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Dis moi ce que tu lis.

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Sujet de la discussion Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
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Et ça a donné un très bon film avec Schwartzenegger. redface2

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Rien à voir heureusement :bave:
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Un universitaire d'une cinquantaine d'année a du mal à satisfaire les exigences sexuelles de sa femme, jeune quadragénaire. Or il se rend compte que la jalousie le stimule particulièrement. Il va donc s'employer à mettre un "intermédiaire" entre lui et sa femme afin qu'il retrouve son ardeur.

Ce roman prend en fait la forme de deux journaux intimes: celui du mari alterne avec celui de sa femme.
Chacun des deux cachent leurs journaux respectifs mais espèrent paradoxalement que l'autre le lise et sache ainsi ce qu'ils semblent incapables de se dire.
On passe donc de l'un à l'autre et on apprécie alors la façon dont chacun d'eux a vécu tel ou tel moment, telle ou elle expérience et comment les messages sont passés.
Ce n'est peut-être pas de la très grande littérature mais c'est un des Tanizaki que j'ai préféré, qui rappel un peu "Svastika" du même auteur pour le côté ambigue et manipulateur des personnages et le mince filet porno d'esthète très très très soft qui court tout le long de l'histoire. C'est très très bien construit et je ne me suis pas ennuyé.


les-sept-couleurs-131247-250-400.jpg

1926. Catherine et Patrice, tous les deux étudiants, se rencontrent.
Elle a 18 ans et lui 20.
Ils sont amoureux et flânent dans Paris.
L'avenir est à eux.


Après Drieu La Rochelle, voilà un autre auteur douteux, enfin le doute n'est pas permis pour lui puisqu'il fut rédacteur en chef de "Je suis partout" où il écrivait sa haine des juifs, de la République, faisait l'éloge du IIIème Reich (même si il disait de "Mein Kampf": "C'est très réellement le chef-d'œuvre du crétinisme excité... Cette lecture m'a affligé.") et souhaitait la victoire de l'Allemagne nazie ainsi que la création d'un fascisme français qui ne serait pas un calque du voisin teuton.
Il fut arrêté en 1944. Bien que nombreux et prestigieux intellectuels de l'époque* appelèrent à ce qu'il soit gracié il sera fusillé en 1945.
Il me semble important que ces quelques détails bibliographiques soient précisés car ils permettent d'ôter le doute sur ce les idées de certains personnages du livre et l'auteur qui, si on ne le connaît pas, pourrait nous laisser croire que ce sont les idées du personnage qui sont décrites dans le livre, pas celle de l'écrivain.


Le livre donc.
Sept Couleurs pour sept façons de raconter une histoire et ses évolutions à travers le temps:
- Récit, pour la forme romanesque
- Lettres, pour l'échange épistolaire
- Journal, pour un point de vue
- Réflexions, pour des avis introspectifs sur divers thèmes, avis pouvant émaner indistinctement d'un deux personnages principaux sans qu'ils soient identifiés.
- Dialogue, pour la forme théâtrale en quatre scènes
- Documents, pour une vision distanciée de certains évènements par la lectures de documents trouvés chez un des protagonistes.
- Discours, pour clore.


La forme est donc originale mais cette diversité ne me permet pas de me prononcer sur la singularité de l'écrivain en terme de style, mis à part pour "Récit" qui est très bien écrit mais qui bien que très bien écrit, ne m'a embarqué aussi vite que Drieu La Rochelle, disons pas de la même manière.
Ici c'est un romantisme moins noir, sensible mais pas écorché.

Comme pour les ouvrages de Drieu La Rochelle dont j'ai parlé récemment, ne craignez pas du vomi antisémite à toutes les pages.
Il n'est question des juifs que quatre ou cinq fois, pour quelques lignes.
Par contre la fascination du décorum nazi est sans ambiguité dans "Journal" ou le personnage/auteur décrit l'attraction qu'ont sur lui l'esthétisme nazi, la discipline des jeunesses hitlériennes, les grands messes aux lueurs des torches dans les imposants lieux ou se massent foules et miliciens, cette forme d'ordre qui l'avait déjà séduit chez les fascistes de Mussolini. La vision romantique et idéalisée du fascisme.

Mais il y a du coeur aussi et des sentiments. Une histoire loin d'être niaise, mais contrastée et cohérente avec des personnages consistants. La petite histoire dans la grande.
Au final un livre plutôt agréable à lire, qui a raté de peu le Goncourt en 1939.
Je ne courrais pas après ses livres, mais je n'hésiterais pas à en relire si l'un d'entre-eux croise mon chemin.

* Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnier
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Citation :

* Paul Valéry, Paul Claudel, François Mauriac, Daniel-Rops, Albert Camus, Marcel Aymé, Jean Paulhan, Roland Dorgelès, Jean Cocteau, Colette, Arthur Honegger, Maurice de Vlaminck, Jean Anouilh, André Barsacq, Jean-Louis Barrault, Thierry Maulnier

R.Brasillach a été un des seuls (le seul ?) véritable ââârtiste à être condamné à mort et voir sa demande de grâce refusée.

De Gaulle, alors 1er ministre, a en effet refusé la grâce, que lui seul pouvait accorder. Longtemps il a été accusé d'avoir baissé son froc devant les communistes qui réclamaient la tête de Brasillach, la proximité des élections n'ayant rien arrangé.

Mais cette version n'est pas prise au sérieux par les historiens. D'une part, De Gaulle était fin lettré et cultivé, et il avait réellement lu Brasillach. Et comme le précise Kumo, dans son oeuvre y a réellement des prises de position réellement fascistes. D'autre part, Brasillach avait ouvertement et régulièrement appelé à l'assassinat de George Mandel (républicain anti-fasciste d'une droite dure -et y en avait pas des masses-, et que De Gaulle admirait).

Y a également un truc peu connu, mais qui a pesé lourd dans le refus de grâce : dans le dossier transmis à De Gaulle, il y avait une photo de Jacques Doriot en uniforme allemand, et qui présentait un physique semblable à Brasillach, en gros DG se serait planté comme une grosse buse et aurait confondu les 2 : à ce moment là la France était en prise avec les armées allemandes, et l'effet produit sur DG a été désastreux.

 

[ Dernière édition du message le 21/07/2014 à 12:39:46 ]

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Actuellement, je suis en train de lire American Gods de Neil Gaiman.

Racontant une bataille entre les anciens dieux (Nordiques, AMériniens, Indiens, en fait, même les myhtes et légendes) et les nouveaux (Internet, la Télévision, etc...).
Il s'agit plus d'un Road-Novel, en fait, mais c'est plutôt onirique et se lit tout seul.

De manière générale, Neil Gaiman est un auteur assez spécial: plus connu pour avoir écrit la série de comics Sandman (que je conseille également chaudement et qui touche certains points et idées d'American Gods)
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@ kumoboy Tanizaki, ouais ! :bravo: A peu près dans le même genre de la confession impudique, il y a Journal d'un vieux fou, que tu aimerais peut-être.
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Il est sur ma liste effectivement :bravo:
J'attends de tomber dessus en occaz'
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Hors sujet :
Citation :
Y a également un truc peu connu, mais qui a pesé lourd dans le refus de grâce : dans le dossier transmis à De Gaulle, il y avait une photo de Jacques Doriot en uniforme allemand, et qui présentait un physique semblable à Brasillach, en gros DG se serait planté comme une grosse buse et aurait confondu les 2 : à ce moment là la France était en prise avec les armées allemandes, et l'effet produit sur DG a été désastreux.

Quel numéro de Picsou Mag pour ce truc peu connu, que j'aille vérifier quand même ? Parce qu'à un moment, non pas que je te pense de mauvaise foi bien au contraire, citons ses sources, quoi, sinon ça créé des histoires de professeur des universités de classe exceptionnelle qui oublie malencontreusement de citer les piliers de l'histoire de l'art quand elle copie leurs phrases dans ses textes sur 20 ans d'intervalle, l'idiote. Il paraît qu'elle porte plainte pour diffamation, elle n'a peur de rien en plus... Si elle était médecin - bien qu'elle soit docteure - elle serait radiée de l'ordre et on la ferait chialer son serment d'Hippocrate par tous les pores de sa peau, elle aurait une réputation plaquée merde à travers le monde. J'en profite parce que je pense que cette affaire intéressera les lecteurs de ce topic. No personnal offense youtou. ;)
Pour tout dire je connais quelqu'un qui fai(sai)t son doctorat sous la direction de cette malhonnête femme et j'ai appris la chose aujourd'hui, d'où ma réaction.
Elle s'appelle Dominique Rigaux et travaille à l'université Pierre Mendès-France à Grenoble. Et elle pratique le plagiat depuis au moins 20 ans, selon les expertises de Responsable, le site dont j'ai mis le lien plus haut.
Mais bon, les Barnheim, Finkie, BHL et Minc sont toujours les grands experts de la TV/radio (peut-être pas le premier, qui s'est prétendu agrégé de philo sans vergogne, comme si ça n'allait pas se voir à un moment), en ayant pratiqué eux-même le plagiat, voire le plagiat servile. Bon, je m'arrête là, désolé pour le HS.

