volume.

[ Dernière édition du message le 21/01/2021 à 22:00:04 ]

354
Citation de rroland :
Les soucis de phase sont généralement repérés à l’oreille et confirmés par les outils de mesure. Mais à nouveau, c’est une question de pratique, comme pour toute profession. Quand j’amène la voiture à l’entretien, le mécanicien entend des bruits que je ne soupçonne même pas, et sait d’où ils viennent :mdr:

Si c’est en dessous de 100hz, il applique un EQ mid-side au pot d’échappement ? Au dessus de 50khz, c’est compression sur la courroie de distribution ? :mrg:
355
x
Hors sujet :
Citation de rroland :
Les soucis de phase sont généralement repérés à l’oreille et confirmés par les outils de mesure. Mais à nouveau, c’est une question de pratique, comme pour toute profession. Quand j’amène la voiture à l’entretien, le mécanicien entend des bruits que je ne soupçonne même pas, et sait d’où ils viennent :mdr:

Tu me donneras l’adresse de ton mécano car moi c’est exactement l’inverse!
A chaque fois que j’entend un bruit, je l’emmène dans un garage et au final on me dit que tout va bien et au final... gros soucis plus tard! J’ai peut être l’oreille mécaniquement absolue!:facepalm::mrg:

Time2Groove

356
Citation :
A chaque fois que j’entend un bruit, je l’emmène dans un garage et au final on me dit que tout va bien et au final... gros soucis plus tard! J’ai peut être l’oreille mécaniquement absolue!:facepalm::mrg:

Tu dois changer de métier ! :mdr:
357
Citation de tguyfr :
Oui, enfin repérer une saturation à l'oreille... faut être batman.

Excuse-moi, mais une saturation que tu n'entends pas, en quoi est-ce un problème ?
D'ailleurs, une saturation est-elle forcément un problème ? Sachant qu'on a plutôt tendance à en rajouter pour épaissir la source.
Une saturation numérique, ok, elle risque d'être crado. Mais bon, on est quand même sensés l'entendre.
Je me suis déjà retrouvé avec des fichiers qui tapaient par moment ponctuellement dans le 0dBFS, sans que ça soit audible. Si c'est suffisamment bref...

Après, je comprends bien qu'il y a différents niveaux d'expérience comme le souligne rroland, et différentes qualités de situation d'écoute (monitoring + pièce).

Seulement, je dois dire qu'à titre personnel, mixer, mastériser en se basant sur des courbes et des vu-mètres, je trouve ça hyper chelou. On fait du son, pas de l'image.
Pour moi, c'est un peu comme placer un micro avec un mètre à 60 cm d'une guitare parce qu'on a vu sur un tuto que c'était la bonne distance, sans chercher différentes positions du micro casque sur l'oreille, se balader avec, le pointer à différents endroits de l'instrument...

Je crains surtout deux choses :
d'une, qu'on ne développe pas son oreille, qu'on reste dans une zone de sécurité avec les analyseurs, qu'on fasse confiance à ce qu'on voit et non à ce qu'on entend et qu'on ne forme donc pas son oreille.

OK, ça conduit à faire des erreurs. J'ai fait des erreurs, comme tout le monde. J'en fais et j'en ferai encore. Mais pas tant que ça en travaillant avec les bonnes règles ou principes de base et surtout, ces erreurs mon appris et m'ont permis de progresser. Et surtout, c'est pas l'essentiel : des mix faits il y a des années et comportant des erreurs sonnent toujours bien parce qu'ils ont été faits avec la musique en ligne de mire et non la technique.

de deux... j'ai oublié, mais ça reviendra. Non, en fait ça va avec le 1 : la question de progresser. Mais c'est aussi un gros manque de confiance. Or, à un moment, comment peut-on faire du son sans un minimum de confiance, l'oeil rivé sur des courbes et autres outils qui vous disent si vous êtes ou pas dans les clous (pour peu que vous sachiez correctement les lire et les interpréter) ?

