Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
Anonyme
Ha on m'en avait déjà parlé de la descente aux enfers, pis ça m'était sorti de la tête. Je cours l'acheter.
Heldon jazzyTron
Ignorance déplorable de ma part envers Lovecraft qui écrit bien mieux que sa réputation pourrait laisser entendre. Disons encore un dont les disciples ne contribuent pas forcément à donner une super image à sa plume fabuleuse, le style m'a emballé de suite et - ignare musicos que je suis - j'avais jsute lu l'appel de Chthulu.
Là j'ai lu d'une traître (c'est très court, à peu près 120 pages) "celui qui chuchotait dans les ténèbres".
Rhaa que c'est bien.
La vie, c'est comme un train de montagne
Anonyme
Heldon jazzyTron
La vie, c'est comme un train de montagne
Unlucky Lad
Les Montagnes Hallucinés...
Y'en as un peu trop en fait...
Là en ce moment, je suis en train de lire Illuminatus:
Truc bien barré qui mélange Conspiration, Satanisme, Enquête Policière et Absurde...
Vraiment dommage que ce ne soit pas traduit intégralement en français (je le lis en VO, mais le narrateur change en milieu de phrase, c'est parfois dur à lire...)
Jackbrelle
" Platteforme " Oulebeque. ![]()
Haha c'est déprimant ou drôle, je sais pas, c'est écrit mou mais je continue k même donc on dira que ça va.
Y fait pas bcp d'effort pour que ça vive... Bandage mou cohérent quoi. Forme informe pour fond diffus.
( Mais j'entends sa voix geignarde-sympathique tordue comme un musique d'ascenseur qui me change d'étage ).
Sans plus.
Après Gunzig c'est un peu raplapla-blasé-pathétique...
Je sais pas si je vais le finir.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
Dr Pouet
C'est moins raffiné que Maigret (ça n'a rien à voir en fait), mais c'est marrant.
[ Dernière édition du message le 12/04/2015 à 01:00:00 ]
Jackbrelle
Oui, raffiné, c'est pas. ![]()
![]()
Attention que le type en faisait un par mois, y en a des bien et d'autres nazes...
A l'inverse de bcp, son meilleur ( à mon avis ) se situe vers le milieu de son parcourt, je dirais entre 68 et 80, avant ça se cherche et après y a un système sans surprise...
A essayer aussi ceux qui sont sans le commissaire SA, " Le Mari De Léon ", Les clefs Du Pouvoir Sont Dans La Boite à Gant " et " La Vieille Qui marchait Dans La Mer ", les deux dernier devenus des film pas dégueu... Un peu plus près de la vie réelle mais très bons et bien bandant aussi.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 12/04/2015 à 02:53:56 ]
Anonyme
Jackbrelle
Citation de : djPessoa
Le thème revient souvent : aurais-tu des problèmes d'érection, Jackbrelle ? ^^
Seulement avec toi... ![]()
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
Heldon jazzyTron
Forme informe pour fond diffus.
Pourquoi j'ai la voix de Thiefaine, de Bashung, et dans un autre genre Eros Necropsique en tête quand j'ai lu cette phrase ?
Ca sonne en tout cas.. J'aime bien
Moi je découvre San-Antonio,
Oh oh... j'ai découvert ça à 13 ans, et en effet y'a des hauts et des bas. Résilles souvent.
Un qui m'a marqué, j'en pleurais de rire, c'était "L'archipel des Malotrus".
La vie, c'est comme un train de montagne
[ Dernière édition du message le 12/04/2015 à 14:45:35 ]
Jackbrelle
Serviteur.
Pour les Sana, de mémoire: " Sucette Boulevard ", " Je suis comme ça ", " Remets ton slip, gondolier "...
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
Anonyme
pour l'instant je suis toujours tombé sur des SanA qui m'ont déçu (quoi, tout ça pour ça !).
Anonyme
Une douzaine de nouvelles plutôt sympathiques et agréables à lire.
Forme imparable mais fond un peu décevant. Les extraits lus ici et là faisaient
très envie, mais une lecture intégrale m'a un peu laissé sur ma faim.

Dans une France qui semble être fraîchement sortie d'une guerre civile ou d'une forme de déclin social majeur, des bandes philosophico-politiques s'affrontent à coups de fusil, de Smith&Wesson, de fusils mitrailleurs et de kalachnikov, en marge d'un pays en lente reconstruction dans lequel, l'appareil d'état n'a pas encore tout repris en main.
Julius Puech est le chef de la Fraction Armée Spinoziste. En camion, moto ou voitures ils sillonnent la France afin d'éliminer les factions ennemies ou s'allier avec celles ayant les mêmes objectifs.
La brève introduction nous informe que le roman a été initialement écrit en 1979, mais ne sera publié que près de dix ans plus tard. Celui qui s'imaginait pas auteur n'ayant au départ aucune intention d'être publié.
L'ambiance est assez proche de Mad Max, et l'idée d'en faire un film a été dans les cartons
à une certaine époque.
L'univers et les personnages sont très réussis et on sens bien les années 70/80 d'un point de vue idéologique et de l'esthétique punk mais j'ai tout de même trouvé ça un peu brouillon.
Il manque selon moi une réelle assise, une direction.
On passe d'une baston ou une fusillade à une autre mais finalement les raisons restent floues.
Idem pour le fond très diffus. J'ai quelques fois eu du mal à m'intéresser au propos.
La forme par contre est vraiment plaisante. Poésie noire, cynique, drôle et sens de la formule
qui fait mouche et de très bonnes idées. Rien que pour ça l'oeuvre vaut le coup d'être lue.
