Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine


quantat

Citation de : sobotonoj
sa bio par Lawrence Sutin est à recommander ; elle te guidera pour les bouquins indispensables.
merci du tuyau !

Anonyme

et bing ! pas d'accord sur ces deux-là.
tit citation de wikitralala
Dr. Bloodmoney est comparé par certains à Docteur Folamour de Stanley Kubrick. Le personnage du film ressemble en effet vaguement au Docteur Bruno Bluthgeld du roman de Philip K. Dick. Ces deux scientifiques ont des caractéristiques communes comme la paranoïa et le sentiment d'avoir un pouvoir divin de destruction. La comparaison entre Dr. Bloodmoney et le film de Stanley Kubrick est renforcée par la similitude des titres mais également de leurs sous-titres : How we all got along after the bomb (Comment nous avons vécu après la bombe) pour le roman et How I stopped worrying and learned to love the bomb (Comment j'ai appris à ne plus m'inquiéter et à aimer la bombe) pour le film. Mais le film parle plutôt de juste avant la bombe...
pour le maitre du haut château
e roman de Philip K. Dick pose à nouveau la question de la définition de la réalité, de sa frontière avec la fiction, de notre existence et de son incertitude.

Unlucky Lad

Idem pour Substance Mort (plus personnel).
Y'avait d'ailleurs une bonne adaptation avec Keanu Reeves et Robert Downey Jr: A Scanner Darkly...
En revanche, le maître du haut château, j'ai pas accroché (pourtant, c’était mon premier K. Dick, j'ai quand même eu envie de continuer...)

oryjen

Par petites touches (une cinquantaine de nouvelles connexes et chronologiquement contiguës) douces-amères (La Dame aux Etoiles), voire même franchement drôles (La Planète de Gustible) ou poignantes (Les Sondeurs Vivent en Vain), cet esprit supérieur brosse à grands traits une monumentale histoire du futur.
C'est absolument magnifique. Il en ressort une image de l'homme parfaitement charmante et mystérieuse, toutes les questions, absolument toutes, de la condition humaine, sont posées au fil d'une écriture en apparence légère, parfois espiègle, parfois cruelle, en vérité pleine de grandeur et de complexité.
Quelques grands noms de la SF française se sont chargés des traductions, avec poésie et brio, en sauvegardant toujours une belle richesse littéraire, ce qui n'était pas facile étant donné l'ampleur du recours à divers néologismes dans le texte original: Alain Dorémieux, Michel Demuth...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 07/05/2014 à 15:30:01 ]

vodevil

Ubik et substance mort sont mes préférés de K Dick ; je ne connais pas celui-ci.
C'est celui qui a inspiré le film The Truman Show, ça risque de se dévorer assez vite donc

C'est quand qu'on va où?

Anonyme

trèèèès librement inspiré.

Anonyme

Personnellement ça m'avait vite gavé et je me suis arrêté au début de "Radio Libre Albemuth".
Trop de charabia mystico-hallucinogène.
Mais j'étais peut-être trop jeune?

will_bru

Mais tu lis Radio... et une bio du gars

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Anonyme

j'ai du mal avec la trilogie aussi.

Unlucky Lad

Le Dieu venu du Centaure est pas mal mais tres proche d'Ubik...

vodevil


C'est quand qu'on va où?

Anonyme


Pierre Jourde s'attaque ici aux auteurs dont on se demande quelques fois d'où viens leur succès tant leurs écrits
semblent dénués d'intérêt. Panorama d'entre-deux siècle de la littérature française industrielle ou pseudo-intellectuelle.
Après une présentation du plan et de la méthode de l'ouvrage, on trouve un court chapitre consacré à Philippe Sollers grand manie-tout de l'édition en France.
Les auteurs abordés sont classés par couleurs:
- L'écriture rouge: syntaxe complexe, métaphores flamboyantes, énumérations.
Ce qui concerne Angot, Begbeider, Darrieussecq, Olivier Rolin.
- L'écriture blanche: parataxe voyante, minimalisme syntaxique, lexical et rhétorique.
Y sont classés Marie Redonnet, Jean-Philippe Toussaint, Emmanuelle Bernheim, Christian Bobin, Pascale Roze.
- L'écriture écrue: écriture des singularités, saveurs spécifiques des choses et des moments, transparence, naturel, petits objets du quotidien, sens du peu, authenticité, ineffable.
Style représenté par Pierre Autin-Grenier, Eric Holder, François de Cornière, Philippe Delerm.
Chacun de ces auteurs est analysé texte/extrait à l'appui, ce qui fait ressortir la pauvreté ou les faiblesses de chacun d'eux. C'est quelques fois assez dur mais très drôle car tellement juste et très bien écrit.
Un petit interlude est consacré à Houellebecq qu'il nomme l'individu louche car difficile à caser.
L'ouvrage fini sur la présentation de trois auteurs qui selon Jourde sont aux antipodes de tout ceux nommés et analysés, nous invitant, là aussi texte à l'appui, à les découvrir. Il s'agit de Gérard Guégan, Valère Novarina, Eric Chevillard, Jean-Pierre Richard.
Marrant, instructif, bien écrit et donc conseillé à qui souhaiterait en savoir plus ou juste se marrer.
[ Dernière édition du message le 09/05/2014 à 21:42:12 ]

Anonyme



Anonyme


Anonyme



Anonyme

intéressant... ça s'adresse plutôt aux lecteurs ou bien aux écrivains également ? j'ai pas trop envie de découvrir la médiocrité et le pompeux pour savoir ensuite comment m'en distinguer.