Après, je comprends le problème. Mon home-studio (ma pièce de travail chez moi quoi) est probablement à l'image de beaucoup de home-studio amateurs : l'acoustique est totalement inadaptée, j'ai des moniteurs d'entrée de gamme...
J'ai la chance de ne pas devoir y mixer et masteriser : elle ne me sert qu'à composer, le reste se faisant à mon studio.
Mais quelqu'un qui doit travailler dans ces conditions, je comprends qu'il ait assez peu confiance dans ce qu'il entend.

Ce qui nous amène à un troisième point : ne pas soigner son acoustique. Finalement, on se contente d'un environnement audio médiocre et on confie à des béquilles le fait de rester "dans les clous" au niveau qualité sonore.
Pour moi, c'est tout aussi un gros frein à la progression, à la montée en qualité.

Reste à savoir ce que l'on veut, si on fait juste de la musique pour s'amuser, en pur loisir et on la publie pour partager avec la famille et les copains, si on est dans une démarche de création artistique souhaitant toucher un public avec des œuvres abouties (de façon amateure ou pro, c'est pas la question) ou encore si on souhaite devenir un jour professionnel du son.
Dans le premier cas, OSEF. On fait le truc à sa façon, on se concentre sur la musique et on traite le reste comme on peut. Si ma musique est bonne, ça doit passer.
Dans les autres cas, la progression, l'éducation de l'oreille (c'est à dire du cerveau, en fait), la maîtrise des outils, mais surtout du son, l'acquisition d'une confiance, mais surtout d'un certain relâchement, d'une dédramatisation de son travail sur le son me semblent être les premiers objectifs et je ne suis pas hyper convaincu que bosser avec des courbes soit la meilleure solution pour y parvenir.
358
x
Hors sujet :
Citation :
Seulement, je dois dire qu'à titre personnel, mixer, mastériser en se basant sur des courbes et des vu-mètres, je trouve ça hyper chelou. On fait du son, pas de l'image.

D'ailleurs, je me laisse moi-même souvent polluer l'esprit par tout ce que les stans nous foutent sous les yeux. Occupés à regarder, ou parfois déconcentrés parce qu'on se dit "tiens, il faut que je corrige l'EQ sur telle piste), on ne prend pas le temps d'écouter vraiment.
Mon truc pour ça, c'est de mettre les morceaux en cours dans mon téléphone et d'aller marcher en les écoutant au casque.
Je note dans ma tête tous les loups que je trouve et, retour au studio, j'en fais la liste sans son et ensuite je m'y mets, liste sous les yeux.

Une autre technique quand je n'ai pas le temps est d'écouter sans toucher à rien et sans regarder les écran, avec un papier et un crayon et noter tout ce qu'on trouve. Et seulement ensuite attaquer le boulot.
En ce moment où je suis en mixage de l'album de mon groupe, on commence toutes les sessions par cette démarche.
359
Citation de Will :
Excuse-moi, mais une saturation que tu n'entends pas, en quoi est-ce un problème ?

Je ne sais pas, il faudrait demander aux ingés mastering. Je ne parle pas d’une saturation désirée mais des effets cumulatifs de gain en bout de chaîne. Ce que je lis à droite à gauche depuis des années, c’est qu’on ne mixe pas en numérique comme en analogique et qu’on a tout intérêt à rester très loin du 0db (-18 ?). Je lis aussi que les STAN ont des mixers internes qui pardonnent beaucoup, tant qu’on reste dans la STAN. Un des travers modernes est également de charger allègrement les pistes en plugins, ce qui ajoute souvent de multiples étages de gain. Bref, mon système est calibré très bas et je place l’excellent GainMatch de Letimix (toujours pas de test sur AF tiens ?) sur chaque piste ou presque pour ne pas me faire berner par les effets de volume. Je suis plutôt content du résultat, mes bounces ne ressemblent à de la vaseline en tube.

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 07:33:43 ]

360
À quand le plug-in de mesure de distorsions ?
361
Citation :
Je ne parle pas d’une saturation désirée mais des effets cumulatifs de gain en bout de chaîne.

