Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
FR
EN

Dis moi ce que tu lis.

  • 6 547 réponses
  • 292 participants
  • 250 465 vues
  • 183 followers
Sujet de la discussion Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
Afficher le sujet de la discussion
5551
Jünger a écrit des choses très différentes, et c'est un sacré bonhomme qui est mort centenaire après avoir traversé les deux guerres. Je conseille d'ailleurs ses bouquins sur la première.
5552
J'avais commencé Orage d'acier mais ça m'a ennuyé, j'ai trouvé ça trop répétitif et j'ai arrêté.
5553
Coup de gueule:

un copine a offert à ma belle fille un livre de chez Hachette qui s'appelle "mémo art". Le principe est qu'il y a un tableau célèbre sur la page de droite. On l'observe, on tourne la page et on a une dizaine de questions sur le tableau.
OK, pourquoi pas ? Je ne suis pas super convaincu par le procédé, mais après tout, ça peut être un bon moyen plus ou moins ludique de faire connnaissance avec des oeuvres.

Sauf que - et voilà le coup de gueule - les reproductions sont absolument dégueulasses. Déjà, l'autoportrait de Van Gogh n'a pas du tout les mêmes teintes entre la couverture qu'il occupe et l'intérieur. Le Le Lorrain "port de mer au soleil couchant", est tellement sombre qu'on ne peut pas distinguer les bateaux à droite du tableau, une des question est cependant "combien y a t-il de bateaux ?". Le Brodway Boogie-woogie de Mondrian ressemble à une tapisserie des années 60 qui serait depuis restée au soleil, le cri de Munch perd tout son aspect dramatique, les toiles de Rousseau et Gaugin ont l'air d'avoir été faites aux pastels...

Bref, fausse bonne idée.
5554
Et vrai mauvais bouquin, selon ton retour !
5555
Carrément une honte pour moi. Vendre un truc autour de l'art et en faire un truc qui respecte aussi peu l'art, c'est fortiche.
En même temps, Hachette, c'est pas ceux qui vendent des super trucs à monter soi-même ou à collectionner dont la première pièce coûte 2 € et la dernière 999 € ?

[ Dernière édition du message le 21/04/2017 à 11:55:43 ]

5556
Trau faisait remarquer sur le topic BD qu'éditeur c'est un métier.
Vrai pour la BD , vrai aussi pour tout ce qu'est bouquin d'art.
5557
Le respect des couleurs est assez compliqué, et probablement qu'en sabrant les coûts (ou même juste en bâclant le travail), on peut facilement faire de la merde.
5558
Probablement.

Clairement, faire de bonnes reproductions d'oeuvres, c'est compliqué. Mais entre faire une belle reproduction et de la merde traitée par dessus la jambe, il y a de la marge. Si tu vois que tu ne peux pas faire un truc correct dans les conditions économiques qui te sont imposées, tu ne le fais pas. Point.

Si tu choisis de faire quand même de la merde...

Le problème, c'est que là, c'est une vraie trahison des oeuvres. Ce truc est quand même sensé faire découvrir l'art et je ne vois pas comment quiconque n'ayant jamais eu la chance de voir un de ces tableaux en vrai ou au moins une oeuvre de ces artistes peut avoir envie, à la vision de cette cochonnerie, d'aller dans un musée ou une expo regarder de vrais tableaux.

Pire, ce recueil est sensé reprendre les oeuvres majeures d'artistes majeurs dans différents styles et courants. On a en gros le haut du pannier (Van Gogh, Renoir, Gaugin etc).
Donc, si tout ça qui est sensé être le Panthéon de la peinture est merdique, comment penser que la peinture puisse être un art intéressant ?