Dans les deux cas les ouvrages sont classés en Policier, mais je n'ai pas vu le rapport avec ce genre
littéraire.
[ Dernière édition du message le 12/04/2015 à 16:32:15 ]
Anonyme
Allemagne, toute fin du XIXème/début XXème Émil Sinclair a 10 ans.
Il vit dans un foyer aisé dans lequel règnent manières polies, mains propres et prières, ce qu'il appel
le monde de lumière.
Mais par l'intermédiaire de la bonne de la maison, qui amène avec elle les faits et méfaits de l'extérieur, il comprend que "dehors" c'est le monde obscure, sombre, sale et violent, le monde des meurtres, des vols...qu'il lui suffit de franchir la porte pour être sûr de voir le Diable en embuscade quelque part.
Un jour, bien conscient de son statut de privilégié à l'école publique, il se met à fréquenter quelques mauvais élèves
dans le but de leur montrer qu'il n'est pas qu'un "gosse de riche".
Relatant alors une anecdote inventée qui met en valeur sa bravoure en même temps qu'une certaine forme de délinquance
il se trouve alors pris dans un piège via une mise à l'épreuve.
Je ne savais pas quoi lire et comme d'habitude dans ce cas, j'embarque cinq ou six bouquins; je commence la lecture de chacun d'eux; je lis celui qui m'embarque.
Hermann Hesse est le seul auteur que je prends le temps de relire de temps en temps, et ça marche toujours !!!
Cette nouvelle lecture avait un côté "je suis dans mes pantoufles" mais tout de même, chez Hermann Hesse ça n'a rien
de pantouflard au sens où la lecture sera sans incidence.
Comme souvent, selon l'âge de lecture, l'expérience aidant, il y aura du nouveau à prendre.
Vingt ans me sépare de la première lecture de cet ouvrage et je l'apprécie différemment, plus encore.
Roman d'initiation comme souvent chez l'auteur, avec une mystique fine, nimbée d'analyses symboliques jungiennes, essayant humblement de défaire un tant soit peu les intrications du bien et du mal.
Cela vous soufflera peut-être quelques idées si le propos vous intéresse.
C'est les vacances et si ils ont le temps ça intéressera peut-être vos adolescent(e)s,
malgré un décalage de temps, d'espace et de références culturelles (mythe d'Abel et Caïn, la divinité Abraxas cependant expliqués).
Le style peut sembler lourd, mais ça se lit facilement.
le reverend
J'avais pas encore lu, la critique de Youtou m'a donné envie
En revanche, je lis dans le métro et la version que j'ai est pas vraiment pratique : plus de 1000 pages en format poche, pas simple à tenir quand on voyage debout. Du coup, j'avance pas vite (j'en suis qu'au début là, et c'est déjà assez prenant...)
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Jackbrelle
Je reviens un peu sur Houelebecque " Plateforme ", j'ai changé d'avis c'est pas si mou, ça a vraiment pris son temps pour attraper son souffle...
Le Michel, ( son héro mais c'est très lui ), quadra dépressif aveuglé par sa lucidité, voyage et donne une sociologie hilarante du touriste européen qui traîne sa nouille... Revenu à Paris il tombe... AMOUREUX!!!
D'une dame bossant dans les voyages à aux niveau, ils baisent et s'AMUSENT!!!
( Si si, Houellebecque! )
Et moi, aussi. C'est bien froidement analysé et le comique vient autant de la critique du troupeau pathétique humain touristique ( ou autochtones vendus aux premiers ) que de l'auto-dérision dépressive du dépressif ( J'ai toujours en plus sa voix geignarde articulé en mollusque ) contre-balancé par cet amour un peu Oui-Oui+du cul.
Y a bien " 2 parties "... Y a un turbo à la deuxième ( alors que c'est de la moule au premier
)
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[ Dernière édition du message le 17/04/2015 à 12:37:39 ]
Anonyme
(dédicace JB et Heldon)
[ Dernière édition du message le 17/04/2015 à 12:44:42 ]
Jackbrelle
Stun bouquin?
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Anonyme
Jackbrelle
OK.
C'est un peu chiant que ce soit la lotterie avec Sana... Bon, c'est pas cher... ![]()
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 17/04/2015 à 13:00:41 ]
oryjen
Concis.
Décape en profondeur.
Retourne un certain nombre de notions qui, très bizarrement finalement, semblent aller de soi.
Un (bon) génie (sans bouillir).
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
même, avis, mais tu t'en doutes bien.
[ Dernière édition du message le 18/04/2015 à 08:58:48 ]
.: Odon Quelconque :.
je suis en train de le finir.
Chez les Rabhi, il y en a pour tous les goûts :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moteur_MCE-5
« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)
Anonyme
La guerre est loin de cette petite ville de Hongrie.
Abel, Tibor, Ernö et Belà viennent de passer les épreuves du baccalauréat et forment une bande
dans laquelle rien de ce qui est dit, pensé ou fait doit rappeler ce que font les adultes.
Si il n'y a rien à dire sur le style, je dois tout de même dire qu'une fois passé le premier tiers
du livre je me suis pas mal ennuyé et j'ai péniblement traîné pour arriver à la fin.
Je n'ai pas bien saisi le fond de l'ouvrage à force de noyades dans des longueurs alourdies
par un rythme lent irrégulier.
Habituellement j'aime bien Sandor Marai, mais là je me suis ennuyé ferme.
[ Dernière édition du message le 19/04/2015 à 19:27:57 ]
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