Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine


Anonyme


dana12


Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

oryjen

Avec Céline, l'intention est bien différente: Il pose un rire jaune, bileux. Chez lui le risible atteint et dégrade tragiquement l'image de l'être humain comme concept philosophique. Pour lui, il n'y a aucun chemin, ni aucun havre.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Will Zégal

ça me parait aussi curieux que de comparer Francis Veber et Molière
Comparer des créateurs de contemporains avec ceux d'anciennes époques quand il s'git de hiérarchiser m'a toujours semblé une incongruité, voire relever du sophisme.

Anonyme

Citation de mrPESSOA :ça me parait aussi curieux que de comparer Francis Veber et Molière
Comparer des créateurs de contemporains avec ceux d'anciennes époques quand il s'git de hiérarchiser m'a toujours semblé une incongruité, voire relever du sophisme.
Peut-être

Sinon, c'est peut-être un défaut de ma part, mais je trouve que Fallet est un auteur mineur et que Céline est un auteur majeur. C'est pas joli de hiérarchiser, j'avoue. Quand on me demande conseil, en général j'évite d'aborder le sujet, mais si on insiste, j'en viendrais sincèrement là : Fallet est un auteur mineur. J'adore Maurice Leblanc et je relis régulièrement ses bouquins. Mais ça ne me gêne pas d'affirmer que dans l'histoire de la littérature, il n'a pas l'envergure d'un Proust. Oui, ça peut paraître élitiste et moche : vous pouvez me huer.

Quand à Molière / Veber, c'était pas si sérieux, plutôt une provoc tranchée (si je devais un écrire un mémoire sur la littérature, je ne consacrerais pas de temps à cette comparaison)...

Anonyme

voici la troisième histoire de mon blog :
http://histoirehebdo.blogspot.bg/2017/01/le-saint-homme.html
Bonne lecture


Will Zégal

Je ne trouve pas incongru de comparer Hašek et Cervantès, d'époques bien différentes. Il y a pas mal de points communs dans leur humour et leurs romans.
Tu hiérarchise pas des masses, là.

Sinon, je ne sais pas si tu as vu, mais mon post ne parlait absolument pas de Fallet pour lequel je n'ai guère d'avis, n'ayant lu qu'un ou deux bouquin de lui il y a fort longtemps et dont tout ce que je sais est qu'il est fort estimé par des gens fort estimables.
Quant à Proust, ça doit faire 35 ans que j'essaye de lire un de ses bouquins en entier et que je laisse à chaque fois tomber. Rien à dire sur le génie, mais il m'ennuie. Maurice Leblanc n'a certes pas la plume de Proust, mais je n'ai jamais arrêté un de ses livres avant la fin.
Loin de moi de dire qu'il faut plus de Maurice Leblanc et que Proust n'a pas le droit de cité. Mais finalement, au nom de quoi les hiérarchiser ?
C'est comme de dire que le Pomerol est meilleur que le Islay. Ben c'est juste pas la même chose.

Dr Pouet

Je placerais volontiers Simenon plus haut que certains vieux / grands classiques.
[ Dernière édition du message le 30/01/2017 à 15:18:54 ]

Anonyme



Dr Pouet


Anonyme


Will Zégal


Dr Pouet

La 4ème symphonie de Simenon défonce tout Mozart.
La symphonie pour mitraillette, 9mm et Facel-Véga.


Anonyme

Loin de moi de dire qu'il faut plus de Maurice Leblanc et que Proust n'a pas le droit de cité. Mais finalement, au nom de quoi les hiérarchiser ?
C'est comme de dire que le Pomerol est meilleur que le Islay. Ben c'est juste pas la même chose.
Vaste débat en fait !
Je ne vois pas de raison de hiérarchiser le goût et le plaisir personnels, c'est sûr ! J'ai, selon les moments, autant de plaisir à boire un champagne grand cru ou une clairette de Die.
Selon les moments, j'ai autant de plaisir à écouter l'art de la fugue de Bach ou Jardin d'hiver de Henri Salvador. Dans l'histoire de la musique, il y a pourtant une hiérarchie : Bach a influencé tout ce qui s'est fait par la suite avec son clavier bien tempéré, son art de la fugue, etc. L'étude musicologique de ses partitions est sans fin et continuer d'inspirer des travaux contemporains. Je doute fort que Le vieil Henri en fasse autant dans trois siècles (déjà maintenant, je vois pas de quoi écrire une dizaine de mémoires sur son Jardin d'hiver). Et pourtant il y a des moments où c'est lui que j'aurais envie d'écouter, et pas Johann Sebastian !


