Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
cyar
Un classique que je n'avais jamais lu.
Le livre est partagé en 2 parties. La premières présente de façon détaillée la société futuriste basée sur le "bonheur" collectiviste qu'est devenu l'humanité. On s'ennuie un peu dans cette présentation assez froide du Londres post Ford.
La deuxième partie s'attarde sur 3 personnages dont un "sauvage" qui n'a pas été formaté par cette société moderne et déshumanisée.
Le fond est finalement une critique acerbe de la modernité, de la courses au bonheur à tous prix et m'a évoqué le Candide de Voltaire. Le retour à la terre, au vrai, avec ses duretés et ses plaisirs simples, semble être la voie à choisir pour l'auteur.
Je suis assez d'accord avec ça.
Livre intéressant mais je m'attendais à un monument stylistique,alors que je n'ai pas trouvé ça si bien construit.
Jackbrelle
Et en plus automatiquement: ![]()
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Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
Anonyme
Alors qu'il venait de finir son noviciat au sein de l'Ordre, H.H rejoignait ensuite un groupe de pèlerins en route pour l'Orient, chacun pour des raisons et des but différents. Le voyage s'effectue avec des repères initiatiques dans l'espace mais aussi dans le temps.
Aussi le groupe fait-il des haltes dans divers siècles.
Bien des années plus tard, alors que H.H tente de coucher ce voyage par écrit il se rend compte que sa mémoire lui fait défaut. Bien sûr il y a les règles de l'Ordre qu'il ne peut dévoiler, mais tout de même certains épisodes ont mystérieusement disparus de son cerveau, d'autres lui semblent difficiles à traduire en mots.
Mais qu'y a-t-il de réel dans tout cela?
Entre philosophie, alchimie, surréalisme, poésie et mystique, ce court roman d'Hermann Hesse n'intéressera peut-être que ceux qui connaissent déjà ses oeuvres majeures.
Il m'avait laissé un souvenir assez flou depuis la première lecture il y a bien longtemps.
C'est un peu plus net aujourd'hui mais ça ne m'a pas totalement convaincu malgré quelques passages brillants.
oryjen
Un certain "ordre", bien réel, s'occupe en effet de répandre certaines histoires-enseignements; mais j'ignorais que Hermann Hesse en fît partie...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
C'est peut-être un syncrétisme idéal, effectivement présenté comme une fiction.
Peut-être un fond maçonnique?
Je ne crois cependant pas que Hermann Hesse ait réellement adhéré à une confrérie.
Il semblerait plutôt qu'il ait pioché un peu partout, par intérêt personnel.
Ce qui a donné matière à de multiples romans initiatiques.
[ Dernière édition du message le 21/04/2015 à 14:23:30 ]
Anonyme
je ne vois pas HH "rentrer dans les ordres" ; un homme qui écrit "le loup des steppes" est plutôt du côté de la liberté.
Anonyme
c'était juste pour la formule que je le disais.
edit : on s'est compris !
[ Dernière édition du message le 21/04/2015 à 15:15:54 ]
Anonyme
J'ai effacé du coup.
oryjen
Hi hi.
Assez "borgesien" finalement, comme posture...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 21/04/2015 à 19:06:57 ]
Anonyme
assez complotiste, ta posture.
tu n'as rien lu, tu te bases sur un message de kumo en l'interprétant à ta manière.
Dr Pouet
Dommage que le résultat soit mitigé.
oryjen
tu n'as rien lu
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
Oui je vois le ressort dramatique: Il existerait un Ordre chapeautant l'activité humaine, l'orientant de toute éternité, etc...
Pas du tout en fait. L'Ordre du livre ne chapeaute que lui-même et ceux qui y adhèrent, afin que ces derniers soient initiés à eux-mêmes et leurs natures profondes.
C'est vraiment l'idée d'initiation mais sans main mise sur le monde.
Anonyme
Hors sujet :
et voilà, j'aurais dû parier avec toi, ory...
Anonyme
Présentation de l'éditeur:
En 2130, les radars terrestres repèrent un gigantesque cylindre qui pénètre dans le Système solaire. D'abord identifié comme l'astéroïde 31/439, on lui attribue le nom Rama en hommage au prince hindou Rama (« les astronomes [ayant] depuis longtemps épuisé la mythologie grecque et romaine3 »), quand on réalise que son envergure de 50 km de long par 20 km de diamètre et sa perfection impliquent nécessairement une origine extraterrestre.