ça, ça se gère :
- en respectant les protocoles (ne pas rentrer comme un bourrin dans ses plugins, entre autres)
- en connaissant bien ses plugins

Citation :
Ce que je lis à droite à gauche depuis des années, c’est qu’on ne mixe pas en numérique comme en analogique

Clairement pas, mais je ne vois pas le rapport.
Citation :
et qu’on a tout intérêt à rester très loin du 0db (-18 ?).

OK. Et tu sais pourquoi ?
Parce que là aussi, utiliser "bêtement" des plugins qui disent comment rester dans les clous sans savoir à quoi ces clous correspondent, c'est ballot. Appliquer des recettes lues à droite à gauche dans des tutos ou des échanges de forum (je ne dis pas que c'est ce que tu fais, hein) sans connaître les raisons techniques ou esthétiques qu'il y a derrière la recette, ça n'aide pas beaucoup à progresser ni à faire des choses très originales.

Citation :
je place l’excellent GainMatch de Letimix (toujours pas de test sur AF tiens ?) sur chaque piste ou presque pour ne pas me faire berner par les effets de volume.

Excellent outil qui devrait figurer par défaut dans toutes les STAN. Je ne connaissais pas. Je fais autrement quand il y a besoin (par exemple, BlueCat Patchwork qui permet, même si ce n'est pas son but premier, de faire différentes chaînes de plugins, avec volume indépendant pour chacune et de les comparer).
Je vais essayer GainMatch, mais il semble qu'il induise une énorme latence.
362
x
Hors sujet :
Comme plugin de gain staging, je ne peux que conseiller VUMT de l'excellent éditeur Klanghelm. Il est payant mais est super top et complet. La version deluxe est pour moi le go to qui est d'office sur chacune de mes pistes et permet de faire une mise à plat avant d'attaquer le mix.
https://klanghelm.com/contents/products/VUMT.html
363
Citation :

Citation :
et qu’on a tout intérêt à rester très loin du 0db (-18 ?).

Citation :
OK. Et tu sais pourquoi ?
Parce que là aussi, utiliser "bêtement" des plugins qui disent comment rester dans les clous sans savoir à quoi ces clous correspondent, c'est ballot. Appliquer des recettes lues à droite à gauche dans des tutos ou des échanges de forum (je ne dis pas que c'est ce que tu fais, hein) sans connaître les raisons techniques ou esthétiques qu'il y a derrière la recette, ça n'aide pas beaucoup à progresser ni à faire des choses très originales.



Le -18 correspond à l'alignement matériel, le 0VU = -18 dBFS pour un crête mètre EBU.
Souvent , les recommandations sont : sin à 1khz pour 0VU = -18 dbFS = -18 LUFS

zb-reflevel-analogdigital.png

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 10:22:07 ]

364
À quoi peut bien servir un plug-in de "gain staging" quand tout en mixé ITB (pas de traitement externe au logiciel) dans une STAN dont le moteur audio tourne en 32 bits float quand ce n'est pas en 64 bits float ?
Se concentrer sur ce qu'on entend est certainement plus pertinent que bidouiller sur des pixels à la signification mal comprise.

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 10:44:35 ]

365
Citation :
À quoi peut bien servir un plug-in de "gain staging" quand tout en mixé ITB (pas de traitement externe au logiciel) dans une STAN dont le moteur audio tourne en 32 bits float quand ce n'est pas en 64 bits float ?


Pour la transportabilité du mix, l'alignement avec les simulations analogique et le monitoring.
366
Citation :
on a tout intérêt à rester très loin du 0db (-18 ?).

