Dixit "le petit Robert" :
oesophage : ésophage
oestrogene : èstrogène
Il n'est que lorsqu'un u suit le oe que cela se prononce eu
sauf pour oerstite (alliage titane-cobalt fortement aimenté) qui se prononce eurstite car c'est un neologisme à base de oersted (prononcer eursted), savant danois spécialisé dans les aimants
J'ai consulté mon Petit Robert (2005), un dictionnaire Larousse et le TLF (Trésor de la Langue Française, site créé en association avec le CNRS et l'université de Nancy 2), et tout ce beau monde indique que oesophage et Oedipe se prononcent -e- et pas -é-.
Hum...
Mon petit robert est plus ancien, mais es-tu sûr d'avoir bien été relire la nomenclature de l'alphabet phonétique en premières pages du bouquin ?
J'ai consulté la nomenclature phonétique et j'ai constaté que celle-ci n'aidait pas à la clarté :
- Le signe [e] donne le son -é-
- Le signe [œ] donne le son -eu-
Mais, effectivement, la diphtongue "œ" (en fait une fausse diphtongue) se prononce bien -é- car la nomenclature phonétique l'associe avec le signe [e].
Mais, comme le souligne bien l'article de notre ami ménélassou, l'usage courant nous fait souvent prononcer le son -eu- quand nous avons "œ".
Dans mon petit Larousse illustré de 2000, il est écrit que les deux prononciations sont permises : soit on prononce «eu », soit « é »... bande d'ignares !!!
À propos des points : le point final se colle au mot qui le précède et nécessite un espace pour le mot qui le suit : cela doit-il être respecté lorsque le point n'est pas final, mais sert à marquer une abréviation ?
ex. : T.G.V. ; je le verrais mal écrit T. G. V.
Citation : Dans mon petit Larousse illustré de 2000, il est écrit que les deux prononciations sont permises : soit on prononce «eu », soit « é »... bande d'ignares !!!
Mon Petit Robert 2005 ne donne qu'une seule prononciation mais l'usage courant oblige de fait à la tolérance, surtout que c'est un point tout à fait mineur de la langue française, il n'y a pas de quoi polémiquer longtemps.