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Dis moi ce que tu lis.

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Sujet de la discussion Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
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Je commence « Le chemin des âmes » de Joseph Boyden, ça a l’air très bien. D’ailleurs plusieurs lecteurs de confiance m’en ont dit beaucoup de bien.

C’est un mélange de flash back de soldat de la guerre 14 et de retour au pays, sachant que le héros est un amérindien canadien. Bonne traduction.
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orimo-comme-la-lune.png

Comme la Lune au milieu de l'eau
Yoko Orimo
2018

Après plusieurs semaines à me battre avec des livres de philosophie traitant de l'ontologie (Frédéric Nef) dont je suis sorti à peine mieux renseigné qu'au début des lectures. À picorer sans me presser et avec grand plaisir dans certaines oeuvres poético-mystiques persanes (Rûmi, Rûzbehân) j'ai trouvé ce livre de Yoko Orimo au détour d'un rayon.

Éh bien il vaut sacrément le détour ! À la fois concis et complet il ouvre bien des pistes de réflexion et propose des visions intéressantes du rapport au monde, à la Nature, au Temps et à l'art dans la culture japonaise. Pour étayer son propos, l'auteure se sert allégrement de l'angle offert par le fondateur du zen soto au Japon Maître Dogen (1200 - 1253), et son principal ouvrage le Shobogenzo. L'auteure a traduit ce dernier en français disponible en 8 volumes. Il ne faut donc pas être dupe, et on sent un peu la promo' un peu masquée de l'oeuvre. Ce qui n'enlève rien à la qualité de cet ouvrage que je recommande à tous ceux que la question intéresse, indépendamment du prisme japonais.
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le-pub-des-gentlemen-2200605.jpeg

« L’Humeur vagabonde », de Antoine Blondin

Un jeune homme vivant à la campagne se lasse de sa vie champêtre et part pour la capitale, où il compte y mener une vie plus trépidante. Évidemment les choses ne se passent pas exactement comme il l’espérait.

Cette trame est avant tout l’occasion d’une série de portraits, citadins ou ruraux, riches ou pauvres... plein de personnages bien trempés, et décrits dans un beau style. Il y a quand même aussi un beau rebondissement de l’histoire.

Bref, j’ai bien aimé !
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J'avais essayé "Un singe en Hiver" mais je n'avais pas accroché. Peut-être celui-ci passerait-il mieux.
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Jai toujours eu envie de lire Antoine Blondin, car le personnage metait pasmaldutout sympathique et même éminemment.
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J'ai lu il y a très longtemps "Les enfants du bon dieu".
je me rappelle d'un bon moment de lecture mais le livre ne m'a pas laissé une grande empreinte. Je crois me souvenir que derrière une écriture sympa et des thèmes légers, il y a pas de cynisme et les personnages sont un peu désabusés.

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

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Oui j’ai trouvé aussi une certaine dose de cynisme chez Antoine Blondin.

Beaucoup moins que dans La Jument verte, néanmoins.
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La-disparition-de-Stephanie-Mailer.jpg

J'avais aimé La vérité sur l'affaire Harry Quebert, disons que cela m'avait distrait.
Donc nouveau roman policier d'un écrivain à la mode : ce qui est vraiment dommage c'est qu'il y a plein de bonnes idées mais alors la mise en forme.:(((
Déjà, l'histoire est racontée du point de vue de différents protagonistes, mais qui s'expriment tous avec le même style, les mêmes mots, on dirait la même personne qui parle...
Les dialogues sont nuls, c'est d'un pathétique. Qui dans des circonstances pareilles s'exprimeraient comme ça?
Les flics, on leur mettraient des baffes tellement ils posent pas de questions aux suspects.:((
Et puis bon, je pense qu'il y avaient d'autres choix à faire quand au dénouement.
Bref, de vraies bonnes idées bien gâchées.


