Parlons Histoire (parce que sur AF il y a un sujet pour tout, sauf que là y'en avait pas encore)...
- 1 317 réponses
- 70 participants
- 60 660 vues
- 55 followers
TheStratGuy
Do not take life too seriously. You will never get out of it alive.
Anonyme
Me suis mal exprimé.
je vopulais dire que sasn Hitler, la WWII n'aurait pas été celle ci, ptet que ça se serait limité à quelques escarmouches de ci de là, ptet pas forcément non plus entre France et Allemagne, mais il est certain qu'il n'y aurait pas eu d'invasion de l'URSS ni de camps de la mort, enfin de manière générale les "principes" racistes auraient été laissés au vestiaire.
Anonyme
aaah bon, ça m'a l'air déjà vachement plus plausible.
Rifki
non pas Heimat, mais Vaterland : le "pays du père", littéralement, qui est bien plus connoté, et plus proche de nation.
Heimat, c'est chez soi, la maison (Heim).
Tu as probablement raison. Je ne sais pas pourquoi j'ai lu Heimat à la place vaterland alors.
Pechouland
+1 avec Rifki
Pour le côté charismatique de tonton Adolf dont parlait Youtou au début, j'ai le bouquin sur Walter Frentz ("L’œil du IIIème Reich") qui le montre bien. Beaucoup moins connu que Hoffman ou Hugo Jaeger, Frentz était plus dans une approche perso de la photo que dans la propagande, il était détaché de la Luftwaffe et Goebels et compagnie se fichaient complètement de son travail, d'ailleurs la plupart des clichés ne sont sortis qu'après guerre, et lui seul -- en sachant intelligemment se faire oublier -- a pu prendre Hitler non pas comme ce-dernier le voulait, mais tel qu'il se montrait en privé.
Et la problématique du bouquin est simple : Hitler cachait tant bien que mal son image de séducteur (dialectique). Sur les clichés d'Hoffman, même ceux tirés comme "privés", Hitler est toujours stoïque, grave, il dédaigne dévoiler son côté humain, comme une arme secrète, hormis le fait qu'il voulait aussi cacher sa maladie qui devenait de plus en visible. Et son entourage (Albert Speer, Julius Schaub etc) se gardait bien de fuiter... C'est effectivement comme ça qu'il a retourné des durs à cuire comme Guderian ou Keitel (ce dont parlait Youtou): ils avaient tous une image très dure du fuhrer et en tête à tête au coin du feu dans son Berghof, il montrait un tout autre visage.
ps: désolé pour les éventuelles fautes sur les noms propres, j'ai cité de tête et je ne suis pas du tout germanophone...
Will Zégal
l'anéantissement des juifs est un projet qui s'élabore durant la guerre ; avant, ça reste flou.au départ, il les laisse partir d'Allemagne, ça lui fait une belle jambe.
Je n'ai pas lu Mein Kampf, mais je crois me souvenir d'extraits où Hitler annonce clairement ses intentions.
Anonyme
Je reste persuadé que c'était son projet initial que de débarrasser le monde des races inférieures (je prends ses mots hein, perso je considère qu'il n'existe qu'une seule race donc inutile de parler d'égalité ou d'infériorité).
C'est clairement et nettement énoncé littéralement dans mein kampf, mais aussi lors de ses nombreux discours, monologues, diatribes et autres logorrhées verbales, bien avant qu'il ne décide de ratiboiser la pOlogne.
En revanche, les moyens pour parvenir à cette fin ne sont pas énoncés, mais de manière générale il ne le seront jamais par Hitler, et il apparait clairement que la folie destructrice nazie va crescendo au fur à à mesure des défaites militaires. Par ex, Hitler, en 44, ne trouve pas que ce sont sa folie et son incompétence militaire totale qui sont la cause des défaites.*
A l'inverse, lorsqu'il envahit la république tchèque (dernier pays à être envahi par les nazis, pis en plus ils se les sont tombés à un moment où ils étaient colère), il se dit que la juiverie y est présente et qu'elle est responsable de tous ses maux. En un mois, ça turbine dur et y a 100 000 juifs tchèques qui, bon ben voilà quoi.