Donc, pour faire du business au prétexte de donner le goût de l'art, on trahit l'art et on désert sa cause. Super.
5559
Donner à voir des reproductions dégueulasses à des jeunes qui écoutent des mp3 surcompressés, je trouve ça cohérent.:oops2:
:alertevieuxcon:

 

 

5560
:mdr:
5561
Faire de bonnes reproductions d'art, c'est pas seulement "compliqué". C'est manifestement impossible.
En comparant un tableau reproduit dans deux ou trois éditions prestigieuses et onéreuses, il n'a jamais la même allure, ni même la même couleur dominante.
Essayez vous verrez.
Sans parler de la réduction, au mieux, en A3, d'un tableau de 4m² ou davantage... N'allons pas chercher plus loin la raison de cette espèce de légende lamentable à propos du soi-disant "fini" dans la peinture classique...

Bref, allez dans les musées, fuyez les librairies!

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 24/04/2017 à 02:16:44 ]

5562
0160068-1_2.jpg

Mexique dans l'entre-deux guerres.
Dobbs, qu'on suppose avoir la trentaine, est sans le sou et essaye de trouver n'importe quel petit boulot. Se présente alors l'opportunité de travailler dans l'extraction de pétrole. Les choses ne se passent pas très bien avec l'employeur mais il a fait la connaissance de Curtin. Il y aurait de l'or dans le coin. L'aventure peut commencer.




Il n'y a là ni le cynisme, ni l'humour de "Le Vaisseau des morts" mais comme pour ce dernier, l'aventure est au rendez-vous. J'ai trouvé le démarrage un peu long mais une fois que le livre a décollé on ne le lâche plus car c'est bien rythmé, pas ennuyeux ni encombré de digressions qui masqueraient quelque faiblesse. Au contraire, j'avais hâte de retrouver mon temps de lecture pour savoir où en étaient les personnages. Avec un peu de recul c'est d'une simplicité déconcertante mais c'est sacrément maîtrisé.

Je ne connais pas le texte original mais ça doit être bien traduit car on ne rate aucune scène, aucune ambiance ni aucune des idées sous-jacentes du livre qui ne manque pas de nous interroger sans pour autant reléguer au second plan ce pour quoi nous suivons cette histoire: l'espoir et l'aventure.

A priori je ne suis pas client de ce genre d'univers de chercheurs d'or, de desperados, de gringos d'indiens mais là il faut dire que l'auteur a su m'y immerger le temps de la lecture. Je me disais que ça ferait un excellent film, John Huston ne s'y est pas trompé et l'a adapté en 1948 avec Humprhey Bogart dans le rôle de Dobbs. Super moment de lecture.

[ Dernière édition du message le 28/04/2017 à 15:07:33 ]

5563
J'adore b traven. À essayer donc.
5564
Je viens de finir la lecture de "propos culinaires et savants" d'Hervé This, père de la gastronomie moléculaire (science qui tend à montrer ce qui se passe d'un point de vue scientifique lorsque l'on cuisine, afin d'en tirer des conclusions pour créer d'autres recettes encore inconnues).

C'est assez bien fait, il échange avec de grands cuisiniers (Gagnaire, Conticini, Savoy etc...) à partir d'une recette simple (la mayonnaise, la mousse au chocolat, le pot au feu...), et discutent autour de cela, en partant d'une recette du passé, puis en la validant ou en la contredisant, on approche le débat scientifique, puis le débat artistique.

Chaque chapitre est bien découpé, ce qui ne rend pas la chose fastidieuse, même pour un mec comme moi qui suis une buse dans tout ce qui est scientifique de manière globale... ;)
5565
CVT_American-Psycho_6083.jpeg

Énorme déception. Comment ce livre peut-il être culte ? Uniquement parce que ya du gore et du sexe ? Ou parce que ya une quelque bonne campagne de pub avec des autocongratulations du milieu ?...
5566
Pour qui veut, voici la dernière histoire en ligne sur mon blog :

http://histoirehebdo.blogspot.bg/2017/05/pour-le-mal-que-jai-fait.html

(un peu dur d'être vraiment rigoureux pour le rythme hebdomadaire...)
5567
Les mémoires du Sergent Bourgogne
Lisable en ligne ici