 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

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Je suis en train de terminer Persuasion de Jane Austen. J'avais adoré Orgueil et Préjugés. Plutot aimé Raison et Sentiments. Par contre je me force un peu pour ce Persuasion. Pour excuser Jane, il faut dire qu'elle est morte sans avoir eu le temps de corriger son oeuvre. Bref.
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Une question très naïve et sincère: Comment parvenez-vous à vous forcer à terminer un livre qui vous barbe?
Perso j'ai toujours l'espoir ingénu que ça va s'arranger, mais force m'est de constater qu'en écriture, quand une mauvaise pente est prise, c'est généralement rédhibitoire.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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pour ma part je n'ai pas d'explications, c'est idiot mais je met un point d'honneur a terminer un livre où je n'accroche pas (dernier exemple il n'y a pas si longtemps avec "Le Grand Marin") ... c'est comme en compétition je n'abandonne jamais.

Long Live Rock'n Roll (Rainbow)

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Si ça me saoule vraiment beaucoup, je cherche même pas à comprendre, je lâche le bouquin. C'est quand je suis mitigé que ça se complique... Mais en général, pas de retournement spectaculaire, si le bouquin me fait chier au début, il me fait autant chier à la fin (ou alors je les choisis exprès je sais pas...)

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO

5888
Pareil, une espèce de discipline personnelle, couplé avec une respect déraisonné de l’auteur et de l’œuvre.
Je saute quelques passages, mais je me force à finir.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

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Parmi des trucs qui m'étaient tombés des mains:
-Le Seigneur des Anneaux. Essayé 3 fois dans ma vie. La 3e fut la bonne: Vers 40 ans je suis enfin entré dedans et j'ai enquillé une véritable boulimie Tolkiennesque, j'ai tout lu, tout tout tout, y compris les fonds de tiroir quasi-illisibles.
-Sartre (Jean-Paul). Jamais pu. Jamais jamais jamais. C'est extrêmement démonstratif et illustratif d'un parti-pris idéologique, et totalement exempt de poésie, donc mauvais.
Quand je serai très vieux?
-Asimov, à par l'Homme Bicentenaire, ça me barbe; j'y arrive pas du tout.

Mais c'est vrai que quand je suis mitigé, je termine.
Tiens, un truc Bizarre: Ulysse de James Joyce. Mitigé. Lecture difficile, mais tout le long on subodore un fond exquis, radieux, mythique...
J'ai galéré pour le lire, mais je l'ai lu deux fois dans ma vie.
Les deux lectures m'ont laissé un très grand souvenir, alors que je me rappelle très clairement avoir dû m'accrocher.
La poésie, c'est ça: Un sens radieux et sous-jacent transpire au travers de la difficulté littérale du sens premier, et tape juste, droit au coeur.
Le Livre des Chatons de Sagesse, d'Ibn Arabi, aussi. Mais là ce n'est pas de la poésie. C'est quelque chose d'autre qui frappe au coeur.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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Pareil : la quesion se pose quand c’est mitigé. Et pareil le Seigneur des anneaux m’est tombé des mains !

Quand je ressens un manque d’intrigue, c’est un peu dur. J’ai lu lentement Voyage au bout de la nuit. Idem pour le Antoine Blondin, jusqu’à la moitié car il y a un rebondissement puis ça s’accélère nettement. Exemple de changement de pente, par rapport à ce que tu disais Oryjen. Mais si le style est mauvais, peu de chances effectivement que ça change au cours du livre...

Par contre là je suis sur « Le Chemin des âmes » de Boyden, et ça va beaucoup mieux.

Bon faut que je trouve le bouquin très très mitigé pour le laisser tomber, sinon je persévère en ramant...