Merci pour cette chronique objective Kumo, tes lectures permettent de prendre de la distance sur ces oeuvres littéraires souvent décriées, parfois à raison comme tu l'expliques.:bravo:
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud

[ Dernière édition du message le 23/07/2014 à 01:50:21 ]

4209
1928264.jpg

Un matin Jane, universitaire en littérature française aux USA, reçoit un paquet.
Il contient le récit très détaillé de ses faits et gestes de ces dernières années.
Qui donc a bien pu prendre connaissance de tous ces détails et de quelle manière?



Je n'étais pas sûr de le lire mais ça m'a bien captivé.
On pourrait le qualifier de "littérature pour filles" mais ça serait un peu court
car il concerne les femmes comme les hommes et le livre met en scène des situations
dans lesquelles nous nous sommes tous plus ou moins retrouvés à un moment donné.

Le style est assez direct, clair et garanti l'attention. On ne s'ennuie donc pas.
Quelques touches d'humour bien placées, un personnage principal attachant entouré
d'autres personnages pas tous forcément approfondis, mais aux contours suffisant
pour tenir leurs places dans l'histoire. En fond il y a aussi une description d’une partie de la société américaine de cette époque (entre 95 et 2000).

Un petit reproche sur quelques maladresses syntaxiques qui m'ont quelques fois fait perdre le fil au point que je me suis vu relire certains dialogues qui me semblaient mal balisés.

Autre détail mineur mais perturbant tout de même: certaines séquences s'enchaînent sans que la mise en page
(assez serrée) m'ait permis de distinguer immédiatement que l'on était passé à une séquence différente.
Quelques astérisques auraient été judicieux.

Mais globalement, si ce n'est pas de la grande littérature, c'était un bon moment de lecture, très distrayant, grâce à un rythme maîtrisé et un récit bien construit qui fait qu'on ne lâche pas le bouquin avant d'obtenir la clé de cette intrigante énigme.


[ Dernière édition du message le 23/07/2014 à 17:46:11 ]

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Citation :

Quel numéro de Picsou Mag pour ce truc peu connu, que j'aille vérifier quand même ?

 J'ai un bouquin chez moi qui relate ça. Le bouquin est sérieux, les propos recueillis étant ceux des avocats et divers juges ou procureurs (ça parle en fait de ce qui se passe en France en 1945).

J'ignore totalement l'origine de ce bouquin, qui ressemble à un recueil Paris-Match sur la forme, mais dont tous les articles sont de très haute volée et signés par les acteurs de ce moment là, de Jacques Isorni à Jacques Duclos en passant par Mauriac ou Léon Blum ; inutile de dire que c'est une véritable mine d'or.

Ce livre s'appelle 1945 : La victoire, le temps des juges.

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Je suis tjrs sur la Tunique de Glace. Crevé le soir en ce moment, j'avance pas, mais c'est absolument magnifique! Comme chaque fois chez Vollmann, le début fait de bribes éparses et décousues commence, vers la moitié du livre, à dévoiler, en une trame absolument majestueuse, une vision des faits et gestes humains aussi étrange et originale que parfaitement convaincante!
Un résumé de lecture le 31 Août au plus tard, promis!

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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J'ai commencé mais ça ne m'a pas intéressé, ni le fond ni la forme.
Pour le moment je l'ai laissé de côté.
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1994.
Max a un peu plus de 80 ans.
Son fils vit à La Paz, sa fille à Tokyo avec son mari et ses deux enfants.
Telma, sa femme, est morte il y a un an.
Il souhaite lui faire honneur et décide de commander son portrait à un peintre.
Il en sélectionne quelques-uns dans l'annuaire, qu'il va voir avec des photos de son épouse.


Petit roman que j'ai pris à l'intuition et force est de constater qu'elle ne m'a pas trompé.
Le livre s'ouvre par une lettre de Max à sa fille et en a peine une page et demi j'ai été
conquis par le personnage à la fois candide, impulsif, cynique, drôle avec les tics de politesse
de ces vieilles gens qui ne veulent pas déranger.

C'est très bien écrit avec une réflexion sur la vieillesse et la mort toute en finesse, sans aucune caricature excessivement positive ou négative.
Il y a aussi les souvenirs, le joies, les regrets mais tout ça ne tombe jamais dans un simplisme béat.
C'est juste réaliste. Avec de bons acteurs et un bon réalisateur on en tirerait probablement un beau film.
Belle petite surprise dans tous les cas.

