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Intermittence du Spectacle

Sujet Sujet qui fâche : le travail au noir !

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Sujet de la discussion Sujet qui fâche : le travail au noir !

Citation : Alors, les conclusions que je tire de cet état de fait ? la grosse majorité des groupes jouent au black, par réelle volonté de s'en mettre plein les poches, au détriment de ceux qui "jouent le jeu" (professionnels ou amateurs qui cotisent quand même pour être nickel avec la législation, ne serait-ce que par respect des organisateurs auprès desquels ils se produisent).



sincèrement, nous ne fréquentons visiblement pas le même monde pro/amateur, le même milieu musical(*)...ce que tu évoques ne me parle pas, je ne vois même pas comment c'est possible là où j'évolue... :noidea:

(*)ceci n'est pas du tout dit sur le ton de la pub des rillettes qui n'ont pas les mêmes valeur-prout-prout-ma chère :clin: :bravo:

Citation :
Et ça, il faudrait le permettre ? le légaliser ? là, je dis non, pas question ! perso, je veux bien que les cotisations et impots que je paie servent à aider quelqu'un à se sortir de la merde par un RMI, mais je n'ai pas envie de financer un RMIste qui au final, avec son black, gagne plus que moi qui bosse comme une dingue. Ca fait peut-être un peu facho, ce que je dis, mais je crois que c'est un peu ce que tout le monde pense tout bas.



Ah, mais dans mon système hypothétique où les prestas seraient régies par, par exemple, trois types de chartes (amateur, "semi-pro", pro) rien n'interdit à ce que que dans le statut intermédiaire où on autoriserait un défraiement à barème officiel sans rémunération, il n'y ait pas une part qui revienne à l'état :noidea:
Il s'agit justement d'introduire un nouvel encadrement là où il n'y en a pas du tout actuellement...
Au législateur ensuite de mettre les garde-fous qui vont bien, de sorte que la nouvelle situation génère plus d'honneteté partout et qu'il n'y ait pas des pros qui se déguisent en semi-pros pour en tirer avantage...
A voir aussi quelles sortes de "motivations" on peut trouver pour aider à la diffusion et à la circulation, car la répression c'est une chose, les incitations c'en est une autre, qui peuvent parfois marcher...

Citation : je veux bien que les cotisations et impots que je paie servent à aider quelqu'un à se sortir de la merde par un RMI, mais je n'ai pas envie de financer un RMIste qui au final, avec son black, gagne plus que moi qui bosse comme une dingue. Ca fait peut-être un peu facho, ce que je dis, mais je crois que c'est un peu ce que tout le monde pense tout bas.



console toi (enfin si ça peut être une consolation mais j'en doute), ça vaut bien ce que pense probablement, et malheureusement, la quasi totalité de la population française (comprendre tous ceux qui n'ont jamais mis un pied dans le monde du spectacle) au sujet des "saltimbanques" dont "l'oisiveté" est financé par leurs impots...

Citation : Avec ta logique dans mon domaine qu'est ce qui empêcherait un jeune groupe de rétro qui voudrait percer de venir jouer pour des neffles.
D'ailleurs c'est ce qui se passe.



J'ai de plus en plus de mal à comprendre où tu veux en venir ...
Le mieux serait que tu décrives directement la situation idéale telle que tu l'envisages ??
[EDIT]si ça y est, je crois que j'ai compris, j'ai mis le temps
en fait, ce qu'il faudrait selon toi, et en application du code du travail (toute presta = un travail = un salaire) c'est que tout musicien, qu'il soit pro ou amateur, soit systématiquement rémunéré, et tous sur la même base, de sorte que le statut d'amateur ne puisse pas générer de pratique au black, c'est ça ?
ce serait l'idéal, mais est-ce possible, ou seulement utopique ??
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Citation : Aurais-tu éventuellement un lien vers un texte précis ou un site qui expliquerait ou résumerait cela ?



Site du Syndeac notamment. Et tu télécharges la convetion.
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Citation : Je pense aussi à ceux qui participent, surtout ceux qui se lancent dans ce débat avec leurs arguments plutôt pour le travail au noir ; c'est facile, dans un tel topic, de tourner en rond et rester bloqué sur "ouais, c'est pas bien de bosser au black". Au moins, là, non seulement le débat est là, et par rapport à ceux qui se planquent, je salue bien bas ceux qui donnent leur point de vue et cherchent des solutions.