Oui, mais il faut comprendre pourquoi. C’est l’étage analogique, essentiellement le preampli qui est en cause ici. Quand le preampli dispose d’un Vu-mètre, le meilleur rapport signal/bruit s’obtient au 0Vu. Plus haut, le taux de distortion augmente. Mais la balistique d’un Vu est bien plus lente que le peakmeter (crête-mètre) présent sur les logiciel audio. Il est courant , et nullement néfaste qu’un Vu-mètre fasse de brèves incursions dans la zone rouge. Le 0 Vu correspond donc à -18 dBFS, pour autant que les sensibilités des machines soient identiques, et correctement calibrées.
Ceux qui enregistrent à des niveaux élevés (genre proches du 0dBFS) font que les preamplis de leur carte son (ou même les preamplis externes) sont constamment en surcharge, et donc leur taux de distorsion est élevé. Ceci d’autant plus que le preampli est « entrée de gamme », parce qu’ils disposent de peu de réserve (headroom). Alors qu’un preampli haut de gamme qui dispose d’une headroom plus importante pourra éventuellement monter plus haut sans réel problème.

Citation :
Un des travers modernes est également de charger allègrement les pistes en plugins, ce qui ajoute souvent de multiples étages de gain.

C’est une erreur courante, que commettent de nombreux amateurs.
Parce qu’ils disposent d’une vaste boîte à outils, ils se sentent obligés d’en utiliser beaucoup.
Il faut penser cela autrement : à l’écoute d’une piste, de quoi ai-je besoin pour améliorer celle-ci? Parfois de rien, ou d’un simple égaliseur ou d’un compresseur, ou autre chose.
Il y a régulièrement des clients qui viennent au studio en souhaitant mixer ITB depuis leur ordinateur, et comprendre « pourquoi cela ne sonne pas ». La plupart du temps, c’est (entre autres) parce qu’ils on empilés 6 plug in par piste, sans nécessité. Je commence par tout virer, et cela sonne souvent bien mieux.
367
Citation :
transportabilité du mix

Pas simple avec des plug-ins natifs propres à chaque STAN.
Citation :
les simulations analogique

Celles où on peut choisir 50 ou 60 Hz pour le "hum" ? :clin:. Il faut vraiment se planter de 20 dB pour pour que la plage des réglages devienne inutilisable. Les crête-mètres d'une STAN sont largement suffisants pour travailler correctement.
Citation :
le monitoring

"Red is bad" c'est simplissime.

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 11:32:15 ]

368
Même sans que ce soit des simulations de matériels analogiques, ça permet de rentrer dans des presets de compresseurs ou tout autres plugins de gestion de la dynamique.
Quand je parle de presets, l'idée n'est pas de prendre des presets d'usine sans les retoucher, mais de faire ses presets pour accélérer sont workflow, presets qui seront rapide à ajuster une fois inséré.
Maintenant si on prends beaucoup de temps pour faire le gain stagging c'est pas vraiment rentable. J'avoue que se retrouver à mettre des plugins en insert pour faire le gain stagging, c'est un peu ballot. Les fonctions de clipgain et équivalents me semblent plus adaptées.

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 11:22:32 ]

369
Citation :
Citation :
transportabilité du mix
Pas simple avec des plug-ins natifs propres à chaque STAN.


On peut avoir besoin d'exporter avant les plugins, voir faire un envoi cohérent vers un auxiliaire en tout point d'une chaîne d'effet sans avoir à rectifier les niveaux.

Citation :
Citation :
le monitoring
"Red is bad" c'est simplissime.


Bien avant, red c'est trop tard, les convertisseurs n'aime pas travailler proche du zéro et le matériel fonctionne mieux en respectant un niveau nominal.
Aussi, l'écoute en solo post ou pre fader à sont importance, et c'est encore mieux sans avoir besoin de toucher au potentiomètre de monitoring.

370
Le gains staging est une étape essentielle, mais j'ai l'impression d'avoir affaire à des gens qui n'ont pas de réglage de gain dans leur STAN. :noidea:

Réglage des gains sur chaque tranche avec le gain de la STAN et contrôle par les crête-mètre intégrés et basta. Il n'y a pas besoin de plus.

Le plugin gainmatch signalé par tguyfr a un autre intérêt qui se justifie qui est d'avoir le même volume en sortie de chaîne d'effet que le volume initial de la piste. Donc de ne pas se faire avoir par le fameux "louder is better".
C'est autre chose.