L'équipe du vaisseau Endeavour, en mission de routine avant la découverte, est chargée d'aller à la rencontre du vaisseau, qui a déjà atteint l'orbite de Vénus, pour l'explorer.
J'ai trouvé ce livre vraiment épatant de par son minimalisme.
Pas de sabres laser, pas de combats éreintants avec des multitudes d'extra-terrestres divers justement affamés de chaire humaine, pas de poursuites haletantes de vaisseaux à des vitesses hallucinantes etc etc...non ici, même si les personnages (bien construits) transpirent et s'effrayent, presque tout est calme, sobre, épuré mais complexe pourtant.
Car mettre le pied dans un environnement non seulement extra-terrestre mais en plus situé dans l'espace
promet un sacré bouleversement des référentiels par ailleurs très bien rendu. On avance vraiment au rythme de l'équipe et on ne s'ennuie jamais. Le "peu d'action" donne aux découvertes successives toutes leurs valeurs et rendent le récit palpable à plusieurs niveaux.
Attention vrai spoiler:
Pour rester dans cette idée de minimalisme, dans les descriptions de Rama pas d'architectures fantaisistes, bien que la structure soit déroutante et singulière. Ici tout est courbes, perspectives profondes, ombres et lumières, gigantisme, transparences, miroirs et réflection, écho...c'est simple ça donne envie de peindre ou de dessiner; de se représenter les formes et les lumières; de représenter Rama avec 4 ou 5 couleurs maximum, noir et blanc compris.
Bon j'imagine bien que le livre peut sembler ennuyeux et le style un rien froid malgré quelques phrases assez amusantes (on s'amuse de peu dans ce genre de situation), n'aide pas. Mais pour le savoir il faut essayer.
J'ai vraiment apprécié le fait qu'on se retrouve vite au fait.
Rien de pire que les bouquins qui commencent page 50.
Seul point négatif: la couverture du livre réellement moche.
Celle de Chris Foss était pourtant tellement réussie.
Pour un petit trip SF (pour"soft-fiction") dépaysant, prenez rendez-vous avec Rama !!!
[ Dernière édition du message le 23/04/2015 à 21:08:07 ]
.: Odon Quelconque :.
Dans mon souvenir, les suites sont très dispensables. Comme souvent.
« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)
Anonyme
du même auteur, "les enfants d'Icare" ne m'avait pas emballé.
Anonyme

Sur la planète religieuse d'Amel, fruit d'une Trêve Oecuménique, toutes les religions
se côtoient. La mouvance des Prêtres de Psi a comme objectif de créer un Dieu.
Ailleurs, Lewis Orne commence son travail pour le service Redécouverte & Ré-éducation de l'Empire Galactique.
En effet, après ce qui a été appelé La Guerre des Marches, l'Empire a pour soucis de répertorier les planètes
susceptibles d'abriter des mouvements séparatistes ayant le projet de raviver des foyer hostiles et mettre la paix
en péril.
Les agents comme Lewis Orne ont pour mission de sonder ces planètes et d'y déceler les éventuelles entreprises guerrières. Une fois un de ces cas avéré,c'est le service Investigation & Normalisation qui intervient soit sous la forme d'une force d'occupation soit par la destruction pure et simple d'une planète.
Les deux services sont souvent en conflits. Pris entre les divers feux d'intérêts politiques, l'un et l'autre
entretiennent des soupçons réciproques sur la nature des missions et des agents.
Lewis Orne est un excellent élément, à l'esprit d'analyse très fine, quelque part entre Sherlock Holmes et le nexialiste de Van Voght. Il ignore cependant beaucoup de ces jeux et intrigues politiques.
Lors d'une mission il va se cependant se trouver dans une situation qu'il n'aurait jamais imaginée.
C'est sous-titré "Prélude à Dune", mais malgré quelques traits ça n'a rien à voir.
Certainement un argument de vente un peu excessif.
Cela dit le livre m'a vraiment emballé. Entre psychologie, anthropologie, philosophie, religion, mystique et politique avec une petite touche épique on a droit à un cocktail épatant qui tient en haleine.
Frank Herbert semble maîtriser ou au moins connaître un tas de disciplines et sait les rassembler pour construire un récit aux résonances multiples tout en restant cohérent et sans jamais céder à la facilité.