Anonyme

Il était question de Leblanc, môme je me suis régalé à lire tous les Lupin. Je tiens l'ile aux trente cercueils pour un grand bouquin. Quant au reste de son oeuvre, j'accroche toujours aux aventures de La Ballu, Ganimard ou Herlock Sholmes.
Proust ? J'ai arrêté à la cinquième page. Bon, c'est pas bien d'abandonner un livre au début de la première phrase...
Dans le genre "chef d'oeuvre" bien casse couilles, "Au dessus du volcan" de Malcolm Lowry... oh putain. Et y'avait ce qu'il fallaitt pour me plaire, les pérégrinations d'un alcoolo au Mexique... ben non, j'avais absolument rien à foutre de ce que racontait Lowry, pour dire, je l'ai lâché pour mater "Independance day" de Roland Emmerich. Et dire que j'ai abandonné 2 Cendrars pour le Lowry. Enfin... j'ai rendu service à ceux qui ont échappé à ce nanard (Lowry, pas Emmerich) et ont pu, je l'espère découvrir Blaise Cendrars.
Sinon, je lis "Moi, Rigoberta Menchù" d'Elisabeth Burgos, autobiographie de la Prix Nobel de la paix 92, j'y reviendrai dans ce que le frelot Pouet appelle mon blog. Passionnant mais très dur. Enfin, j'm'attendais pas non plus à un épisode d'Harlequin...
[ Dernière édition du message le 30/01/2017 à 15:43:55 ]

Will Zégal

Seulement, ça mon gonflerait sérieusement de n'avoir que du Tolstoï à lire, comme ça me navrerait de n'avoir que du Pennac.

Anonyme



Anonyme


Will causait de classiques russes, Les possédés de Dostoievski, excellent.
Toujours chez les russkis, le très noir "drame de chasse" de Tchekov. Authentique roman noir, sauf qu'à l'époque ça s'appelait pas comme ça.
L'île de Sakhaline, toujours de Tchekov.
Résurrection de Tolstoï. Ça c'est bien aussi...
Mais sur une ile déserte, ce sera l'intégrale de San-A.


Anonyme

Mais sur une ile déserte, ce sera l'intégrale de San-A.
Allez, j'attends celui qui va mentionner l'intégrale d'Esparbec...


oryjen

Le plaisir passager d'une distraction de qualité n'est pas le même que le plaisir d'atteindre à la justesse.
Fallet, c'est qualité XXL dans le divertissement.
Céline, qualité XXL dans l'ensemble des faits humains.
Ainsi on peut passer un excellent moment avec Fallet.
On ne peut sans doute pas en dire autant de Céline. En un sens, c'est "dur" à lire, mais même si ce n'est pas un "bon moment" au même sens que l'autre, c'est inoubliable, parce que ça donne du sens à l'existence même du lecteur.
Les deux auteurs ne tirent pas les mêmes ficelles, voilà.
+1 pour Proust: Le propos est extrêmement ambitieux, mais pour moi la forme est un échec, car incapable de retenir l'attention, hors une certaine jubilation purement esthétique, peut-être.
En fait l'art n'a rien à voir avec l'esthétique.
Ni avec la culture.
Contrairement à l'idée répandue.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme


Moi, peinture, littérature, sculpture, cinéma, photo, musique, architecture, je divise ça en 2:
C'est chié, j'aime bien.
C'est à chier, j'aime pas.
La nanalyse, j'sais pas faire.
Pour en revenir à Esparbec, j'suis plutôt le primate de la gaule.

[ Dernière édition du message le 30/01/2017 à 18:19:57 ]

oryjen

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme

Edit, t'es quand même meilleur en lanceur de vanne mauvais imitateur de Youtou qu'en Jean Edern du Pub. De rien.
[ Dernière édition du message le 30/01/2017 à 18:26:48 ]

oryjen

Tu ferais peut-être mieux d'aller sur le topic du foot, non?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

Anonyme

Tu ferais peut-être mieux d'aller sur le topic du foot, non?
J'adore... Et sur le pub de foot je ferai une nanalyse oryjienne de Gramschi, sa compo type du Milan AC. Giuseppe Meazza, pour ou contre ? La dialectique marxiste est-elle compatible avec un 9 1/2 en pointe ou un 4-4-2 ?
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