* c'était typiquement son fonctionnement que de ne jamais se remettre en question, à aucun moment, et toujours trouver des boucs émissaires. Pti ' exemple peu connu : pendant l'hiver 1941/42, le 1er de l'attque contre l'URSS et alors qu'n voit déjà que ça va partir en couilles, un groupe de militaires alpinistes allemand va poser un drapeau nazi sur le plus haut sommet du Caucase, se prend en photo et envoie ça à HItler.
A réception du cliché, Hitler devient littéralement fou et se met à hurler pendant 3 jours, disant qu'il était incroyable que des militaires aient fait un truc aussi futile : pour lui il était clair que ces 20 alpinistes, en faisant ça, avaient largement compromis l'invasion de l'URSS.
Anonyme
lisez "Hillter m'a dit" de Rauschning, un type qui l'a cotoyé de temps en temps et a fini par fuir l'Allemagne. Rauschning décrit un fou, qui change d'opinion comme de chemise, qui est partagé entre haine et fantasmes autour de la communauté juive (sorte de communauté aryenne en négatif...). il se contrefout d'envoyer son peuple à la mort, il déteste les allemands : bien peu sont de vrais aryens. ah, si, il aime bien la violence aussi.
Anonyme
lisez "Hillter m'a dit" de Rauschning, un type qui l'a cotoyé de temps en temps et a fini par fuir l'Allemagne. Rauschning décrit un fou, qui change d'opinion comme de chemise, qui est partagé entre haine et fantasmes autour de la communauté juive (sorte de communauté aryenne en négatif...). il se contrefout d'envoyer son peuple à la mort, il déteste les allemands : bien peu sont de vrais aryens. ah, si, il aime bien la violence aussi.
Ça n'a pas l'air très crédible comme source.
L'authenticité des propos attribués à Hitler par Hermann Rauschning dans Hitler m'a dit (de) n'est plus que rarement admise. L'historien britannique Ian Kershaw juge notamment : « Je n'ai pas une seule fois cité le Hitler m'a dit de Hermann Rauschning, ouvrage dont l'authenticité apparaît désormais si mince que mieux vaut carrément l'oublier3 »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Rauschning
Anonyme
bordel de merde ! merci juki.
Anonyme
Double merci, parceque du coup je m'apprêtais à lire les (600 pages, réparties sur les 2 tomes) notes de Kershaw pour voir s'il citait Rauschning ! ![]()
Anonyme
ouin, c'était tellement crédible ! du coup, le bouquin de Kershaw m'attire encore plus.
Traumax
Anonyme
Pis surtout si on creuse un peu, on s'aperçoit que le type a fait l'exact inverse de ce qu'on nous raconte.
Je sais pas si l'enseignement a changé en la matière, mais grosso modo on nous enseigne que Napoléon est le plus grand français de tous les temps, sauf qu'en réalité
- il a été un fou dangereux
- il a causé la guerre pendant 15 ans dans toute l'Europe.
- il a été le pire exemple d'une dictature bourgeoise d'extrême droite
- il a concentré plus de pouvoirs que Louis 16 à qui pourtant ça a pas des masses réussi
- son code civil c'est de la merde, c'est l'expression ultime de la bourgeoisie ultra conservatrice
- il a rétabli l'esclavage, que son neveu en revanche abolira, et de façon définitive en 1848.
Bref, de manière générale, il a totalement enterré tous les principes de la révolution et empêché ces mêmes principes d'être exportés en Europe. On peut dire sans se tromper que sans Napoléon, on aurait gagné un bon siècle sur les plans sociaux et sociétaux.