Récit d'un soldat de la Garde Impériale de la bataille de Russie de Napo 1°.
Dans les premier paragraphe, l'armée fait Espagne-Lituanie en 1 mois et demi, le coeur léger, avec juste 2j de repos à Paris. Ensuite, qq jours festifs dans un Moscou incendié par les russes, entre eau de vie, rhum de la Jamaïque et deux gentilles femmes rencontrées sur place qui font le linge.
Ensuite c'est l'enfer, marche et dodo par -25°c en mangeant un lambeau de cheval 1j sur deux, cadavres partout.
J'en suis à "on aurait eu tort de se plaindre sachant ce qu'il nous attendait". :surpris:
C'est impressionnant. Le bonhomme a quand même vécu jusque 86 ans. A noter que Napoléon est parmi ses hommes, dans le mêmes conditions (avec sûrement un peu plus d'eau de vie et de cheval à manger que les autres).

un graphique des effectifs sur l'aller (rose)-retour(noir) avec les températures. (416 000 morts)
1920px-Minard.png

[ Dernière édition du message le 04/05/2017 à 18:58:31 ]

5568
67 : ton bouquin semble passionnant mais plutôt sombre !

Citation :
on aurait eu tort de se plaindre sachant ce qu'il nous attendait

:bave:



Citation de mrPESSOA :
CVT_American-Psycho_6083.jpeg

Énorme déception. Comment ce livre peut-il être culte ? Uniquement parce que ya du gore et du sexe ? Ou parce que ya une quelque bonne campagne de pub avec des autocongratulations du milieu ?...

Déjà parce-qu'il a beaucoup choqué.

Pas à cause du gore, mais surtout à cause de l'idée qu'un gars qui a tous les traits d'un winner (études supérieures, culture, richesse, "job de pointe"...) puisse être un horrible type.

Il y a aussi la vraie provocation à la fin, où du fait de son statut et son paraître, il échappe à la police et autres suspicions.

Je pense que c'est une bonne peinture d'un milieu complètement dans sa bulle, tant en termes de relations (ils sont dans une ville hyper connue, au milieu de millions de gens et de milliers de touristes, mais vivent dans un monde parallèle où ils ne croisent que des gens dans leur style) qu'en termes d'empathie. Il doit d'ailleurs y avoir énormément de trucs vrais, de scènes vécues, qui ont du piquer les critiques new-yorkais.



Personnellement je comprends le côté culte de ce livre, et je l'ai d'ailleurs beaucoup aimé. Par contre j'ai trouvé que les autres Bret Easton Ellis que j'ai lus (deux ?) y ressemblent beaucoup trop. Or pour moi c'est un sujet qui s'épuise vite. Pas comme les parcelles de monde de Simenon.

[ Dernière édition du message le 04/05/2017 à 20:11:31 ]

5569
Merci pour ton retour dr pouet ! :bravo:

J'ai posté une critique plus fouillée là : https://www.senscritique.com/livre/American_Psycho/critique/101529264

Ce bouquin a ses qualités. Mais j'ai du mal à croire que ses fans ont vraiment tout apprécié et lu mot par mot (les descriptions vestimentaires ou gastronomiques... que j'ai lues intégralement). Les scènes gore aussi, je les ai lues intégralement. Ce qui m'a le plus déçu et ennuyé, c'est la superficialité absolue des personnages :
on pourrait être golden boy, tueur psychopathe, et avoir une personnalité... Dans ce bouquin, personne ne m'intéresse. Ce sont des anti-personnes d'ailleurs, sans richesse intérieure. Mais le livre bénéficie d'une telle aura que j'ai tout lu jusqu'au bout... :( Je le regrette...

Autre chose : l'auteur s'est amusé à jouer avec l'équivoque dans son récit. Du coup il y a deux camps de lecteurs :
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite

Toi tu as choisi ton camp manifestement.

