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Dis moi ce que tu lis.

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Sujet de la discussion Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
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A PARAITRE LE 4 MARS

 


Il était temps! L'œuvre ultime de Huxley devenue introuvable se négociait jusqu'à aujourd'hui dans les 100€ minimum. Encore dommage que ce soit chez Pocket. L'impression est catastrophique sur les éditions récentes. Il est disponible en pré-commande.



Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

[ Dernière édition du message le 02/03/2010 à 07:22:38 ]

2927

Très bien écrit, très détaillé, très riche et sans compromis. Excellent.
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Fini La condition humaine. 'tain ça a été long... Je suis jamais vraiment rentré dans le bouquin, et j'ai eu l'impression que Malraux ne faisait pas grand-chose pour. Faudra que je retente ça dans quelques temps pour voir si la mayo prend mieux, parce que là les longues réflexions alambiquées sur cette fameuse condition humaine m'ont bien barbé.

Par contre obo et aka vous faites franchement envie avec A rebours, vais essayer d'y penser la prochaine fois que je passe en librairie.
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Je me suis enfin décidé à me lancer dans La Route de Cormac McCarthy, et je l'ai fini en 2 soirées. Ça se lit tout seul, c'est vraiment prenant, bref un super bouquin.

Et dans la foulée j'ai commencé Moi, Milanollo, fils de Stradivarius de Jean Diwo que ma conseillé Darinze, ça part très bien, l'histoire est racontée par un violon de presque 3 siècles.
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La Route, ça sera pour quand j'aurai fini Les Mémoires d'Hadrien, et vu la qualité de ces dernières ça risque d'arriver assez vite...
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http://www.vinvin.org/images/2008/11/18/autobiochapman_2.jpg

roooôô, c'est énorme
Drôle, libre, sans concessions et très anglais. l'autobio de Graham Chapman, quoi


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Mes annonces de matériel guitare

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The Dirt de Motley Crue : ça se lit vite, c'est parfois très drôle, parfaois dégueu (la bite dans les buritos!) mais pas souvent, souvent affigeant en fait.
J'ai vraiment bien aimé le changement de narrateur régulier, ça donne du rythme et permet d'avoir différents points de vur d'une même situation.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

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Réflexion très intéressante de Naulleau sur les rapports entre la littérature et les nouveaux outils de diffusion.

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De la rhétorique et de la culture, bravo Naulleau. On voit bien que les sophistes d'à coté n'ont pas d'arguments et vont vers l'attaque tout de suite sans argument convaincants.

Plateau of mirrors Mon blog musique et création.

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Moi je suis la dedans lorsque j'ai le temps de lire ( ce que je veux), entre tout ce que me demande mes études à l'université et au conservatoire.

[ Dernière édition du message le 31/03/2010 à 18:16:50 ]

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Mémoires d'Hadrien

Après l'Oeuvre au Noir je ne suis pas déçu, encore une fois superbement écrit, la forme est irréprochable. Toutefois, le tout manque par moments un peu de tension à mon goût, mais c'est bien pour chercher un défaut. Chaque tournure de phrase est pesée, rien n'est laissé au hasard (quand on voit le temps que Yourcenar a passé sur ce bouquin le contraire aurait été étonnant), la description de l'homme, du penseur, est très fine et juste, pour moi on atteint un degré d'analyse peu commun en littérature, fortement aidé par le style sans faute. Je pense qu'on peut parler de chef d'œuvre.

The Road

Je pense que je vais le relire prochainement, mais ce premier passage est déjà très positif, c'est très intense et touchant, pas mal de métaphores assez originales, le tout dans un style plutôt ramassé sans paraître aride pour autant. Yen qui ont lu d'autres McCarthy (à part No Country...) qu'ils conseilleraient?
2937
Meridien de Sang, indispensable, et Le Grand Passage, excellentissime.

Plus je repense à La Route, plus je trouve que c' est quand même un peu long et chiant par moments.
2938
OK vais checker ça, merci bravo
2939
Citation :
Je me suis enfin décidé à me lancer dans La Route de Cormac McCarthy, et je l'ai fini en 2 soirées.

Pareil, je l'ai attaqué samedi, et terminé dimanche soir. Un super, super bouquin, avec une qualité de traduction qui mérite un chapeau bas.
Certaines aspects du bouquin peuvent en effet paraitre un peu longuets, mais je pense que ça sert l'ambiance du livre.