Comme souvent dans Dune, chaque chapitre commence par une citation en exergue, issue de livres imaginaires
qui sembleraient pourtant pouvoir exister tant le propos fait sens.
Dans le récit aussi certaines analyses pertinentes sur les rapports entre l'homme et son rapport à la religion méritent aussi que l'on s'y attarde.
La forme est plaisante (quelques traits d'humour viennent un tant soit peu alléger le fond) rendant la lecture facile, ce qui peut être nécessaire vu le rayonnement du fond.
250 petites pages pour se distraire tout en s'interrogeant à de multiples niveaux.
Oryjen> si tu lis ce message: ce livre t'intéressera probablement
[ Dernière édition du message le 01/05/2015 à 22:10:31 ]
Anonyme
merci!
Anonyme
Citation :
Dans mon souvenir, les suites sont très dispensables. Comme souvent.
Yep, je les ai relues y a pas longtemps (javé lu ça ado), et pour tout dire j'ai même pas fini tellement c'était la foire à la saucisse. Vraiment très moyen et convenu. Et tout auteur mettant en scène jeanne d'arc ou aliénor d'aquitaine dans un roman de SF devrait subir le pal.
Citation :
du même auteur, "les enfants d'Icare" ne m'avait pas emballé.
Trahison ! C'est son meilleur bouquin, avec Chants de la Terre lointaine (le titre pète un peu plus en anglais).
Anonyme
J'ai aussi relu Let The Right One In pour la 3ème fois, c'est le bouquin qui a inspiré l'excellent film Morse, très Stephen Kingien, ceux qui ont aimé le film devraient apprécier d'autant plus que le livre apporte beaucoup de détails (forcément) très intéressants, notamment tout un pan de l'histoire qui avait été enlevé du film.
Anonyme
(par Kumo il me semble)
Oui c'était bien moi. Merci pour le retour.

L'auteur part au Japon en février 2007, l'idée étant de faire à vélo le tour de Shikoku, la plus petite des grandes îles de l'archipel et la moins peuplée aussi.
Ça commence assez bien mais pour ce qui me concerne j'ai attendu un climax ou quelque chose, mais rien.
Le gars enchaîne petites et grandes galères à vélo, constamment en proie à la pluie, au vent, au brouillard, aux petites routes pourries ou aux grandes encombrées.
Quelques petits hôtels pourris pour un seul très bien. Bouffe généralement pas terrible dans des gargotes vides à cette saisons et ces altitudes.
Ne parlant pas japonais la communication n'est pas aisée et donc rare.
On se dit que la magie opérera malgré tout et que l'humain trouvera son chemin grâce au mains, aux yeux et deux trois bricoles griffonnées ici ou là, mais non.
Les torts sont cependant partagés.
Il croise donc bien des autochtones mais il ne tire rien que l'on puisse lire dans l'ouvrage.
On ne demande pas à tout le monde d'être Bouvier, Ollivier ou Tesson, mais là on n'apprends vraiment
pas grand chose alors qu'il y en avait peut-être des choses à tirer de ce Japon éloigné des cartes postales
et des clichés.
Encore faut-il s'intéresser au pays et c'est peut-être là que le bouquin pèche, car sur les 17 chapitres il y en a (sous forme de flashback), un consacré à un voyage en Finlande et un autre à son tour des Pyrénées.
Euuuuh ouais...on avait dit le Japon non?
Au fond je n'ai pas bien compris ce qui a poussé ce type à faire ce road-trip au Japon, mais une chose est sûre: ça ne fait pas envie et j'ai fini par m'emmerder.
Pas inventif mais plutôt bien écrit et agréable à lire j'ai quand même ressenti de la confusion plusieurs fois, obligé de revenir en arrière dans le paragraphe pour savoir de quoi il parle, si il a changé de sujet, si c'est le jour ou la nuit etc etc...
Une seule image vaut mieux que 1000 mots, et l'image pour ce livre (outre la magnifique photo de couverture prise sur place par l'auteur) serait pour ce qui me concerne:
[ Dernière édition du message le 04/05/2015 à 21:09:36 ]
cyar
Anonyme
oryjen
Moi au bout de 3 chapitres si ça me gave trop ça finit dans le seau de déchets pour l'allumage du poêle.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 05/05/2015 à 10:16:43 ]
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