Anonyme

intéressant... ça s'adresse plutôt aux lecteurs ou bien aux écrivains également ?
Je pense que ça s'adresse aux deux. D'ailleurs bien que l'ouvrage avait crée une petite polémique à sa sortie, Pierre Jourde explique dans une interview que certains de ces auteurs se sont par la suite rapprochés et entretiennent même pour certains des relations cordiales avec lui.
j'ai pas trop envie de découvrir la médiocrité et le pompeux pour savoir ensuite comment m'en distinguer
Moi des auteurs qu'il descend je n'ai vraiment lu que Bobin.
La critiques et juste et bien vue, les tics bienr relevés mais ça ne m'empêchera pas de le lire pour autant.
Je conseille la conférence filmée ci-dessous au sujet de la censure littéraire en France, très éclairante sur le monde de l'édition à Paris et sur l'égo surdimensionné de Sollers avec des anecdotes carrément

[ Dernière édition du message le 09/05/2014 à 22:21:09 ]

Anonyme

grand merci pour la vidéo. ça fait plaisir d'entendre une voix s'exprimant pour la qualité littéraire contre tout le reste.

a.k.a

Ça me fait penser à ce livre, que je n'ai pas lu. Par ailleurs, Sollers est un vieux con sénile.

a.k.a

Très intéressant l'intervention de Jourde, merci !
Voyez comme il est creux ici à partir de 20 minutes (Kristeva est sa femme depuis 67) et essayez d'aller jusqu'à 23'50 pour l'entendre dire sa blague de merde : https://vimeo.com/60660013

Dr Pouet

l'égo surdimensionné de Sollers
Par ailleurs, Sollers est un vieux con sénile.
Je l'ai juste vu à la télé, mais il m'a toujours fait cette impression de gars aussi creux que prétentieux.
Pierre Jourde s'attaque ici aux auteurs dont on se demande quelques fois d'où viens leur succès tant leurs écrits semblent dénués d'intérêt. Panorama d'entre-deux siècle de la littérature française industrielle ou pseudo-intellectuelle.
Ça me fait penser au livre sur les impostures intellectuelles (= la réutilisation fumeuse en socio ou psycho de concepts de math ou physique). Il y avait des passages bien marrants aussi. D'ailleurs Kristeva y avait une bonne place ! Mais dans celui-là aussi, ça n'oblige pas non plus à jeter le bébé avec l'eau du bain.
- L'écriture rouge: syntaxe complexe, métaphores flamboyantes, énumérations.
Ce qui concerne Angot, Begbeider, Darrieussecq, Olivier Rolin.
J'ai juste lu 99F de Beigbeder. La première partie est assez marrante (d'autant qu'elle est largement auto-biographique), même si sa est très inspirée de American Psycho ; et le fond, des livres de Hunter Thompson (journalisme gonzo...)
- L'écriture blanche: parataxe voyante, minimalisme syntaxique, lexical et rhétorique.
Y sont classés Marie Redonnet, Jean-Philippe Toussaint, Emmanuelle Bernheim, Christian Bobin, Pascale Roze.
Toussaint c'est celui de La Salle de bain ? J'avais adoré le film avec Tom Novembre et Gunilla Carlsen (

- L'écriture écrue: écriture des singularités, saveurs spécifiques des choses et des moments, transparence, naturel, petits objets du quotidien, sens du peu, authenticité, ineffable.
Style représenté par Pierre Autin-Grenier, Eric Holder, François de Cornière, Philippe Delerm.
Delerm, j'ai lu la 1ère gorgée de bière. Certes c'est bref, et on peut dire "sans prétention", mais je trouve que dans son genre (= tableaux en 3 pages de petits plaisirs du quotidien), c'est super bien fait. Pas de quoi en faire un auteur majeur, mais loin d'être nul aussi.
Un petit interlude est consacré à Houellebecq qu'il nomme l'individu louche car difficile à caser.
Je n'ai lu que son "2ème après celui qui l'a rendu célèbre" : Les Particules élémentaires. Là j'avoue que la célébrité de Houellebecq est pour moi un mystère total (à part pour ses prestations médiatiques provocatrices), parce-que ça m'a semblé l'encéphalogramme plat total.



Dr Pouet

B7 m'avait signalé : http://grain-de-sel.cultureforum.net mais on ne peut plus s'y inscrire ; et il semble arrêté depuis mars dernier.
Sinon j'ai trouvé ça : https://www.etudes-litteraires.com/forum/
Mais en connaîtriez-vous d'autres ? Un genre d'AF, mais avec des débats passionnés sur des bouquins ou des auteurs, avec beaucoup de gens qui postent tous les jours ?

Anonyme

Par contre je viens de finir Grand Maître de Jim Harrison. Quelle déception. Et pourtant je suis fan d' Harrison.
Sinon, je lis en même temps:
"Tristes Tropiques" de Levy-Strauss. Ecriture très Proustienne. Erudit. J'y reviens plus tard.
"Les hommes de proie" de Edward Bunker. On est dans le bon roman noir. Une écriture et un style proche de Hammett, avec 70 ans de distance.

Anonyme

Harrison a sans doute -mal- vieilli.

Anonyme


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