J'ai lu pas mal de retours de lecteurs pour comprendre le succès du livre, et j'ai pu constater ces deux interprétations. Quant à moi, je fais partie de l'ultra-minorité qui n'a pas trop apprécié le livre, et qui s'intéresse tellement peu à l'intrigue et aux personnages que je me fous du choix d'interprétation à prendre...

Pour finir, je range ce bouquin dans le vaste ensemble de best sellers (Le monde selon Garp / Les particules élémentaires / Hygiène de l'assassin / L'échiquier du mal / etc.) qui sont cultifiés et qui, selon moi, n'arrivent pas à la cheville d'un Dostoïevski ou d'un Kafka moyens.
5570
Citation :
on pourrait être golden boy, tueur psychopathe, et avoir une personnalité... Dans ce bouquin, personne ne m'intéresse. Ce sont des anti-personnes d'ailleurs, sans richesse intérieure.

Pour moi c'est complètement l'objectif de l'auteur.

J'ai tout lu aussi. Je pense que les descriptions participent à ce tableau au vitriol de cette "bourgeoisie hign-end". Et puis la scène de panique intériorisée par jalousie de la carte de visite d'un confrère... :bave:

Et oui, aucun intérêt si Bateman ne tue pas vraiment.

[ Dernière édition du message le 05/05/2017 à 16:03:17 ]

5571
Citation :
Pour finir, je range ce bouquin dans le vaste ensemble de best sellers (Le monde selon Garp / Les particules élémentaires / Hygiène de l'assassin / L'échiquier du mal / etc.) qui sont cultifiés et qui, selon moi, n'arrivent pas à la cheville d'un Dostoïevski ou d'un Kafka moyens.

Est-ce qu'on ne porte pas non plus un culte démesuré à certains auteurs classiques ?


Par exemple j'aime bien quand l'auteur a un chouette style. N'empêche qu'il y a pas mal de fois où je trouve que sans lire le nom de l'auteur sur la couverture, on n'hésiterait pas à avoir un avis moins enthousiaste.
J'ai des souvenirs dubitatifs de Balzac, Flaubert... mais comme ce sont des souvenirs, ce n'est peut-être pas très fiable. Par contre, pour Proust c'est vraiment lourdingue. Récemment j'ai aussi re-tenté du Colette, et j'ai trouvé le style laborieux, peu suggestif... Marguerite Yourcenar, là ça va mieux ; c'est un peu excessif, trop flamboyant, mais c'est quand même spectaculaire et nerveux, donc à petite dose, je trouve ça bien.

Bref, la déification des grands anciens me laisse tout aussi circonspect.
5572
En ce qui me concerne, le problème avec les grands anciens est pratiquement que l'école m'a conditionné à trouver ça chiant.

Finalement, c'est sur le tard que je les ai découverts. Enfin, certains. Je n'ai lu Le Rouge et le noir que cette année. En effet, le début ne m'a quand même pas accroché plus que ça, mais ensuite, j'ai été bien pris.

Citation :
best sellers (Le monde selon Garp / Les particules élémentaires / Hygiène de l'assassin / L'échiquier du mal / etc.) qui sont cultifiés et qui, selon moi, n'arrivent pas à la cheville d'un Dostoïevski ou d'un Kafka moyens

Mouais. D'une part, c'est difficile de mettre tous les best-sellers dans un même lot. On peut aimer certains et pas d'autres. D'autre part, il y a chez les "grands anciens" des oeuvres plus ou moins réussies aussi.

