Dis moi ce que tu lis.

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La possibilité d'une île, de Houellebecq.

Bouquin ultra ambigu. Pour être franc, je sais toujours pas si je l'adore ou le déteste.

Bon, déjà, faut faire abstraction de la personnalité à chier de l'écrivain.

Le thème y est la quête de l'immortalité pour se débarrasser de notre jeunesse qui n'est qu'une bougie par jour de grand vent.

Le ton est absolument désenchanté, pessimiste, et sans espoir ni appel. Les jeunes sont des sangsues et des harpies, les vieux leur crachent à la gueule tout en les idolâtrant. Le style est toutefois de grande qualité, et ça fait d'ailleurs longtemps que j'avais pas lu un bouquin français récent aussi bien écrit.

Je dirais que c'est pas un livre à lire en écoutant du Portishead et en regardant une interview de François Fillon : on risque de sauter par la fenêtre.

Je commence le troisième tome de la série "underworld usa" aujourd'hui. Ca fait plusieurs mois que je remettais ce roman à plus tard, pour pouvoir m'y consacrer pleinement: là c'est bon, j'attendais ça avec impatience. Ca fait bientôt 12 ans que je suis un fan inconditionnel de James Ellroy et cette trilogie me plaît par dessus tout, c'est l'extase totale !!

J'arrive enfin au bout de "l'Encyclopédie Capricieuse du Tout et du Rien" d'un certain Charles Dantzig (jamais entendu parler de ce bonhomme. C'est un livre qu'on m'a offert, probablement un peu au hasard..)

Sur près de huit cent pages, le type fait des listes de tout et n'importe quoi et les commente d'une manière qui se voudrait spirituelle. Cela lui donne l'occasion de faire sa petite distribution des prix et des baffes avec une pédanterie, euh.. j'allais dire "décomplexée", mais je ne suis pas sûr que ce soit le terme approprié en l'occurrence.

Bref, ce bouquin est nul, vide de tout esprit et de tout sens. Je vous recommande de l'éviter si vous le rencontrez. J'ai vraiment perdu mon temps. Si ce Charles Dantzig sait indéniablement écrire en bon français, il prouve qu'il n'est besoin d'aucun autre talent pour être édité chez Grasset.

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André Gide "Les nourritures terrestres"pour ce qui me concerne, cet ensemble d'injonctions et de conseils un rien spirituels et poétiques prodigués à un certain Nathanaël  font émerger quelques lignes fortes dans un océan d'ennui.

Damien Le Guay "Qu'avons-nous perdu en perdant la mort". Un essai sur la place de la mort dans notre société, dans la lignée des travaux de Philipe Ariès.

Le ton est ici moins universitaire et plus passionné et on a quelques fois l'impression que l'auteur s'énerve tout seul et on a presque envie de lui demander pourquoi. Il y a des idées très intéressantes mais je trouve que l'auteur s'adonne quelque fois à des généralités un peu abusives et des conclusions un peu tirées par les cheveux.

Je peux vous conseillez, "nouvelle sous exctasy" de frédéric begbeder. Qui est un livre de nouvelles comme son titre l'indique que j'ai trouvé pour ma part assez plaisant.

Le Horla est une vrai oeuvre folle !

Et certain livre de Bernard Werber tel que l'arbre des possibles qui lui aussi est composé de nouvelles.

Ce dernier aide à ce trituré l'esprit si on cherche au dela des lignes.

Sur trois auteurs cités, deux imposteurs...

Edit > le nom du vrai écrivain n'est pas cité en fait.

Citation :

 

Et certain livre de Bernard Werber tel que l'arbre des possibles qui lui aussi est composé de nouvelles.

Ce dernier aide à ce trituré l'esprit si on cherche au dela des lignes.

Ha nan là je m'insurge : c'est de la philosophie niveau Sefyu ou Booba, voire même Morsay, avec le style d'écriture qui va avec, cad niveau maternelle (avant l'apprentissage de la lecture).

Faudra vraiment que je relise Les Fourmis, que j'avais franchement adoré étant ado, et qui là pour le coup m'avait fait réfléchir, et même, soyons fous, a changé pas mal de choses dans ma vie quotidienne et personnelle.

Edit : et dans ses bouquins, y a même certains trucs assez zarbis directement tirés de la scientologie.....

J'aime bien profiter des vacances pour relire une oeuvre complète.

Cette année, j'emporte donc l'intégrale de Calvin & Hobbes. Mmmm..

Si la littérature contemporaine a quelque chose de mieux a offrir, j'aimerais bien savoir ce que c'est!

Calvin c'est effectivement géant. Moi je me tape le cycle Fondation d'Asimov. C'est un vrai régal.

Il m'a suffit de lire l'intro du chapitre consacré à la langue japonaise pour être séduis, mais le cinéma, la littérature, les façons de voir et d'être ("une culture basée sur le modal plus que sur le modèle" dixit l'auteur) et autres aspects de la société japonaise ne sont pas en reste.

Très bien écris, plus concis que celui de Karyn Poupée, mais tout aussi passionnant. Notre homme est anthropologue et sa vision est forcément différente de celui de la journaliste. Deux ouvrages complémentaires en fait.

Sinon Calvin et Hobbes