C'est aussi bien de pouvoir faire le distinguo entre ceux qui veulent défendre également le milieu associatif (pas les assos bancales qui profitent à des gens "véreux" hein) dont je fais partit depuis toujours (merci papa).
N'oubliez pas non plus que le tissu associatif représente un pan énorme de l'économie. Beaucoup de salles par exemple (la plupart des scènes nationales dont les budgets sont énormes) fonctionnent sous le régime d'asso, et font vivre bcp d'intermittents.

Certains ici vont prendre mes propos comme de faux arguments, ou pas appropriés, tant pis. Mais je le répète, ce que j'essaie de défendre dans ce débat, c'est que tous les gens ne sont pas à mettre dans le meme panier.
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Merci pour toutes les interventions avisées, on apprend plein de trucs.

Tout cela plaide encore pour la définition d'un véritable statut juridique de la pratique amateur en spectacle vivant.


Après, l'exégèse ayatollesque du droit actuel conduit à flinguer la pratique amateur en bar (une richesse !) et flinguer même les festoches locaux/régionaux qui se prennent déjà le bouillon financier.

On n'a pas parlé des bénévoles des orgas de festoche et salles de diff, c'est le même combat : on peut déjà tout requalifier en contrat de travail.


L'avant projet de loi de 2007 sur les pratiques en amateur est la :

http://www.famdt.com/Publish/document/206/PratiquesAmateur-ResoFAMDT.pdf


Communiqué du ministère de la culture en date du 9 septembre 08 semblant reporter le texte aux calendes grecques :
http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/communiq/albanel/comsv0909.htm


L'avant projet me semble bien couvrir les activités décrites par Lohworm et moi puisqu'il permet à des amateurs de participer en tant qu'amateur à des spectacles générant des recettes, pour autant que celles ci soient utilisées pour couvrir des frais de fonctionnement associatif, rémunérer proprement les intervenants professionnel s'il y en a, et rembourser les frais des amateurs sur présentation de justificatif.
Cela implique de déterminer et déclarer qui intervient en tant qu'amateur désintéressé et qui intervient en tant que professionnel.


Mais il y a probablement des effets pervers qui m'ont échappé à la lecture de ce texte.
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Très intéressante, la réflexion sur l'accueil des amateurs dans les bars du lien de Phenix! (faut pas se gourer de Ph(o)enix(!), là !)

Je ne suis pas d'accord avec tout, mais la réflexion est intéressante.

Je ne connais pas l'histoire des "trois représentations" à laquelle ils font allusion. J'ai l'impression que les amateurs n'auraient pas droit de faire plus de 3 représentations similaires par an au même endroit. Si c'est le cas, je ne vois pas de justification à supprimer cela.

Citation : C'est peut-être d'ailleurs une piste d'embryon de début de grandes lignes pour le statut d'entre-deux, les semis-pros ou autre dénomination : pas de rémunération, [...] mais, pour permettre leur circulation et donc favoriser leur émergence, on leur autoriserait un défraiement calculé selon un barème officiel (pour éviter les abus du style tu fais 50km donc je te défraies 1500 euros...) [...]
En facilitant la circulation des groupes, on permet leur découverte...


+10, mais...
L'idés est excellente et j'adhère tout à fait. Sauf que j'ai un peu peur que beaucoup de groupes ne s'en satisfassent pas. Certes, le coût de déplacement peut vite devenir conséquent, mais beaucoup de groupes cherchent aussi à rentabiliser leurs investissements matériels et autres, comme le montrent bien les propos de Gigifig.
Mais je serais tout à fait en faveur d'un barème de remboursement forfaitaire pour les amateurs.

Citation : Loworm
Avec ta logique dans mon domaine qu'est ce qui empêcherait un jeune groupe de rétro qui voudrait percer de venir jouer pour des neffles.
D'ailleurs c'est ce qui se passe.