[ Dernière édition du message le 05/04/2018 à 11:08:34 ]

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Bah, Persuasion, Docteur Jivago, Le bal du Comte d'Orgel, La symphonie pastorale, etc. les livres qui me demandent un peu d'efforts sur les longueurs, on ne peut pas dire que ce soient de mauvais livres qui m'ennuient, ce sont plutot de bons bouquins connus et reconnus mais qui ne me passionnent pas, ne m'enthousiasment pas sur toute la longueur et ya donc quelques moments d'endurance :-D
Persuasion, le début est excellent ! Alors je m'accroche sur les tiédeurs.
Dr Jivago, quelques passages somptueux et géniaux ! Alors je m'accroche sur les longueurs.

En général, je choisis mes lectures et je ne me lance qu'en connaissance de cause. Ca ne mm'arrive que tres rarement de peiner sur un bouquin que je trouve mauvais : en général je déchire apres l'incipit...
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Ca m'est arrivé assez souvent de lâcher un bouquin à 10 pages de la fin, pour marquer ma désapprobation :oops2:
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Ma pire punition de lecteur volontaire: Cent ans de solitude.

Quand je lis je finis car c'est un truc entre moi et moi, mais aussi car j'ai toujours espoir qu'arrivé un moment ça va peut-être changer. Bon avec le temps on faite vite le tri et depuis quelques années je m'accorde à abandonner un livre si il n'a pas réussi à m'embarquer avant la page 100.

J'ai aussi également peur de rater ce qui fait l'intérêt du livre et de m'entendre dire plus tard par quelqu'un d'autre:
"Ah mais non si tu t'es arrêté page 452 c'était sûr que tu pouvais pas apprécier!"

[ Dernière édition du message le 05/04/2018 à 13:55:46 ]

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Citation de kumo :
Ma pire punition de lecteur volontaire: Cent ans de solitude
idem, mon pire souvenir ... loin devant Eugénie Grandet !

Long Live Rock'n Roll (Rainbow)

[ Dernière édition du message le 05/04/2018 à 18:22:54 ]

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Ah ben 100 ans de solitude, ça rebouge justement à la fin dans mes souvenirs ( très lointains)
5897
Pour une fois je suis d'accord avec oryjen... je suis allé au bout d'Ulysse, et j'ai bien aimé. C'est aussi le bouquin le plus ardu que j'ai lu. Heureusement que c'était une lecture de vacances. Pas le genre de bouquin que je m'imagine lire à coups de 15 minutes par ci par là dans le RER...

100 ans de solitude, je l'ai dévoré en une nuit.

Et parmi mes dernières lectures les plus marquantes, le fabuleux Au bord de l'eau de Shi Nai An...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Au_bord_de_l%27eau

Et l'incroyable Histoire véridique de la conquète de la nouvelle Espagne de Bernal Diaz del Castillo.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_v%C3%A9ridique_de_la_conqu%C3%AAte_de_la_Nouvelle-Espagne
Oubliez l'assertion farfelue de ce Wiki présentant Diaz comme un intime de Montezuma, aussi crédible que ma grand mère danseuse du ventre à la cour de Soliman...

Parmi les bouquins que j'ai lâché, Au dessous du volcan de Malcolm Lowry... d'un chiant, page 93 j'ai arrêté.
La machine molle de Burroughs. Faut peut être s'exploser au LSD pour "comprendre", qui sait.

Edit, je mets les Wiki, j'ai pas le talent de Kumo pour présenter un bouquin. :bravo:
5898
Citation :
100 ans de solitude, je l'ai dévoré en une nuit.

C’est ça qui est fascinant, c’est qu’un livre qui plaît beaucoup à certains, peut aussi ne pas parler à d’autres. Ma mère avait adoré aussi.


Par contre ça complique aussi les conseils de lecture !
5899
:bave:Vive la vie et vive les hommes (oui oui les filles aussi:-D)!:bravo:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

5900
Les critiques de mrPessoa :

Citation de mrpessoa :
il y a un lien dans ma signature vers mes critiques de bouquins)

https://www.senscritique.com/mrPessoa


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