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Quelque part Amérique du Sud, Aureliano Buendia est sur le point de se faire fusiller. Il se remémore alors une épisode de son enfance en compagnie de son père. A partir de se souvenir se déroule les péripéties passées de la famille Buendia.

Connement j'ai longtemps pensé qu'au vu du titre du livre, ce dernier devait renfermer les réflexions métaphysiques d'un personnage isolé.
Si vous croyez ça encore aujourd'hui sachez que ce n'est pas ça du tout.
Il s'agit en fait de l'histoire de plusieurs générations de la famille Buendia entre la fin du XVIIIème et jusqu'au début du XXème dans un village perdu.
Village qui avec le temps se voit confronter à l'arrivée du moderne, religion catholique et division politiques comprises. Ces nouveaux dogmes n'effaceront cependant pas les croyances et rites magiques qui illuminent régulièrement le récit.
Le style n'est pas lourd et la lecture est facile.

Or si ça démarre sur les chapeaux de roues et ce, sur les 250 premières pages, les 200 dernières s'avèrent pénibles tant tout cela se délite et traîne en longueur. Il y a bien quelques épiphénomènes qui viennent éveiller un peu le lecteur, mais ce sera de courte durée.
Je me suis perdu dans les errements révolutionnaires de certains membres de la famille et dans la confusion d'innombrables oncles, tantes, enfants, petit-enfants portant souvent les mêmes noms que leurs parents ou grand-parents.
J'ai aussi fini par m'agacer de certains destins interminables entre des couples qui se font et se défont et se répètent de générations en générations.
Au final je me suis ennuyé pour finalement perdre mon attention et mon intérêt, ce qui a rendu la fin de la lecture très pénible.


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Ah Garcia Marquez ! C'est vrai que c'est joli, poétique, plein d'inventivité, avec cette truculence propre à l'Amérique du Sud. En même temps, quand le roman devient fleuvesque et que l'attention n'est plus relancée, ouais, ça peut ennuyer ;) Je l'ai lu ya vingt ans, quand j'étais en pleine boulimie d'Amérique du Sud, justement.
Il a aussi commis "L'amour aux temps du choléra" qui devrait peut-être te faire le même effet que les 100 ans :) Il ya aussi le célèbre Chronique d'une mort annoncée, plus resserré, et que tu apprécierais peut-être davantage sur tout le bouquin.
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Le fait qu'on ait ici reparlé de Brasillach m'a redonné envie de lire le premier roman de Barjavel, Ravage, écrit en 1942, alors qu'il était journaliste à Je suis partout, journal ouvertement raciste, xénophobe, et collaborationniste, dirigé par Brasillach.

Je l'ai justement relu à l'aune de ça, en remettant le bouquin dans le contexte de son écriture : la France occupée par les teutons, avec son auteur travaillant poru un journal qui leur lèche le fion, et qui a la langue brune, pour aller avec les chemises de même couleur.

J'avais toujours trouvé la fin douteuse, même quand j'avais lu le bouquin encore enfant. Je savais pas vraiment pourquoi, mais maintenant oui : la fin est ouvertement une ode au Maréchal et à la devise travail famille patrie.

Mais chose que j'avais jamais vraiment remarquée, le reste du bouquin itou, et sa profession de foi fasciste est à gerber : l'individualisme ne doit pas exister et être tué, seul le groupe compte, et dans ce groupe le fuhrerprinzip prévaut.

Attention, c'est pas moi qui imagine ça, Barjavel le dit textuellement (même si le mot fuhrerprinzip n'est pas employé).

Avec en prime une délirante mysoginie, la femme n'étant qu'un morceau de viande destiné à procréer, et en dehors de ça à s'occuper de son mari.

Sans parler du refus total du progrès et de l'apologie du conservatisme moral et scientifique.

je comprends pas pourquoi on a autant fait chier Céline, qui dans la vie quotidienne était un bon antisémite, mais dont les bouquins étaient à l'opposé, alors que là dans Ravage, rarement les théories fascistes auront trouvé une telle tribune.

 

[ Dernière édition du message le 04/08/2014 à 18:09:59 ]

4217

On a surtout fait chier Céline à cause de son style qui mettait au sol tous les autres de son époque et même ceux d'après.

D'ailleurs ça date pas du tout de ses pamphlets ( bien commode alibi indiscutable pour le rayer ) mais bien d'avant. " Voyage ..." accueilli à moitié de travers, à moitié fasciné et " Mort à Crédit " assassiné presque entièrement. C'est même de là ses grosses colères.

Par contre, Bargavel, j'ai lu ça petit, j'avais pas trop capté... Ni retenu grand chose.