Ouais. Désolé de te dire ça, mais il y a un moment où il faut aussi assumer une concurrence si elle est loyale. Si un lieu passe des amateurs gratuitement ou en les payant dans le respect de la législation, tu ne vas tout de même pas le lui interdire sous prétexte que ça ferait de la concurrence aux "pros" !
Désolé de dire ça parce que je ne doute pas que tu fasses très bien ton travail, mais à un moment, si on n'est pas capable de valoriser ce qu'on propose en tant que professionnel par rapport aux amateurs, c'est qu'il y a un problème quelque part.

[quote=Gigifig]Oula !!! On se calme là ...
C'est qd meme dingue de partir si vite.
[...]Tu as sans doute mal lu mon post, puisque je défend seulement les assos réglos, et suis complètement de ton avis pour les autres, qui font tout au black.
Faudrait vraiment arreter de mettre tout le monde dans le meme panier./quote]
Effectivement, j'ai dû mal lire parce qu'il m'a semblé voir un discours commençant par "je suis contre le travail au noir", faire des réflexions et propositions intéressantes et terminer en disant "enfin, il y a des cas où le black se justifie".

Et non, je ne mets pas tout le monde dans le même panier. Et je vais donc reclarifier ma position :

1- Oui, je trouve qu'il y aurait des aménagements législatifs (et pas que) à faire pour permettre plus facilement la pratique amateur (que je dissocie de semi-pro) partout y compris dans les bars.

2- Non, je ne trouve pas normal qu'on justifie le travail au noir au prétexte que la situation actuelle ne serait pas parfaitement adaptée aux pratiques amateurs.

3- oui j'estime que le travail au noir nuit à la fois aux professionnels qui travaillent dans les règles, mais aussi à toute la société car il contribue à casser les systèmes de protection sociale mise en place par des années de luttes et déjà bien mis à mal. +1 avec Phoenix.

4- considérant ceci, je trouve absolument incohérent les gens justifiant le travail au noir en déclarant vouloir œuvrer pour le développement de la culture alors qu'ils contribuent à ruiner un des fondements du fonctionnement culturel en France qui est le statut des intermittents du spectacle.

Je serai donc au côté de toute personne qui proposera des solutions valables pour favoriser légalement les pratiques amateurs et aider le développement des futurs professionnels sans concurrencer ou casser les statuts professionnels.

Je ne joue pas professionnels contre amateurs. 99.99 % des pros ont d'abord été des amateurs et la richesse culturelle ne peut se concevoir que si co-existent les deux pratiques. Quand je vais voir un concert, je ne me demande pas si les mecs sont pros ou amateurs. Je regarde juste si c'est bien ou pas, créatif ou pas. Pour moi, il est hors de question d'en sacrifier une pratique à l'autre, quelle qu'elle soit.

Citation : Parce que çà ne coute pas cher de vouloir acheter un bout de sono, ou simplement de la louer (au passage, çà fait vivre des sociétés) ? çà ne coute pas cher de payer des créneaux de répé mensuels ? Pour la majorité des amateurs, si.


Non mais c'est quoi "coûter cher" ? De quoi on parle ?
Il y beaucoup de loisirs qui coûtent cher. Est-ce que les gens justifient pour autant du travail au noir ?
Je ne nie pas le coût que représente la musique et c'est pas mon genre de vouloir réserver une activité à ceux qui ont du blé. Mais en même temps, faut arrêter le délire aussi.
Je vois plein de groupe investir dans des sonos à plusieurs briques. Est-ce vraiment obligatoire dans un cadre amateur ? Non. Ça ne l'est même pas en professionnel. Moi comme certains de mes potes qui se sont professionnalisés ces dernières années avons longtemps, faute de moyens (parce que quand tu ne fais que de la zique, tu n'as vraiment pas beaucoup de sous pendant un certain temps) tourné avec des petites sono, parfois bricolées, qui représentaient moins de 1000 € d'investissement. Le prix d'un appareil photo reflex amateur-expert. Et personne n'est jamais venu nous dire que notre son n'était pas bon.
Sauf que bien des groupes veulent avoir du matos de pros, mais rester amateurs. Ils justifient donc le fait de bosser au noir par la "nécessité" de se payer un matos qui est en fait du luxe.

Et quand tu es pro ou en train de le devenir, que donc tu travailles dans la légalité (avec ce que ça implique de moindre revenu immédiat à cause des charges), t'es pas franchement jouasse de voir des gens qui gagnent déjà 3 ou 4 fois plus que toi grâce à leur boulot et qui en plus te font concurrence en bossant pour bien moins cher au black.