(pour ma part, de John Irvin, j'ai été autrement plus bouleversé par "l'oeuvre du dieu, la part du diable" que par "le monde selon Garp").
5573
Attention, on a le droit de ne pas aimer un grand classique :
Perso, je n'aime pas trop Le rouge et le noir, ni Madame Bovary, pourtant je comprends que ces bouquins soient plus importants dans l'histoire que les best-seller de Guy Descars (un auteur très aimé il y quelques décennies). D'ailleurs j'ai passé de bons moments à lire certaines pages de ces classiques. Mais dans l'ensemble, ils m'ont déçu.
Par contre, je voue un culte (et là c'est un goût personnel) à Dostoïevski, Kafka, Musil, Broch, Gombrowicz... Et Pessoa bien sûr ! Il se trouve que c'est rarissime qu'un auteur de bouquin pop me semble comparable à ces monstres...
C'est tout à fait personnel et je cherche à convertir personne ! ;)
5574
Citation :
Madame Bovary

Le bouquin que je n'ai jamais réussi à lire et qui m'a valu une bonne note au bac. :-D

x
Hors sujet :
Il était dans la liste des bouquins de l'année. C'était le seul que je n'avais pas lu : malgré plusieurs tentatives, il m'était tombé des mains.
Et voilà l'examinateur qui me dit "vous allez me faire ceci sur Mme Bovary
- Ah non, pitié, par Mme Bovary : je n'ai pas réussi à le lire"
Sourcils froncés du gars. Je lui explique que le bouquin m'est littéralement tombé des mains et que je n'ai jamais réussi à dépasser la 50ème page.
"Et il y en a d'autres que vous n'avez pas lu ?
- C'est le seul
- je peux vous interroger sur n'importe quoi alors ?
- oui m'sieur
- OK. Antigone ?
- oui
- une partie hors liste ? Vous l'avez lu ?
- sans problème"
J'ai eu une bonne note. Heureusement que je ne suis pas tombé sur un con qui m'aurait sorti "c'est dans votre liste, vous devez l'avoir lu, démerdez-vous".
5575
Citation :
Ce bouquin a ses qualités. Mais j'ai du mal à croire que ses fans ont vraiment tout apprécié et lu mot par mot (les descriptions vestimentaires ou gastronomiques... que j'ai lues intégralement). Les scènes gore aussi, je les ai lues intégralement. Ce qui m'a le plus déçu et ennuyé, c'est la superficialité absolue des personnages :
on pourrait être golden boy, tueur psychopathe, et avoir une personnalité... Dans ce bouquin, personne ne m'intéresse. Ce sont des anti-personnes d'ailleurs, sans richesse intérieure. Mais le livre bénéficie d'une telle aura que j'ai tout lu jusqu'au bout... :( Je le regrette...

En fait c'est exactement ce qui t'a déçu que j'ai adoré ! Ces pages entières de descriptions superficielles je les ai trouvées hypnotiques et finalement indispensables : elles me fichent plus la gerbe que les scènes gore, enfin c'est un tout : jusqu'où peut aller un homme dont les priorités sont à ce point éloignées de toute humanité ?
Cette absence totale de personnalité démarque American Psycho des autres bouquins d'Ellis il me semble justement (je rejoins par ailleurs Pouet sur le fait que globalement, on lit 2 livres (je dirais Moins que Zero et AP) on a tout lu de l'auteur).
Après je suis un petit/moyen lecteur, jamais lu Dosto par ex, Kafka oui par contre et je t'avoue que je ne vois pas le rapport presque ! :oops2:
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite


Donc même sans trop entrer dans l'analyse de l'écriture (que je qualifierai personnellement de moyenne) je pense que le caractère culte vient du fait qu'il a marqué certes par son gore et ses descriptions extrêmes mais aussi car il a fait parler tout le monde par cette fin ouverte ainsi que la dépeinture ( :?: ) d'une génération/d'un milieu, ce qui n'était pas tellement évident à son époque.

Tiens et puis vu que vous parlez de classiques à la con : j'ai lu Le Sagouin de Mauriac dernièrement. J'ai pas compris. :-D

- Vous êtes contre tout ce qui a été fait depuis la dernière guerre...
- Vous vous trompez de date. Je suis contre tout ce qui a été fait depuis Adam