Encore une fois, je crains qu'à trop avoir l'oeil sur des vu-mètres, des courbes de fréquences et des stéréoscopes, on en oublie d'écouter.
C'est pas rien la façon dont nos STANS sollicitent nos cerveaux. Comparons une STAN, tous les plugins dont on dispose à une simple console analogique et on verra que le nombre de sollicitations visuelles, de décisions à prendre (rien que le choix de tel ou tel plugin) explose littéralement dans le cas de la MAO.
Tout ceci sollicite notre cerveau qui est moins disponible pour l'écoute.
Moi même, je me rend compte que je me fie bien plus souvent à la position de la tête de lecture sur l'image de mes pistes ou par rapport à mes marqueurs pour savoir où je suis dans le morceau qu'à ce que j'entends.

La MAO nous offre une puissance extraordinaire, mais elle nous sollicite aussi beaucoup. Il ne faut pas oublier que ce qu'on fait, c'est d'abord de la musique et ensuite du son au service de celle-ci. Et pour ça, c'est l'audition qui devrait être seule juge.

Cela ne rend pas caduques les outils d'analyse et de mesure. Mais ils ne devraient être que des aides pour confirmer ce qu'on entend (par exemple, nous aider à situer une fréquence résonnante si on ne sait pas la reconnaître à l'oreille) plutôt qu'un guide qui détermine nos choix.

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 11:40:27 ]

371
Citation :
red c'est trop tard
Nous sommes d'accord.
Citation :
Aussi, l'écoute en solo post ou pre fader
Quand tu prends 20 dB de trop dans les oreilles en activant un solo, c'est une alerte sérieuse sur la pertinence de tes réglages. Pas besoin d'un plug-in dédié pour donner l'alerte.

Dans une STAN et dans les plug-ins, il y a de la "vumétrie" partout. Si on respecte la simple règle de ne jamais taper dans le rouge, il est impossible de se planter. D'où mon scepticisme sur l'utilité réelle d'un plug-in dédié au "gain staging".

[ Dernière édition du message le 22/01/2021 à 11:50:14 ]

372
A propos d'ailleurs de ces fréquences résonnantes, il faut aussi toujours se méfier de ce qu'on voit.

Il se trouve qu'il y a dans mon groupe un biniou. Cet instrument traditionnel breton a un son très particulier avec quasiment un pic de fréquences autour de 3500 Hz et un autre à 5000 et pas grand chose autour. Si on se fie à un analyseur, il saute aux yeux que ce sont des fréquences résonnantes qu'il faut s'empresser de "killer". Si on le fait, on détruit littéralement le son et le caractère de l'instrument.
373
Citation :
les convertisseurs n'aime pas travailler proche du zéro et le matériel fonctionne mieux en respectant un niveau nominal.

À nouveau, le matériel haut de gamme utilisé dans les studios de mastering marque la différence.
Parce qu’en mastering, on est souvent à quelques dixièmes de dB du maximum, quand on sort d’une chaîne de mastering analogique par exemple.
Je me souviens qu’un jour, le DAD que l’on utilise était en panne. L’importateur nous prête un RME (pas une entrée de gamme) pour dépanner. C’était atroce, parce qu’à l’approche de la zone rouge, le signal se dégradait nettement, alors qu’avec le DAD, on peut se permettre un peu de clipping sans que cela soit gênant.
374
Pour qu'elle ait une signification pertinente, une mesure doit être interprétée. L'analyse de spectre est typiquement sujette à caution quand il s'agit de musique. En effet, 2 sons différents peuvent produire la même courbe après moyennage ou à un instant T. Une décision de correction uniquement fondée sur la courbe affichée et qui ne prend pas en compte le contexte a toutes les chances d'être à coté de la plaque.

Les pixels, c'est bien. Les oreilles c'est mieux :clin:
375
Citation :
D'où mon scepticisme sur l'utilité réelle d'un plug-in dédié au "gain staging".


Je n'en utilise pas et je ne défends pas l'utilisation, du moment où on a compris l'utilité du gain.
Perso, je ne touche presque jamais au fader de volume de mes pistes, il reste tous à 0.