Remarque, ça a au moins un avantage : ça t'oblige à te sortir sérieusement les doigts du cul et à apporter une qualité de travail qui te permette, vis à vis des organisateurs, de te différencier des amateurs.

Citation : Ah, mais dans mon système hypothétique où les prestas seraient régies par, par exemple, trois types de chartes (amateur, "semi-pro", pro)


Je ne vois décidément pas la nécessité de différencier semi-pro de pro. Et je trouve que le fait de mélanger tout ça n'apporte rien à la clarté du débat. Souvent, tu mets les semi-pros avec les amateurs. Pour moi, ce sont deux choses différentes :
- Amateurs : pas payés, mais défrayés (100 fois ok pour que la législation évolue dans ce sens)
- pro : payés légalement
Après, pour les pros en devenir, ben c'est au niveau de circuits que ça doit se situer. Un meilleur développement des scènes permettant aux pros de tourner ET une prise de conscience par les lieux qui ne jouent pas le jeu de la légalité (et si cette prise de conscience ne suffit pas, une répression). Mais pas de statut intermédiaire qui ne pourra que créer des effets de seuil et rendre encore plus difficile l'accès au "statut pro".
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Merci Adrugan

Citation : Des pistes alternatives, contractuelles ou conventionnelles, seront donc explorées conjointement avec les professionnels et les amateurs. En tout état de cause, aucune décision ne sera prise en la matière tant qu'un véritable consensus entre toutes les parties n'aura pas été dégagé.


Quand on voit le débat ici, c'est pas gagné ! :mrg:

Bon, au moins, on voit qu'il y a apparemment une réflexion et une concertation qui sont menées. Un bon début.

Je n'ai pas assez de connaissances juridiques pour évaluer le projet de loi. A première vue, il me semble intéressant dans sa démarche, mais très casse-gueule dans les interprétations qui peuvent être faites de certaines de ses formulations. Mébon, je ne suis pas juriste.
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Citation : "enfin, il y a des cas où le black se justifie".



Will, je ne suis pas l'auteur de cette phrase :clin: .

Citation : Mais je serais tout à fait en faveur d'un barème de remboursement forfaitaire pour les amateurs.


Il existe, notamment pour les membres d'une asso. C'est le barème des IK de l'Administration.

Citation : Non mais c'est quoi "coûter cher" ? De quoi on parle ?
Il y beaucoup de loisirs qui coûtent cher. Est-ce que les gens justifient pour autant du travail au noir ?
Je ne nie pas le coût que représente la musique et c'est pas mon genre de vouloir réserver une activité à ceux qui ont du blé. Mais en même temps, faut arrêter le délire aussi.



Encore une fois, j'ai dû etre mal compris, je parlais d'investissements au nom seul et unique d'une asso.
Après je te rejoins, si des gens veulent acheter une sono à leur nom propre (au meme titre qu'un instru très cher) effectivement ce sont eux qui voient, rien ne les y oblige, et surtout rien ne justifie qu'il doive le rentabiliser, ou alors ils montent une société. Ils peuvent tout simplement louer au coup par coup sans se ruiner (comme je l'ai déjà dit au passage, çà fait vivre des sociétés). Et s'ils sont en asso, rien n'interdit à ce que je sache, de vouloir couvrir ces frais en demandant une contre partie-financière. C'est pareil pour des frais de local de répés. Tout est affaire de statuts de l'asso, non ?

D'ailleurs c'est marrant, parce que je me retouve personnelement dans cette situation. J'ai pas mal de matériel de son, investit au cours de ces dernières années, et je cherche un moyen légal de pouvoir le louer (ce sera la création d'une entreprise, c'est évident). Je veux aussi vendre mes services (15 ans de métier) en petite prestas.
Je pourrais complètement faire tout cela au noir. Pas de soucis. Je ne me prendrais pas la tete avec tous les soucis administratifs, et je gagnerais bien plus d'argent.
Mais je le refuse. Je veux faire une activite légale, ne serait-ce que par sens civique (je participe au topic sur l'auto-entrepreneur et je demande des conseils au passage).