[ Dernière édition du message le 07/10/2014 à 10:22:31 ]
Anonyme
Citation :
c'est l'expression ultime de la bourgeoisie ultra conservatrice
ben oui, Napoléon n'a fait qu'entériner le triomphe de la bourgeoisie après la Révolution. le XIXe, c'est d'ailleurs l'histoire de l'émergence du prolétariat : deux ennemis qui apprennent à se détester.
Will Zégal
En fait j'ai compris pourquoi dans toute la scolarité on ne parle quasiment pas de ce qui se passe entre la révolution et la première guerre mondiale. C'est un tel bordel
Peut-être parce que c'est pas l'époque de l'histoire la plus glorieuse pour la France ?
En vrac :
- la commune
- la restauration
- le colonialisme
- la défaite 70
[ Dernière édition du message le 07/10/2014 à 17:06:52 ]
samy dread
ça s'est pas fait proprement
Non je ne mettrai pas de pull
Rifki
Anonyme
Et Maurice Thorez, les anti-ENA vont être heureux d'apprendre que c'est une "création" du Stal' français N°1.
L'école nationale d'administration (ENA) a été créée par l'ordonnance no 45-2283 du 9 octobre 19454 par le Gouvernement provisoire de la République française, alors présidé par le Général de Gaulle. Cette décision, qui devait profondément bouleverser la structure même de l'administration publique française, avait été préparée par la Mission provisoire de réforme de l'administration, placée auprès du chef du gouvernement et dirigée par Maurice Thorez, vice-président du Conseil et secrétaire général du Parti communiste français. Après la démission du Général de Gaulle de la présidence du Conseil le 20 janvier 1946, c'est Maurice Thorez qui va réussir à mener à bien la réforme administrative et l'élaboration du statut de la fonction publique, en se préoccupant d'assurer d'abord la naissance de l'école nationale d'administration créée avant son entrée au Conseil. Michel Debré, maître des requêtes au Conseil d'État et commissaire de la République à Angers, animait cette mission de création de l'école. Il a assuré provisoirement la direction de l'école.
Anonyme
par contre la Commune est un des rares moments dont la France devrait être fière - enfin, pour ceux qui s'y reconnaissent, dans ce qui s'est tout juste esquissé pendant cette parenthèse de l'Histoire.
Anonyme
"La commune de Paris" de William Serman, pavé très bien documenté et très loin mais alors très loin d'être anti-communard.
Sinon, le classique des classiques:
L'histoire de la commune de 1871 de P-O Lissagaray, communard lui même, mais qui a fait un vrai travail d'historien.
Et dans le roman, le merveilleux "Bas les coeurs" de Georges Darien, un roman inspiré de l'enfance de Darien à Versailles pendant la commune, ça tire à boulets rouges sur les anti-communards, écrit dans un style "naïf". Mais c'est les collabos en 1871. Superbe.
Un dictionnaire de la commune de Bernard Noël, permet de s'y retrouver.
Si t'es sur Paname, le dernier dimanche de Mai, rendez vous au Mur des Fédérés, pour la commémoration de la semaine sanglante, avec les Amis de la Commune.
Aussi les oeuvres de Louise Michel, c'est plein d'humanité, bien écrit.
On évitera les oeuvres de cette crapule de Gauthier, anti-communard notoire et La débacle de Zola.
Et j'attends avec impatience que cette horreur de sacré coeur se casse la gueule, puisqu'il a été construit pour "expier les crimes de la commune".
Traumax
par contre la Commune est un des rares moments dont la France devrait être fière
Les versaillais aussi étaient français. Je sais pas si il faut vraiment en être fiers.
Anonyme
Anonyme
Citation :C'est pas Napoléon qui a inventé l'ENA ?
à force de traduire napoléon par POLEN je fais un lapsus des yeux.
dans ma petite tête: "_ Meuuuh non, c est pas lui!". Avant de réaliser
Will Zégal
[ Dernière édition du message le 07/10/2014 à 18:34:56 ]
Anonyme
+1 pour le jihad contre le sacré coeur.
- < Liste des sujets
- Charte