Quelqu'un a vu l'adaptation cinéma ?

[ Dernière édition du message le 06/04/2010 à 12:57:45 ]

2940
Je viens de finir "Ni d'Ève ni d'Adam" d'Amélie Nothomb.

Ça se passe à peu près au même moment que "stupeurs et tremblements", mais c'est un peu l'opposé car les événements décrits sont beaucoup plus agréables : son amour pour le Japon, la montagne et son histoire d'amour avec un japonais.

J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire : toujours ce style peu démonstratif mais très évocateur, pas mal de trucs amusants voire franchement drôles, beaucoup d'auto-dérision...


2941
Citation :
avec une qualité de traduction qui mérite un chapeau bas.

Tu dis juste ça parce que ça se lit bien ou t'as comparé avec la VO? Je l'ai lu en anglais, j'aime bien ce style assez concis dans cette langue, mais en français j'ai souvent plus de mal...
2942
Citation de 8,5 :
Quelqu'un a vu l'adaptation cinéma ?
Oui, chiant au possible.
2943
Egorl> je n'ai pas vraiment le niveau pour lire un bouquin de ce genre en Anglais, je me limite à quelques BD. Mais j'ai prit mon pied sur la version Française, j'ai trouvé le style fabuleux, et je pense que dans ce cas on peut donc plus saluer une qualité de traduction qu'une qualité d'écriture (je pense pas que le traducteur ai relevé le niveau non plus).
Je suis pas sur d'être très clair là non ?
2944
Non mais je capillotracte sur des conneries, je crois que je me suis levé avec l'idée bien arrêtée d'emmerder le monde pour peanuts aujourd'hui..
2945
ça va, je me suis pas senti emmerdé
2946
Moi je me relis "voyage au bout de la nuit" de Céline, et c'est ma foi toujours aussi bon. Une fois fini je m'attaquerai à "L'homme qui arrêta d'écrire" de Marc Edouard Nabe, mais vu mon rythme de lecture actuel, ça va pas être pour demain...
2947
"ceux de la nuit" de David Goodis

un grand classique du polar "hard boiled" des années 60... pris un peu par hasard sur les conseils de mon libraire. Et c'est vraiment TRES bien ! Hyper efficace, malin, très prenant... bref, dévoré en quelques heures et j'en redemande
2948
"Le Nazi et le barbier" d'Edgar Hilsenrath. Je pense que ça doit être le meilleur roman que j'ai pu lire cette année. Une écriture typiquement Yiddish proche de celle de Isaac Bashevis Singer mais doublé d'un humour noir et collant comme du goudron. L'histoire est hallucinante, le style est hallucinant, la réflexion sous-jacente est hallucinante...
2949
Lu No country for old men, de Cormack Mc Carthy.
Brillant, voire exceptionnel. C'est le 2eme bouquin que je lis de lui, après The Road. Le style est toujours aussi clair et limpide, l'intégration des dialogues aussi prodigieuse.
Les personnages sont attachants au possible, ptet que le fait que j'ai vu le film des frangins Cohen n'est pas étranger à ça.
Un livre dont je me souviendrais longtemps après avoir lu la derniere page, ce qui après tout est toujours le signe d'une grande oeuvre.
Bizarrement, je me suis même surpris à adhérer à pas mal de considérations du narrateur principal, plutôt à l'opposé ds miennes.
En revanche, ce bouquin me fait penser que ça va pas être facile de devenir vieux. Comme on dit, vieillir c'est pas un truc de mauviette.
2950
Lord Jim, de Conrad

Le premier truc que je me suis dit en le finissant c'est que Sepulveda aurait fait un bouquin de 150 pages avec une histoire pareille, là yen a 400 et je ne l'ai pas lâché avant la dernière. L'intrigue n'est donc pas bien complexe (elle tient en 5 lignes sur la quatrième de couverture), mais le mode de récit est très bien choisi, les prolepses/analepses sont impeccablement gérées, le style est dense sans être pesant. Bon nombre de "figures" parmi les personnages: comme dans Nostromo, en quelques lignes le ton est donné, puis Conrad retravaille et affine, c'est clairement cette galerie qui fait l'âme du roman. En gros, faire un tel bouquin avec une histoire aussi simple (un marin qui traîne sa honte aux quatre coins de l'Asie après avoir merdé lors d'un naufrage, et qui réussit à se refaire à ses propres yeux dans un bled oublié du reste du monde), ça tient du génie.