Citation : Je ne joue pas professionnels contre amateurs. 99.99 % des pros ont d'abord été des amateurs et la richesse culturelle ne peut se concevoir que si co-existent les deux pratiques. Quand je vais voir un concert, je ne me demande pas si les mecs sont pros ou amateurs. Je regarde juste si c'est bien ou pas, créatif ou pas. Pour moi, il est hors de question d'en sacrifier une pratique à l'autre, quelle qu'elle soit.



Tu me rassures en disant cela, j'ai eu très peur un moment.
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Citation : Mais je le refuse. Je veux faire une activite légale, ne serait-ce que par sens civique

:bravo2:
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Citation : Il existe, notamment pour les membres d'une asso. C'est le barème des IK de l'Administration.



Non, non et non !
Le barème fiscal est fixé pour les frais PROFESSIONNELS !!!! (c'est le titre écrit en gros au-dessus du tableau) ça veut dire qu'il doit y avoir des salaires derrière !
La seule tolérance est le remboursement dit "au franc le franc" (enfin, à l'euro l'euro, maintenant) sur justificatif. Un billet de train est remboursé sur présentation du billet de train, sur le montant exact. Pour un véhicule perso, c'est une note de frais, avec des factures jointes (carburant, péage) sachant que non, on ne fait pas un plein pour aller jouer à 30 km de chez soi.

Pour connaitre ce barème, il suffit de se référer à la notice de chaque déclaration d'impots, sinon, voici ce que dit Le site de l'Urssaf
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Citation : Je ne vois décidément pas la nécessité de différencier semi-pro de pro. Et je trouve que le fait de mélanger tout ça n'apporte rien à la clarté du débat. Souvent, tu mets les semi-pros avec les amateurs. Pour moi, ce sont deux choses différentes :
- Amateurs : pas payés, mais défrayés (100 fois ok pour que la législation évolue dans ce sens)
- pro : payés légalement



réflexion faite, effectivement, dans un contexte de défraiement forfaitaire légal et encadré, il n'y a pas besoin de statut intermédiaire.
Je crois que mon raisonnement était embrouillé par la recherche d'un compromis pour conserver l'existant "amateur vs pro", tout en intercalant au forceps la pratique du "devenir"...Mais puisqu'il s'agit de penser du neuf, pas besoin...

Il y aura deux sortes d'amateurs, ceux qui veulent le rester et ne pas bouger de chez eux et qui auront donc de fait (puisqu'ils jouent "chez eux" ) un défraiement minimaliste voire nul en fonction du barème, et les amateurs qui veulent se bouger, sont prêts à faire des kilomètres et le défraiement légal / forfaitisé / encadré facilitera leur circulation, donc leur reconnaissance, donc leur professionnalisation ultérieure, sans que cela leur constitue un revenu (donc on est bien dans le statut amateur)

Je suis OK (et en plus c'est plus simple à gérer !) :bravo:

Citation : L'idés est excellente et j'adhère tout à fait. Sauf que j'ai un peu peur que beaucoup de groupes ne s'en satisfassent pas. Certes, le coût de déplacement peut vite devenir conséquent, mais beaucoup de groupes cherchent aussi à rentabiliser leurs investissements matériels et autres, comme le montrent bien les propos de Gigifig.



Quand aux groupes amateurs qui veulent rentabiliser leurs investissements matos avec leur défraiement ou leur black, là, je suis comme toi, je ne suis pas d'accord.
Ce n'est pas leur outil de travail, il n'y a pas de notion d'investissement, d'amortissement ou de rentabilisation à prendre en compte.
Entre guillemets, ils se rattraperont quand ils seront pros...

Et j'ai même envie de dire qu'à partir du moment où un système est mis en place qui permet et favorise la circulation des amateurs sur la base d'un défraiement forfaitaire réaliste, avec pourquoi pas une taxe ou TVA versée à l'état par l'organisateur / diffuseur au titre des contributions sociales, à partir du moment, donc, où un tel système est mis en place, on peut être encore plus "impitoyable" envers le black des faux amateurs qui sont des sortes de pros qui cassent les prix et zappent les charges et autres cotisations avec leur travail au black déguisé en presta amateure...
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Redeterrage de topic.....je viens d'abandonner mon statut d'intermittent du spectacle pour celui de micro entrepreneur...

qu'est ce que cela vous inspire?
David