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

4218

Citation :

Par contre, Bargavel, j'ai lu ça petit, j'avais pas trop capté... Ni retenu grand chose.

 Ca prend un J. Si tu remplaces les J par des G on va t'appeler Gackbrelle.

 

Citation :

On a surtout fait chier Céline à cause de son style

 Alors qu'on a rien dit sur son antisémitisme virulent.

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Ravage, j'ai entamé l'année dernière mais il m'est tombé des mains au bout de 50 pages. Chiant, malsain.
J'avais par contre adoré la nuit des temps.

 

 

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ouais, ravage a de graves défauts que la nuit des temps n'a pas du tout.

+0.5 avec youtou sur le côté maréchalnousvoila de ravage.

[ Dernière édition du message le 05/08/2014 à 14:32:36 ]

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http://alarm-asso.fr/clam-arch/IMG/arton760.jpg?1363994887

Commandé chez Traumax, il y a quelques temps :bravo:

L'auteur est un ponte (actuellement retraité) de l’éthologie.
A l'aune d'une expérience inédite de domestication d'une louve en milieu urbain, il fait le point sur les connaissances accumulées sur les canidés (chiens et loups) et leurs étroites relation avec le développement de la civilisation humaine.

S'appuyant sur ses nombreuses connaissances acquises lors de sa carrières, cette expérience assez originale, mais aussi toutes les dernières publications sur le sujet, l'auteur nous dresse un portrait assez original de l'évolution du loup en chien et de quelles façons il est proche de l'homme.

Démystifiant énormément d'idées reçues, il prouve que le chien est le compagnon de l'homme depuis plus longtemps qu'on l'a d'abord cru et il explique toute l'admiration qu'il a pour le loup en disséquant point par point son mode de vie.
Champion de l'altruisme et de la sociabilisation, Canis Lupus est aussi un fin gestionnaire de son environnement.

Les points positifs de ce livre:
-état des lieux actualisé des connaissances en terme d’anthropologie, de psychologie, de génétique, etc.. Très complet et instructif.
-Style simple mais agréable et précis.

Les points négatifs:
-Parfois trop subjectif, l'auteur digresse à loisirs vers des considérations plus politiques ou sociologiques, vis à vis du traitement des animaux ou de la culture guerrière de l’espèce humaine qu'il ne semble pas particulièrement porter dans son coeur.
-L'expérience menée avec Kamala n'est en fait que peu traitée et de manière anecdotique, toujours pour élargir vers un sujet plus large. LE titre est donc un peu mensongé.

Au final, un livre très intéressant qui m'a permis de remettre à plat mes connaissances sur le sujet.

 

 

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Cet été j'ai lu "Après la guerre", de Hervé LeCorre

L'histoire se passe à Bordeau dans les années 50, une guerre vient de se terminer et une autre commence déjà en Algérie. Dans ce climat là on a le commissaire Darlac, flic pourrit qui en a bien croqué pendant l'occupation, Daniel dont les parents sont disparus dans les camps et qui vient de se faire appeler pour partir en Algérie, et un étranger qui laissera quelques corps froids sous son passage.

Très très bon bouquin écrit dans un style qui rappelle énormément celui de ce bon vieux Alphonse Boudard.
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Grand chercheur et excellent pédagogue, Richard Feynman fait ici de son mieux pour nous expliquer ce qu'est l'électrodynamique quantique, ou les interactions matière/lumière à travers quatre conférences retranscrites.
Avec des exemples clairs il vous prends par la main. Si vous ne comprenez pas le texte regardez les diagrammes ou reportez-vous à quelques-unes des formules et équations notées ici et là.
Bref il y en a pour les littéraires, les matheux ou ceux qui préfèrent les images :-D

J'étais déjà un peu rencardé sur deux ou trois points et ça aidé. Cela dit certains aspects restent trop complexes malgré les trésors de pédagogie développés par l'auteur.
Il faut lire et relire et surtout être bien concentré, ne pas aller trop vite.

Très minuscule bémol: les diagrammes dont il est question dans les textes sont souvent sur la page suivante, alors qu'on souhaiterais quelques fois qu'ils soient sur la même page et l'avoir ainsi sous les yeux.

[ Dernière édition du message le 12/08/2014 à 13:49:47 ]

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http://www.u-zine.org/cover/toolreflets

Pas vraiment d'la haute littérature mais bien foutu :bave: (en attendant un futur album :???:).

  

"8 milliards de malades mentaux, naufragés sur le même radeau" - LOFO'

 

 

4225
Un futur album, c'est pas pour tout de suite apparemment, avec leur problème juridique actuel...